Pêches et Océans Canada / Fisheries and Oceans Canada - Gouvernement du Canada / Government of Canada
 
Fiche d'information

Version imprimable - Nouvelle fenêtre

Aider l’industrie canadienne de la pêche à s’adapter aux changements du marché

avril 2007


Les opinions des consommateurs et des acheteurs de poissons et fruits de mer canadiens peuvent avoir des répercussions sur la prospérité des entreprises de pêche du Canada. Un des volets importants de l’approche De la mer à la table de Pêches et Océans Canada est de mieux tenir compte des exigences du marché dans la gestion des pêches canadiennes.

De plus en plus, de par le monde, les consommateurs et les acheteurs de produits de la mer exigent que les produits qu’ils achètent soient le fruit de pratiques durables. Ces exigences ont donné lieu à la création de programmes d’éco-étiquetage et de processus de certification des produits de la mer. Les entreprises canadiennes de production de poisson et de fruits de mer, ainsi que le MPO, se voient aussi contraints de prouver que cette industrie fait l’objet d’une gestion durable. Cela signifie entre autres, garantir que les programmes de certification favorisent le commerce et mieux faire connaître les initiatives d’éco-étiquetage.

Une injection de fonds nouveaux à hauteur de 1,6 million de dollars par année pendant deux ans permettra l’intégration du principe de précaution et de l’approche écosystémique dans la gestion des pêches partout au Canada. Cet argent sera également utilisé pour dresser des « listes de contrôle de durabilité » à l’intention des principales pêches commerciales du pays, qui seront inspirées en partie des lignes directrices sur l’éco-étiquetage de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Les listes de contrôle de durabilité offriront aux consommateurs et aux acheteurs de poisson et de fruits de mer une idée claire du cadre de gestion durable des pêches commerciales au Canada. Elles serviront à évaluer l’état des mesures de gestion et leur contribution à la conservation des stocks de poissons et des écosystèmes dans lesquels ils vivent. Elles serviront également d’indicateurs pour mesurer et étudier les aspects biologiques de la durabilité des pêches, comme la santé de la biomasse, de même que pour faire rapport sur les progrès de l’intégration du principe de précaution et de l’approche écosystémique.

Le MPO a la responsabilité de renseigner les consommateurs et les acheteurs de produits de la mer sur nos pratiques de gestion des pêches afin d’en démontrer la durabilité. Par exemple, dans le cadre de l’approche canadienne de gestion intégrée des pêches, le Ministère a adopté depuis quelques années deux principes clés pour assurer la santé des stocks de poissons et des écosystèmes marins, soit : l’approche de précaution et l’approche écosystémique.

Le MPO collabore avec des partenaires gouvernementaux comme Agriculture et Agroalimentaire Canada, Affaires étrangères et Commerce international Canada, l’Agence canadienne d’inspection des aliments et les gouvernements provinciaux, ainsi qu’avec d’autres intervenants, afin d’assurer que l’industrie canadienne reste concurrentielle sur les marchés internationaux. Les efforts du MPO visant à améliorer l’accès des produits canadiens aux marchés des fruits de mer sont déployés dans le cadre de négociations bilatérales, régionales et multilatérales.

De concert avec Affaires étrangères et Commerce international Canada, le MPO continuera également à chercher des solutions et à faire pression pour que de nombreux produits de la mer canadiens, la crevette par exemple, puissent se tailler une meilleure part du marché en Union européenne. L’UE est un important marché pour la crevette canadienne puisque la valeur des exportations canadiennes de cette espèce a dépassé les 88 millions de dollars canadiens en 2006. Le 20 novembre 2006, la formation Agriculture Pêches du Conseil des ministres de l’UE a adopté une révision du contingent tarifaire autonome (CTA) qui, comme prévu, comportait une augmentation du contingent de crevette de 2006, lequel est passé de 7 000 à 10 000 tonnes. Cette révision prévoit aussi des augmentations des contingents tarifaires pour la transformation de certains produits de la pêche, comme la morue, le hoki, les anchoies, les tubes de calmar et les longes/filets de thon et de bonite à ventre rayé.

Pour lancer une campagne de sensibilisation au sujet de l’éco-étiquetage, le MPO tiendra un atelier national sur l’éco-étiquetage les 22 et 23 mai à Montréal. Cet atelier réunira les intervenants et aura pour but de recueillir un supplément d’information sur cette question émergente.

AVRIL 2007

B-HQ-07-17F(f)

Haut de la page

    Dernière mise à jour : 2007-04-12

  Avis importants