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le 10 mars 2006

Les projets de CBC Television en matière de programmation

Le vendredi 17 février 2006, Richard Stursberg, vice-président exécutif de CBC Television, prenait la parole à l'assemblée annuelle de l'Association canadienne de production de films et de télévision. S'adressant aux producteurs indépendants réunis dans la salle, il a tracé les grandes lignes de la conception du développement des émissions nouvellement adoptée par CBC Television. Cette allocution est la première initiative visant à instaurer un dialogue permanent entre CBC Television et son partenaire privilégié, le milieu canadien de la production.

Dans les mois à venir, et assurément à l'occasion du Festival mondial de la télévision qui se tiendra à Banff en juin prochain, CBC Television rencontrera des membres du milieu de la production indépendante de tous les coins du pays pour poursuivre ce dialogue et pour faire part de ses attentes. Nous nous appuierons sur les commentaires recueillis pendant ces entretiens pour étoffer notre conception et pour bâtir des relations les plus fructueuses et créatives possible avec les producteurs canadiens.

Voici un survol de l'allocution prononcée par Richard Stursberg.

Le défi

CBC Television fait face à un défi stimulant : offrir aux Canadiens une excellente programmation canadienne, une programmation qui les captive et enflamme leur imagination... qui fait écho à leur sensibilité particulière. Nous avons déjà fait un pas dans cette direction, en présentant des émissions comme Shania: A Life in Eight Albums, H2O, A Bear Named Winnie et Shattered City: The Halifax Explosion, pour n'en nommer que quelques-unes, et nous entendons continuer dans cette voie.

Nous n'avons jamais eu la partie belle, mais aujourd'hui, nous avons affaire à forte partie. CBC Television évolue dans le marché de la radiodiffusion le plus compétitif du monde entier, et la proximité des États-Unis - dont les émissions encombrent littéralement nos écrans - n'est qu'un des multiples défis que CBC Television doit relever. Car CBC Television est également préoccupée par :

  • la baisse des auditoires;
  • leur fragmentation accrue, qui s'explique par
  • l'émergence de nouvelles plateformes et de nouvelles chaînes; et
  • le raffinement et la diversité de la population, aux goûts et aux intérêts en perpétuelle redéfinition.

Cela a toujours été important, mais aujourd'hui, c'est incontournable. À titre de télédiffuseur public national du Canada, et conformément au mandat culturel qui lui a été donné, CBC Television doit présenter des émissions canadiennes captivantes, originales, audacieuses et divertissantes, dans un format qui plaît aux Canadiens, et qui attire un grand nombre de téléspectateurs.

CBC Television doit viser à y parvenir plus régulièrement, pour devenir la pierre angulaire de la programmation dramatique canadienne, à l'exemple des radiodiffuseurs publics du Royaume-Uni et de l'Australie, dont la programmation aux heures de grande écoute est dominée par des émissions nationales, pas américaines.

Notre vision

Nous aimerions faire de CBC Television la première plateforme vidéo, et la plus regardée, pour les émissions d'information et de divertissement canadiennes.

Qu'est-ce que cela veut dire?

En clair, CBC Television vise la première place sur le podium, dans plusieurs créneaux :

  • les émissions canadiennes destinées aux enfants d'âge préscolaire;
  • les dramatiques et les émissions de divertissement canadiennes;
  • les nouvelles, les actualités et les documentaires canadiens; et
  • les émissions canadiennes consacrées aux sports.

Nous mesurerons notre réussite à l'aune de deux critères : la qualité de notre programmation et le nombre de Canadiens qui les regarderont.

Pourquoi accorde-t-on de l'importance à la taille de l'auditoire?

Il est vrai que, pour un télédiffuseur public, la taille de l'auditoire n'est pas tout. Mais un télédiffuseur, même public, a besoin d'un public pour exister. Nous n'avons pas de raison d'être si nous attirons seulement quelques Canadiens devant leur téléviseur. Dans ces conditions, la population canadienne est en droit de se demander pourquoi elle investit autant dans CBC Television.

Et ce qui est encore plus important, rien ne nous empêche, en tant que télédiffuseur public, de produire plus régulièrement des émissions canadiennes de qualité, regardées par un vaste public.

