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Photo de gens à un arrêt d'autobus Le stress en milieu de travail
 
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Lorsqu'on parle de gros stress, il n'est probablement pas surprenant que de plus en plus de Canadiennes et Canadiens considèrent leur milieu de travail comme en étant une source majeure. En fait, c'est le sentiment qu'exprime maintenant 50 % des gens comparativement à 39 % en 1997, l'année de l'Enquête canadienne sur la santé mentale précédente. D'autre part, ce qui est sans doute surprenant est le fait que nos attitudes envers le stress en milieu de travail ont considérablement changé. De nos jours, le stress lié à l'emploi n'est pas nécessairement vu comme une mauvaise chose et les employeurs sont applaudis car ils prennent maintenant des mesures plus efficaces à cet égard comparé à quatre ans passés.

Voici quelques-uns des résultats de l'Enquête canadienne sur la santé mentale effectuée par COMPAS en 2001 au nom de l'Association canadienne pour la santé mentale (ACSM). L'enquête révéla non seulement les attitudes changeantes des Canadiennes et Canadiens envers le stress et la dépression en milieu de travail, mais aussi leurs vues en matière de communication et de mécanismes d'adaptation.

La dépression peut toucher n'importe qui, sans égard à l'âge, au sexe, à l'éducation, à la situation financière ni au statut social. Près de 3 millions Canadiennes et Canadiens l'éprouveront à un moment quelconque durant leur vie et elle touche généralement les personnes en âge de travailler. Les gens atteints de dépression veulent souvent cacher ce qu'ils éprouvent, mais c'est surtout au travail qu'ils s'efforcent de masquer leur maladie. Ce sont les raisons pour lesquelles on met présentement beaucoup plus d'accent sur la réduction du stress et l'appui de ceux qui sont touchés par la dépression en milieu de travail.

Le stress au travail n'a pas toujours un effet négatif

Comme l'indique l'enquête de 2001, les niveaux de stress varient. Par exemple, 25 % des répondants dirent que le travail et leur milieu de travail sont une source majeure de stress et d'anxiété, tandis que 38 % indiquèrent que le travail est une source moyenne de stress.

La bonne nouvelle est que les Canadiennes et Canadiens sont maintenant plus enclins à considérer le stress en milieu de travail de manière positive. Il s'agit ici d'un changement significatif comparé à 1997; à cette époque le stress lié à l'emploi était vu plus négativement. Aujourd'hui, 41 % des répondants disent que le stress auquel ils font face en leur milieu de travail a un effet positif sur leur rendement, comparativement à 30 % quatre ans passés. Le stress, lorsqu'il se présente à des niveaux contrôlables, peut fournir aux gens l'énergie et la motivation dont ils ont besoin pour respecter des délais exigeants. De plus, les gens sont incités à compenser les effets du stress en faisant plus d'exercice et en se souciant plus de leur bien-être physique en général. D'autre part, 34 % indiquèrent que le stress qu'ils éprouvent au travail a eu un effet négatif sur leur rendement, comparativement à 42 % en 1997.

L'enquête révéla que les employeurs sont maintenant beaucoup plus sensibles envers le stress. Environ 60 % des Canadiennes et Canadiens dirent que leurs patrons prennent des mesures efficaces à l'égard du stress en milieu de travail; seulement 44 % avaient ce sentiment en 1997. Par exemple, certains employeurs organisent des ateliers qui renseignent les employés sur la gestion du stress. La direction des entreprises reconnaît de plus en plus la présence du stress en milieu de travail et tente d'y trouver des solutions, comme une politique d'entreprise permettant non seulement des congés de maladie, mais des congés de santé mentale.

Ces pourcentages représentent une société qui évolue et qui semble avoir acquis une meilleure compréhension de la nature du stress et de la dépression. Nous savons, par exemple, que le stress est causé tant par les bonnes choses qui nous arrivent dans la vie que les mauvaises. On est également beaucoup plus conscient du fait que la dépression est une maladie, non une faiblesse, et qu'elle est traitable.




La dépression est-elle bien grave?

