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- Activités internationales -

Déclaration préparée pour le Comité monétaire et financier international du Conseil des gouverneurs du Fonds monétaire international

L’honorable Jim Flaherty, ministre des Finances du Canada

Pour le compte d’Antigua-et-Barbuda, des Bahamas, de la Barbade, de Belize, du Canada, de la Dominique, de la Grenade, de l’Irlande, de la Jamaïque, de Saint-Kitts-et-Nevis, de Sainte-Lucie et de Saint-Vincent-et-les-Grenadines

Washington, D.C., le 20 octobre 2007


Au nom du Canada, de l’Irlande et des pays des Caraïbes que je représente au sein de ce comité, je tiens à remercier sincèrement le directeur général de Rato qui en est à sa dernière réunion annuelle. Grâce à son leadership, notamment pour l’élaboration de la Stratégie à moyen terme du Fonds monétaire international (FMI), M. de Rato a raffermi la capacité du Fonds d’appliquer son mandat, qui consiste à appuyer une économie mondiale prospère.

Je me réjouis de la nomination de M. Dominique Strauss-Kahn à titre de nouveau directeur général. Il fera profiter le FMI de sa vaste expérience et d’une large vision à l’égard du Fonds. Je suis également heureux de la nomination de M. Tommaso Padoa-Schioppa au poste de président du Comité monétaire et financier international (CMFI). Je compte profiter des nouvelles idées et points de vue de ces deux collègues qui feront progresser d’importants dossiers auxquels sera confrontée cette institution.

Au cours de nos rencontres, ces défis nous sont rappelés en raison de l’incertitude accrue que suscite une turbulence des marchés financiers qui a débuté l’été dernier. Malgré cette incertitude croissante, je suis convaincu que nos institutions sont prêtes à appuyer des marchés efficaces. Je tiens à féliciter les banques centrales du monde entier pour leur réponse efficace au resserrement soudain des liquidités qui a frappé les marchés financiers à court terme. En outre, j’entrevois que l’économie mondiale continuera d’enregistrer une forte croissance, grâce à ses solides fondements économiques.

Néanmoins, la résistance de l’économie mondiale et de son système financier est vraiment mise à l’épreuve par les récents événements. Les décideurs sont confrontés au défi qui consiste à examiner soigneusement les causes profondes de l’actuelle volatilité financière et à tirer les leçons qui s’imposent afin de prendre des mesures stratégiques au niveau national et international. La transmission rapide de signaux de détresse sur le marché relativement restreint des prêts hypothécaires à risque des États-Unis à l’endroit des marchés financiers mondiaux témoigne de notre interdépendance à l’échelle mondiale et du besoin d’institutions internationales efficaces. À cet égard, nous devons renforcer notre engagement à conclure et à mettre en œuvre une entente sur les réformes du FMI, y compris la restructuration des quotes-parts afin de tenir davantage compte de l’évolution du poids économique de chaque membre. Cette réforme raffermira le Fonds, assurera sa pertinence continue et lui permettra de relever efficacement de nouveaux défis à l’intérieur de notre régime économique mondial.

Perspectives mondiales

Depuis notre dernière réunion, l’économie mondiale s’est légèrement affaiblie par rapport aux prévisions, et les perspectives se sont également assombries en raison de l’agitation des marchés financiers imputable à la chute du marché des prêts hypothécaires à risque aux États-Unis. Les pertes enregistrées par ce marché relativement restreint se sont rapidement propagées aux marchés mondiaux par l’entremise du marché des titres adossés à des actifs, ce qui a entraîné un resserrement du crédit à l’échelle mondiale. Même si les mesures rapides adoptées par la Banque du Canada et d’autres grandes banques centrales ont permis de maintenir la liquidité des marchés, certains segments du marché sont demeurés sous tension, et le FMI prévoit une longue période d’adaptation. Néanmoins, les éléments essentiels de l’économie mondiale demeurent sains et le FMI continue de prévoir une croissance d’environ 5 % en 2007 et en 2008.

