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PROGRAMME NATIONAL DE SANTÉ DES ANIMAUX AQUATIQUES (PNSAA)
FOIRE AUX QUESTIONS
La septicémie hémorragique virale (SHV) chez diverses
espèces de poissons des Grands Lacs
Des cas de mortalité de diverses espèces de poissons
sauvages ont été associés à l'apparition de la septicémie hémorragique
virale (SHV) dans les Grands Lacs. Jusqu'en 2005, on croyait que la SHV se
limitait à des cas d'infections naturelles chez des espèces de poissons
marins des côtes atlantique et du Pacifique de l'Amérique du Nord. En 2005,
des cas de mortalité ont été signalés dans la baie de Quinte, dans le lac
Ontario et dans le lac St. Clair. En 2006, la SHV a été décelée de plus en
plus souvent dans des poissons d'eau douce du lac Érié, tant du côté
américain que du côté canadien. Un feuillet de renseignements et une foire
aux questions ont été rédigés afin de renseigner les pêcheurs sportifs, les
pêcheurs commerciaux et les pisciculteurs sur cette maladie et sur les
précautions élémentaires à prendre.
Foire aux questions
Qu'est-ce que la septicémie hémorragique
virale (SHV)?
- La SHV est une maladie infectieuse causée par le
virus de la septicémie hémorragique virale.
- Il y a plusieurs souches connues de SHV qui
s'attaquent à des poissons marins et d'eau douce dans le monde. En
Amérique du Nord, nous avons trouvé des souches de SHV dans les eaux
marines et estuariennes du Pacifique et de l'Atlantique.
- Pêches et Océans Canada (le MPO) a déterminé que le
virus de la SHV qui a été décelé dans les Grands Lacs est une souche
nord-américaine, apparentée de très près à la souche que l'on trouve sur
la côte Est.
- L'apparition de la SHV dans les Grands Lacs
constitue une première apparition de cette maladie dans les eaux douces
canadiennes
La SHV présente-t-elle un danger pour les
personnes qui manipulent ou consomment du poisson des Grands Lacs?
- La SHV, comme la plupart des autres maladies qui
affectent le poisson, n'a aucune incidence sur la santé humaine. Un
poisson peut être infecté par la SHV mais rester parfaitement sain d'autre
part. Il n'y a pas de danger à consommer un poisson ainsi atteint.
- La manipulation d'un poisson infecté par la SHV ne
présente aucun danger, même si le poisson est mort ou à l'agonie.
- Personne ne devrait consommer un poisson qui
présente des signes évidents de maladie, peu importe la cause.
Quelles
espèces de poisson sont affectées par la SHV dans les Grands Lacs?
- Au Canada, le malachigan, l'achigan à petite
bouche, la marigane, le maskinongé; et le crapet arlequin ont été touchés
par la SHV.
- Aux États-Unis, la présence du virus a été
diagnostiquée chez le gobie à taches noires, le maskinongé, l'alose noyer,
le doré jaune, le bar blanc, le suceur blanc, le grand brochet, le
malachigan, la perchaude, l'achigan à petite bouche et le suceur rouge.
D'où le virus vient-il et comment
s'est-il propagé?
- Le virus qui infecte les poissons malades et qui
touche les poissons ne présentant aucun symptôme évident de maladie dans
les Grands Lacs semble être le même. Il a des liens de parenté étroits
avec la souche de SHV décelée chez des poissons marins des eaux de
l'Atlantique et de l'est du golfe du Saint-Laurent.
- On ignore comment le virus de la SHV a pu se
propager dans les Grands Lacs. Le grand nombre d'espèces touchées et le
fait qu'on ait constaté la présence du virus tant chez des poissons
malades que chez d'autres ne présentant aucun symptôme donnent à penser
que la propagation proviendrait du Canada atlantique ou qu'il pourrait
s'agir d'une infection généralisée, mais qui ne causerait des mortalités
que lorsque les conditions de l'eau sont propices.
- Des spécimens conservés depuis 2003 semblent
indiquer que le virus pourrait être présent dans les Grands Lacs depuis ce
temps. Il faudra une analyse approfondie des échantillons conservés en
archives pour déterminer avec précision la date de l'apparition de la SHV
dans les Grands Lacs.
Comment le poisson s'infecte-t-il et comment la
maladie se propage-t-elle?
- Nous ne connaissons pas avec précision le mode de
transmission du virus de la SHV. Dans des conditions de laboratoire, le
virus est libéré par des poissons infectés et se transmet à des poissons
partageant le même environnement.
- Les poissons qui ont survécu à l'infection après y
avoir été exposés, soit directement, soit par l'entremise de leurs
parents, arrivent à combattre la maladie, mais ils restent probablement
porteurs du virus.
À quoi reconnaît-on un poisson infecté
par la SHV?
- des yeux exorbités
- des branchies décolorées
- des signes de saignement autour des yeux, à la base
des nageoires, sur les flancs et sur la tête
- une couleur foncée dans l'ensemble
- un ventre protubérant (gorgé de liquide)
- un déplacement en tire-bouchon
![Photograph courtesy of Dr. J. Lumsden, University of Guelph](/web/20071210143822im_/http://www.dfo-mpo.gc.ca/science/images/VHS_Fish.jpg)
Photograph courtesy of Dr. J. Lumsden,
University of Guelph
Que fait le gouvernement pour limiter les
effets de la SHV et sa propagation?
- Pêches et Océans Canada et l'Agence canadienne
d'inspection des aliments travaillent en collaboration étroite avec les
provinces et le Comité canado-américain sur la salubrité du poisson des
Grands Lacs afin de déterminer l'ampleur de l'infection et des cas de
maladie.
- Des ateliers visant à évaluer l'état actuel des
connaissances sur les cas décelés de SHV dans les Grands Lacs se tiennent
actuellement afin de préciser les questions nécessitant des recherches et
des réponses immédiates.
Que faire si l'on trouve un poisson
malade ou à l'agonie?
- On ne doit jamais remettre à l'eau un poisson qui
présente des signes évidents de maladie. Si un poisson montre des signes
évidents de maladie, il faut en avertir les autorités locales de la pêche.
Quelles sont les activités qui sont
touchées par l'apparition de la SHV dans les Grands Lacs?
- Toute personne ayant l'intention de déplacer du
poisson vivant d'une région des Grands Lacs à une autre (en particulier à
partir de régions identifiées comme touchées par la SHV) doit d'abord
communiquer avec les autorités locales de la pêche ou avec le MPO.
Où puis-je obtenir un supplément
d'information?
- Pêches et Océans Canada; Registre national de la
santé des animaux aquatiques; Ottawa: (613-991-6855)
- Agence canadienne d'inspection des aliments;
Division nationale de la santé des animaux aquatiques; Ottawa
(613-221-4208)
JUILLET 2006
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