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Photo d’enfants en traîne sauvage Les sports d’hiver en toute sécurité
 
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Un des meilleurs moyens d'apprécier le long hiver est de profiter de la nature. Si vous choisissez de pratiquer un sport, que ce soit le hockey, le patinage, le ski, la planche à neige ou la traîne sauvage, non seulement l'hiver semblera passer plus vite, mais vous pourrez lutter contre la déprime en plus de garder la forme!

Comprendre les risques

Les activités hivernales ne sont toutefois pas sans danger. C'est pourquoi il vaut mieux comprendre les risques potentiels du sport que vous pratiquez. Servez-vous de votre bon sens et de l'équipement prévu à cet effet. « Nous tentons de sensibiliser les adultes et les enfants aux risques qu'ils courent et de les encourager à faire des choix sensés », explique John Carroll, chef de projet à SAUVE-QUI-PENSE, organisme canadien sans but lucratif voué à la prévention des blessures et affilié du Réseau canadien de la santé responsable du volet Prévention des blessures. « Les enfants ne doivent pas cesser de faire de la traîne sauvage ou de la planche à neige. Mais ils doivent savoir où et comment pratiquer ces sports. »

    Point centréTraîne sauvage
    Photo d’enfants en traîne sauvage Cette activité n'est pas considérée dangereuse, mais elle comporte néanmoins des risques. Une étude réalisée en 1999 par le Service des urgences du Centre hospitalier pour enfants de l'Est de l'Ontario à Ottawa s'est penchée sur les accidents de traîne sauvage impliquant des enfants. Voici les résultats :
    • 70 % des blessures sont survenues sur les collines non conçues pour la traîne sauvage
    • 51 % des enfants étaient supervisés par un adulte
    • 33 % des blessures sont survenues à la suite d'une collision
    • 28 % étaient causées par une chute sur la glace et 16 % après avoir frappé une butte.

    La sécurité en traîne sauvage relève du bon sens. Cela signifie ne jamais glisser la tête première, mais également de bien observer les alentours avant de commencer à glisser. « Autrement dit, il faut évaluer la colline et les obstacles qui s'y trouvent, explique M. Carroll. Y a-t-il des arbres? Une route au bas de la pente? Un ruisseau? » Les pentes trop achalandées sont également dangereuses, que vous soyez en traîne sauvage ou à pied.

    Point centréPlanche à neige
    Ajout plutôt récent aux sports d'hiver, la planche à neige est plus populaire que le ski auprès des jeunes. Il n'est donc pas étonnant de remarquer un nombre croissant de blessures, surtout chez les jeunes garçons de 10 à 19 ans. Du nombre total de blessures signalées en 2002, M. Carroll explique que 50 % étaient des fractures, dont 40 % aux bras. C'est pourquoi il est important que les jeunes apprennent à tomber adéquatement. SAUVE-QUI-PENSE recommande aussi l'usage de protège-poignets.

    Heureusement, de nombreux planchistes professionnels portent un casque, lançant ainsi le message aux jeunes amateurs que c'est « cool » de le faire. Tout équipement homologué par l'Association canadienne de normalisation fera l'affaire. De plus, avant de vous lancer sur les pistes, assurez-vous que la planche est de la bonne taille et que les fixations sont en bon état.

    Point centréSki
    En 1999, un rapport de la U.S. Consumer Product Safety Commission a démontré que le port d'un casque pouvait réduire de 44 % la gravité des blessures subies à la tête chez les skieurs et planchistes adultes et de 53 % chez les enfants de moins de 15 ans. Et pourtant, déplore M. Carroll, ce ne sont pas tous les skieurs qui portent le casque.

    La majorité des blessures en ski surviennent à la suite d'une chute; les blessures aux genoux étant les plus fréquentes. Mais 16 % des blessures surviennent à la suite d'une collision avec un arbre ou d'une chute du haut d'une falaise et ce sont malheureusement les plus graves. « Parfois, les gens poussent leurs propres limites et celles du milieu trop loin. Le nombre de décès et de blessures graves à la tête et à la colonne vertébrale demeure très élevé », ajoute M. Carroll.

    Point centréPatinage et hockey
    Fait intéressant, la moyenne d'âge pour les blessures de hockey et de patinage est plus élevée que l'on pourrait croire. Pour le patinage, l'âge moyen est de 36 ans alors que pour le hockey, il est d'un peu moins de 25 ans. Cela s'explique par le fait que les parents ont compris l'importance que leurs enfants portent un casque homologué par l'Association canadienne de normalisation pour le patinage d'agrément, et bien sûr, par le fait que la plupart des jeunes qui jouent au hockey enfilent tout l'équipement de protection nécessaire. (Prenez-en note, les adultes!).

    Au hockey, comme le fait remarquer M. Carroll, la plupart des blessures surviennent à la suite de choix que fait un joueur. « Les coups portés par derrière continuent d'être parmi les blessures les plus graves au hockey, ajoute-t-il. Cela semble être dû à un problème de comportement plutôt qu'aux accidents inévitables. » Il est important que les joueurs de hockey portent un masque ainsi qu'un casque. Les accidents de hockey se classent parmi les principales causes de blessures sportives aux yeux. Tout casque craqué ou endommagé doit être jeté et remplacé.
 
  Publié le 1er janvier 2005
  BulletCet article a été rédigé par Nora Underwood pour le Réseau canadien de la santé. Mme Underwood est journaliste et vit à Toronto.

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