Pêches et Océans Canada / Fisheries and Oceans Canada - Gouvernement du Canada / Government of Canada
 
Communiqué

Version imprimable - Nouvelle fenêtre

Le nouveau gouvernement du Canada appuie la mission scientifique du brise-glace de la Garde côtière canadienne Amundsen dans l'Arctique canadien
Le 19 juillet 2007


QUÉBEC — Le député de Lévis-Bellechasse Steven Blaney a annoncé aujourd'hui que le brise-glace de la Garde côtière canadienne Amundsen servira, au cours des 15 prochains mois, de plate-forme à d'importantes missions scientifiques qui seront effectuées dans le Grand Nord canadien. Il en a fait l'annonce au nom du ministre des Pêches et des Océans du Canada (MPO), l'honorable Loyola Hearn. Cette participation du navire constitue un investissement de 18,1 millions de dollars du nouveau gouvernement du Canada dans le cadre de l'Année polaire internationale (API).

« Pendant 15 mois consécutifs, des chercheurs du Canada - dont plusieurs du MPO - et de plusieurs autres pays travailleront à partir d'un brise-glace de la Garde côtière canadienne », a indiqué M. Blaney. « Le nouveau gouvernement du Canada est fier de financer un projet qui constitue une occasion exceptionnelle d'approfondir nos connaissances scientifiques du Nord et ainsi améliorer l'environnement, ainsi que la santé et la qualité de vie des Canadiens. »

Le NGCC Amundsen quittera Québec le 26 juillet prochain pour un voyage d'une durée de 469 jours. Au cours de son expédition, il explorera plusieurs secteurs de l'Arctique canadien, le point le plus septentrional de son périple se situant à 81° de latitude nord dans le Bassin de Kane. Il devra également franchir le passage du Nord-Ouest par son point le plus difficile, le détroit de Bellot, qui constitue la limite nord du continent.

Le succès de cette mission repose en grande partie sur l'expertise de la Garde côtière canadienne en matière de planification des voyages en milieux nordiques et de navigation dans les eaux couvertes de glaces, acquise notamment lors de similaires missions précédentes. Un projet scientifique exigera entre autres que le navire passe tout l'hiver dans l'Arctique et qu'il demeure en tout temps mobile malgré les glaces. C'est la première fois qu'un brise-glace canadien naviguera dans l'Arctique pendant les mois d'hiver.

Trois principales missions scientifiques seront menées à bord du Amundsen : l'étude sur le chenal de séparation circumpolaire (CSC), l'enquête sur la santé des Inuits et la poursuite des travaux du Réseau de centre d'excellence du Canada, ArcticNet. Les deux premières missions ont reçu un octroi de 18.1 millions de dollars du nouveau gouvernement pour l'utilisation du navire, dont un montant de 14,5 millions de dollars qui a récemment été annoncé à Winnipeg pour l'étude sur le chenal de séparation circumpolaire.

L'étude CSC, dirigée par M. David Barber de l'Université du Manitoba, s'échelonnera sur 10 mois. « Le projet constituera une étude sans précédent et intégrera les sciences physiques et biologiques, de même que le savoir occidental et le savoir traditionnel », a indiqué M. Barber. « Ce sera la première fois qu'un navire s'engagera dans un chenal de séparation pendant l'hiver, ce qui nous permettra d'examiner en profondeur l'écosystème arctique et de mieux comprendre les effets des changements climatiques qui se produisent dans le Nord. »

L'enquête sur la santé des Inuits sera dirigée par Mme Grace Egeland, de l'Université McGill. « Le voyage nous permettra de mieux comprendre les facteurs qui contribuent à la santé et à la résilience des Inuits afin d'être mieux en mesure de prévenir les répercussions néfastes des énormes changements découlant de la mondialisation, de l'occidentalisation et des changements climatiques », affirme Mme Egeland.

ArcticNet, le Réseau de centres d'excellence du Canada dirigé par le professeur Louis Fortier de l'Université Laval, étudie les impacts du réchauffement et de la modernisation de l'Arctique sur l'environnement, la santé humaine, la géopolitique et l'économie du Grand Nord canadien.

« C'est en aval de l'API que l'Amundsen et ArcticNet joueront leur rôle le plus important, en permettant au Canada de prolonger dans le futur l'étude de la mutation en cours de l'Arctique, de maintenir la cohésion des équipes de recherche, d'établir les jeunes chercheurs formés, et de préserver pour la postérité les immenses ensembles de données acquises », indique M. Fortier.

À une échelle internationale, des milliers de scientifiques et de chercheurs de plus de 60 pays participent à l'API. Le nouveau gouvernement du Canada y consacrera 150 millions de dollars pour soutenir l'excellence dans la recherche sur l'Arctique canadien durant les deux années du volet canadien de l'API.

Pour obtenir plus de renseignements sur l'Année polaire internationale, veuillez visiter le site http://www.ipy-api.gc.ca/

Fiche d'information :

-30-

POUR PLUS D'INFORMATION :

Pascale Fortin
Conseillère en communications
Pêches et Océans Canada
Québec, Québec
418-649-6297
 

C-QUE-07-30F

Haut de la page

    Dernière mise à jour : 2007-07-25

Avis Importants