| En partenariat avec l'Association canadienne de gérontologie, l'Institut du vieillissement (IV) a tenu un atelier de planification de l'Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV). Cette Étude vise à établir une cohorte de la population âgée du Canada afin de déterminer les rôles des différents facteurs liés au vieillissement (génétiques, psychologiques, et socioculturels, etc.) ainsi que les effets du mode de vie (exercice, alimentation, etc.) sur la santé des personnes âgées et également de suivre l'évolution des capacités physiques, psychologiques et cognitives au cours du vieillissement. L'atelier a réuni 70 chercheurs de tout le Canada, ainsi que des représentants du National Institute on Aging (NIA) des États-Unis, afin de définir les objectifs et les paramètres généraux de l'Étude.
Réjean Hébert, directeur scientifique de l'IV, a débuté l'atelier en présentant le contexte, les possibilités, les objectifs ainsi que les résultats attendus de l'ELCV. Il a également annoncé le lancement d'un appel d'offres (ADO) pour la conception du protocole de l'ÉLCV. Cet ADO est affiché sur le site web des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et la date limite pour présenter une proposition est le 15 janvier 2002. Richard Suzman, directeur adjoint, recherche en sciences du comportement, du NIA a ensuite présenté un exposé sur les sujets d'actualité des études longitudinales. Louise Plouffe et Barbara Sérandour de Santé Canada ont par la suite présenté une analyse documentaire des études longitudinales sur le vieillissement. Leur présentation a également donné un aperçu de la base de données mise au point pour faciliter la conception de l'ÉLCV. L'objectif de cette base de données était de fournir une analyse descriptive des études longitudinales sur le vieillissement menées à l'échelle internationale. La présentation par affiches a eu lieu durant les pauses repas et les quinze présentations ont donné un aperçu de la recherche actuelle sur le vieillissement, y compris les études longitudinales menées au Canada. La deuxième journée de l'atelier, Tamara Harris du NIA a présenté les moyens d'intégrer les mesures biologiques dans les études longitudinales. Betty Havens de l'Université du Manitoba a ensuite fait un exposé intitulé «Études longitudinales : effets sur les politiques». Enfin, Alan Bernstein, président des IRSC était le conférencier invité au moment du dîner. Tout au long de l'atelier, les participants ont été répartis en groupes de travail et ont abordé plusieurs sujets reliés à l'ÉLCV. Dans chaque groupe, les discussions ont été menées par un des membres du conseil consultatif de l'IV, qui était également chargé de présenter le résumé des discussions de son groupe. La première journée, les participants ont été répartis en cinq groupes prédéterminés. La première séance consistait en un «brainstorming» sur les questions de recherche qui devraient être abordées par l'ÉLCV. Au cours de la deuxième séance, les participants ont été appelés à établir les priorités de ces questions et à préparer une liste des dix questions de recherche les plus importantes de l'ÉLCV. La deuxième journée, les différents paramètres de l'ÉLCV ont été étudiés et les participants devaient choisir entre un des 4 groupes de discussion suivants : 1) aspects biologiques, 2) aspects cliniques, 3) aspects psychosociaux et 4) utilisation des services de santé. L'après-midi, les discussions ont porté sur des questions importantes concernant l'ÉLCV. Les participants avaient le choix entre les groupes suivants : 1) échantillonnage, 2) organisation (infrastructure, pérennité et entreposage des données), 3) dissémination et interprétation des données d'études et 4) collecte de données. À la fin de l'atelier, Larry Chambers du Service de santé des Soeurs de la Charité d'Ottawa et de l'Université d'Ottawa, a présenté une synthèse de la réunion et Réjean Hébert a prononcé le mot de la fin et remercié tous les participants. Le rapport complet de cet atelier est disponible sur demande à l'IV. |
