La Stratégie de développement durable 2004-2006 du ministère des
Finances a été publiée en février 2004. Les deux principaux
objectifs du Ministère en matière de développement durable pour cette
période consistent à assurer l’équité intergénérationnelle et à
intégrer plus étroitement les enjeux et les objectifs économiques,
sociaux et environnementaux au processus d’élaboration des politiques.
De manière à mieux orienter les efforts du Ministère, la SDD 2004 2006
énonçait quatre enjeux devant servir à définir les mesures à prendre
au cours de cette période de trois ans : bâtir l’avenir;
intégrer l’économie et l’environnement; intégrer le développement
durable à l’économie mondiale; et écologiser les opérations. Le plan
d’action du Ministère en matière de développement durable comprend
des objectifs et des mesures ciblées se rattachant à chacun de ces
enjeux. Le tableau qui suit présente les résultats obtenus en 2005-2006
à l’égard de chacune de ces mesures ciblées.
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Mesures prévues de
2004 à 2006 |
Résultats obtenus en 2006-2007 |
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Question clé : Bâtir l’avenir |
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Objectif 1a : Maintenir un climat financier sain. |
1a.1 : Poursuivre l’application du Plan de
remboursement de la dette de sorte que le ratio de la dette
fédérale au PIB (produit intérieur brut) demeure en permanence
sur une trajectoire descendante. |
L’exercice 2006-2007 s’est soldé par un excédent
budgétaire de 13,8 milliards de dollars, ramenant le ratio de
la dette fédérale au PIB à 32,3 p. 100, ce qui
représente une baisse par rapport à 2005-2006 où le ratio s’établissait
à 35,1 p. 100. |
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Objectif 1b : Bâtir une société forte. |
1b.1 : Assurer un financement prévisible et
croissant pour la santé et les programmes sociaux. |
Le gouvernement du Canada a pris des engagements prévoyant l’affectation
de sommes supplémentaires importantes aux programmes en matière de
santé et aux programmes sociaux durant la période visée par la
Stratégie de développement durable (SDD) de 2004-2006. Le
Ministère est chargé de mettre en œuvre un certain nombre de ces
engagements, dont l’Accord de 2003 sur le renouvellement des
soins de santé, le Cadre multilatéral de 2003 pour l’apprentissage
et la garde des jeunes enfants, le Plan décennal de 2004 pour
renforcer les soins de santé, ainsi que le plan annoncé dans le
budget de 2007 visant à rétablir l’équilibre fiscal. Il
doit aussi fournir des fonds supplémentaires pour aider les
provinces et les territoires à combler des besoins en ce qui
concerne l’éducation postsecondaire, le transport en commun, le
logement abordable, les changements climatiques, les garanties de
délai d’attente pour les patients, ainsi que l’immunisation
contre le papillomavirus servant à combattre le cancer du col de l’utérus.
En 2006-2007, par suite des consultations sur l’équilibre
fiscal menée auprès d’intervenants (dont les provinces, les
territoires, les chercheurs universitaires et les experts), le
gouvernement a proposé, dans le cadre de son plan global visant à
restaurer l’équilibre fiscal, de renforcer et de renouveler le
Transfert canadien en matière de programmes sociaux (TCPS) qui
représente le plus important transfert fédéral aux provinces et
aux territoires servant à financer l’éducation postsecondaire et
les programmes sociaux, y compris la garde d’enfants. Il est
proposé dans le budget de 2007 de placer le TCPS sur une
trajectoire à long terme et prévisible, soit :
- proroger le TCPS jusqu’en 2013-2014 et le placer sur la
même trajectoire législative à long terme que le Transfert
canadien en matière de santé (TCS);
- attribuer un soutien en espèces égal par habitant pour
garantir un traitement uniforme dans l’ensemble des provinces et
des territoires, à compter de 2007-2008. En vue d’appuyer ce
changement et de veiller à ce que les provinces et les
territoires soient protégés contre une baisse qui en
résulterait, le gouvernement augmentera le total des transferts
en espèces au titre du TCPS de 687 millions de dollars en
2007-2008;
- augmenter le TCPS de 800 millions de dollars par année
pour l’éducation postsecondaire et de 250 millions par
année pour la création de places en garderie, à compter de
2008-2009;
- appliquer au TCPS un facteur d’indexation automatique de
3 p. 100 à compter de 2009-2010, de sorte que sa
croissance suive celles de l’inflation et de la population.
Par suite de ces investissements, les transferts en espèces du
TCPS passeront de 8,5 milliards de dollars en 2006-2007 à plus
de 12,2 milliards en 2013-2014, soit une augmentation de
3,7 milliards. La combinaison de ces mesures garantit un
soutien à long terme, prévisible et croissant pour les priorités
sociales.
Outre les sommes consacrées au TCPS, le gouvernement s’est
engagé à verser 500 millions de dollars par année aux
provinces et aux territoires pour la formation liée au marché du
travail, à compter de 2008-2009. Ces fonds, qui seront attribués
à raison d’un montant égal par habitant, représentent un
financement de 3 milliards de dollars au cours des six
prochaines années.
