février 2007
La vérification des systèmes de TI en développement – Phase 1 de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a été désignée hautement prioritaire dans le plan de vérification pluriannuel axé sur les risques de l’ASFC. Ce plan a été approuvé par le Comité de la vérification et de l’évaluation le 17 mars 2005. La vérification a été exécutée par Interis Conseils Inc. entre mars et mai 2006.
Cette vérification avait pour objectif principal de donner comme il se doit à l’ASFC l’assurance que les pratiques et les procédures intégrées de gestion des projets et de développement des systèmes qu’elle utilise pour ses systèmes opérationnels automatisés en développement respectent les politiques et les procédures internes établies par l’ASFC et le cadre actuel de contrôle de la gestion (CCG), comprenant la régie, la gestion des risques et le contrôle des projets d’élaboration de systèmes de TI. Cette initiative avait en outre pour objectif de cerner les possibilités d’amélioration des politiques et des procédures internes en vigueur à l’ASFC pour la gestion de ses systèmes de TI en développement. Ce rapport expose les constatations découlant de la Phase 1 de la vérification, qui a consisté à examiner le cadre de gestion pour l’élaboration de systèmes opérationnels automatisés.
Sur la base des travaux réalisés au cours de la Phase 1, la vérification a permis de relever qu’un cadre de contrôle de gestion pour le développement de systèmes opérationnels automatisés était en place, mais qu’il était possible de le renforcer pour assurer une régie, une gestion des risques et un contrôle adéquats sur les projets d’élaboration de systèmes de TI. Les conclusions qui ont été tirées au cours de cette phase de la vérification seront examinées plus à fond sous l’angle de leur incidence dans le cadre de la Phase 2 et de la Phase 3.
La vérification a permis de relever, au chapitre des contrôles exercés sur les systèmes de TI en développement, des points forts qui peuvent servir de base à l’établissement d’un cadre solide de contrôle de gestion des systèmes de TI en développement, comprenant notamment une structure de régie et un cadre de gestion des projets. Étant donné que la restructuration de l’Agence est récente, un grand nombre de processus n’en sont encore qu’aux premiers stades de leur élaboration et n’ont pas encore atteint leur plein développement dans l’organisation. De nouveaux comités sont mis sur pied, les rôles et les responsabilités sont clarifiés et des résultats attendus précis sont élaborés. Ces activités témoignent des progrès que l’Agence accomplit dans l’amélioration du contrôle qu’elle exerce sur les systèmes de TI en développement.
Les principaux aspects du contrôle qui doivent être renforcés sont les suivants :
La direction a fait un examen sérieux du présent rapport et a fourni des plans d’action de la direction qui répondent aux recommandations de la vérification ainsi que la date prévue d’entrée en vigueur de chaque mesure.
La vérification des systèmes de TI en développement de l’ASFC a été désignée hautement prioritaire dans le plan de vérification pluriannuel axé sur les risques de l’ASFC. Ce plan a été approuvé par le Comité de la vérification et de l’évaluation le 17 mars 2005. La vérification a été exécutée par Interis Conseils Inc. entre mars et mai 2006.
Cette vérification avait pour objectif principal de donner comme il se doit à l’ASFC l’assurance que les pratiques et les procédures intégrées de gestion des projets et de développement des systèmes qu’elle utilise pour ses systèmes opérationnels automatisés en développement respectent les politiques et les procédures internes établies par l’ASFC et le cadre actuel de contrôle de la gestion (CCG) de la Direction générale de l’innovation, des sciences et de la technologie (DGIST), comprenant la régie, la gestion des risques et le contrôle des projets d’élaboration de systèmes.
Cette initiative avait en outre pour objectif de cerner les possibilités d’amélioration des politiques et des procédures internes en vigueur à l’ASFC pour la gestion de ses systèmes de TI en développement.