Jusqu’à présent, la turbulence qui a affecté les marchés financiers a surtout touché les États-Unis et l’Europe. Contrairement aux épisodes antérieurs d’incertitude accrue, le redressement actuel au titre de la tolérance au risque n’a pas entraîné d’exode de capitaux sur les marchés émergents. Cette situation découle en partie des progrès importants effectués en Amérique latine et sur d’autres marchés émergents au titre de l’amélioration des politiques macroéconomiques, ce qui a permis de raffermir la confiance des investisseurs. Même si les prévisions touchant la Chine et l’Inde ont été réduites en raison d’un abaissement de la demande extérieure, l’économie de ces pays demeure menacée de surchauffe à cause de la vigueur des investissements et d’un apport marqué de capitaux. Les marchés émergents, qui étaient les principaux bénéficiaires de la croissance mondiale, en deviennent maintenant les principaux agents.

Le ralentissement de l’économie des États-Unis et la dépréciation connexe du dollar américain devraient atténuer le déficit du compte courant des États-Unis et annuler les déséquilibres à l’échelle mondiale. Cependant, ces déséquilibres demeurent importants, et il faudra compter sur une progression soutenue au chapitre de la mise en œuvre des recommandations issues des consultations multilatérales. Enfin, malgré une atténuation des tensions inflationnistes à l’échelle mondiale, nous devons demeurer vigilants et maintenir notre engagement à maîtriser l’inflation.

Évolution au Canada

L’économie canadienne demeure très active en raison de la vigueur de la demande intérieure. Cependant, le resserrement du crédit, l’appréciation du dollar canadien, qui est maintenant à parité avec la devise américaine, et la faiblesse du marché immobilier des États-Unis devraient réduire les exportations canadiennes et nuire à la croissance. Par conséquent, le FMI prévoit que la croissance au Canada fléchira légèrement pour se fixer à une fourchette de 2,5 % en 2007 et en 2008.

La demande intérieure demeure élevée et est encore le principal facteur de croissance. La progression du produit intérieur brut (PIB) réel du Canada a légèrement ralenti en 2006, en raison d’un affaiblissement de la demande aux États-Unis, de l’appréciation antérieure du dollar canadien et de l’essoufflement du marché canadien du logement. En 2006, le PIB réel a progressé de 2,8 % – soit un peu moins que l’année précédente – alors que la demande intérieure finale a bondi de 4,7 % grâce à un appui vigoureux de l’investissement non résidentiel et des dépenses de consommation. Les gains importants au titre du revenu personnel, la très forte croissance de l’emploi et le maintien de faibles taux d’intérêt, parallèlement à la solidité des données monétaires et financières fondamentales du Canada, appuient l’économie canadienne. Au cours de chacun des deux premiers trimestres de 2007, la croissance a dépassé 3 % sur une base annuelle.

L’inflation totale selon l’indice des prix à la consommation a été volatile au cours de la dernière année, surtout à cause des prix de l’énergie. Toutefois, des attentes bien ancrées ont aidé à maintenir l’inflation de base selon l’IPC à un niveau relativement stable et près de la cible d’inflation de 2 % fixée par la Banque du Canada.

La situation financière du Canada demeure solide. Le Canada est le seul pays du Groupe des Sept (G7) à avoir enregistré un excédent pour l’ensemble des administrations publiques en 2006 et il sera vraisemblablement le seul à continuer de le faire en 2007 et en 2008. En pourcentage du PIB, la dette nette de l’ensemble des administrations publiques a aussi diminué de façon soutenue, passant d’un sommet de près de 71 % en 1995 à environ 27 % en 2006. Parmi les pays du G7, c’est au Canada que le ratio de la dette nette de l’ensemble des administrations publiques au PIB est le plus faible, et ce, depuis 2004. Nous prévoyons que cette situation se maintiendra. Pour accroître la capacité du Canada de composer avec les chocs économiques et les défis tel le vieillissement de la population, le gouvernement entend éliminer la dette nette de l’ensemble des administrations publiques du Canada d’ici 2021 au plus tard, et il est en voie de le faire. Ce faisant, le Canada pourra figurer parmi les très rares pays industrialisés en situation d’actif net.