Le budget de 2007 prévoit aussi plus de 3 milliards de
dollars de fonds supplémentaires qui seront versés aux provinces
et aux territoires par l’entremise de fiducies administrées par
des tiers pour les garanties de délai d’attente pour les
patients, pour la qualité de l’air et les changements climatiques
et pour l’immunisation contre le VPH. Ces fonds serviront aussi à
remplir des engagements non réglés au chapitre de l’éducation
postsecondaire et de la main-d’œuvre découlant d’ententes avec
certaines provinces. Les paiements ont été remis le
28 juin 2007 à des fiducies administrées par des tiers
au profit des provinces et des territoires.
Dans le budget de 2006, le gouvernement a promis de
consacrer 3,3 milliards de dollars aux provinces et aux
territoires pour l’éducation postsecondaire, le transport en
commun et le logement abordable en vertu du projet de loi C-48, Loi
autorisant le ministre des Finances à faire certains versements,
pour autant que l’excédent budgétaire fédéral de 2005-2006
soit supérieur à 2 milliards de dollars.
Le Rapport financier annuel du gouvernement du Canada, publié le
25 septembre 2006, confirmait que l’excédent était
suffisant pour verser la totalité des 3,3 milliards de dollars
aux provinces et aux territoires à l’égard de ces engagements.
Les paiements ont été remis le 27 septembre 2007 à des
fiducies administrées par des tiers au profit des provinces et des
territoires. |
1b.2 : Accroître la transparence et la reddition de
comptes en ce qui a trait aux transferts accordés aux provinces
et aux territoires.
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La transparence et la responsabilité à l’égard des
transferts fédéraux se sont nettement améliorées lorsque le 1er avril 2004
le Transfert canadien en matière de santé et de programmes sociaux
(TCSPS) a été scindé en deux transferts globaux, soit le
Transfert canadien en matière de santé (TCS), qui appuie la
santé, et le Transfert canadien en matière de programmes sociaux
(TCPS), qui appuie l’éducation postsecondaire, l’aide sociale
et les services sociaux, notamment le développement de la petite
enfance ainsi que l’apprentissage et la garde de jeunes enfants.
Par ailleurs, dans le cadre du budget de 2007, le
gouvernement a établi la contribution fédérale au sein du TCPS en
fonction du profil des dépenses actuelles des provinces et des
territoires ainsi que des ententes en vigueur sur les services de
garde d’enfants pour chaque domaine prioritaire (l’éducation
postsecondaire, les programmes sociaux et le soutien aux enfants),
afin d’accroître la transparence du soutien fédéral à l’égard
de ces domaines prioritaires partagés.
Suivant cette démarche, environ 25 p. 100 de la
totalité des fonds du TCPS seront théoriquement réservés en
2007-2008 pour l’aide fédérale à l’éducation postsecondaire.
Le reste des fonds est théoriquement réservé pour l’aide
fédérale accordée à d’autres programmes sociaux et aux
services pour enfants. Parallèlement, le maintien de la structure
de financement « en bloc » du TCPS offre aux provinces
et aux territoires la souplesse nécessaire pour investir les fonds
du TCPS selon les besoins et les priorités de leur population. |
1b.3 : Veiller à ce que la péréquation et la formule de
financement des territoires (FFT) permettent de remédier aux
disparités financières.
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Durant la période visée par la Stratégie de développement
durable de 2004-2006, le Ministère a continué de veiller à ce que
la péréquation et la formule de financement des territoires (FFT)
comblent les disparités financières entre les gouvernements du
Canada.
En 2006-2007, le Ministère a mis en œuvre la répartition des
paiements de péréquation et de FFT prévue dans le budget
de 2006 qui fournit la certitude voulue aux provinces aux
territoires aux termes du projet de loi C-13, Loi portant
exécution de certaines dispositions du budget déposé au Parlement
le 2 mai 2006, lequel a reçu la sanction royale le
22 juin 2006. Le Ministère a également entrepris une
série de consultations auprès des provinces, des territoires et
des Canadiens afin de donner suite à un engagement visant à
renouveler les programmes de péréquation et de FFT en les fondant
sur des principes.
À lumière de ces consultations et des rapports de
juin 2006 du Groupe d’experts sur la péréquation et la FFT
(disponibles à : http://www.eqtff-pfft.ca/francais/epreports.asp), le gouvernement a
mis de l’avant dans son budget de 2007 des programmes de
péréquation et de FFT renforcés et renouvelés.
Grâce au nouveau programme de péréquation, les provinces
bénéficiaires du programme disposeront des ressources nécessaires
pour offrir des programmes et des services sensiblement comparables
à ceux qu’offrent les provinces qui tirent des revenus autonomes
plus élevés. Les principaux éléments du programme renouvelé
proposé sont notamment : une norme de péréquation plus
élevée; une nouvelle approche à l’égard des ressources
naturelles; un plafond de capacité fiscale; une mesure simplifiée
de la capacité fiscale; des paiements stables et prévisibles; le
respect de l’engagement d’exclure les revenus tirés des
ressources naturelles non renouvelables; le respect de l’engagement
d’honorer les accords sur les ressources extracôtières.