Aux fins de l’atteinte de ces objectifs, le plan de vérification interne a été divisé selon les trois phases suivantes :
Le résultat attendu de la Phase 1 de la vérification était le suivant :
Les résultats attendus de la Phase 2 et de la Phase 3 de la vérification sont les suivants :
Les critères de vérification pour cette initiative en deux volets ont été définis en fonction des éléments de risque qui vont de pair avec les projets de développement de systèmes et des tendances dans le secteur public en matière de régie efficace des cycles de vie de tels projets. Un ensemble détaillé de critères de vérification a été établi, compte tenu des principales influences qui peuvent jouer fortement dans les projets de développement des systèmes au gouvernement fédéral, c.‑à‑d. la structure et les processus de gestion, les politiques et les normes relatives au cycle de vie du développement des systèmes, ainsi que les processus et les procédures de planification et d’acquisition. Les critères de vérification détaillés ont été utilisés pour évaluer les pratiques de l’ASFC. Ces critères de vérification formeront la base d’une évaluation plus exhaustive des deux projets d’élaboration de système opérationnel qui ont été sélectionnés (c.‑à‑d. la Phase 2 et la Phase 3).
On a constaté, au cours de la planification préalable de la vérification, que les projets de développement de systèmes opérationnels à l’ASFC étaient par essence exposés au risque compte tenu des conditions suivantes :
Les principaux secteurs de contrôle visant à atténuer les risques inhérents ont été déterminés à l’aide du Cadre amélioré de gestion du Conseil du Trésor (CT) et du Cadre des objectifs de contrôle dans le domaine de l’information et des technologies connexes (CobiT) de l’IT Governance Institute. Les critères de vérification à utiliser pour évaluer au préalable l’ensemble des pratiques opérationnelles, des contrôles généraux et des processus de régie que l’ASFC applique à ses projets de développement de systèmes de TI ont été classés en six catégories :
Les critères de vérification sont exposés à l’annexe A.
La stratégie et la méthode étaient fondées sur les risques et se conformaient à la Politique sur la vérification interne du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) et aux normes de l'Institut de la vérification interne (IVI). La vérification a été exécutée conformément au programme de vérification qui définit les tâches à accomplir pour évaluer chaque critère. Grâce à des entrevues et à un examen des documents, nous avons évalué les pratiques en vigueur en regard des critères et nous avons évalué officiellement l’efficacité de chaque pratique.
Des représentants de la DGIST, émanant entre autres de Planification et Architecture, de Conception et élaboration de projets importants, des Systèmes des services frontaliers et des Services technologiques, ont été rencontrés en entrevue.
La Phase 1 de la vérification a été réalisée entre mars et mai 2006.
Le présent document a pour objet de présenter les constatations découlant de la Phase 1 de la vérification.
L'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a été créée en décembre 2003 et regroupe la Direction générale des douanes de l’ancienne Agence des douanes et du revenu du Canada (ADRC), ainsi que des parties des directions générales des Appels et de l'Observation qui appuyaient les Douanes, le programme du renseignement, de l'interception et de l'exécution de la loi de CIC et le programme de l'inspection des importations aux points d'entrée de l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA). En octobre 2004, les fonctions liées à l’immigration aux points d'entrée ont également été transférées à l'ASFC. L'Agence fait partie du nouveau portefeuille de la Sécurité publique et de la Protection civile. Sa mission est d'assurer la sécurité et la prospérité du Canada en gérant la circulation des personnes et des marchandises au pays, à l'arrivée et au départ. L’Agence est chargée d’assurer et de contrôler l’application d’environ 90 lois et règlements nationaux pour le compte d’autres ministères et organismes fédéraux, de même que des accords internationaux. L’Agence gère 1 200 points de service et est présente à 40 endroits à l’étranger. Son budget pour 2005-2006 totalise près de 1,12 milliard de dollars et son effectif compte plus de 12 000 employés.