La taille de l'auditoire se répercute aussi sur nos revenus publicitaires - dans les deux sens. Quand nous perdons du terrain, nous n'avons plus les moyens de produire ou de présenter du contenu. Nous sommes contraints de réduire nos activités, parfois même d'annuler des émissions. Par contre, quand notre auditoire s'élargit, les revenus supplémentaires obtenus sont réinvestis directement dans d'autres émissions canadiennes de qualité.

Et il n'est pas question ici d'atteindre les méga-auditoires des séries américaines sur les chaînes CTV et Global. Il nous suffirait de rejoindre peut-être un million de téléspectateurs pour les dramatiques et les comédies, et 800 000 pour les documentaires et les émissions d'actualités.

Nous aurons gagné la partie le jour où, assis dans l'autobus ou dans le train, en route vers le bureau, vous entendrez un passager dire à son voisin : « As-tu vu cette émission fantastique sur CBC hier soir? »

Comment pouvons-nous réaliser notre vision?

D'abord, comme tous les diffuseurs ou les éditeurs de revues ou de journaux, nous devons mieux comprendre nos auditoires, mieux connaître leurs intérêts, leurs habitudes, leurs goûts. En termes simples, nous devons savoir qui regarde quoi à la télévision, et ce qui incite une personne à regarder une émission, ou un genre d'émissions, en particulier. Autrement dit : établir le profil de nos téléspectateurs.

Dans le passé, l'industrie de la télévision divisait les auditoires en grands groupes, selon des critères démographiques (les femmes de 25 à 54 ans; les hommes de 18 à 35 ans, etc.). Mais pour vraiment aller de l'avant, il nous faut des données plus pointues. Nos recherches indiquent que les besoins et les motivations des gens qui choisissent d'ouvrir leur téléviseur sont très variés. Les émissions taillées sur mesure pour répondre à des besoins divers attirent des téléspectateurs très différents.

Ainsi, nous avons notamment découvert que, jusqu'à présent, l'éventail de nos téléspectateurs a été, dans l'ensemble, plus restreint qu'il ne devrait idéalement l'être. Par exemple, nos émissions de divertissement ont été généralement regardées par des gens qui voient la télévision essentiellement comme un moyen d'information... des gens qui carburent aux bulletins de nouvelles et aux émissions d'information. Ces fidèles auditeurs sont précieux et nous devons évidemment les conserver. Cependant, les Canadiens qui cherchent surtout à se divertir au petit écran sont moins portés en ce moment à choisir CBC Television. C'est dire qu'à l'heure actuelle, une fraction importante des téléspectateurs canadiens ne trouve pas entièrement son compte dans notre programmation.

Le télédiffuseur public national que nous sommes se doit d'être à la hauteur et de proposer une programmation qui corresponde vraiment aux intérêts et aux goûts de Canadiens d'horizons les plus divers possible.

La liste de nos désidératas

Pour qu'une plus grande partie de notre programmation rejoigne plus de Canadiens, nous avons isolé chaque genre d'émissions, et déterminé les caractéristiques de ce genre auxquelles les téléspectateurs réagiraient en plus grand nombre.

Dans nos rencontres futures avec des producteurs indépendants pour développer et commander de nouvelles émissions, nous examinerons avec soin les projets qui nous seront vantés pour voir s'ils répondent à nos attentes.

Du côté des dramatiques, nous rechercherons davantage d'émissions qui :

  • sont audacieuses, attrayantes et captivantes;
  • présentent des histoires positives, rédemptrices, des intrigues solides et tranchées, des personnages attirants en dépit de leurs aspirations, de leur besoin d'évasion et de leur réalisme, et qui prennent aux tripes les auditoires;
  • n'ont pas pour moteur une question en particulier, ou qui ne sont pas une dramatisation d'une nouvelle ou d'un sujet d'actualité, mais qui mettent plus l'accent sur des thèmes universels, comme la nature de l'héroïsme, du succès, de la loyauté et de l'intégrité dans un monde où les bons ne semblent pas être toujours les vainqueurs; la fascination que peuvent exercer la richesse, la célébrité et le pouvoir; le mystère de l'inconnu; et les liens que créent les relations humaines;
  • ont pour toile de fond le Canada moderne, de préférence au Canada d'antan;
  • mettent surtout en vedette des Canadiens;
  • offrent des valeurs élevées de production plutôt qu'un produit bas de gamme peu subtil;
  • racontent dans un langage accessible à tous une histoire qui évolue rapidement, qui est clairement structurée et dont l'issue ne prête pas à équivoque.

