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Nouvelles accessibles no 29
hiver 2007


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Venez nous rencontrer à CSUN!

ADIO sera de nouveau prsent cette année à la conférence annuelle sur les technologies et les handicaps organisée par la California State University, Northridge, CSUN : (www.csun.edu/cod/conf/index.htm) à Los Angeles. Si vous participez à la conférence qui aura lieu de 19 à 24 mars, venez nous saluer! Nous nous trouverons au stand 336 dans la salle d'exposition principale de l'hôtel Marriott. Il suffit de chercher le stand avec le grand drapeau canadien.

À nouveau cette année, notre stand présentera du matériel d'information provenant de diverses entreprises et organismes canadiens dans le domaine des TA ainsi qu'un avant-goût des nouveaux changements apportés à la Boîte à outils pour l'approvisionnement accessible.

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Un réseau canadien sur la technologie intelligente destinée à améliorer la vie des personnes âgées et des personnes handicapées

Des chercheurs universitaires canadiens et des organismes du secteur privé, voués à l'élaboration de technologies intelligentes dans le but d'améliorer la qualité de vie des personnes âgées et des personnes handicapées, ont formé un réseau unique en son genre dans le but d'accroître la collaboration en recherche et développement et de renforcer la capacité concurrentielle du Canada.

Le réseau Intelligent Computational Assistive Science and Technology (ICAST), dont le lancement a eu lieu la semaine dernière à l'Université York de Toronto, est une initiative pancanadienne commanditée par York et la société Precarn, située à Ottawa, une entreprise à but non lucratif qui soutient le développement de nouvelles technologies commercialement viables. Le réseau de RD portant sur les appareils fonctionnels réunit des scientifiques, des ingénieurs, des cliniciens, des chefs de file du secteur ainsi que des représentants d'organismes au service des personnes handicapées.

« Nous travaillons ensemble pour tirer profit de notre recherche et pour nous concentrer sur les besoins, qu'il s'agisse d'une aide technique utilisée dans les déplacements et qui capte des renseignements sur l'environnement aidant ainsi les personnes handicapées à se déplacer dans leur milieu, ou d'une technologie permettant d'accroître la sécurité des personnes âgées à domicile », affirme le président du réseau ICAST, John Tsotsos, professeur d'informatique et de génie et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en vision informatique.

Le concept du réseau est une structure de recherche unique au Canada. Le réseau permettra une meilleure adéquation entre la capacité de recherche universitaire et les besoins du milieu des affaires, et soutiendra le développement du secteur des dispositifs médicaux au Canada. Les chercheurs universitaires et les représentants de l'industrie, entre autres, travailleront en quatre regroupements au sein du réseau et porteront leur attention sur la mobilité, la communication, les maisons intelligentes et les questions d'intérêt concernant les personnes âgées. Ils collaboreront à la recherche, au développement et à la commercialisation au sein de leur propre domaine et partageront leurs résultats avec les autres regroupements puisque les enjeux se recoupent fréquemment.

Les chercheurs travaillent sur divers projets, notamment des fauteuils roulants intelligents autoguidés, la robotique vestimentaire, une technologie qui guide un utilisateur atteint de démence dans ses tâches quotidiennes, et les maisons intelligentes pouvant prévoir les besoins de ses occupants. Les applications commerciales de certaines technologies peuvent nécessiter davantage de temps alors que d'autres pourront être offertes rapidement. Par exemple, les professeurs Tsotsos et Alex Mihailidis, respectivement de l'Université York et de l'Université de Toronto, ainsi que le Toronto Rehabilitation Institute sont à évaluer comment combiner leurs approches dans le but de détecter les chutes chez les individus. Les résultats, attendus d'ici un an, permettraient de réaliser un système automatique de détection des chutes offert dans les maisons de santé de personnes âgées.

Paul Johnston, président et chef de la direction de Precarn, affirme que le réseau ICAST vise à favoriser une importante collaboration entre les chercheurs universitaires canadiens ainsi que le secteur privé de la RD.

« Les applications technologiques des appareils fonctionnels peuvent se révéler fort complexes. Cette collaboration permettra de mobiliser des ressources dans le but de résoudre des problèmes difficiles, de créer des solutions uniques et de procéder plus rapidement à une mise en marché, soutient M. Johnston. Développer des solutions ensemble grâce à un réseau de RD sur les technologies adaptées constituera d'énormes avantages aux plans social et économique. »

Les organisations membres du comité directeur du réseau, en plus de York et de Precarn, incluent : l'Université de la Colombie-Britannique, l'Université de Toronto, le Toronto Rehabilitation Institute, la Société Neil Squire, le Health Technology Exchange, LifeLink Systems de Ste-Marie-de-Beauce, au Québec et Quanser Consulting Inc., de Markham, en Ontario.