L’Agence a pour mission de faciliter la circulation des marchandises et des personnes lorsqu’elles arrivent au Canada ou qu’elles en sortent de manière à assurer la prospérité économique du pays, tout en veillant à résoudre les questions de la sécurité et de la sûreté.
Les activités de l’Agence dépendent fortement des systèmes et des technologies de l’information, qui sont élaborés, mis en œuvre et gérés par la Direction générale de l’innovation, des sciences et de la technologie (DGIST). La structure organisationnelle de l’ASFC et de la DGST [ 1 ] est exposée ci‑dessous.
Au moment de la création de l’ASFC, la Direction de la conception et de l’élaboration des projets importants (CEPI) a été transférée telle quelle de la Direction générale des douanes de l’ADRC à la Direction générale de l’innovation, des sciences et de la technologie (DGIST). Il y a alors eu regroupement des directions opérationnelles, y compris CEPI qui représentait par le passé le responsable des projets et en relevait, et des directions de TI sous la direction du même vice-président. La mise au point définitive de la structure organisationnelle de la DGIST n’est pas terminée. Par exemple, l’organisation de la fonction d’architecture est en cours d’examen étant donné qu’elle est actuellement scindée entre deux directeurs généraux.
L’activité de développement de systèmes à l’ASFC a une grande portée, des dépenses annuelles de l’ordre de 150 à 250 millions de dollars devant être consacrées au cours des prochaines années à l’élaboration et à la tenue des systèmes, de l’infrastructure et de la technologie connexe. On recense à l’heure actuelle 32 projets de systèmes importants, pour la plupart des projets d’élaboration de système, dans le plan de la DGIST, de même que de nombreux autres qui sont considérés comme de futurs projets possibles. Les projets de systèmes sont regroupés en trois catégories, comme le montre le tableau ci‑dessous :
Groupes | Nombre de projets de système [ 2 ] |
---|---|
Personnes | 13 |
Commerciaux | 6 |
Généraux | 13 |
Total | 32 |
Tous les projets de systèmes commerciaux et ceux concernant les personnes visent à appuyer les Directions générales de l’exécution de la loi et de l’admissibilité, qui agissent seules ou ensemble comme parrains des projets. De nombreux projets portent sur plusieurs années, sont dotés de budgets s’élevant à plusieurs millions de dollars et sont morcelés en de multiples sous‑projets qui ont évolué et ont pris de l’ampleur au fil de la réalisation du projet. Un grand nombre de ces initiatives est dicté par des facteurs externes et fait suite à l’évolution des politiques gouvernementales.
Depuis sa création, l’Agence a été mise au défi d’intégrer des environnements de développement de systèmes disparates permettant de gérer des questions opérationnelles complexes tout en donnant suite à des initiatives fort diverses. L’Agence utilise actuellement différentes méthodes de développement de systèmes en raison de la réorganisation, mais elle travaille à l’adoption d’une seule norme, la méthode appelée Rational Unified Process [ 3 ] . Le processus de développement de systèmes est fortement régi par des échéanciers imposés et le cycle de production des versions finales. On produit actuellement de deux à quatre versions principales chaque année. Une grande partie de l’infrastructure de TI de l’ASFC continue d’être prise en charge par l’ARC.
Sur la base des travaux réalisés au cours de la Phase 1, la vérification a permis de relever qu’un cadre de contrôle de gestion pour le développement de systèmes opérationnels automatisés était en place, mais qu’il était possible de le renforcer pour assurer une régie, une gestion des risques et un contrôle adéquats sur les projets de systèmes de TI en développement. Les constatations découlant de la Phase 1 de la vérification sont expliquées ci-dessous. Les critères de vérification seront examinés plus à fond sous l’angle de leur incidence au cours de la Phase 2 et de la Phase 3 de la vérification.