Le nouveau programme de la FFT ramènera le calcul de la FFT à
une approche axée sur une formule qui respecte les principes d’équité
et de prévisibilité et qui tient compte des engagements du
gouvernement à l’égard du développement continu du Nord. Les
principales caractéristiques du programme proposé sont les
suivantes : une formule distincte visant à combler les écarts
pour chaque territoire; une mesure simplifiée des revenus
territoriaux; des incitatifs accrus visant à encourager les
territoires à développer leur économie et à augmenter les
revenus autonomes; un système simplifié d’estimation et de
paiement pour améliorer la prévisibilité. |
1b.4 : Faire en sorte que le système de revenu de
retraite demeure viable et qu’il permette de satisfaire aux
besoins des retraités.
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Le Ministère a effectué la recherche et l’analyse
nécessaires afin que les ministres fédéral, provinciaux et
territoriaux des Finances puissent terminer leur examen législatif
du Régime de pensions du Canada (RPC) en juin 2006.
Le Ministère a par ailleurs participé à la mise en œuvre des
modifications dont avaient convenu les ministres durant l’examen
financier. Le projet de loi C-36 a reçu la sanction royale le
7 mai 2007.
Le Ministère, en consultation avec les provinces et les
territoires, a aussi commencé l’analyse et la recherche qui lui
ont permis de fournir des conseils aux ministres sur le prochain
examen financier du RPC. Les ministres fédéraux, provinciaux et
territoriaux des Finances doivent s’efforcer de terminer cet
examen d’ici la fin de 2008.
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Objectif 1c : Mettre en œuvre les grandes priorités
environnementales fédérales en matière de développement durable. |
1c.1 : Dans le contexte de la planification des futurs
budgets, collaborer avec d’autres ministères fédéraux et les
intervenants afin de trouver des façons de mettre en œuvre les
priorités environnementales du développement durable.
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Lors de la préparation du budget de 2007, des
représentants du Ministère ont rencontré régulièrement des
représentants d’autres ministères, de l’industrie et d’organisations
non gouvernementales, telles que la Coalition du budget vert, pour
discuter des questions environnementales et établir les priorités
en matière de dépenses. Des renseignements complémentaires sur
les mesures fiscales sont présentés à l’objectif 2a.5.
Le budget de 2007 prévoyait un investissement de
4,5 milliards de dollars dans l’assainissement de l’air et
de l’eau, dans la diminution des gaz à effet de serre, dans la
lutte aux changements climatiques et dans la protection de notre
milieu naturel. |
1c.2 : Collaborer avec d’autres ministères pour
évaluer la gestion horizontale fédérale de la politique sur l’eau.
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La contribution à l’exercice d’évaluation s’est terminée
en 2004.
Dans le budget de 2007, le gouvernement annonçait la Stratégie
nationale de l’eau visant à améliorer l’eau que nous
consommons, à dépolluer nos eaux, à maintenir le niveau des eaux
des Grands Lacs, à protéger nos écosystèmes et à assurer la
pérennité de nos ressources halieutiques. La stratégie prévoit
notamment les mesures et le financement suivants :
- 11 millions de dollars sur deux ans pour accélérer la
décontamination des sédiments dans huit secteurs du bassin
des Grands Lacs recensés aux termes de l’Accord Canada–États-Unis
relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs;
- 5 millions sur deux ans allant à la Commission mixte
internationale pour qu’elle réalise avec les États-Unis une
étude sur le débit de l’eau sortant du lac Supérieur;
- 12 millions sur deux ans pour la dépollution du lac
Simcoe;
- 7 millions sur deux ans pour la dépollution du lac
Winnipeg;
- 19 millions sur deux ans pour la dépollution et la
protection des océans, notamment en intensifiant la prévention,
la surveillance et l’observation des mesures de protection
contre la pollution le long des côtes canadiennes;
- 39 millions sur deux ans à investir dans des
programmes de recherche en sciences halieutiques afin d’améliorer
la gestion des pêches et la conservation des ressources;
- 324 millions à verser à la Garde côtière canadienne
pour l’achat, les opérations et l’entretien de six nouveaux
grands navires, soit quatre patrouilleurs semi-hauturiers et deux
navires hauturiers de sciences halieutiques;
- l’adoption de nouvelles normes visant à garantir que tous
les résidents des Premières nations ont accès à de l’eau
potable;
- l’amélioration de l’infrastructure des systèmes d’aqueduc
et de traitement des eaux usées, y compris les installations d’épuration
et les réseaux d’égout et d’alimentation en eau;
- l’engagement à collaborer avec les provinces en vue de l’adoption
de règlements et de contrôles plus stricts et plus rigoureux
pour les effluents des eaux usées municipales.
