Initiatives régionales et bilatérales
Le Canada-Colombie-Pérou Discussions en vue d'un accord
de libre-échange
Un accord de libre-échange (ALE) avec la Colombie et le
Pérou resserrerait nos liens économiques et commerciaux
avec la région et démontrerait l’engagement
du Canada à l’égard de la libéralisation
des échanges. La négociation d’un ALE servirait
aussi la politique étrangère générale
du Canada et ses objectifs en matière de développement
pour ce qui est de renforcer notre engagement dans les Amériques
et de fournir une tribune au dialogue et à la coopération
sur des questions comme le travail et l’environnement. La
Colombie et le Pérou représentent des économies
établies et en expansion pour les exportateurs et les investisseurs
canadiens. Comme l’explique le gouvernement dans Avantage Canada, son plan économique, il est dans l’intérêt
national du Canada d’être ouvert à des possibilités
de libre-échange et d’aider les entreprises canadiennes
à affronter la concurrence sur les marchés mondiaux.
Derniers développements
Le 7 juin 2007, l’honorable David Emerson, ministre du Commerce
international, a annoncé l’ouverture de négociations
en vue d’un ALE entre le Canada, d’une part, et la Colombie
et le Pérou, d’autre part. (Voir le communiqué
et documents d'information du 7 juin 2007). La première
série de négociations s’est déroulée
à Lima (du 16 au 20 juillet 2007) et la deuxième,
à Ottawa (du 1er au 5 octobre 2007). La troisième
série a eu lieu à Bogota (Colombie), du 1er au 5 octobre
2007. Le Canada, la Colombie et le Pérou y ont examiné
quantité de questions, comme l’accès aux marchés
pour les produits et services, l’investissement, les marchés
publics, le travail, l’environnement et la coopération
commerciale. Les négociations se sont révélées
productives. Une quatrième série est prévue
du 26 au 30 novembre, à Lima (Pérou).
Les négociations portent sur tout un éventail de
questions, y compris le commerce de marchandises, les règles
d’origine, les formalités douanières, la facilitation
des échanges, les mesures non tarifaires, le commerce transfrontière
de services, les services financiers, les séjours temporaires,
l’investissement, les marchés publics, la concurrence,
la propriété intellectuelle, le cybercommerce, le
règlement des différends et les dispositions institutionnelles.
Conformément à l’approche canadienne dans la
négociation d’ALE, le Canada cherche aussi à
traiter les dimensions sociales de l’intégration économique
en négociant des dispositions sur le travail et l’environnement.
Contexte
En août 2002, le ministre du Commerce international de l’époque
a annoncé que le Canada et les pays andins (Bolivie, Colombie,
Équateur, Pérou et Venezuela) avaient accepté
d’entamer des pourparlers préliminaires en vue d’un
ALE. Le Venezuela s’est depuis retiré de la Communauté
andine. Dans le cadre des pourparlers préliminaires, le ministre
du Commerce international a lancé de vastes consultations
nationales avec les milieux d’affaires, les organisations
de citoyens et les Canadiens, ainsi qu’avec les gouvernements
provinciaux et territoriaux, afin de recueillir leurs points de
vue et leurs conseils sur les priorités, les objectifs et
les préoccupations pour définir la portée éventuelle
de cette initiative. (Pour de plus amples informations, consulter
le communiqué
et l’avis dans la
Gazette du Canada du 2 novembre 2002.) Les consultations ont
fait apparaître un consensus favorable à un ALE. Le
gouvernement continuera de consulter les parties intéressées
afin qu’il soit tenu compte dans les négociations de
leurs intérêts et de leurs préoccupations. Veuillez
continuer de nous envoyer vos commentaires et vos questions sur
cette initiative à consultations@international.gc.ca
et à l’adresse ci-dessous.
Le Canada et les pays de la Communauté andine (Bolivie,
Colombie, Équateur et Pérou) se sont réunis
les 14 et 15 décembre 2006, à Bogota (Colombie), afin
d’approfondir les pourparlers préliminaires et d’échanger
des points de vue sur un grand nombre de questions qui pourraient
se poser dans le cadre de la négociation future d’un
ALE. À l’heure actuelle, la Colombie et le Pérou
sont prêts à collaborer avec le Canada pour négocier
un ALE de grande qualité. Le Canada est prêt à
envisager ultérieurement la possibilité de négociations
avec l’Équateur et la Bolivie.
Guidé par le Budget de 2007 du nouveau gouvernement, par
Avantage Canada, son plan économique de novembre 2006, et
par sa volonté de négocier d’autres accords
de libre-échange bilatéraux, ainsi que par la promesse
du premier ministre de renouer des relations dans l’ensemble
des Amériques, le gouvernement s’est de nouveau déclaré
intéressé par un ALE avec la Colombie et le Pérou.