Un cadre de gestion des projets (ou cycle de vie) permettant de gérer les systèmes en développement est en cours d’élaboration, et il est enrichi d’outils et de modèles qui en facilitent la mise en œuvre. Le cadre est actuellement rendu conforme aux étapes de projet définis dans le Cadre amélioré de gestion du CT pour les projets de TI. Les six étapes principales des projets d’élaboration de systèmes à l’ASFC sont définies de la façon suivante :
Ce cadre fournit les bases de l’établissement d’un cadre solide de contrôle de gestion des systèmes en développement. Il existe, pour certains extrants, des modèles fondés sur les processus de l’ARC. Les modèles et les processus nouveaux se rapportant aux premières étapes de l’élaboration sont utilisés pour un grand nombre de projets plus récents. Toutefois, étant donné le caractère récent de la réorganisation de l’Agence, de nombreux processus et modèles de document en sont encore aux premières étapes d’élaboration et n’ont pas encore été implantés. Cette situation est propre aux nouvelles organisations dont les processus n’ont pas encore atteint leur plein développement. Ces activités montrent néanmoins que l’Agence accomplit des progrès dans l’amélioration du contrôle qu’elle exerce sur les systèmes en développement.
La vérification a permis de constater que le cadre de gestion des projets pourrait bénéficier de la mise en œuvre ou de l’amélioration des composantes suivantes :
Plan d’action de la direction | Date d’achèvement |
---|---|
1a) La direction a mis sur pied un processus afin de garantir une définition claire de ses jalons dans le cadre du cycle de vie de la gestion des projets et veille également à la documentation intégrale de la concrétisation des avantages. | Terminé |
1b) Un régime de rapports sur l’état d’avancement des projets de sorte que les gestionnaires de projet fournissent régulièrement des renseignements sur l’exécution des projets aux fins des budgets (outre les renseignements sur le calendrier et sur l’étendue des travaux qui font actuellement l’objet de rapports), combiné avec un processus permettant de faire un suivi régulier du total des coûts du projet dans tous les centres de responsabilité de sorte que les déficits (ou excédents) projetés puissent être déterminés et examinés à temps. |
Avril 2007 |
1c) La direction continuera d’élaborer un calendrier principal unifié des projets qui indiquera clairement les interdépendances entre les projets. | Février 2007 |
1d) La direction mettra au point un processus pour les analyses de rentabilisation afin d’assurer que les exigences essentielles d’une mise sur pied d’une analyse de rentabilisation sont définies et exposées clairement. Un cadre de concrétisation des avantages sera incorporé dans le processus. | Mars 2007 |
Les priorités du portefeuille de projets sont établies de façon itérative grâce à des négociations à tous les niveaux, mais surtout dans le cadre de la gestion du calendrier de la version diffusée. Cependant, le classement des projets par ordre de priorité pose un défi particulier à l’Agence. De nouveaux projets sont lancés par suite de nouvelles initiatives de l’ASFC, mais aussi par suite d’influences ou de pressions de l’extérieur. Même lorsque de nouveaux projets sont amorcés, les projets existants demeurent souvent une priorité absolue. C’est pourquoi l’Agence éprouve de la difficulté à réajuster ses priorités de manière à abandonner ou à modifier des projets existants. Néanmoins, l’Agence a des capacités limitées de sorte que les ressources risquent d’être réparties de façon trop clairsemée et que les délais d’exécution pourraient s’allonger. L’équipe de vérification a appris que les priorités faisaient l’objet de discussions régulières au sein du Comité de l’innovation, des sciences et de la technologie, mais aucun document sur les priorités ou les décisions n’a été fourni. L’Agence gagnerait à disposer d’un processus officiel qui lui permette de cerner, d’évaluer et de communiquer les risques et les conséquences que présente, pour le portefeuille de projets, le lancement de nouvelles initiatives en cours d’exercice de manière à pouvoir prendre des décisions éclairées sur la poursuite des priorités.