Du côté des comédies, nous rechercherons des émissions qui :

  • empruntent la forme du récit, au lieu des satires politiques, ou encore des monologues ou des sketchs comiques;
  • sont teintées d'un humour accessible, qui fait appel à des thèmes universels (comme la dynamique des relations humaines, ainsi que les différences - et les similarités - entre les sexes, les cultures, les religions et les classes sociales), des notions compréhensibles et des personnages nets, au lieu d'un humour sombre né de situations extrêmes ou qui engendrent un malaise;
  • sont classiques, tant du point de vue du format télévisuel que de la structure du récit : des enjeux clairs, un dose de danger, et une issue satisfaisante;
  • sont faciles à suivre et dont les personnages peuvent être facilement cernés, même pour un téléspectateur qui commence à les regarder au milieu de la saison ou qui ne les regarde qu'occasionnellement;
  • mettent en vedette des étoiles de la comédie ou des comédiens connus du moment dont la personnalité crève l'écran.

Du côté des documentaires, nous rechercherons :

  • des narrations qui visent à susciter des réactions, des intrigues solides et simples centrées sur des personnages captivants, capables d'amener le téléspectateur à se sentir interpellé;
  • des émissions où l'aventure et l'amour sont plus présents, pour permettre aux téléspectateurs d'oublier le train-train quotidien;
  • des émissions narratives à caractère actif et expérientiel, qui montrent les situations aux auditoires plutôt que de leur dire quoi en penser;
  • des documentaires instructifs, qui lèvent le voile sur des enjeux et favorisent une meilleure compréhension de ceux-ci. Notre mandat de télédiffuseur public nous impose de présenter une programmation enrichissante. Les téléspectateurs devraient pouvoir compter sur nous pour leur proposer des émissions où l'information est présentée de manière à éveiller leur intérêt et à les divertir.

Du côté des actualités, nous rechercherons :

  • des épisodes dont la formule ou la structure est plus claire;
  • des concepts narratifs plus solides et simples;
  • des émissions qui sont plus accessibles, ont une résonance chez les téléspectateurs, font plus appel aux émotions et sont plus ancrées dans la réalité; mais aussi
  • des émissions courageuses et instructives qui prônent la justice et la vérité.

En outre, dans nos efforts pour rejoindre le plus de Canadiens possible, nous nous tournerons vers des genres que nous n'avons pas encore exploités. Nous nous intéresserons aux projets de téléréalité aux heures de grande écoute et de magazines de services le jour. Nous escomptons que les images de leur vie quotidienne nous rapprochera des Canadiens.

Je n'ai nommé que quelques-uns des genres d'émissions qui retiendront notre attention. Au cours des prochains mois, nous communiquerons aux producteurs plus de détails sur les caractéristiques que CBC Television recherchera dans ces genres d'émissions et dans d'autres, notamment les variétés et les émissions jeunesse.

Comment unir nos efforts pour qu'un plus grand nombre d'émissions semblables soient mises à l'antenne?

Nous sommes conscients de la nécessité d'améliorer le processus décisionnel, d'accélérer la prise de décisions, à CBC Television. Nous comptons sur l'apport du milieu de la production pour améliorer notre façon de faire. Nous voulons connaître votre opinion. Nous devons savoir ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas, et ce que nous pourrions faire d'autre.

Nous savons aussi qu'il faut insuffler une nouvelle vigueur au processus de développement des émissions. Certes, nous devons accélérer la prise de décisions sur les projets soumis, mais également :

  • abaisser le ratio développement-production. Nous ne nous imposerons pas de limites quant au nombre de concepts définis dans les premières étapes du développement (par exemple, les synopsis, les sommaires), mais nous diminuerons le nombre d'ébauches (comme des ébauches de scénarios) par rapport au nombre de productions prévues dans les dernières étapes. Nous visons un ratio de 4 pour 1. En ayant en main un nombre réduit de propositions au départ, nous pourrons nous engager plus à fond à l'égard des projets et y consacrer plus de ressources;
  • disposer de plus de renseignements pour donner le feu vert à un projet, tels :

    • un plan d'affaires complet, comprenant des données financières; les noms des partenaires ou des commanditaires, le cas échéant; des précisions sur la possibilité d'un environnement multiplateforme; les possibilités de marchandisage; le placement du produit, etc.;
    • dans le cas d'une série, une émission pilote et des essais;
    • les cibles d'auditoires, ainsi qu'une idée précise de la place que pourrait occuper le projet dans notre programmation.

