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Un sujet délicat
ombreux
sont les parents qui éprouvent de la difficulté à
parler ouvertement de sexe avec leurs enfants. Cela n'a rien d'étonnant
quand on sait que la plupart d'entre nous avons eu, comme modèles,
des parents qui hésitaient beaucoup à aborder le sujet.
Il est pourtant
plus important que jamais d'avoir un dialogue
franc avec nos enfants sur le sexe, car non seulement la franchise
aide à développer une attitude saine et responsable
envers le sexe, elle nous permet également de renseigner nos
enfants sur le sida de façon positive et non alarmante.
Ce n'est pas aussi difficile qu'on
le croit
Quand le moment arrive de parler du sida, il importe de tenir compte
de l'âge et du stade de développement de l'enfant mais
également de ce qu'il veut savoir. Certains enfants sont prêts
à en parler dès l'âge de sept ans. Ne soyez donc
pas surpris si le vôtre vous pose des questions bien avant que
vous ne vous y attendiez.
Il suffit de briser la glace
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« La meilleure information est celle que vous
demande l'enfant », nous dit Janet Morrison, psychologue
pour enfants à Toronto. « Ça ne sert
à rien de s'éterniser quand on se rend compte que
le jeune est tombé dans la lune. » |
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N'essayez pas de
semer la terreur avec des histoires horribles. Les renseignements
que vous transmettez sont plus susceptibles d'être entendus
s'ils ne sont pas effrayants ni menaçants. « Les
enfants sentent ce qui est crédible et ce qui ne l'est
pas », ajoute Mme Morrison. « Ils comprennent
que certaines choses peuvent être agréables tout
en étant dangereuses. Les relations sexuelles sont formidables,
par exemple, mais elles peuvent être malsaines si une
personne ne se protège pas adéquatement, si elle
pratique des activités à risque, si elle est encline
à la promiscuité ou encore si elle est trop jeune.
Souvenez-vous qu'il est inutile de prendre un ton menaçant
ou alarmant. » |
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Prenez garde d'associer le sida uniquement au sexe. « C'est
comme associer la grossesse au sexe », soutient Bob
Mills, ancien enseignant du primaire à Edmonton qui est
atteint du sida depuis nombre d'années. « Votre
fille n'aura jamais de relations sexuelles satisfaisantes si on
lui dit de s'en abstenir pour ne pas tomber enceinte. » |
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N'oubliez pas que le sida n'est qu'une des nombreuses maladies
transmises sexuellement. Parlez-en donc comme si vous parliez
de la gonorrhée et de la chlamydia. Le sida n'est pas encore
guérissable, mais il est définitivement évitable. |
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Soyez ouvert et ne portez pas de jugement. « Il
n'y a pas que les paroles qui trahissent notre inconfort face
à un sujet, nos expressions faciales et notre langage corporel
en disent long », affirme Trevor Gray, coordonnateur
de projets pour la prévention du VIH au sein des services
à la jeunesse de la communauté urbaine de Toronto
(section Est). |
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Soyez honnête si vous êtes mal à l'aise.
Si vous n'arrivez pas à parler ouvertement de sexe et du
sida, choisissez un livre ou des dépliants que vous pourrez
lire avec vos enfants pour ne pas leur donner l'impression que
le sujet est tabou. |
Ne soyez pas trop dur envers vous-même
Bien qu'il soit préférable pour tout le monde d'entretenir
un dialogue franc et ouvert, il n'est pas toujours facile d'aborder
la question. « Les parents ne doivent pas être trop
durs envers eux-mêmes s'ils n'arrivent pas à discuter
de sexe avec leurs enfants », déclare M. Mills.
« Les tantes et les oncles peuvent facilement prendre
la relève pour parler des sujets délicats. »
Les efforts en valent la peine
Aussi difficile que cela puisse paraître, en bout de ligne,
vos efforts seront récompensés. « En
discutant de ces questions, vous resserrez les liens avec votre enfant »,
déclare M. Gray. « Vous établissez un climat
de confiance qui lui permettra de venir vous parler ouvertement s'il
a des doutes au sujet des choses qu'on lui raconte ».
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Publié le 15 novembre 2002 |
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Cet article a été rédigé par Nora Underwood pour le RCS. Nora Underwood, journaliste et mère, vit à Toronto. |
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