Évolution en Irlande et dans les Caraïbes

Passons maintenant à la situation et à l’orientation stratégique en Irlande et dans les pays des Caraïbes.

La performance de l’économie irlandaise demeure très solide, quoique le rythme de l’expansion est susceptible de ralentir sensiblement au cours des prochaines années. Le PIB réel a augmenté de 5,7 % en 2006 et cette année, la croissance se situera vraisemblablement aux environs de 4,5 % avant de chuter à 3 % en 2008. Bien que plus faible, la croissance demeurera vigoureuse selon les normes internationales. À l’exception d’une certaine modération de l’investissement international, l’atténuation de la croissance découle d’une diminution de l’activité dans le secteur de la construction, lequel a été particulièrement florissant ces dernières années. Le ralentissement de l’économie devrait contribuer à une atténuation de l’inflation, qui a été quelque peu plus forte dans les pays partenaires de l’union monétaire.

La situation financière demeure vigoureuse. La fermeté exceptionnelle des revenus en 2006 a permis d’enregistrer un excédent de près de 3 % du PIB, mais une tendance plus normale vers un faible excédent est prévue pour cette année. Sur une base nette, le ratio de la dette des administrations publiques est tombé à seulement 12 % du PIB. En raison du ralentissement de l’économie, la croissance de l’emploi ralentira et les flux migratoires s’atténueront, mais ne devraient que légèrement influer sur le taux de chômage. Bien qu’il existe quelques risques, les perspectives globales laissent entrevoir une transition relativement harmonieuse entre une période de croissance exceptionnellement forte et une période de croissance forte, mais durable.

Les pays des Caraïbes que je représente ont continué d’enregistrer une activité économique vigoureuse en 2007, en raison d’une forte reprise du tourisme. La croissance de l’économie régionale, qui avait chuté à cause de la régression de l’activité touristique à la suite des événements du 11 septembre 2001, a fortement rebondi et l’inflation est modeste malgré le niveau élevé des prix du pétrole. Plusieurs pays ont profité de la situation économique favorable pour raffermir leur équilibre fiscal, ce qui a entraîné, de concert avec la restructuration de la dette dans certains pays, une diminution modeste des ratios de la dette. La région demeure toutefois vulnérable à des chocs exogènes attribuables au niveau encore élevé de la dette publique et des imposants déficits du compte courant.

L’intégration régionale fait encore partie intégrante de la stratégie économique de nos membres des Caraïbes, et la mise en place d’un marché et d’une économie unique dans les pays des Caraïbes est prévue pour l’an prochain. Les autorités de ces pays d’envergure restreinte et à économie ouverte entrevoient le processus d’intégration régionale comme un élément essentiel qui leur permettra de passer outre à certaines limites que leur impose leur taille et d’exercer une concurrence plus efficace au sein de l’économie mondiale. Bien que le calendrier d’établissement du Fonds de développement régional n’ait pas été respecté, les travaux se poursuivent à bon rythme en prévision de sa mise en œuvre intégrale.

La région est vulnérable aux catastrophes naturelles, tout particulièrement aux ouragans. La mutuelle d’assurance contre les risques liés aux catastrophes dans les Caraïbes (CCRIF) a été établie cette année à titre de premier mécanisme d’assurance plurinationale contre les risques liés aux catastrophes afin de réduire les coûts financiers des ouragans. Le récent ouragan Dean a toutefois démontré que le mécanisme est bien loin de constituer une panacée. En fait, cette catastrophe souligne la nécessité d’une auto-assurance continue au moyen d’investissements soutenus dans les efforts de préparation et d’atténuation des catastrophes. Il est également nécessaire de mettre au point des mécanismes de sensibilisation et de mieux faire comprendre le CCRIF.