Que se passera-t-il maintenant?

Ce n'est que le début d'une démarche de longue haleine pour CBC Television. Nous n'avons aucun doute sur l'orientation à prendre. Nous sommes conscients qu'il nous faut collaborer étroitement avec nos plus importants partenaires, les producteurs indépendants. Il est primordial de vous écouter, pour savoir ce que vous pensez, ce que vous attendez de nous, et pour découvrir par quels autres moyens nous pourrions nous assurer que vous compreniez bien nos priorités et nos plans.

Dans les mois à venir, et pendant la tenue du Festival à Banff, nous rencontrerons des membres du milieu de la production indépendante pour poursuivre ce dialogue. Nous avons l'intention d'organiser des réunions avec les producteurs de partout au pays, pour recueillir leurs commentaires sur notre orientation et pour répondre à leurs questions. Nous espérons ainsi parvenir à définir un processus de développement qui, pour les producteurs indépendants, sera synonyme de diligence, de clarté et de transparence, mais qui donnera aussi naissance aux meilleurs projets et à la programmation la plus diversifiée possible pour CBC Television.

Dans l'intervalle... voici des réponses à des questions souvent posées :

Q. Les caractéristiques définies par CBC Television pour ses futures émissions ressemblent beaucoup à celles des émissions populaires américaines. Comment permettent-elles à CBC Television de faire sa marque comme télédiffuseur public?

R. Notre objectif en tant que télédiffuseur public national du Canada consiste à présenter des émissions canadiennes captivantes, intéressantes et divertissantes, conçues pour des auditoires canadiens. Nous espérons, grâce à ces caractéristiques, plaire à un plus grand nombre de Canadiens. C'est une des principales responsabilités d'un télédiffuseur public.

Q. Pouvez-vous nous parler des recherches sur les auditoires et la segmentation qui vous ont amenés à définir ces caractéristiques et à tirer vos conclusions?

R. Ce sont des renseignements exclusifs et concurrentiels. Cependant, notre but est de présenter des récits canadiens captivants, qui plaisent à un plus grand nombre de Canadiens. Dans le contexte du processus de développement et de commande, nous communiquerons aux producteurs auxquels nous sommes associés toute l'information dont ils ont besoin pour nous aider à atteindre ce but. Toutefois, nous ne rendrons pas publiques les conclusions détaillées de nos recherches.

Q. Comment puis-je organiser une rencontre avec CBC Television pour discuter de mon projet? Faire des commentaires? Poser des questions?

R. Jusqu'à ce que nous ayons fini de peaufiner notre futur processus de développement, les producteurs devraient continuer de suivre le processus en place pour faire la promotion de leurs projets et de leurs idées. CBC Television entend rencontrer les producteurs de tous les coins du pays en avril et en mai, pour les renseigner sur les nouveaux processus prévus, recueillir leurs commentaires et répondre à leurs questions. Nous vous communiquerons dans les prochaines semaines plus de détails sur les dates et les lieux de ces rencontres, ainsi que sur la marche à suivre pour y assister. D'ici là, le processus établi continue de s'appliquer.

Q. Les caractéristiques de vos émissions futures diffèrent grandement des caractéristiques des émissions présentement à l'antenne de CBC Television. Est-ce à dire que le genre d'émissions actuellement à l'écran ne vous intéresse plus?

R. Non. Nous continuerons de commander des productions très distinctives qui, parce qu'elles sont susceptibles d'intéresser un public plus restreint, ne seront vraisemblablement pas diffusées sur des chaînes commerciales.

Nous comprenons qu'à titre de télédiffuseur public national du Canada, nous avons le mandat d'accorder les droits de diffusion d'émissions présentant une valeur culturelle importante, et de faire la promotion de telles émissions, qu'il s'agisse d'adaptations d'œuvres littéraires et théâtrales canadiennes de premier plan, ou d'œuvres originales ou novatrices de nouveaux venus sur la scène du cinéma et de la télévision ou d'artistes confirmés.

En faisant part de ces caractéristiques, nous voulons simplement manifester notre intérêt pour un plus grand nombre d'émissions de ce genre. Ce n'est pas que nous tirons un trait sur les drames historiques, ou sur les comédies au contenu plus provocateur, plus audacieux et politiquement incorrect, qui comportent plusieurs intrigues et degrés d'humour.