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Question clé : Intégrer l’économie et l’environnement |
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Objectif 2a : Évaluer le potentiel et concevoir des
utilisations pratiques des instruments économiques |
2a.1 : Participer à d’autres travaux en collaboration
avec d’autres ministères fédéraux, d’autres gouvernements
et des intervenants, en vue de la conception d’un système d’engagements
avec le secteur des grands émetteurs industriels, de manière à
réduire l’intensité de leurs émissions de gaz à effet de
serre et ainsi aider le Canada à réaliser ses objectifs en
matière de changements climatiques prévus dans le Protocole de
Kyoto. De plus, le Ministère participera à des travaux au sujet
des mécanismes éventuels visant à faciliter la mise sur pied d’un
système national et international d’échange de droits d’émissions.
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Environnement Canada dirige l’élaboration du Cadre
réglementaire sur les émissions atmosphériques qui comprend
une proposition visant à imposer des cibles de réduction
obligatoires aux grands secteurs industriels. Finances Canada a
participé à l’élaboration de ce cadre.
En outre, les analystes du Ministère ont assisté à des
ateliers et à des colloques portant sur ces questions. |
2a.2 : Continuer de participer aux travaux du Comité
directeur et, à titre d’observateur, à ceux des groupes de
travail sur l’écologisation de la fiscalité de la Table ronde
nationale sur l’environnement et l’économie (TRNEE) pour la
période allant de 2003 à 2005.
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Des fonctionnaires de la Direction du développement économique
et des finances intégrées ont participé aux travaux du groupe d’experts-conseils
de la Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie
(TRNEE), un comité directeur responsable de l’écologisation de
la fiscalité, et ils ont été observateurs au sein de divers
autres groupes de travail sur l’écologisation de la fiscalité, y
compris au sein du groupe responsable du plus récent programme de
recherche consacré à l’écologisation de la fiscalité et à l’énergie.
Le programme de recherche sur l’écologisation de la fiscalité et
l’énergie a pris fin et la TRNEE intégrera les études
ultérieures sur l’écologisation de la fiscalité à ses autres
programmes de recherche. Le Ministère continuera de prendre part
aux travaux du comité directeur de la TRNEE au besoin. |
2a.3 : Poursuivre l’analyse et la recherche au sujet des
répercussions économiques et financières du vieillissement de
la population.
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Le Ministère poursuit également l’analyse et la recherche
concernant les répercussions économiques et financières du
vieillissement de la population. En outre, dans le budget
de 2007, le gouvernement s’est engagé à publier un rapport
exhaustif sur la viabilité des finances publiques et l’équité
intergénérationnelle, qui accompagnera La mise à jour
économique et financière de 2007. Le rapport offrira une
vaste analyse des changements démographiques actuels et futurs et
des répercussions de ces changements sur les perspectives
économiques et financières à long terme du Canada. |
2a.4 : Se tenir au courant de la publication de nouveaux
documents sur le vieillissement de la population et ses
répercussions économiques et financières; élaborer et utiliser
des outils d’analyse (comme des modèles informatisés d’équilibre
général, des modèles de microsimulation et des méthodes
économétriques) afin d’examiner les incidences liées au
vieillissement de la population et de fournir une analyse des
politiques actuelles et proposées.
|
Le Ministère a continué de se tenir au courant de la
publication de nouveaux documents sur le vieillissement de la
population; de plus, il a élaboré et utilisé des outils d’analyse
en vue d’étudier les répercussions économiques et financières
du vieillissement de la population. Ces outils serviront à la
préparation du rapport sur la viabilité des finances publiques et
l’équité intergénérationnelle qui paraîtra avec La mise à
jour économique et financière de 2007. |
2a.5 : Continuer d’évaluer la recherche concernant les
mesures fiscales liées à l’environnement. Évaluer le
potentiel des propositions des intervenants au sujet de l’utilisation
du régime fiscal pour aider le gouvernement à réaliser ses
objectifs environnementaux, en insistant particulièrement sur l’efficacité
relative des mesures fiscales en comparaison des autres
instruments qui peuvent être disponibles dans le contexte des
autres objectifs financiers et stratégiques du gouvernement.
|
Le Ministère a continué d’évaluer la recherche concernant d’éventuelles
mesures fiscales liées à l’environnement. Il l’a fait en
consultation avec d’autres ministères et intervenants, dont les
contribuables, les associations sectorielles et les organisations
environnementales.
Le Ministère a effectué des travaux d’analyse qui ont fait
partie intégrante de plusieurs modifications annoncées dans les
budgets de 2006 et de 2007, notamment :
- Accroître les incitatifs visant à protéger le patrimoine
naturel du Canada en exonérant de l’impôt sur les gains en
capital les dons de fonds de terres écosensibles (ou les
servitudes de telles terres) versés aux termes du Programme des
dons écologiques (budget de 2006).
- Accorder une aide fiscale aux contribuables qui s’engagent
de façon soutenue à utiliser le transport en commun en
instaurant le crédit d’impôt pour le coût des laissez-passer
de transport en commun qui vise l’achat de laissez-passer
mensuels ou de plus longue durée (budget de 2006). Avec le
budget de 2007, le crédit d’impôt s’applique également
au coût des cartes de passage électroniques utilisées
fréquemment au cours d’un mois et aux laisser-passer
hebdomadaires achetés durant quatre semaines consécutives.
