Réseau canadien de la santé

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• Il s'agit d'un programme qui regroupe des adultes bénévoles soucieux d'aider les jeunes à améliorer leurs aptitudes en lecture et en écriture.
• Le principal objectif du programme est d'aider les jeunes à faire leurs devoirs. Cela n'empêche toutefois pas les bénévoles de les épauler dans la préparation de projets précis, comme les projets de sciences et les concours d'art oratoire.
• Le deuxième objectif est d'accorder de l'aide dans les domaines que le jeune trouve particulièrement difficiles, comme la lecture, l'orthographe ou les mathématiques.

« Elle ne veut pas faire ses devoirs pour moi, mais elle les fait volontiers pour quelqu'un d'autre. »
Voilà une des raisons qui a incité une mère à amener sa fille de huit ans à un club d'aide aux devoirs.

• Dans des lieux sécuritaires, facilement accessibles et agréables pour les enfants comme les sous-sols d'église, les centres communautaires et les bibliothèques.
• Certains centres communautaires et bibliothèques coordonnent leur propre club d'aide aux devoirs.

• Tout adulte patient, enthousiaste, créatif et animé d'un désir d'aider les enfants.
• Certains clubs recrutent des étudiants universitaires ou collégiaux; d'autres préconisent l'enseignement par les pairs.
• Les bénévoles peuvent faire l'objet d'une vérification.
• Tous les bénévoles reçoivent une formation.
• On dit des bénévoles et des jeunes qu'ils sont « partenaires » afin de souligner la notion d'égalité dans la relation d'apprentissage.

• En arrivant au club, on sert une petite collation aux enfants et on leur donne l'occasion de s'intégrer au groupe.
• Chaque enfant est ensuite jumelé à un bénévole qui l'encourage à faire ses devoirs s'il en a.
• Lorsqu'un enfant n'a pas de devoirs, on l'encourage à travailler sur un sujet qui lui cause des ennuis.
• Vers la fin de la séance, le bénévole et l'enfant peuvent se joindre aux autres pour jouer à des jeux de société ou des activités éducatives.
• Pour que les séances demeurent utiles, il est important que les jeunes les évaluent. On doit encourager les enfants à parler de ce qu'ils ont aimé le plus et le moins et à dire sur quel sujet ils aimeraient travailler lors de la prochaine rencontre.
• L'évaluation peut être conservée dans le dossier de l'enfant aux fins de référence.

• Dans les centres urbains, ce sont les bibliothèques et les centres communautaires qui en assument les coûts.
  
• Dans les plus petites collectivités, ce sont les églises, les commerces, les clubs de services et les donateurs individuels.
  
• On peut se procurer des ressources qui conviennent à l'âge des enfants tels les manuels, les livres, les jeux et les casse-tête dans les ventes de garage ou de charité, les emprunter à la bibliothèque ou accepter des dons de particuliers.

• Les enfants bénéficient de l'attention individuelle, gagnent progressivement de l'assurance et découvrent qu'apprendre peut être amusant.
  
• Les bénévoles ont la satisfaction de savoir qu'ils contribuent à la réussite scolaire d'un enfant.
  
• Les collectivités en profitent à long terme. En favorisant l'alphabétisme, on permet aux individus de s'instruire, de prospérer, et l'ensemble de la collectivité ne peut que s'en porter mieux.

• Collège Frontière, Les clubs d’aide aux devoirs