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Aquaculture


 

l’innovation

Au cours des 10 dernières années, l’aquaculture est devenue un fournisseur de plus en plus important de poisson et fruits de mer. Au Canada, l’aquaculture est l’une des industries alimentaires qui connaissent la croissance la plus rapide. Tout comme l’élevage d’animaux terrestres (bovins, volaille ou porc), la réussite de l’aquaculture et l’avantage concurrentiel du Canada sur le marché mondial doivent beaucoup à l’innovation.

Le gouvernement du Canada reconnaît les avantages considérables que procure l‘aquaculture à la société et a fait du développement de cette industrie l’une de ses grandes priorités. Ce site Web contient une foule d’information sur le rôle du MPO qui, appuyé par des recherches scientifiques sur la gestion responsable de l’industrie, collabore avec les provinces à l’administration, à la surveillance et à l’application des lois et règlements.

Rendez-vous sur ces sites pour en savoir davantage sur l’innovation dans l’industrie aquacole.


Recherche, développement et commercialisation

L’innovation comporte trois étapes essentielles – recherche, développement et commercialisation (RDC) – qui sont distinctes et pourtant intimement liées l’une à l’autre. Elles sont les marches qui permettent d’atteindre la supériorité commerciale et la réussite économique, lesquelles profitent aux collectivités rurales et côtières qui évoluent dans l’industrie.

La recherche est constituée de travaux destinés à accroître les connaissances et à les utiliser en vue d’élaborer de nouvelles applications, par exemple la mise en valeur de nouvelles espèces en aquaculture comme la morue charbonnière, la morue ou la panope. La recherche se déroule généralement en laboratoire mais certains travaux à grande échelle peuvent être menés dans d’autres cadres.

Le développement est l’étape de transition qui comprend les activités qui permettent de passer de la recherche à l’application commerciale, en l’occurrence l’aquaculture. Le développement peut être décrit comme un grand cadre industriel d’application de la recherche; elle sert notamment à terminer une partie du travail de validation des concepts qui permettra de passer à la commercialisation d’un produit ou d’une idée.

Par commercialisation, on entend l’étape à laquelle est réalisée à grande échelle une activité dont la rentabilité a été démontrée (c’est-à-dire que les éléments ou les prémisses de l’activité sont confirmés et peuvent être intégrés à un plan d’affaires). Le but et le résultat attendu de cette étape sont de réaliser des bénéfices.

La commercialisation est le processus en vertu duquel une idée ou une invention est transformée en un produit ou un service utile. Certains réduisent le sens de commercialisation au simple fait de transformer une idée ou une invention en un produit ou service commercialisable qui génère des bénéfices. En fait, la commercialisation est partie intégrante du processus plus large de l’innovation; elle peut comporter des essais ou des études qui rendront encore plus rentables des exploitations qui génèrent déjà des bénéfices.

Le travail en cours dans le domaine de la polyculture et de la biotechnologie (voir ci-dessous) est un exemple de l’apport du MPO à la RDC pour l’industrie aquacole.

De concert avec l’industrie et d’autres partenaires, le MPO offre des fonds par le truchement du Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA) pour la réalisation de travaux de recherche et développement cofinancés avec l’entreprise privée. Le PCRDA, doté d’un budget de 4,5 millions de dollars par an, a pour objectif d’identifier les lacunes dans les connaissances scientifiques et de réaliser des projets de recherche pour les combler. Les principaux domaines de recherches sont :

  • le rendement environnemental de l’industrie;
  • la production de poissons, y compris les régimes alimentaires, les dispositifs de grossissement, les méthodes d’élevage et la mise en valeur de nouvelles espèces;
  • la santé des poissons, y compris la résistance aux maladies, le dépistage et le traitement des maladies et des études du cycle vital des agents pathogènes.

N’oubliez pas de consulter de nouveau ce site pour vous renseigner davantage sur ce que fait le MPO pour appuyer les efforts de RDC dans tout le Canada.


Aquaculture multi-trophique intégrée

Partout dans le monde, on accorde une grande importance aux pratiques maricoles responsables. La polyculture est un concept actuellement à l’étude. Il s’agit de cultiver ensemble des poissons, des mollusques et des plantes marines, une technique qui profiterait à chaque culture et à l’environnement. Des chercheurs canadiens étudient divers aspects de ce nouveau modèle intégré dans le cadre d’un projet pilote qui comprend la culture de la moule bleue et du varech à proximité de fermes d’élevage du saumon atlantique dans la baie de Fundy. Des recherches semblables sont également en cours en Colombie-Britannique.

