Le rapport du nouveau comité du Sénat sur la gestion des stocks de poisson de
l’Atlantique au-delà de la zone des 200 milles s’interroge sur l’efficacité des
réformes apportées par le Canada dans le cadre de la réunion de l'Organisation des
pêches de l'Atlantique Nord-Ouest tenue en septembre dernier.
Le Comité aurait dû vérifier les faits avant de finaliser le rapport parce qu’il
s’agit de toute évidence d’un exemple de réussite.
Depuis l’entrée en vigueur des réformes de l’OPANO en décembre, il n’y a eu
aucune citation à comparaître au-delà de la zone des 200 milles. Les inspections
sont demeurées au même niveau élevé. En fait, en 2006, un nombre record d’inspections
de navires étrangers ont été effectuées par les inspecteurs canadiens dans le secteur.
En fait, la nouvelle réforme frappe à un endroit stratégique, soit dans les poches
des propriétaires de bateaux. Les capitaines qui seront pris à falsifier leurs rapports
de captures de façon importante lors d’inspections en mer, verront leurs bateaux
renvoyés au port pour une inspection. Peu importe le port de destination, quitter
le secteur de pêche et retourner pour une inspection immédiate coûtera des milliers
de dollars. Les propriétaires devront payer le carburant nécessaire pour rentrer
au port pour y subir une inspection et pour en ressortir et devront également assumer
le salaire de leur équipage, inactif pendant ce temps. C’est une sanction importante
puisque les bateaux de pêche ne font de l’argent que s’ils pêchent.
De plus, en vertu des nouveaux règlements de l’OPANO, tous les membres acceptent
maintenant ce type de sanctions qui doivent être imposées aux navires quand de faux
rapports sont confirmés par les inspecteurs. Ainsi, il se pourra que l’on impose
une amende aux capitaines et aux propriétaires de bateaux, que l’on saisisse leur
engin et leurs prises ou que l’on suspende leur permis ou quota.
Je suis conscient que certains critiques de l’OPANO ne seront jamais satisfaits.
Mais le système présentement en place punit ceux qui enfreignent la loi. La preuve
se trouve dans les résultats.
Loyola Hearn
Ministre des Pêches et des Océans
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Renseignements
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Steve Outhouse
Directeur des Communications
Cabinet du ministre
Pêches et Océans Canada
Ottawa
613-992-3474 |
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