L'industrie canadienne de la langue regroupe trois secteurs : la formation linguistique, la traduction, ainsi que les technologies langagières. Il s'agit non seulement des produits et services en anglais et français, mais aussi de ceux offerts en d'autres langues qui reflètent le visage du Canada et qui déterminent notre place sur la scène internationale.

L'industrie est actuellement fragmentée et manque de visibilité. Il lui faut aussi une relève pour prospérer. Afin de faire face à ces défis, le gouvernement canadien a fourni des fonds sur une période de cinq ans (2003-2008) pour établir l'Association de l'industrie de la langue, AILIA, pour financer les activités de coordination, établir les orientations stratégiques et répondre à la demande croissante de produits et services langagiers, ces derniers étant au coeur des affaires au Canada et à l'étranger.

Afin d'accroître les investissements en recherche-développement et pour commercialiser les nouvelles technologies de pointe, le Centre national de la recherche a créé, en étroite collaboration avec d'autres ministères , le Centre de recherche en technologies langagières à l'Université du Québec à Gatineau.