Réforme du FMI

D’importants progrès ont été effectués au sujet de la stratégie à moyen terme depuis notre réunion du printemps. Tout particulièrement, l’adoption de la Décision de 2007 concernant la surveillance bilatérale améliorera le mode de fonctionnement de la surveillance, y compris l’évaluation de la possibilité d’effets d’entraînement des politiques intérieures. Je note également que le Conseil d’administration a convenu qu’une déclaration triennale des priorités de surveillance permettra de déterminer un ensemble de priorités de surveillance ciblées et prospectives. Cette possibilité est fort prometteuse, mais notre tâche n’est pas encore terminée. Il importe que la Déclaration des priorités de surveillance s’accompagne d’un cadre de responsabilisation rigoureux.

Quotes-parts et voix exprimées

Une entente concernant un programme visant à réformer la structure des quotes-parts et du pouvoir de vote au sein du FMI constitue une priorité fondamentale pour le Canada, l’Irlande et les pays des Caraïbes membres du groupe. Les progrès dans ce domaine, qui ont pour but de mieux faire correspondre les ententes de gouvernance du FMI et l’évolution rapide de l’économie mondiale, sont essentiels pour confirmer la légitimité du FMI à titre d’institution monétaire de coopération internationale et ils représentent le fondement des progrès réalisés à l’égard d’une vaste gamme d’initiatives qui composent la Stratégie à moyen terme du FMI.

D’importants progrès ont en effet été réalisés au cours des derniers mois. Nous convenons tous des objectifs globaux de la réforme des quotes-parts, qui consistent à accroître le nombre de droits de vote des pays en développement (particulièrement les économies dynamiques) et ceux des pays qui appliquent la facilité pour la croissance et la réduction de la pauvreté (FRPC). Nous nous entendons également sur certains éléments de la formule de quotes-parts; en outre, quelques propositions novatrices ont été formulées dans le but de rapprocher les nombreux intérêts de l’ensemble des membres du Fonds. Cependant, il subsiste des points divergents quant aux questions fondamentales, à l’égard desquelles nous devrons redoubler d’effort pour en venir à une entente d’ici les réunions du printemps.

Les progrès exigeront de la souplesse de la part de tous les membres du FMI. Nous leur demandons de délaisser leurs intérêts à court terme et d’unir leurs efforts pour en arriver à une entente sur une réforme qui permettra au FMI de demeurer l’institution au centre du système monétaire international du XXIe siècle.

Réformes axées sur la surveillance

La surveillance des politiques économiques et de taux de change des membres constitue un élément essentiel du mandat du FMI et elle est au centre de la réforme amorcée dans le cadre de la Stratégie à moyen terme. Je me réjouis des progrès effectués depuis notre dernière rencontre pour que le Fonds dispose des outils et de la structure de gouvernance nécessaires pour mener une surveillance franche, ciblée et uniforme qui permettra de déceler les menaces pour la stabilité externe. Ces progrès ont pris deux formes.

Premièrement, en juin, le Conseil d’administration a adopté la Décision de 2007 sur la surveillance bilatérale, qui remplace la décision adoptée il y a 30 ans, en 1977. La Décision de 2007 insiste davantage sur les politiques intérieures des membres, et elle permet au Fonds de mieux cerner les politiques intérieures macroéconomiques et de taux de change qui entraînent l’instabilité externe. Elle renforce en outre le principe voulant que la surveillance doive viser tous les membres suivant une approche uniforme et équitable qui favorise des échanges ouverts. Malgré certaines difficultés inévitables au plan de la mise en œuvre, les avantages de la nouvelle décision sont déjà bien apparents.

Il importe également de noter que, dans un esprit de consensus, cette réforme a été acceptée sans imposer de nouvelles obligations aux membres ni modifier l’insistance du Fonds sur le dialogue constructif et la persuasion. J’espère que la Décision de 2007 continuera d’être intégrée aux travaux courants du Fonds, tout comme l’examen périodique des progrès se rapportant aux efforts du Fonds pour insister de façon efficace et uniforme sur ces priorités.

Le deuxième élément de progrès prend sa source en août, lorsque le Conseil d’administration a établi un consensus sur le caractère souhaitable d’une déclaration triennale relative aux priorités de surveillance. Cette déclaration sera jumelée aux examens triennaux de surveillance pour insister d’une manière franche, juste et souple sur les enjeux qui conviennent afin d’appuyer la stabilité financière et économique à l’échelle mondiale.

