Les recommandations de l’Office de l’électricité de l’Ontario (OEO) au ministre de l’Énergie préconisent une approche équilibrée pour assurer à l’avenir l’approvisionnement en électricité de la province. Cette approche prévoit l’utilisation optimale des énergies renouvelables, des mesures vigoureuses de conservation de l’énergie et la mise en place de nouvelles sources de production non polluantes pour l’atmosphère.

Bien que toutes les sources éprouvées de production aient un rôle à jouer pour répondre aux besoins futurs de la province en matière d’énergie électrique, des années d’expérience au pays et des résultats sans faille partout dans le monde démontrent clairement que la filière CANDU offre à l’Ontario la solution la plus avantageuse pour l’implantation de nouvelles centrales électriques de base.

Alors que les consultations publiques sur les recommandations de l’Office sont en cours, il faut expliquer clairement les nombreux bénéfices que les CANDU procurent à l’Ontario depuis qu’ils ont commencé à produire de l’électricité pour la province en 1962. Mais il est encore plus important de bien comprendre les avantages que les nouveaux CANDU apporteront à l’Ontario au cours des décennies à venir. Écart croissant entre l’offre et la demande

Le rapport de l’OEO fait le constat frappant que le secteur de l’électricité de l’Ontario aborde l’une des périodes les plus difficiles de son histoire. La puissance actuelle du réseau provincial est en effet inférieure à ce qu’elle était il y a 12 ans, tandis que la demande a continué d’augmenter suivant la croissance démographique et économique.

Le rapport fait état d’une insuffisance d’approvisionnement prévue à l’échelle de la province, devant apparaître dès la fin de la décennie pour progresser rapidement par la suite. Ce manque est tout d’abord attribuable à un déclin de la puissance de production dans la province, et deuxièmement à l’augmentation de la demande.

Alors que l’offre est déjà restreinte, une partie importante des sources d’approvisionnement actuelles de la province disparaîtra au moment où la plupart des réacteurs CANDU de la province atteindront la fin de leur vie utile. Combinée à la croissance de la demande, la fermeture de ces centrales risque de créer un écart pouvant atteindre 24 000 mégawatts (MW) d’ici 2025, soit l’équivalent d’environ 80 p. 100 de la puissance installée actuelle de la province.

L’OEO propose au gouvernement de l’Ontario d’adopter un portefeuille équilibré faisant appel à diverses sources d’énergie pour assurer la fiabilité et la disponibilité de l’électricité au cours des 20 prochaines années.

Dans son rapport, il recommande une augmentation importante de la quantité d’électricité produite à partir de sources d’énergie renouvelables et le maintien de la proportion actuelle produite par la filière nucléaire.

En bref, l’OEO prévoit qu’au cours des 15 prochaines années, près des deux tiers des installations de production de base de la province devront être remplacées. De plus, alors que la demande d’électricité augmente et que l’offre se resserre, l’Office affirme qu’il est urgent d’agir.

Les CANDU : un rendement et une sécurité de niveau mondial

Excellent rendement du réacteur CANDU 6

Les réacteurs CANDU 6 d’EACL sont exploités par six compagnies d’électricité dans cinq pays de différentes régions du monde et enregistrent invariablement des résultats exceptionnels. Le parc des CANDU 6 arrive largement en tête de ses concurrents sur le marché international, affichant un facteur de capacité impressionnant de 88 % en moyenne au cours du cycle de vie. En 2002, les trois CANDU 6 les plus performants ont atteint un facteur de capacité moyen de 97,1 %.

En Corée, où une seule et même compagnie d’électricité exploite toutes les centrales nucléaires en utilisant des pratiques et processus normalisés, le parc des CANDU affiche les meilleurs résultats, avec un facteur de capacité exceptionnel pendant la vie utile de 92,2 %.

EACL vient de terminer un projet très réussi à Qinshan, en Chine, où les CANDU ont atteint un facteur de capacité moyen de 89%sur la durée de vie, comparativement à environ 80 % pour les autres réacteurs.

Expertise éprouvée en construction : budgets et échéanciers respectés

Qinshan Phase III, deux tranches, République populaire de Chine

Au cours des neuf dernières années, EACL a conçu, construit et livré six réacteurs CANDU 6 à des clients étrangers. Tous ces projets ont été réalisés par EACL et ses partenaires dans les délais prescrits ou avec de l’avance, et dans les limites des budgets. En fait, pour la construction de la première tranche de Qinshan, il ne s’est écoulé que quatre ans et demi entre la première coulée de béton et la mise en service, ce qui en fait le réacteur le plus rapidement construit en Chine. Le gouvernement chinois s’est d’ailleurs montré très élogieux à son endroit, déclarant que Qinshan était le meilleur projet nucléaire jamais réalisé dans le pays.

Ces projets internationaux ont généré d’énormes avantages pour nos industries en Ontario et ont contribué à en faire des entreprises viables, efficaces et prêtes à entreprendre d’autres projets ici au pays.

Étant donné qu’EACL construit des réacteurs pratiquement sans interruption depuis une trentaine d’années, elle possède les compétences de base les plus solides de tous les vendeurs de centrales nucléaires au monde. Nous avons mis à profit cette expertise à l’étranger en collaboration avec un solide réseau de fournisseurs et nous sommes de nouveau très occupés au Canada par des travaux de prolongation de vie utile de réacteurs, avec des projets en cours à Point Lepreau, au Nouveau-Brunswick, et à Bruce Power, en Ontario.

Des avantages économiques pour l’Ontario et le Canada

Au Canada, l’énergie nucléaire représente une industrie valant 5 milliards de dollars, qui emploie plus de 30 000 personnes hautement qualifiées dans plus de 150 entreprises. Le secteur est en outre à l’origine de plus de 70 000 emplois chez les fournisseurs et firmes de services, et il verse plus de 700 millions de dollars chaque année en impôts fédéraux et en taxes de ventes.

Au total, on estime à 6 milliards de dollars les incidences économiques directes et indirectes de la construction de quatre nouveaux CANDU au Canada. Ces projets créeraient des milliers d’emplois très spécialisés, représentant quelque 80 000 années-personnes. En Ontario, où est établie la majorité des entreprises de l’industrie nucléaire canadienne, la construction d’un nouveau CANDU aurait d’énormes avantages.

Les CANDU, élément clé de la solution énergétique de l’Ontario

L’Ontario doit mettre en œuvre toutes les mesures de conservation possibles et exploiter toutes les sources d’énergies renouvelables possibles pour répondre à ses besoins énergétiques futurs. Mais nous ferons quand même face à un écart énorme entre l’offre et la demande d’électricité de base, qui aura de graves répercussions sur les entreprises et sur les ménages. Les CANDU sont un élément clé de la solution de l’avenir.

Compte tenu du rendement supérieur de notre technologie, de notre dossier exemplaire sur le plan des échéanciers et des budgets, et des avantages économiques pour le Canada, l’option CANDU est la solution qui s’impose pour répondre aux besoins futurs de l’Ontario en matière d’électricité de base.