- Rééquilibrer le régime fiscal pour encourager l’industrie
à investir dans l’énergie propre, tout en réduisant
progressivement la déduction pour amortissement accéléré
(DPAA) s’appliquant aux investissements de nature générale
dans les sables bitumineux (budget de 2007).
- Prolonger jusqu’en 2020 la période d’application
de la DPAA prévue en vertu de la catégorie 43.2 pour le
matériel de production d’énergie qui utilise avec efficience l’énergie
renouvelable, le combustible résiduaire et les combustibles
fossiles; ajouter à l’application de la DPAA l’énergie des
vagues et marémotrice et d’autres technologies d’énergie
solaire et de conversion des déchets en énergie (budget
de 2007).
- Instaurer une structure d’incitatifs de promotion des
véhicules écoénergétiques (IPVE) afin d’inciter les
consommateurs à acheter des véhicules écoénergétiques au
Canada. La structure IPVE est un programme qui prévoit une remise
pouvant atteindre 2 000 $ aux consommateurs qui
choisissent des véhicules éconergétiques et un
écoprélèvement sur les véhicules énergivores. Aux termes de l’écoprélèvement,
les véhicules de tourisme dont la cote de consommation combinée
est supérieure à 13,0 L/100 km seront assujettis à un
écoprélèvement se situant entre 1 000 et
4 000 dollars, selon la cote de consommation du
véhicule (budget de 2007).
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Objectif 2b : Accroître la base de connaissances du
processus décisionnel intégré. |
2b.1 : Poursuivre les efforts de sensibilisation au sujet
du processus ministériel de mise en œuvre de la directive du
Cabinet de 1999 sur l’évaluation environnementale des projets
de politiques, de plans et de programmes (évaluation
environnementale stratégique).
|
Des fonctionnaires du Ministère ont organisé une séance d’information
à l’intention de tous les employés sur les procédures
ministérielles prévues pour l’exécution d’évaluations
environnementales stratégiques (EES). Un représentant de l’Agence
canadienne d’évaluation environnementale a renseigné les
employés sur la raison d’être des EES et leur a fourni des
lignes directrices générales concernant l’application de la
directive du Cabinet. De plus, les documents d’orientation remis
à tous les nouveaux employés du Ministère comprennent de l’information
sur les procédures prévues pour l’exécution des EES. |
2b.2 : Procéder à des travaux de recherche et d’analyse
au sujet des enjeux en matière d’environnement et de ressources
naturelles.
|
Le Ministère a également poursuivi ses efforts pour améliorer
le bagage de connaissances sur l’environnement et les ressources
naturelles au moyen de travaux de recherche et d’analyse sur des
questions relatives à l’environnement et aux ressources
naturelles, notamment sur les droits d’émission ainsi que sur le
captage et le stockage du CO2.
|
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Question clé : Intégrer le développement durable à l’économie
mondiale |
|
Objectif 3a : Participer aux négociations d’accords
internationaux sur l’environnement. |
3a.1 : Soutenir des initiatives visant à mieux comprendre
les liens entre les accords multilatéraux sur l’environnement
et les règles du commerce.
|
Le Ministère a continué de participer, avec le ministère des
Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI), à la
formulation de la position du Canada face aux négociations
multilatérales sur le lien entre les obligations de l’Organisation
mondiale du commerce (OMC) et celles découlant de divers accords
multilatéraux sur l’environnement. Plus particulièrement, le
Ministère participe toujours activement aux négociations sur les
règles de l’OMC, dont l’un des principaux objectifs consiste à
améliorer la gouvernance internationale des ressources halieutiques
communes.
|
3a.2 : Collaborer avec d’autres ministères à l’approche
continue du Canada au titre des activités et des négociations
internationales sur les changements climatiques, en insistant
surtout sur les enjeux économiques et financiers qui font l’objet
de négociations.
|
Le Ministère a appuyé la participation du Canada aux
discussions sur les changements climatiques durant les réunions
ministérielles du G7 qui ont eu lieu à Esse, en Allemagne, en
février 2007. |
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Objectif 3b : Intégrer l’environnement à la négociation
de futurs accords internationaux en matière de commerce et d’investissement |
3b.1 : De concert avec le ministère des Affaires
étrangères et du Commerce international (MAECI), examiner les
liens entre le commerce et l’environnement dans le contexte de l’Organisation
mondiale du commerce (OMC) et des négociations sur le commerce.
|
Le Ministère a poursuivi sa collaboration avec le MAECI en vue d’établir
la position du Canada face aux négociations multilatérales sur le
commerce et l’environnement, comme le prévoyait la Déclaration
ministérielle de Doha. Le Ministère a de plus continué à
contribuer à l’élaboration d’évaluations environnementales
des accords sur le commerce et l’investissement afin de cerner
leurs effets économiques et leurs répercussions environnementales
connexes probables. L’objectif est d’en arriver à intégrer les
considérations environnementales dans les processus décisionnels. |
3b.2 : Avec le MAECI et Industrie Canada, chercher à
promouvoir le libre-échange dans le secteur de l’environnement
et continuer à examiner des demandes particulières d’abolition
unilatérale de droits tarifaires désignés comme nuisibles à l’acquisition
de produits de technologie environnementale.