La Colombie et le Pérou sont pour le Canada des partenaires commerciaux
établis et en pleine évolution. En 2006, les échanges
de produits entre le Canada et la Colombie se chiffraient à
1,15 milliard de dollars, les exportations canadiennes de marchandises
augmentant de 14,5 % par rapport à 2005, pour atteindre 513
millions de dollars. Parallèlement, les importations en provenance
de Colombie ont augmenté de 9,1 % pour passer à 634
millions. Les principales exportations canadiennes sont les céréales,
le papier (papier journal), les camions-bennes tout terrain, les
machines, le matériel électrique et les légumes
à cosse. Les principales importations de Colombie vers le
Canada sont le charbon, le carburant, le café, les bananes,
les fleurs coupées et les sucres. D’après les
statistiques officielles, le stock d’investissement direct
canadien s’élevait à 453 millions en 2006, et
cet investissement se concentrait dans les secteurs suivants : prospection
pétrolière, exploitation minière, imprimerie,
chaussure, transformation des aliments, éducation et papier
ménager. Les exportations canadiennes de services commerciaux
vers la Colombie se chiffraient à 41 millions de dollars
en 2005. Les principaux intérêts du Canada en Colombie
en ce qui concerne les services comprennent le pétrole et
le gaz, les services miniers, les services d’ingénierie,
les services architecturaux, les services environnementaux, les
services de distribution et la technologie de l’information.
Le commerce canadien des marchandises avec le Pérou s’est
beaucoup développé depuis quelques années et
les échanges bilatéraux atteignaient 2,38 milliards
de dollars en 2006. Les exportations canadiennes de marchandises
vers le Pérou sont évaluées à 289 millions
pour 2006, ce qui représente une augmentation de 9,1 % par
rapport à 2005. Les importations se chiffraient à
2,1 milliards, soit une augmentation de 54,3 % en un an. Les principales
exportations canadiennes de marchandises vers le Pérou sont
les céréales, les machines, l’équipement
électrique, les légumes à cosse et le papier.
Les principales importations en provenance du Pérou sont
l’or, le cuivre et d’autres minerais, les asperges et
la farine de poisson. Le Canada est le premier investisseur direct
étranger dans le secteur minier péruvien et, avec
un stock d’investissement évalué à quelque
2,9 milliards de dollars au Pérou en 2006, il figure globalement
parmi les principaux investisseurs étrangers dans ce pays.
Le secteur bancaire et le secteur de l’imprimerie sont aussi
des destinataires importants de l’investissement direct canadien
au Pérou, également destinataire d’exportations
de services commerciaux canadiens évalués à
46 millions de dollars en 2004. Les principaux intérêts
du Canada au Pérou en ce qui concerne les services comprennent
le pétrole et le gaz, les services miniers, les services
d’ingénierie, les services architecturaux, les services
environnementaux, les services de distribution, les services financiers
et la technologie de l’information.
Un accord de libre-échange bilatéral avec la Colombie
et le Pérou présenterait des avantages commerciaux
importants pour de nombreux secteurs de l’économie
canadienne, y compris pour divers produits agricoles et agroalimentaires
(p. ex., blé, légumineuses, fruits et légumes
congelés, aliments pour animaux, viandes), pour le matériel
hydroélectrique et d’exploitation minière, et
pour les secteurs des services (p. ex., exploitation minière,
ingénierie, architecture, environnement, distribution, finances
et technologie de l’information et des communications). Dans
certains de ces secteurs, les tarifs varient de 4 à 25 %
au Pérou et de 5 à 60 % en Colombie.
Avantages pour les Canadiens
Les Canadiens profiteraient d’un ALE avec la Colombie et
le Pérou, deux pays de la Communauté andine, comme
le montrent les renseignements généraux et sectoriels
ci-dessous.
Fiche de renseignements éclair
Renseignements sectoriels
Information générale
- Un accord de libre-échange avec laColombie et le Pérou, deux pays de la Communauté andine : analyses économiques qualitatives
(html | pdf)
Pour nous joindre
Nous vous invitons ` nous faire part de toute question ou observation ` ce sujet. La personne ` qui il faut vous adresser au ministhre des Affaires itranghres et du Commerce international (MAECI) est :
Direction de la politique commerciale régionale (TBB)
Affaires étrangères et Commerce international Canada
Édifice Lester B. Pearson
125, promenade Sussex
Ottawa (Ontario) K1A 0G2
Téléc. : 613-944-3489
Courriel: consultations@dfait-maeci.gc.ca
Autres sites intiressants
Pour en savoir plus sur la Communauté andine et les relations
du Canada avec les pays de la rigion, consultez les sites suivants
:
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