Le classement prioritaire du développement de systèmes n’est pas toujours dicté par la stratégie ou la vision à long terme de l’ASFC. Bien que les besoins opérationnels et les objectifs des directions générales fassent l’objet d’un suivi à divers niveaux, ils ne sont pas regroupés dans l’intérêt de la planification des systèmes à long terme. Un modèle officiel de gestion des relations avec la clientèle qui permette d’assurer une liaison avec les groupes opérationnels en vue de déterminer et de regrouper les besoins opérationnels faciliterait la fonction de planification. On a récemment préparé un calendrier de planification afin de déterminer les versions des systèmes prévues pour l’exercice 2006‑2007 en cours, mais il faudrait étendre le calendrier sur plus d’un exercice pour qu’on puisse voir quand de nouveaux projets peuvent être entrepris.
La direction de l’Agence devrait :
Plan d’action de la direction | Date d’achèvement |
---|---|
2) La direction élabore un cadre de planification qui précisera les critères officiels d’évaluation et des processus à l’appui de la prise de décisions des cadres supérieurs en matière d’établissement des priorités et des ressources. | Juin 2007 |
3) La direction veillera à ce que le processus de la Phase de faisabilité et de planification comprenne les activités de planification des projets en matière des besoins de systèmes dans les cas où les besoins complets des systèmes et des activités sont saisis et alignés à l’infrastructure de l’organisation. |
Mars 2007 |
La régie des systèmes de TI en développement est en évolution à l’ASFC étant donné que le rôle des unités opérationnelles dans le processus de développement n’a pas été entièrement établi et que les relations sont encore en train d’être créées. De nombreux cadres supérieurs sont nouvellement arrivés à l’ASFC et ne connaissent pas bien les ministères que celle-ci a remplacés.
À la DGIST, il existe une structure de régie qui amène les directeurs généraux et les directeurs de toutes les directions à se réunir régulièrement pour discuter des activités de projet. En conséquence, les communications et les relations au sein de la DGIST ont fini par améliorer le degré de surveillance des projets à l’intérieur de la direction générale. La DGIST compte les comités suivants qui sont chargés de discuter des systèmes de TI en développement :
Les unités opérationnelles prennent officiellement part au développement des systèmes par l’entremise des comités suivants :
La représentation et la participation des unités opérationnelles pendant le cycle de vie du projet sont déterminées par le parrain du projet désigné et sont décrites dans la charte du projet. Les parrains de projet et d’autres représentants des unités opérationnelles jouent généralement, au tout début du projet, un grand rôle dans la préparation de l’analyse de rentabilisation et la détermination des exigences, mais leur implication diminue au cours des étapes de développement et de mise à l’essai. Les unités opérationnelles bénéficient d’un soutien à la fin du développement du système grâce à la formation dispensée par CEPI en vue de la mise en œuvre des nouveaux projets de systèmes. On recourt sur une base sélective aux formateurs et aux installations de formation de Rigaud (Québec). L’utilisateur final obtient de l’aide grâce à une fonction de bureau d’aide où l’utilisateur peut téléphoner quand il a des questions ou des problèmes.
La vérification a permis de relever des étapes du développement auxquelles les unités opérationnelles ne participent généralement pas :
Grâce à la participation de l’unité opérationnelle aux étapes clés du développement, les parrains des projets seront pleinement informés de la solution finale qui est élaborée, de sorte que celle-ci répondra finalement à leurs besoins et à leurs attentes.
Un groupe de travail pour l’accroissement et le renforcement des partenariats externes a récemment été créé dans le cadre de la nouvelle initiative de trousse pour les partenariats de la DGIST en vue d’élaborer des stratégies, des mécanismes et un plan d’action visant à améliorer les partenariats et les relations au sein de l’Agence. Le groupe de travail a relevé la nécessité de disposer d’un solide modèle de régie d’application uniforme pour assurer la bonne marche et la réussite des projets importants. Un thème clé véhiculé par le groupe avait trait à la nécessité de faire participer les partenaires du programme aux décisions sur l’étendue des nouvelles initiatives à l’étape du lancement. L’une des recommandations du groupe portait sur la nécessité d’identifier les partenaires afin de circonscrire clairement les rôles, les responsabilités et les processus permettant de les mettre à contribution et de s’assurer d’obtenir des résultats satisfaisants pour toutes les parties.