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À la suite de la Déclaration ministérielle de Doha, le
Ministère a collaboré avec Industrie Canada et le MAECI à la
révision d’un document qui comporte une liste de biens d’environnement
et qui souligne les effets positifs sur l’environnement du
libre-échange de ces articles à l’échelle internationale. Le
document a été soumis au Comité de l’OMC sur le commerce et l’environnement. |
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Objectif 3c : Faire participer les institutions financières
internationales |
3c.1 : Collaborer avec d’autres gouvernements donateurs
dans le cadre de la Quatorzième reconstitution des ressources de
la Banque mondiale/Association internationale de développement
(IDA) en faveur des pays les plus pauvres, afin de veiller à ce
que les enjeux du développement durable demeurent hautement
prioritaires (les négociations sur la reconstitution devraient
commencer au début de 2004, et la période de reconstitution de
trois ans devrait entrer en vigueur en juillet 2005).
|
Le Ministère a collaboré avec d’autres gouvernements
donateurs dans le cadre de la Quatorzième reconstitution des
ressources de la Banque mondiale/Association internationale de
développement (IDA) en faveur des pays les plus pauvres, afin de
veiller à ce que les enjeux du développement durable demeurent
hautement prioritaires. Les négociations sur la reconstitution ont
formellement pris fin en avril 2005 et l’entente a pris effet
au mois de juillet suivant. Le Ministère a consulté d’autres
ministères et les organisations non gouvernementales (ONG)
intéressées en vue de développer, aux fins de la Quatorzième
reconstitution des ressources de l’IDA, une position de
négociation faisant du développement durable une priorité
opérationnelle. Au cours des négociations, le Canada a pressé d’autres
donateurs d’appuyer ce thème. L’un des deux volets de la
stratégie opérationnelle de l’IDA 14 est la
« croissance durable », qui confirme l’importance du
développement durable. Les donateurs ont convenu que l’environnement
joue un rôle essentiel dans la durabilité du développement
économique et le maintien de la réduction de la pauvreté. L’IDA
cherchera à concevoir ses programmes et projets de manière à
assurer une viabilité environnementale et sociale à long terme
ainsi qu’à réduire la vulnérabilité des pauvres et à
prévenir la dégradation de l’environnement à long terme.
Le Ministère veillera au respect de nos obligations financières
à l’égard de l’IDA 14. Le Canada s’est engagé à
verser à l’IDA une somme totale de 1 043,25 millions de
dollars en trois versements au cours de la période visée par l’IDA 14
(du 1er juillet 2005 au
30 juin 2008). Le Ministère a fait le premier paiement en
février 2006, le deuxième en janvier 2007 et le
troisième est prévu pour janvier 2008. Ces ressources
permettront à l’IDA de donner suite aux priorités de
développement durable retenues lors des négociations sur la
reconstitution.
L’examen de mi-période de l’IDA 14, qui a eu lieu en
novembre 2006, a révélé que l’IDA avait réussi à mettre
en œuvre la stratégie de l’IDA 14, compte tenu que les
fonds déboursés pour l’aide au pays en développement ont
presque atteint un sommet record.
Dans le cadre de l’Initiative d’allégement de la dette
multilatérale (IADM), le Canada assumera sa part du coût de l’annulation
totale de la dette des pays qui ont achevé le processus prévu aux
termes de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés
(PPTE) envers le FMI, l’IDA et le Fonds de développement pour l’Afrique
(FDA). Les ressources nationales pourront ainsi servir à des
dépenses axées sur le développement durable. En 2005-2006, le
Canada a versé 16,6 millions de dollars au FMI pour l’IADM,
s’acquittant ainsi de la totalité des obligations financières qu’il
a contractées à l’égard cette institution à ce jour. Le Canada
a aussi respecté ses obligations financières envers l’IDA et le
FDA pour 2006-2007, en leur versant respectivement des sommes de
35,3 millions et de 10,4 millions de dollars. |
3c.2 : Entreprendre des consultations en 2004 avec les
organisations non gouvernementales canadiennes intéressées à
échanger des points de vue sur la meilleure façon de soutenir le
développement durable dans le cadre à la fois des négociations
portant sur la Quatorzième reconstitution des ressources de l’IDA
et, de façon plus générale, des activités des institutions
financières internationales.
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Le Ministère a mené plusieurs consultations auprès des ONG
intéressées tout au long des négociations relatives à la
Quatorzième reconstitution des ressources de l’IDA, entre autres
sur les grands enjeux relatifs au développement, dont le
développement durable. Ces consultations avaient pour but d’orienter
la position de négociation du Ministère et à soutenir la
participation des ONG aux consultations publiques menées par la
Banque mondiale. Le Ministère a en outre consulté les ONG sur des
sujets plus généraux ayant trait au développement, entre autres
ceux abordés dans le cadre de l’examen indépendant des
activités de la Banque mondiale concernant les industries
extractives.