Voici quelques statistiques relatives aux troubles dépressifs de l'humeur au Canada
  • Une femme sur quatre et un homme sur huit éprouveront une dépression. Plus de 6 millions Canadiennes et Canadiens ont éprouvé ou éprouveront un trouble dépressif. Ces chiffres semblent avoir monté en flèche depuis les années 60.
  • À l'échelle mondiale, la dépression est la quatrième principale cause contribuant au fardeau de la maladie.
  • On prévoit que d'ici 2020, la dépression unipolaire sera la principale cause d'incapacité, tant chez les hommes que les femmes, dans les pays développés et en voie de développement.
  • La dépression est un trouble étonnamment coûteux. Plus de 55 % du coût de la dépression est épaulé par le lieu de travail. Au Canada, on estime que le coût annuel atteint facilement plus de 12 milliards $.
  • La dépression est la principale cause du suicide. La grande majorité des gens qui tentent de se suicider ou se suicident sont à l'époque atteints d'une maladie dépressive quelconque. Chaque année, plus de 4 000 Canadiennes et Canadiens se suicident, faisant que le suicide en raison d'une dépression constitue la neuvième principale cause de décès.
  • Seulement une personne dépressives sur trois cherchera à obtenir l'aide dont elle a besoin. Ceci est dû à la stigmatisation, au manque de connaissances et de sensibilisation, ainsi qu'à la crainte que notre culture semble avoir à l'égard des maladies mentales.
  • Entre 80 et 90 % des gens atteints de dépression clinique peuvent de nos jours être efficacement traités au moyen de médicaments et psychothérapies. Il s'agit là d'un taux de réussite extrêmement élevé pour toute grande maladie.
Faire face au stress et à la dépression

De toutes les méthodes disponibles pour gérer ousoulager le stress, les Canadiens semblent préférer l'exercice et la méditation ou relaxation. En fait, 40 % des répondants indiquèrent qu'ils avaient adopté ces méthodes d'adaptation, comparativement à 28 % 4 ans passés.

L'enquête révéla également une tendance à être plus secret lorsqu'il s'agit d'une thérapie pour la dépression; 42 % des répondants indiquèrent qu'ils seraient disposés à le dire à leur patron, comparativement à 49 % en 1992.

Dans le domaine de la thérapie, tant pour le stress que pour la dépression, il semble y avoir un rapport entre le désir d'en faire part à nos patrons et le désir d'en faire part à nos amis. Les femmes sont plus disposées que les hommes à dire aux ami(e)s qu'elles ou un membre de leur famille sont en thérapie pour la dépression - 60 % des femmes comparativement à 41 % des hommes.

La communication est la clé

On semble être de moins en moins disposé à divulguer nos problèmes associés au stress ou à la dépression et cette tendance est alarmante. En plus des autres méthodes d'y faire face, comme l'activité physique et trouver une solution à vos problèmes, le fait de parler des difficultés qui suscitent votre stress peut vous aider énormément à réduire la tension qui vous empêche de prendre des décisions.

Les gens atteints de dépression sont souvent très hésitants à partager leurs problèmes, surtout en milieu de travail, car en plus des sentiments de honte qu'ils éprouvent, ils craignent être réprimandés, congédiés ou stigmatisés, ce qui entraîne un silence débilitant. Il est important de savoir que l'aide peut faire une différence - quatre personnes atteintes de dépression sur cinq peuvent être effectivement traitées. L'important premier pas est la communication.

En savoir davantage

L'Enquête canadienne sur la santé mentale de 2001 démontra que de nombreux Canadiennes et Canadiens ne considèrent plus le stress comme un aspect extrêmement négatif de leur journée de travail. Par contre, ils semblent être de plus en plus hésitants à communiquer leurs problèmes lorsqu'il s'agit de stress ou de dépression grave.

Le fait d'en savoir plus vous permettra de reconnaître si le stress ou la dépression a un effet sur votre vie quotidienne. Renseignez-vous au sujet des stratégies d'adaptation et n'oubliez surtout pas que de l'aide est disponible.

Il existe de nombreuses ressources utiles pour nous aider à reconnaître les symptômes du stress et de la dépression et à y faire face. Par exemple, « Le stress apprivoisé », un mini site Web de l'ACSM, fournit des renseignements détaillés et des conseils, et un test interactif qui vous permet de découvrir votre propre indicateur de stress.

De l'ombre à la lumière Visitez ACSM Galerie De l'ombre à la lumière - Un site Web dévoué à la célébration du courage, du rétablissement et de la résilience.

 
  Publié le 1er avril 2002
  CreditArticle rédigé par le L'Association canadienne pour la santé mentale - Partenaire affilié du RCS pour le volet santé mentale.

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