Plan d’action de la direction | Date d’achèvement |
---|---|
4a) La direction met au point le processus d’une phase d’analyse et de conception qui renferme des cas d’utilisation opérationnelle et pour lequel, une approbation finale est requise de la direction générale responsable. | Juin 2007 |
4b) La direction élabore le processus d’une phase d’exécution qui comprendra les processus d’approbation finale des plans d’essai et des résultats du vice-président de la direction générale responsable. |
Septembre 2007 |
4c) La direction élabore une stratégie de la gestion du changement officielle qui comprendra la mise sur pied d’un conseil de contrôle de la gestion du changement officielle. | Juin 2007 |
Le Bureau de gestion du projet (BGP) de la Direction de la planification et de l’architecture produit, sur une base trimestrielle, une information sur les projets de haut niveau à l’intention des cadres supérieurs par l’entremise du tableau de bord de la direction, mais il ne remplit pas un rôle d’assurance de la qualité. Les processus de gestion de la qualité favorisant le respect des exigences du cadre de gestion des projets varient d’un gestionnaire de projet à l’autre. La responsabilité globale relative à l’assurance de la qualité pour tout le portefeuille de projets n’a pas été attribuée.
Une fonction d’assurance de la qualité nécessiterait la collecte de renseignements détaillés sur les projets, tels que la réalisation des budgets, les résultats attendus prévus et l’exécution de l’étendue des travaux, en vue d’en faire rapport ou d’en communiquer les points saillants à la haute direction. Une telle activité permettrait de garantir que les comités de gestion des projets et les comités directeurs compétents sont suffisamment bien informés des projets qui risquent de dépasser les limites du budget, de ne pas respecter les délais ou de ne pas porter sur toute l’étendue des travaux.
Plan d’action de la direction | Date d’achèvement |
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5) La direction donne suite à une stratégie de gestion de la qualité pour assurer le soutien de la régie des projets importants et celui du cadre du cycle de vie des projets. | Juin 2007 |
Un processus officiel de gestion des risques liés aux projets comporte la détermination, l’analyse, l’atténuation et le suivi des risques susceptibles de compromettre la réussite du projet eu égard à la qualité du produit, au calendrier et aux coûts. Les conséquences pouvant découler des risques et le degré de tolérance aux risques seraient analysés, ce qui permettrait de déterminer les mesures officielles à prendre à leur égard (les éviter, les atténuer, les assumer ou les transférer/transmettre aux échelons supérieurs). L’équipe de projet déterminerait si les risques sont acceptables et ce qu’on peut et pourrait faire pour y remédier ou mieux les gérer. Un processus de recours aux échelons supérieurs garantirait que la haute direction participe aux discussions sur les risques aux moments opportuns.
Les risques que présentent les projets sont habituellement décrits dans les chartes de projets au tout début de chaque projet, mais personne n’est officiellement chargé d’en faire le suivi afin d’assurer une surveillance continue et la mise à jour des stratégies d’atténuation. De nombreuses personnes interrogées ont fait observer que les risques liés aux projets individuels sont étudiés au sein des divers comités et que l’on se sert de son jugement pour déterminer s’il faut soumettre aux échelons supérieurs les risques considérés comme élevés. Les problèmes et les questions soulevés par chaque projet sont traités au niveau du projet au moyen des processus officiels permettant de consigner et de suivre leur évolution. Les risques ne sont pas non plus regroupés et évalués pour l’ensemble du portefeuille des projets. Les comptes rendus de réunions qui ont été examinés ne faisaient pas mention d’une liste regroupant tous les risques liés aux projets, ni de discussions touchant les mesures prises pour atténuer les risques. Aucune liste énumérant tous les risques n’a été fournie. Toutefois, un modèle a récemment été mis au point pour la consignation des risques liés aux projets, mais il n’a pas encore été mis en œuvre.
