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Le système de santé ne se limite pas aux médecins, au personnel infirmier et aux patients, on y compte également chercheurs et décideurs. Principaux organismes fédéraux de financement de la recherche en santé, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) rassemblent des chercheurs de disciplines variées dont l'objectif est de créer de nouvelles connaissances et de les appliquer en vue d'offrir de meilleurs produits et services de santé et de renforcer le système de santé du Canada. Le docteur Alan Bernstein, président des IRSC et généticien de réputation internationale, aidé de son conseil d'administration composé de 19 membres, guide cet objectif et aide à en faire une réalité par l'entremise des 13 instituts « virtuels » des IRSC, chacun ?uvrant dans un domaine particulier de recherche. Ensemble, ils favorisent la recherche dans quatre principaux domaines : recherche biomédicale, recherche clinique, systèmes et services de santé, ainsi que facteurs sociaux, culturels et autres.

Les études biomédicales appliquent les principes des sciences naturelles, particulièrement ceux de la biologie et de la physiologie, à la médecine clinique. À titre d'exemple, le docteur B. Brett Finlay, chercheur émérite des IRSC, a mis au point un vaccin pour protéger les vaches contre le colibacille (E. coli). Cette bactérie, responsable de la « maladie du hamburger », cause des problèmes de santé à des milliers de gens et entraîne le décès de 500 personnes par année. Les inspecteurs fédéraux ont donc décidé d'observer une politique de tolérance zéro à l'égard du bétail atteint d'une souche particulière du colibacille (à des coûts de cinq milliards de dollars par année pour les producteurs). En attaquant la cause directe chez la vache, le docteur Finlay espère ainsi réduire le prix considérable qu'il en coûte à l'économie et la santé.



13 instituts « virtuels »
  • Institut de l'appareil locomoteur et de l'arthrite
  • Institut du cancer
  • Institut du développement et de la santé des enfants et des adolescents
  • Institut de génétique
  • Institut des maladies infectieuses et immunitaires
  • Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies
  • Institut de la nutrition, du métabolisme et du diabète
  • Institut de la santé des Autochtones
  • Institut de la santé circulatoire et respiratoire
  • Institut de la santé des femmes et des hommes
  • Institut de la santé publique et des populations
  • Institut des services et des politiques de la santé
  • Institut du vieillissement

Les études biomédicales des IRSC vont de la médecine clinique aux politiques de recherche qui touchent parfois des domaines controversés comme celui des cellules souches. Bien que la recherche sur les cellules souches ait le potentiel de traiter un certain nombre de maladies, notamment la maladie de Parkinson, le diabète, l'Alzheimer et les maladies du c?ur, leur origine (cellules embryonnaires par rapport aux cellules souches adultes) soulève de nombreuses discussions sur les plans juridique, social et éthique. L'absence de réglementation gouvernant la recherche sur les cellules souches a incité les IRSC à publier des lignes directrices en matière de Financement de la recherche sur les cellules souches pluripotentes humaines. Ces lignes directrices, entre autres choses, garantissent à la population canadienne que tous les projets de recherche financés par le gouvernement fédéral respectent un cadre juridique et éthique qui interdit l'utilisation de cellules souches en vue du clonage humain ou à des fins commerciales.

Les essais cliniques ont pour effet de concrétiser la théorie. En juillet 2002, les IRSC et le gouvernement fédéral annonçaient le financement de la première recherche sur la marijuana au Canada. Cette recherche, menée par cinq scientifiques de domaines divers de l'Université McGill, s'attardera aux usages thérapeutiques potentiels du cannabis, plante cultivée pour la production de la marijuana. Il s'agira également du premier essai clinique au monde soumis à un examen par des pairs et grâce auquel on étudiera les effets de la consommation de la marijuana chez des sujets qui ne sont pas atteints du VIH ni de sclérose en plaques. Les résultats de cette recherche détermineront l'innocuité et l'efficacité d'un traitement pour les patients qui ne réagissent pas au traitement habituel et contribueront ultérieurement à l'élaboration de politiques régissant l'usage de la marijuana et des cannabinoïdes.

Il est toujours possible d'améliorer les systèmes et services de santé afin de répondre aux besoins de la population canadienne. L'Institut de la santé des Autochtones a mis sur pied le programme Cadres de développement de la capacité autochtone de recherche en santé (CDCARS) pour aider les collectivités autochtones du pays à faire de la recherche en santé pour leur propre bénéfice. Étant donné les problèmes de santé uniques auxquels sont confrontés les Autochtones, le programme est offert en Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba et en Ontario pour faciliter le développement de la capacité autochtone de recherche en santé.

Le dernier domaine regroupe la recherche en matière de santé publique, soit les facteurs environnementaux, sociaux et culturels qui nuisent à la santé de la population canadienne. Les IRSC peuvent traiter des sujets d'actualité, tel le bioterrorisme. Suite aux événements du 11 septembre 2001 et à l'alerte subséquente à la maladie du charbon, l'Institut des maladies infectieuses et immunitaires et Santé Canada ont coparrainé une conférence internationale qui s'est tenue en janvier 2002 et que l'on a intitulée « Terrorisme biologique : Programme de recherche du Canada ». La conférence visait l'étude des questions suivantes : Quelles contributions à la recherche les scientifiques canadiens peuvent-ils apporter? Comment le Canada peut-il mieux intégrer ses activités aux efforts de recherche internationaux? Quelles initiatives de recherche bien précises peut-on recommander? Des scientifiques, des décideurs, des universitaires, des professionnels de la santé publique, des militaires et des gens du secteur privé y étaient réunis pour établir le programme de recherche du Canada en matière de bioterrorisme.

En juin 2002, la ministre fédérale de la Santé, Anne McLellan, et le docteur Bernstein annonçaient l'investissement de 88 millions de dollars pour l'Initiative stratégique en recherche dans le domaine de la santé. Cette somme servira à financer 51 projets de recherche transdisciplinaires et novateurs en vue de former et d'appuyer les jeunes chercheurs de talents (étudiants des premier, deuxième et troisième cycles, étudiants en stage postdoctoral et étudiants en professions de la santé, notamment en sciences infirmières ou en médecine).

Il a été dit que le XXIe siècle serait marqué par la recherche en santé. Il va sans dire que la démarche énergique et novatrice adoptée par les IRSC assurera au Canada un rôle de premier plan sur la scène internationale. En se fondant sur leurs quatre piliers d'excellence en recherche, les IRSC produiront les meilleurs résultats possibles en matière de santé pour l'ensemble de la population canadienne.

 
  Publié le 1er septembre 2002
  BulletLe présent article a été rédigé pour le RCS par les IRSC.

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