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La Garde Côtière canadienne – Une tradition de sécurité maritime et de service aux marins

février 2007



La flotte rouge et blanc de la Garde côtière canadienne assure la sécurité maritime des Canadiens depuis sa création en 1962. La Garde côtière est le plus gros organisme de service spécial au Canada et fait partie intégrante de Pêches et Océans Canada. Avec près de 4500 employés répartis d’un océan à l’autre, quelque 114 navires et une flotte de 27 hélicoptères, la Garde côtière est au service du plus grand pays maritime au monde dont le littoral accidenté s’étend sur 243 792 km. Pendant une journée ordinaire, les employés de la Garde côtière :

  • sauvent la vie de 8 personnes,
  • prêtent secours à 55 personnes dans 19 interventions de recherche et sauvetage,
  • assurent l’entretien de 55 aides à la navigation,
  • assurent la gestion de 2 436 mouvements de navires de commerce,
  • s’occupent de 1 127 communications radio,
  • organisent 14 activités de sensibilisation à la sécurité nautique,
  • répondent à 5 rapports d’incidents environnementaux,
  • réalisent 5 patrouilles de pêche,
  • escortent 4 navires commerciaux dans les glaces,
  • collaborent à 3 missions hydrographiques et à 3 levés scientifiques.

La Garde côtière canadienne bénéficie également de l’appui de la Garde côtière auxiliaire canadienne (GCAC). Organisme bénévole, la GCAC dispose d’environ 5 000 membres et de 1 600 navires inscrits. Ces bénévoles réalisent des interventions de recherche et de sauvetage, participent à des exercices de formation et sont d’importants agents de promotion du programme de sécurité nautique.

En plus de s’acquitter de sa responsabilité première, qui est d’assurer la sécurité maritime et d’effectuer des interventions environnementales, la Garde côtière est indispensable au MPO dans l’atteinte de son mandat global. En effet, la recherche hydrographique, océanographique et scientifique; la conservation et la protection; et la durabilité des pêches et de l’aquaculture nécessitent des navires, et la capacité de la Garde côtière d’accueillir des scientifiques et des agents des pêches rendent possible la réalisation de ces activités.

Les nombreux programmes de la Garde côtière dans le Grand Nord affirment la souveraineté maritime du Canada dans l’Arctique. Chaque été, la Garde côtière joue un rôle important dans la livraison d’approvisionnements dont les populations du Nord ont grand besoin – une activité vitale pour ces populations, et souvent le seul contact qu’elles ont avec leurs compatriotes du Sud.

Même si elle n’a pas de mandat officiel dans ce domaine, la Garde côtière est de plus en plus sollicitée pour les objectifs du Canada en matière de sécurité maritime.

Au cours des 40 dernières années, la Garde côtière a répondu à des centaines de milliers d’appels de détresse. Certains incidents fortement médiatisés illustrent bien le dévouement des professionnels hautement qualifiés de l’organisme :

  • La Garde côtière canadienne a occupé le devant de la scène quand elle a mis à profit son expertise en matière de dépollution en cas de déversement d’hydrocarbures à la suite de la rupture en deux parties du pétrolier KURDISTAN dans le détroit de Cabot en 1977.

  • Lorsque le vol 111 de la Swissair s’est écrasé au large de Peggy’s Cove le 2 septembre 1998, la vedette de sauvetage SAMBRO de la Garde côtière a été le premier bâtiment sur les lieux. La GCC a largement participé aux activités de recherche et de recouvrement qui se sont poursuivies plusieurs mois après l’écrasement. En tout, plus de 700 personnes, principalement des membres de la Garde côtière, mais également des agents des pêches, des scientifiques et des membres de la Garde côtière auxiliaire canadienne ont participé à l’intervention qui a suivi le désastre.

  • La tempête de verglas survenue en 1998 a entraîné des pannes d’électricité dans la majeure partie de l’est de l’Ontario et de l’ouest du Québec. Les techniciens de la GCC ont rendu des services aux endroits où les lignes d’alimentation électrique étaient en panne, ils se sont déplacés de maison en maison avec des génératrices pour chauffer les maisons afin d’éviter que les tuyaux ne gèlent et ils ont fait l’entretien des génératrices sur place et à la base. La Garde côtière auxiliaire canadienne a recueilli des génératrices auprès des organismes d’intervention tant au Canada qu’aux États-Unis et les a distribuées aux exploitants d’élevage de bestiaux désespérés. Le NGCC SIMCOE s’est amarré en face d’un foyer pour personnes âgées situé en bordure du fleuve Saint-Laurent. Le bloc d’alimentation en énergie du navire a été relié à la maison de retraite évitant ainsi une évacuation forcée.

  • Les dirigeants de la Garde côtière ont offert leur appui à la province du Manitoba lors des inondations provoquées par la Rivière rouge au printemps 1997. Voici certains des services que la Garde côtière avait alors fournis : surveillance aérienne, survol de certains secteurs, recherche et sauvetage et installation d’estacades de lutte contre la pollution sur plusieurs milles afin d’éviter l’érosion des digues.

  • Le 6 février 1982, lors d’une forte tempête survenue au large des côtes de Terre-Neuve, la plate-forme de forage «Ocean Ranger» disparaissait dans l’océan entraînant avec elle son équipage de 84 hommes. Malgré les efforts de la Garde côtière en vue de rescaper les membres d’équipage, les conditions météorologiques annihilèrent tous ses efforts et il n’y eut aucun survivant.

  • Les conditions météorologiques ont également fait des ravages sur les Grands Lacs. Durant un après-midi de juin 1988, une grave tempête a frappé la région des Grands Lacs, prenant par surprise plusieurs plaisanciers. La GCC avait alors mené à bien toutes ses missions de sauvetage, soit en tout 77 interventions distinctes en huit heures.

  • En septembre 2005, le NGCC Sir William Alexander a mis le cap sur la côte du Golfe des États-Unis en compagnie des NCSM Athabaskan, Toronto et Ville de Québec pour l’opération Unison, une intervention de secours organisée à la suite de l’ouragan Katrina. L’équipage du navire de la Garde côtière, qui a réparé et redéployé des bouées météorologiques et de navigation détruites ou perdues, a rendu des services inestimables.

  • Les NGCC Laurier, Point Henry, WE Ricker, Vector, Kitimat II ainsi que le Zodiac Takush ont été dépêchés le 22 mars 2006 pour chercher des survivants lorsque le traversier Queen of the North de la Colombie-Britannique a brisé sa coque simple sur des rochers du rivage de l'île Gil, puis a coulé. Des membres de la communauté de Premières nations de Heartly Bay à proximité, sont arrivés sur les lieux avec leur flotte de bateaux de pêche juste après l’engloutissement du navire. Ils ont porté secours aux passagers et à l’équipage placés à bord des canots de sauvetage et ramenés par la suite à Heartly Bay pour leur fournir vêtements, couvertures et nourriture. Un hélicoptère de la Garde côtière a transporté les passagers les plus gravement blessés vers l'hôpital de Prince Rupert. Plus tard, on s'est servi d'un canot pneumatique 733 pour transporter les autres passagers et membres d'équipage aux NGCC Laurier, qui s'est chargé de les retourner en toute sécurité à Prince Rupert. 

Pour plus de renseignements sur la Garde côtière canadienne, veuillez consulter le site web suivant : www.ccg-gcc.gc.ca.

 

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    Dernière mise à jour : 2007-02-13

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