Passer au contenu de la page

La Commission canadienne du blé

la force des Prairies dans le monde

Kiosque

2007

La CCB réagit à la suite d’informations inexactes au sujet du prix de l’orge

Le 18 octobre 2007

Winnipeg – Ken Ritter, président du conseil d’administration de la CCB contrôlé par les producteurs a réagi aujourd’hui à la suite d’informations inexactes concernant les prix de l’orge.

Hier, à la Chambre des communes, le premier ministre Stephen Harper a déclaré : « Lorsqu’il semblait qu’il y aurait un choix pour les producteurs d’orge de l’Ouest en matière de commercialisation le printemps dernier, les prix sont montés. Lorsque ce choix fut retiré, les prix ont baissé ».

M. Ritter a rétorqué que les prix de l’orge ont en fait continué de grimper, et que les commentaires du premier ministre donnent l’impression erronée que les prix de l’orge ne montent ou ne baissent qu’en réaction à la perspective d’un marché libre.

M. Ritter ajoute qu’un tableau complet de la situation démontre qu’entre le 11 juin et le 31 juillet 2007, des compagnies grainières, en prévision d’un marché libre en orge, ont offert aux fermiers des contrats allant jusqu’à 4,75 $ le boisseau pour l’orge brassicole. Toutefois, depuis la décision de la Cour fédérale du 31 juillet, laquelle entérinait la commercialisation à guichet unique de l’orge de l’Ouest canadien, les marchés ont continué de grimper, au point où la CCB projette maintenant des revenus pour les fermiers allant jusqu’à 5,06$ le boisseau, prix ramené à la ferme en Alberta. Et il est possible que ces projections vont encore continuer à la hausse alors que la CCB continue de vendre à des prix record.

« Les marchés des grains réagissent à de nombreux facteurs, dont l’offre et la demande, la concurrence, la qualité et les préférences des acheteurs » dit M. Ritter. Il relève que les fermiers des Prairies peuvent s’attendre à des revenus substantiellement plus élevés cette année que ceux de leurs homologues américains, ceci grâce à la discipline de la CCB dans sa politique de vente.

Par exemple, selon le Président de la Washington Wheat Commission, nombreux sont les fermiers américains qui ont vendu leur blé avant la récente montée des prix – la plus grande partie à moins de 5$ le boisseau. Quant à la CCB, elle indique un revenu de 6,76$ le boisseau (prix ramené la ferme en Alberta) pour le blé roux de printemps de l’Ouest canadien No 1 avec une teneur en protéine de 13,5%.

Dans le cas du blé dur, un blé de haute qualité, destiné à la fabrication des pâtes, les valeurs au comptant aux Etats-Unis sont actuellement à la hausse car de nombreux fermiers américains avaient fixé leur prix aux alentours de 7$ le boisseau, alors qu’ils pensaient que le marché avait atteint son sommet, selon le directeur de la commercialisation de la North Dakota Wheat Commission. La CCB, quant à elle, a été en mesure de profiter des valeurs ascendantes du marché, avec de récentes ventes de blé dur ambré de l’Ouest canadien atteignant 18,50$ le boisseau.

Contrôlée par les agriculteurs de l'Ouest canadien, la CCB est la plus importante agence de commercialisation de blé et d'orge du monde. L'un des principaux exportateurs du Canada, la CCB, dont le siège est situé à Winnipeg, vend du grain dans plus de 70 pays et remet l'intégralité du produit des ventes, moins les frais d'exploitation, aux agriculteurs des Prairies.

- 30 -

Pour de plus amples renseignements :

Maureen Fitzhenry
Directrice des relations avec les médias
(204) 983-3101
Cel. : (204) 227-6927

Haute