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Publications

Rapport sur les marchés de capitaux

Préparé par :
la Direction de la politique du secteur financier
Mai 2004


Table des matières

Aperçu

Capital de risque

Titres canadiens à revenu fixe

Marchés boursiers

Instruments dérivés

Changes

Fonds communs de placement

Aperçu

Compte tenu du regain de confiance des investisseurs et du maintien de taux d’intérêt peu élevés, sans négliger pour autant les bouleversements sur la scène géopolitique, certains secteurs des marchés de capitaux canadiens ont retrouvé une certaine vigueur en 2003 alors que d’autres sont demeurés aux prises avec des défis.

Au chapitre du financement de démarrage, l’activité dans le secteur du capital de risque au Canada a ralenti au cours de la première moitié de 2003 pour reprendre légèrement par la suite. L’activité liée au capital de risque au Canada et aux États-Unis est en repli global depuis le sommet atteint en 2000, mais l’industrie canadienne du capital de risque a affiché un bon résultat puisqu’elle vient au second rang dans le monde pour l’ampleur de cette activité par habitant en 2002. Toutefois, les données publiées récemment par l’industrie révèlent que le rendement des investisseurs pour des investissements à court et à moyen terme a été généralement faible.

Sur les marchés à revenu fixe, il a surtout été question en 2003 du regain d’appétit des investisseurs pour le rendement et de leur acceptation du risque de crédit. Les écarts de rendement des titres d’emprunt de qualité se sont quelque peu résorbés au cours de l’année, mais ceux des titres à haut rendement se sont nettement creusés, les obligations canadiennes à haut rendement continuant d’être surtout offertes aux États-Unis. Les émissions nettes de titres d’emprunt de sociétés ont baissé par rapport à la période comprise entre le milieu des années 1990 et 2002, marquant une pause importante de l’effet d’attraction (« crowding in »), qui décrit la hausse impressionnante des émissions d’entreprises depuis que les emprunts nets du gouvernement ont amorcé un net recul.

Contrairement aux marchés de capitaux privés, les marchés boursiers se sont repris en 2003, au Canada et sur la scène internationale, affichant des gains pour la première fois en quatre ans. Néanmoins, l’activité liée aux premiers appels publics à l’épargne a stagné, particulièrement aux États-Unis. Elle a été plus vigoureuse au Canada même si plus de 80 % des fonds ainsi recueillis se retrouvent dans le secteur des fiducies de revenu. Ce secteur a poursuivi sur sa forte lancée en 2003, quoique à un rythme moins élevé qu’en 2002, la capitalisation totale du marché atteignant près de 60 milliards de dollars.

Du côté des marchés des changes, le principal facteur a été la très forte appréciation du dollar canadien qui, en fin d’année, atteignait son plus haut niveau depuis une décennie face au dollar américain. Ce phénomène est généralement attribuable à la faiblesse du dollar américain, même si le dollar canadien s’est maintenu également par rapport à d’autres monnaies importantes.


Dernière mise à jour :  2005-01-12 Haut

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