Dans le cadre de ces recherches, la polyculture est fondée sur le recyclage des nutriments et elle combine, dans les bonnes proportions, la salmoniculture (aquaculture nécessitant un apport de nourriture), la mytiliculture (aquaculture reposant sur l’absorption de composés organiques) et l’algoculture (aquaculture reposant sur l’extraction de composés organiques) dans le cadre d’une approche de gestion écosystémique équilibrée. Cette approche tient compte des limites pratiques du domaine polycole, ainsi que des contraintes en matière de salubrité alimentaire et des règlements applicables. Les moules sont des organismes qui se nourrissent par filtration et sont utilisées pour extraire les déchets particulaires fins issus des cages d’élevage, tels les granulés riches en nutriments qui ne sont pas consommés par les poissons, tandis que les macroalgues absorbent les déchets inorganiques dissous engendrés par l’établissement piscicole.

Les moules et le varech sont donc utilisés pour recycler les nutriments, ce qui pourrait donner lieu à des pratiques aquacoles plus écologiques, grâce à la réduction des déchets rejetés dans le milieu marin et de leur accumulation sur le fond marin. La polyculture pourrait également réduire le risque de prolifération d’algues et de hausse de la turbidité de l’eau. Enfin, la culture de diverses espèces pourrait se traduire par des avantages économiques pour les pisciculteurs.

Nous vous invitons à consulter les liens suivants pour en apprendre davantage au sujet de la recherche sur la polyculture au Canada :


La biotechnologie et la génomique

La biotechnologie englobe un large éventail d’applications scientifiques utilisées dans de nombreux secteurs, notamment la santé, les ressources naturelles et l’agriculture. Elle met en cause l’utilisation d’organismes vivants, ou de parties de ceux-ci, pour l’élaboration de nouvelles méthodes de production et la fabrication de nouveaux produits.

La biotechnologie est pratiquée depuis des siècles et comprend des applications aussi traditionnelles que l’emploi de levure pour la fabrication de la bière et aussi modernes que les techniques de modification génique pour l’amélioration des récoltes. La biotechnologie comprend également la génomique, qui est l’analyse de la structure génétique et des fonctions des organismes.

Pour l’information du lecteur, il convient de souligner qu’il n’a pas été approuvé au Canada l’utilisation commerciale (entendre la consommation) ni la libération de poissons transgéniques ou génétiquement modifiés (GM) et qu’il n’a pas été présenté au MPO de demande en bonne et due forme d’autorisation d’importer ou d’élever des poissons GM en vue de leur utilisation commerciale (consommation) ou de leur mise en liberté dans la nature.

Les scientifiques du MPO effectuent des recherches en biotechnologie aquatique et en génomique afin d’élaborer des outils pour faciliter la conservation et l’utilisation durable des stocks de poissons sauvages et du milieu marin et le développement de l’industrie aquacole canadienne. Les innovations issues de la biotechnologie et de la génomique contribuent à la croissance et à la réussite de l’industrie aquacole grâce au diagnostic et à la gestion des maladies et à l’évaluation des effets que des poissons GM pourraient avoir sur les populations sauvages.

Les recherches en biotechnologie et en génomique réalisées à l’appui de l’aquaculture servent à :

Nos connaissances en biotechnologie et en génomique …

La diversification des espèces est souvent perçue comme un moyen d’élargir la part canadienne du marché mondial. La mise en valeur de nouvelles espèces nécessite d’importants travaux de recherche et développement pour produire des stocks de géniteurs, élaborer des pratiques d’élevage et comprendre les conditions d’élevage optimales et le rendement environnemental. Grâce au PCRDA, les scientifiques du MPO jouent un rôle clé dans le domaine des sciences aquacoles et de la biotechnologie aquatique, avant l’étape de la production commerciale.

Rendez-vous sur les sites donnés ci-dessous pour en savoir davantage sur les projets du PCRDA destinés à mettre en valeur et à exploiter rentablement de nouvelles espèces en aquaculture.

Développement de stocks de géniteurs de morue charbonnière

Variation génétique à des loci d’ADN microsatellite dans les lignées de saumon quinnat d’élevage de la Colombie-britannique

Perchaude (Perca flavescens) : géniteurs, alimentation et production commerciale

Méthode de gestion des flétans de l’Atlantique géniteurs axée sur la génétique pour l’industrie dans les provinces Maritimes  (partie I)

Élaboration d’un programme d’amélioration génétique des stocks de géniteurs de l’huître plate (Ostrea edulis) en Nouvelle-Écosse (partie II)

Élaboration d’un programme d’amélioration génétique des stocks de géniteurs de l’huître plate

Génomique de la morue et amélioration du stock de géniteurs (Projet de la morue) de Génome Canada

*Les chercheurs du MPO participent aux travaux pour les volets du Nouveau-Brunswick et de Terre-Neuve et du Labrador.

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Dernière mise à jour : 2007-11-14

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