Notre message est celui-ci : ces émissions ont toujours eu, et auront toujours, leur place dans notre programmation, mais nous devons rechercher des dramatiques et des comédies présentant d'autres caractéristiques pour élargir notre auditoire dans ces créneaux.

Q. Dans votre examen des nouvelles émissions ou des nouveaux projets, prendrez-vous uniquement en considération le respect par les entreprises de production des caractéristiques que vous recherchez maintenant dans les nouvelles émissions, ou tiendrez-vous compte encore des réalisations passées des entreprises?

R. Nous tiendrons certainement compte de ces réalisations. Nous apprécions nos partenaires actuels et nous nous réjouissons à l'idée de continuer à travailler avec certains d'entre eux.

Q. Quel rôle ou quelle place auront les arts de la scène dans votre programmation?

R. En tant que télédiffuseur public national du Canada, nous continuerons d'accorder les droits de diffusion d'émissions présentant une valeur culturelle importante, et de faire la promotion de telles émissions, qu'il s'agisse d'adaptations d'œuvres littéraires et théâtrales canadiennes de premier plan, ou d'œuvres originales ou novatrices de nouveaux venus sur la scène du cinéma et de la télévision ou d'artistes confirmés.

Q. Quel rôle ou quelle place auront les émissions jeunesse dans votre programmation?

R. Nous maintenons notre engagement à l'égard des émissions jeunesse. Nous voulons que CBC Television demeure la chaîne de référence pour les parents soucieux de baliser l'expérience télévisuelle de leurs enfants, en leur donnant accès à une programmation saine, éducative et divertissante.

Q. Y aura-t-il encore des documentaires sur le réseau principal?

R. À titre de télédiffuseur public national du Canada, nous faisons encore une large place aux documentaires dans la composition de notre programmation globale. Nous éprouvons pour ce genre autant d'intérêt qu'avant. En fait, nous aimerions mettre à l'antenne des documentaires qui attirent encore plus de Canadiens. Voilà pourquoi nous redéfinissons les caractéristiques que nous souhaiterons trouver dans les futurs documentaires.

Nous sommes impatients de nous entretenir de ces questions avec les documentaristes.

Q. Pouvez-nous nous renseigner sur les émissions pilotes? Qui assumera les coûts de leur production? S'agit-il d'émissions pilotes pour fins de diffusion?

R. Si nous prévoyons diffuser une émission pilote, nous la produirons nous-mêmes. Nous financerons la production à l'aide du crédit d'impôt et de la participation du Fonds canadien de télévision (FCT), auxquels s'ajouteront l'apport de CBC Television et d'autres sources.

CBC Television sera le principal bailleur de fonds si les sommes consenties par le FCT ne nous permettent pas d'assumer les coûts de production de toutes les émissions pilotes ou si nous prévoyons que nous ne diffuserons peut-être pas une émission pilote particulière.

Q. De quelle manière améliorerez-vous le processus décisionnel? Comment vous y prendrez-vous pour accélérer la prise de décisions? Qui décidera?

R. Nous avons reconnu la lenteur du processus décisionnel à CBC Television. Le milieu de la production a un rôle à jouer dans son amélioration. Dites-nous quelles pratiques nous devons modifier, et comment améliorer le processus de développement des émissions pour établir des relations plus productives.

Q. Quels sont, et quels seront, vos critères pour établir l'ordre de priorité des émissions qui bénéficieront d'une promotion?

R. Notre échelle de priorités compte quatre niveaux, et la décision de faire de la promotion ou non pour un projet donné est fonction de son classement dans notre échelle de priorités.

Nos efforts promotionnels doivent être mieux ciblés. Nos ressources sont limitées, de sorte que nous devons les consacrer aux émissions les plus prioritaires. Au bout du compte, nous investirons plus d'argent dans un plus petit nombre d'émissions mieux ciblées.

Q. CBC Television a toujours été un mentor important pour le milieu de la production. Continuerez-vous de jouer ce rôle dans le processus de développement des émissions?

R. Nous reconnaissons que notre mandat à titre de télédiffuseur public national du Canada comporte un important volet de mentorat vis-à-vis de ce milieu. Nous sommes résolus à jouer ce rôle de mentor, mais nous souhaitons engager des discussions avec le milieu de la production pour déterminer comment nous pourrions être un meilleur mentor.

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