En octobre 2006, en vue de l’examen à mi-période de l’IDA 14,
le Ministère a organisé des consultations auprès de 15 ONG
nationales et internationales, tirant ainsi profit de leur point de
vue sur des questions ayant trait au FMI et à la Banque mondiale,
notamment sur la promotion de la croissance et du développement
durables. |
3c.3 : Travailler de concert avec les conseils d’administration
de la Banque mondiale et de la Banque européenne pour la
reconstruction et le développement (BERD) à l’appui d’activités
qui favorisent le développement durable.
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Le Groupe de la Banque mondiale et la Banque européenne pour la
reconstruction et le développement se consacrent à la promotion de
projets et de politiques de développement durable et respectueux de
l’environnement dans les pays où ils exercent leurs activités.
Conformément à leur mandat respectif, les conseils d’administration
de ces institutions examinent et approuvent les projets et les
politiques qui favorisent une croissance économique durable et la
réduction de la pauvreté. Lors des réunions des conseils d’administration,
les administrateurs du Canada, qui représentent auprès de ces
institutions le Canada ainsi que d’autres pays concernés, ont
continué de rappeler lors des discussions portant sur les projets
et les politiques que le développement durable doit constituer une
priorité. Le Ministère a appuyé les bureaux des administrateurs
du Canada en leur fournissant des analyses et en les conseillant au
sujet de la formulation des politiques ainsi qu’en examinant et en
approuvant les projets de sorte que ces derniers aient un réel
impact sur le développement.
Le Groupe de la Banque mondiale
Durant l’exercice 2006-2007, le Conseil d’administration de
la Banque mondiale a appuyé et approuvé un certain nombre de
stratégies et de politiques ayant pour but d’améliorer le
travail de promotion du Groupe de la Banque mondiale concernant le
développement durable. Parmi les stratégies avalisées,
mentionnons une initiative visant à accroître l’adaptabilité de
l’institution face aux besoins changeants des pays emprunteurs à
revenu moyen et de ceux à revenu faible qui sont solvables; on
estime que ces pays regroupent 70 p. 100 des pauvres de la
planète. Au cours des discussions sur cette initiative nommée
« Renforcement de la collaboration entre la Banque mondiale et
les pays partenaires de la BIRD », les représentants du
Canada ont fortement insisté auprès de la Banque mondiale pour que
les changements apportés appuient et renforcent le mandat de l’institution
consistant à lutter contre la pauvreté dans le monde et à
favoriser le développement à long terme. Le Conseil d’administration
a aussi approuvé la mise en œuvre de l’Initiative d’allégement
de la dette multilatérale (IADM) et le « Cadre d’investissement
pour mettre les énergies propres au service du
développement ».
Durant l’exercice 2006-2007, le Conseil d’administration de
la Banque mondiale a en outre donné son aval à un large éventail
de projets et de programmes de développement mis en œuvre dans
diverses régions et favorisant le développement durable. Parmi eux
se trouve le mécanisme d’assurance contre les catastrophes dans
les Caraïbes, pour lequel le Canada est le plus important
contributeur, sa participation s’élevant à 20 millions de
dollars canadiens. L’administrateur du Canada travaille activement
à susciter l’intérêt pour une autre initiative, soit le projet
de développement métropolitain de Lagos, au Nigeria. Il fait
valoir que le projet pourrait aider à résoudre les problèmes
liés à la gouvernance et à la corruption, favoriser la
participation de la communauté, tout particulièrement s’il s’attaque
au délicat problème de la réinstallation des personnes
déplacées, et procurer à la ville de Lagos les avantages dont
elle a besoin sur le plan environnemental. Le Conseil d’administration
a aussi donné son accord à sept projets de reconstruction et de
développement en Afghanistan, qui supposent un engagement
totalisant près de 300 millions de dollars américains. Le
Canada n’a pas cessé d’inciter la Banque mondiale et d’autres
institutions internationales à pendre part à des projets qui
favorisent le redressement et la croissance durable en Afghanistan.
Banque européenne pour la reconstruction et le développement
Les plus importantes politiques approuvées par la BERD sont les
suivantes : la nouvelle politique énergétique et l’Initiative
sur l’énergie viable qui y est associée et dont l’objectif est
d’améliorer la gestion des ressources naturelles dans ses pays
clients et de donner officiellement le statut de priorité aux
changements climatiques au sein de la BERD. La BERD a également
entrepris un examen de ses politiques environnementales actuelles.
En ce qui concerne ses projets, la BERD a porté le financement du
programme à l'intention des micros et petites entreprises à plus
de 1,5 milliard d’euros (soit le tiers de tous les fonds
approuvés pour les projets en 2006-2007). Conformément à son
mandat, qui est axé sur l’environnement, et à l’importance
grandissante qu’elle accorde aux résultats et à l’impact du
développement, la BERD a, en 2006-2007, presque doublé le nombre
de visites de surveillance environnementale et sociale dans ses pays
clients. |
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Objectif 3d : Mieux connaître et comprendre les liens entre
les services financiers et les pratiques internationales en matière
d’environnement |
3d.1 : Participer à différentes activités, par exemple
la table ronde mondiale annuelle du PNUE sur les initiatives
financières et d’autres activités ayant trait à la
responsabilité sociale des entreprises.