Plan d’action de la direction | Date d’achèvement |
---|---|
6) La direction donne suite à une stratégie de gestion des risques à l’appui de la régie des projets importants et du cadre du cycle de vie des projets. | Mars 2007 |
Les critères de vérification utilisés pour la Phase 1 de la vérification figurent ci-dessous.
Catégorie de contrôle | Critères de vérification |
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Régie | Les autorisations et les responsabilités sont définies. |
Les projets sont classés par ordre de priorité aux fins de l’atteinte des objectifs de l’ASFC. | |
Les intervenants sont mis à contribution et apportent leur appui au projet. | |
Le rendement du projet est périodiquement évalué et fait l’objet de rapports et de suivis réguliers. | |
Des organismes de surveillance efficaces sont établis et ont des rôles à jouer concernant la régie, la gestion des risques et le contrôle. | |
Des décisions d’approbation sont prises à des jalons clés. | |
Avantages pour l’organisation | Les avantages pour l’organisation sont déterminés et sont assortis de mesures quantitatives et (ou) qualitatives pour qu’on puisse suivre et évaluer leur concrétisation réelle. |
Besoins des utilisateurs | Les besoins des utilisateurs sont définis, vérifiés, validés et correctement consignés. |
Des contrôles de gestion sont en place aux fins de la gestion des changements et des incompatibilités entre les systèmes opérationnels. | |
Gestion du projet | Un plan de projet intégré est préparé et il oriente clairement l’exécution et le contrôle du projet. |
Des processus de gestion de l’étendue des travaux sont en place pour veiller à ce que l’étendue du projet comprenne tous les travaux nécessaires et seulement les travaux qui doivent être réalisés. | |
Des processus de gestion des coûts sont établis pour veiller à ce que le projet soit réalisé à l’intérieur des limites du budget approuvé. | |
Des processus de gestion du calendrier sont correctement établis et appliqués efficacement afin que le projet soit parachevé à temps. | |
Un système de gestion de la qualité est en place pour garantir que les besoins pour lesquels le projet a été entrepris seront comblés. | |
Des processus de gestion des risques sont en place pour permettre de cerner et d’analyser régulièrement les risques liés au projet et d’y réagir. | |
L’état d’avancement du projet fait l’objet de suivis et de rapports réguliers. | |
Des processus de gestion des problèmes et des questions sont en place afin que les problèmes soient cernés, contrôlés et résolus. | |
Des processus de communication sont en place pour assurer une coordination optimale à l’intérieur et à l’extérieur de l’équipe de projet. | |
Des processus sont en place pour assurer que le projet met pleinement à contribution toutes les personnes qui y participent. | |
Des processus sont en place pour gérer les relations avec les partenaires et les fournisseurs. | |
Solution technique | La solution technique permet la mise en œuvre viable de la nouvelle technologie.
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Transformation des activités | Des processus et des procédures de régie adéquats sont en place pour atténuer les répercussions des changements sur les utilisateurs par suite de la mise en œuvre de ces nouveaux projets de développement de systèmes, par exemple (voir ci-dessous) :
|
Acronyme | Description |
---|---|
ASFC |
Agence des services frontaliers du Canada |
ACIA |
Agence canadienne d’inspection des aliments |
CIC |
Citoyenneté et Immigration Canada |
ARC |
Agence du revenu du Canada |
DGIST |
Direction générale de l’innovation, des sciences et de la technologie |
CIST |
Comité de l’innovation, des sciences et de la technologie |
CCG |
Cadre de contrôle de gestion |
CEPI |
Conception et élaboration de projets importants |
BGP |
Bureau de gestion des projets |
RUP |
Rational Unified Process |