Je me réjouis également que bon nombre de membres du Conseil d’administration aient appuyé l’idée selon laquelle la déclaration des priorités de surveillance serait plus efficace si elle était appuyée par le CMFI. À mon avis, il est essentiel que les priorités de surveillance bénéficient de l’appui du CMFI et ultimement de tous les gouverneurs pour assurer une adoption généralisée de la politique et une responsabilité efficace à l’égard d’une surveillance ciblée, équilibrée et efficace du Fonds, de même que l’appui de mesures stratégiques difficiles qui sont souvent requises pour promouvoir la stabilité monétaire à l’échelle internationale et le redressement ordonné des déséquilibres.

Doter le FMI d’une source de financement stable

Comme nous le savons, les moyens traditionnels dont dispose le Fonds pour financer ses activités sont de moins en moins viables. En janvier, le Comité de personnalités éminentes sur le financement fiable du Fonds (le Comité Crockett) a diffusé son rapport renfermant une gamme d’options de financement possibles. Le personnel a commencé à étoffer ces options et envisage d’autres analyses. Pour le moment, j’encourage les membres à garder toutes les options ouvertes, car un ensemble de mesures sera vraisemblablement requis pour examiner efficacement la situation actuelle.

Je tiens également à féliciter le personnel et la direction de leurs efforts permanents pour établir des mesures visant à accroître l’efficience, à améliorer le lien entre les intrants et les extrants du processus budgétaire, et à ralentir la croissance des dépenses administratives nominales. Ces efforts sont opportuns, car ils constituent la base qui nous permettra de poursuivre nos travaux. De nouvelles sources de revenu doivent être proposées parallèlement à des réductions appréciables des dépenses, non seulement des mesures visant à accroître l’efficience, mais également des questions plus vastes concernant les résultats et les priorités du Fonds qui pourraient être recentrés, conformément aux avantages comparatifs et à l’évolution des besoins des membres.

Le rôle du FMI dans les pays à faible revenu

Les pays membres à faible revenu doivent relever des défis particuliers pour instaurer la stabilité macroéconomique, bâtir des secteurs financiers efficients, établir des cadres juridiques et commerciaux solides et investir dans l’infrastructure. Les pays qui ont profité de l’Initiative renforcée en faveur des pays pauvres très endettés(PPTE) et de l’Initiative d’allégement de la dette multilatérale (IADM) doivent utiliser l’espace financier créé par l’allégement de la dette afin d’accélérer leur croissance économique et réduire la pauvreté. Cette démarche exige un engagement à limiter les emprunts externes excessifs pour éviter un nouveau cumul de dettes insoutenables.

Dans leurs efforts, ces autorités auront besoin de l’aide bien coordonnée du Fonds, de la Banque et des autres intervenants de la communauté internationale. Je me réjouis donc de l’adoption récente du Plan d’action conjoint de la direction qui vise à améliorer la coordination et la communication entre le personnel du Fonds et la Banque, ainsi qu’à mieux cibler le rôle du Fonds dans le processus de la Stratégie de réduction de la pauvreté et, plus généralement, à l’égard des pays à faible revenu. J’encourage également tous les emprunteurs et prêteurs à participer pleinement au processus d’allégement de la dette des PPTE et à respecter le cadre de gestion viable de la dette des pays à faible revenu.

Les autorités des pays membres de notre groupe remercient le Centre régional d’assistance technique des Caraïbes (CARTAC) de son aide pour améliorer l’analyse des politiques macroéconomiques, la gestion des dépenses publiques, de même que les politiques et l’administration fiscales et douanières. Le Centre constitue un mécanisme à donateurs multiples efficace, et un bon exemple concret des principes de la Déclaration de Paris. J’encourage d’autres donateurs à se joindre au Canada, à l’Irlande, au Royaume-Uni et à l’Union européenne pour appuyer ces efforts.


Dernière mise à jour :  2007-10-20 Haut

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