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Le Ministère a continué de participer à des conférences et à
des activités qui ajoutent à sa connaissance des pratiques
environnementales internationales propres au secteur financier. À
titre d’exemple, citons Globe 2006, forum organisé par la
Fondation Globe du Canada, et la conférence Triple-Bottom Line
Investing (TBLI) de 2006; ces deux conférences sont reconnues comme
des activités d’avant-garde en ce qui a trait à la
responsabilité sociale des entreprises et aux investissements
éthiques dans le secteur financier. Grâce à sa participation, le
Ministère est en mesure de mieux connaître et comprendre les liens
entre les services financiers et les pratiques internationales en
matière d’environnement. |
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Objectif 3e : Maintenir le dialogue avec les institutions
financières sous réglementation fédérale au sujet du
développement durable et de la responsabilité sociale des
entreprises en vue d’une amélioration continue de la déclaration
annuelle |
3e.1 : Maintenir un dialogue franc avec les représentants
des institutions financières au sujet de la déclaration
annuelle.
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Le Ministère a poursuivi un dialogue franc avec les institutions
financières au sujet de l’obligation de publier la déclaration
annuelle conformément au projet de loi C-8, législation qui a
réformé le cadre régissant les institutions financières et qui
est entrée en vigueur en octobre 2001. Le Ministère a
continué de surveiller les rapports des institutions financières
canadiennes sous l’angle des exigences législatives visant la
déclaration annuelle, surtout en ce qui touche les questions liées
à la responsabilité sociale des entreprises. La qualité des
rapports découle du dialogue fructueux entre la Direction de la
politique du secteur financier et les institutions financières. |
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Objectif 3f : Informer et sensibiliser les autres parties
qui s’intéressent au développement durable au sujet de la valeur
de la déclaration annuelle |
3f.1 : Participer à diverses activités
interministérielles et externes. |
Les fonctionnaires du Ministère ont continué de répondre aux
demandes de renseignements provenant de parties prenantes
canadiennes et étrangères au sujet des exigences redditionnelles
imposées aux institutions financières aux termes du Règlement sur
la déclaration annuelle. Au besoin, le Ministère a fourni des
commentaires sur des initiatives de développement durable à propos
de leur application aux institutions financières. Le Ministère a
reçu moins de demandes de renseignements en 2006-2007. |
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Question clé : Écologiser les opérations |
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Objectif 4a : Accroître la sensibilisation aux
répercussions des opérations internes du Ministère sur l’environnement
et inciter les employés et la direction à adopter des pratiques
exemplaires |
4a.1 : Porter à 20 p. 100 d’ici 2006 la proportion
d’employés qui participent à l’intégration continue des
principes du développement durable en milieu de travail.[1]
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La participation des employés des ministères clients aux
activités et aux initiatives environnementales appuyées par la
Direction des services ministériels a atteint
20,36 p. 100 en 2006, soit une hausse par rapport à
un pourcentage de référence de 12 p. 100 en 2003. |
4a.2 : Augmenter de 30 p. 100 d’ici 2006 le nombre
de demandes de documents sur les initiatives, les politiques et
les réalisations en matière d’écologisation[2]
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Le nombre de visiteurs de l’InfoSite (intranet) sur l’écologisation
du SCT et de Finances a grimpé de 56 p. 100 entre la
période de référence de 2003 et 2006. |
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Objectif 4b : Mettre au point des outils et des guides, et
maintenir les programmes actuels appuyant la mise en œuvre de
pratiques exemplaires |
4b.1 : Mettre au point d’ici 2006 un système de suivi
visant à déterminer un point de base et des repères aux fins de
recommandation des produits et services de choix sur le plan de l’environnement.
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En 2005, un cours sur les achats écologiques a été
conçu, mis en œuvre et donné à l’intention des titulaires de
cartes d’achat. Toutefois, le programme n’a pas atteint ses
objectifs à l’égard du suivi et de l’enregitrement des achats
écologiques. La Direction des services ministériels doit donc
réévaluer sa méthode et cibler, comme le précise la SDD de
2007-2009, le personnel affecté au matériel et à l’approvisionnement
si elle veut réussir à mettre au point un système de suivi.
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4b.2 : Élaborer et mettre en œuvre d’ici 2005 une
stratégie visant à réduire la consommation des ressources.
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Une stratégie sur la consommation des ressources visant à
réduire la consommation d’énergie et de papier et la production
de déchets solides du Ministère a été élaborée. On a notamment
réduit la consommation de papier de l’ordre de
800 000 feuilles, la demande de serviettes de papier ainsi
que la consommation nette d’énergie de près
1 000 000 kWh annuellement en changeant les moniteurs
CRT pour des moniteurs LCD.
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