![Phoques et la chasse au phoque](/web/20071114222410im_/http://www.dfo-mpo.gc.ca/seal-phoque/images/Seal_subtitle_f.jpg)
CHASSE AU PHOQUE AU CANADA
Mythe no 1 : Le
gouvernement du Canada permet aux chasseurs d’abattre des blanchons.
Réalité :
Les images du blanchon
du Groenland sont largement mises en évidence par les opposants à la chasse
au phoque. Elles donnent la fausse impression que des blanchons vulnérables
sont ciblés par les chasseurs au cours de la chasse commerciale.
La chasse
des petits du phoque du Groenland (blanchons) et des petits du phoque à
capuchon (dos bleus) est interdite – et ce, depuis 1987. Le Règlement sur
les mammifères marins interdit le commerce, la vente ou le troc des
fourrures de ces petits phoques. Les phoques chassés sont des animaux
autonomes et indépendants.
Mythe no 2 : Les phoques sont écorchés vifs.
Réalité :
Selon un rapport indépendant
publié en 2002 dans la Revue vétérinaire canadienne et les nombreux
rapports mentionnés par la Commission Malouf (1987), ces allégations sont
fausses.
Parfois,
un phoque semble bouger après avoir été abattu. Même quand ils sont morts,
les phoques ont des convulsions attribuables au « réflexe de la nage ». Ce
réflexe donne la fausse impression que l'animal est toujours en vie alors
qu'il est manifestement mort. Il est semblable au réflexe des poulets.
Mythe no 3 : Le gourdin –
ou le hakapik – est un instrument barbare qui n’a pas sa place dans le monde
d’aujourd’hui.
Réalité :
La Commission royale sur les
phoques et l'industrie de la chasse au phoque s'est penchée sur les méthodes
de chasse et a conclu que la chasse au gourdin, lorsqu'elle est pratiquée
correctement, n'est pas plus cruelle, et est même souvent moins cruelle, que
les méthodes d'abattage utilisées dans les abattoirs commerciaux, lesquelles
sont acceptées par la majorité de la population.
Un
rapport publié en septembre 2002 dans la Revue vétérinaire canadienne,
a démontré que le gourdin (ou hakapik) est une arme efficace pour abattre
l’animal rapidement et sans cruauté.
Les
chasseurs de phoques des Îles-de-la-Madeleine (golfe du Saint-Laurent) et de
la Basse-Côte-Nord du Québec soit 25 % des chasseurs de phoques, utilisent à
la fois le hakapik et une arme à feu tandis que les chasseurs sur les îlots
de glace situés sur le Front (dans les eaux à l'est de Terre-Neuve) où se
déroule 75 % de la chasse, se servent principalement d'une arme à feu.
Mythe no 4 : Le
gouvernement du Canada autorise les chasseurs à abattre des milliers de
phoques pour favoriser le rétablissement des stocks de morue.
Réalité :
Plusieurs facteurs ont
contribué à entraver le rétablissement des stocks de morue, dont la pêche,
la mauvaise condition physique des poissons, leur faible taux de croissance
et des changements environnementaux.
En outre,
il existe beaucoup d'incertitude dans l'estimation de la quantité de
poissons consommés par les phoques. Le quota commercial de chasse au phoque
est fondé sur de solides principes de conservation, et non sur des objectifs
de rétablissement des stocks de poisson de fond.
Mythe no 5 : La chasse
n’est pas une activité durable et met en danger la population de phoques du
Groenland.
Réalité :
Depuis les années 1960, les
groupes écologistes affirment que la chasse au phoque n’est pas une activité
durable. En fait, la population de phoque du Groenland est en santé et
abondante. Selon un relevé effectué en 2004, le troupeau de phoques du
Groenland de l’Atlantique Nord-Ouest, qui compte maintenant environ
5,8 millions d’individus, a presque triplé depuis les années 1970.
Le MPO
fixe les quotas de manière à assurer la santé et l’abondance des troupeaux
de phoques. Les phoques – et les phoques du Groenland en particulier – sont
loin d’être « en voie de disparition ».
Mythe no 6 : Les chasseurs
touchent si peu de revenus de la chasse au phoque qu’il ne s’agit pas d’une
industrie viable.
Réalité : Même
si le marché de peaux de phoque est sujet à d’importantes variations d’une
année à l’autre, la chasse au phoque de 2006 a été de mémoire l’une des plus
profitables. Étant donné les conditions extrêmement favorables du marché, la
valeur au débarquement de la chasse au phoque du Groenland a été de 33
millions de dollars. Le prix moyen par peau payé aux pêcheurs a été de 97 $,
ce qui représente une augmentation de 77 % par rapport à la valeur de 55 $
des peaux en 2005.
Les
phoques représentent une source de revenus importante pour certains
chasseurs et pour des milliers de familles de l’Est du Canada, à une période
de l’année où les autres possibilités de pêche sont pour le moins limitées
dans les collectivités côtières éloignées. La chasse au phoque crée
également des perspectives d’emploi dans le secteur de l’achat et dans les
usines de transformation.
Mythe no 7 : Pêches et
Océans Canada (MPO) subventionne la chasse au phoque.
Réalité :
Le MPO ne
subventionne pas la chasse au phoque. La chasse au phoque est une industrie
viable sur le plan économique. Toutes les subventions ont cessé en 2001.
Même avant, les subventions accordées visaient le développement du marché et
des produits, notamment une subvention pour la chair, en vue de favoriser
l’utilisation complète des carcasses. En fait, le gouvernement a accordé
moins de subventions à l’industrie de la chasse au phoque que l’avait
recommandé la Commission royale sur les phoques et l'industrie de la chasse
au phoque.
Mythe no 8 : La chasse au
phoque ne fait l’objet que d’une surveillance approximative et le MPO ne
pénalise pas les activités ou pratiques illégales.
Réalité :
La chasse au
phoque fait l’objet d’une surveillance étroite et d’une réglementation
rigoureuse. Les agents des pêches surveillent la chasse au moyen de
patrouilles aériennes, de patrouilles de surface (à bord de bateaux), de
vérification à quai des bateaux aux lieux de débarquement, ainsi que
d’inspections aux points d’achat et dans les usines de transformation.
Les
infractions sont prises au sérieux et les chasseurs de phoques qui ne se
conforment pas au Règlement sur les mammifères marins sont pénalisés.
Les conséquences de ces actes illégaux peuvent être des amendes imposées par
le tribunal et la saisie des prises, des engins de pêches, des bateaux et
des permis.
Mythe no 9 :
La majorité des Canadiens s’oppose à la chasse au
phoque.
Réalité :
Les groupes de défense
des animaux qui font campagne actuellement contre la chasse au phoque,
citent le sondage Ispos-Reid de 2004 selon lequel la plupart des Canadiens
s’opposent à la chasse. En fait, les Canadiens appuient les politiques
fédérales sur la chasse au phoque. Un sondage Ipsos-Reid mené en février
2005 conclut que 60 % des Canadiens sont en faveur d’une chasse responsable.
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