« La collaboration qui sera mise de l'avant grâce au réseau ICAST est essentielle, soutient Paul Gilbert, président-directeur général de Quanser Consulting, un chef de file mondial dans la conception et la fabrication de technologies antipollution ultramodernes utilisées dans un éventail d'applications dont la robotique et les appareils médicaux et fonctionnels. Les partenaires industriels ont besoin de savoir qu'un véritable marché existe pour les produits qu'ils développent, et les chercheurs universitaires dans les domaines médicaux sont près des utilisateurs, assure M. Gilbert. Ils sont en mesure de contribuer à la définition des besoins et de la taille des divers marchés et d'offrir des perspectives importantes sur la façon de positionner les produits afin qu'ils soient acceptés par les utilisateurs. Ils nous aident également à comprendre comment la technologie peut s'appliquer dans un environnement médical, ce qui peut significativement améliorer la conception du produit et réduire le temps de développement. »

Stan Shapson, vice-président de la recherche et de l'innovation à York, affirme que l'université est déterminée à assumer son rôle comme point d'attache du réseau. « Grâce à nos chercheurs exceptionnels et à plus de cinquante pour cent des entreprises canadiennes du secteur des dispositifs médicaux situées dans les environs de l'université, ce réseau national tire parti de nos importantes forces régionales, affirme-t-il. Le réseau offrira un inestimable soutien à la poursuite de nos collaborations et de notre recherche de calibre international, tout en assurant le transfert de résultats de recherche en des retombées sociales et économiques pour les Canadiens. »

York est reconnue comme étant une université de premier plan au Canada pour son enseignement et sa recherche interdisciplinaires. Les 11 facultés et les 23 centres de recherche de York mènent des recherches innovatrices de premier plan. Elles sont interdisciplinaires et franchissent les frontières universitaires traditionnelles. Precarn est une entreprise autonome à but non lucratif qui soutient le développement précommercial d'applications technologiques avant-gardistes. Precarn travaille avec des entreprises canadiennes qui cherchent à commercialiser leurs nouvelles idées afin d'obtenir une avance sur les marchés mondiaux. Contrairement à d'autres programmes de financement de la recherche, Precarn fait appel à un modèle de collaboration qui inclut des partenaires dans le domaine du développement et de la recherche universitaire, ainsi que des utilisateurs, et ce, dans tous les projets. Cette collaboration accélère le développement, réduit le niveau de risque et permet un partage des coûts de RD. Precarn offre l'accès à un vaste réseau national de chercheurs de calibre international, d'entreprises novatrices et de sources de financement.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec le professeur John Tsotsos, titulaire du réseau ICAST, Université York, tél. : 416-736-2100, poste 70135; courrier électronique pour John Tsotsos : tsotsos@cse.yorku.ca ou M. Graham Taylor, vice-président des relations extérieures, Precarn; tél. : 613-727-9507, poste 230; courrier électronique M. Taylor : gtaylor@precarn.ca .

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Investissement de 526 millions de dollars pour combattre l'itinérance et prolonger le financement accordé aux programmes de rénovation

Le 19 décembre, l'honorable Diane Finley, ancienne ministre des Ressources humaines et du Développement social, a annoncé le versement de 526 millions de dollars pour la nouvelle Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance, une stratégie visant à réduire l'itinérance dans des collectivités de partout au Canada ainsi qu'à prolonger les programmes de rénovation de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).

Dans le cadre de cet investissement de 526 millions de dollars, la ministre Finley a annoncé 256 millions de dollars qui serviront à prolonger de deux ans les programmes de rénovation de la SCHL à l'intention des ménages à faible revenu. Les rénovations apportées au domicile permettent aux personnes âgées et aux personnes handicapées d'être autonomes dans leur propre maison. Elles permettent aussi de préserver les logements des personnes à risque de sombrer dans l'itinérance. Ces programmes contribueront à améliorer les conditions de vie de près de 38 000 personnes à faible revenu, dont des personnes âgées, des personnes handicapées, des victimes de violence familiale et des Autochtones.

Les programmes d'aide à la rénovation de la SCHL, qui sont mis en oeuvre en partenariat avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, sont offerts dans toutes les régions du Canada, y compris dans les collectivités des Premières nations. Depuis 1973, plus de 750 000 ménages ont bénéficié du Programme d'aide à la remise en état des logements (PAREL).

Pour en savoir plus sur l'aide offerte dans votre région, consultez le site Web du SCHL à l'adresse www.schl.ca ou composez le 1-800-668-2642.

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Une maison pour « vieillir chez soi »

La plupart des gens souhaitent avoir une belle maison, mais le Dr Alex Mihailidis rêve d'une maison qui est également « intelligente » et il travaille pour faire de ce rêve une réalité. Alex Mihailidis est chercheur au Toronto Rehabilitation Centre de l'Université de Toronto. Il travaille à l'élaboration de technologies adaptées et d'environnements intelligents dans le but d'accroître et de faciliter les activités fonctionnelles des personnes âgées, notamment celles qui vivent avec une déficience cognitive comme la maladie d'Alzheimer et autres démences.

Imaginez une maison où une voix vous rappelle gentiment de bien éteindre la cuisinière ou vous indique où vous avez laissé vos clés. Le Dr Mihailidis visualise un avenir où les maisons connaîtront les habitudes de leurs occupants et s'y adapteront. « Notre objectif est de créer une maison intelligente qui permettra aux personnes âgées de vieillir chez elles en toute autonomie, et réduira le fardeau imposé aux soignants et au système de santé.

À l'heure actuelle, le Dr Mihailidis et ses collègues travaillent à un système de guidage lequel fait appel à l'intelligence artificielle pour surveiller les personnes âgées atteintes de démence se lavant les mains. Plus tard, le système sera également utilisé pour les activités quotidiennes comme l'habillement et la cuisine. « Le système utilise la vision informatique pour faire un suivi des mouvements, et offre au besoin des messages-guides verbaux pour assurer que les utilisateurs ne sautent pas d'étapes, comme utiliser le savon ou fermer les robinets », il explique.

Au cours des tests, le dispositif s'est révélé remarquablement efficace. Les personnes âgées ont été en mesure de terminer environ 25 % de plus des étapes du processus de lavage des mains de façon autonome, sans l'aide d'un soignant. Dans un cas, le soignant a en effet passé moins de 30 secondes avec la personne plutôt que les sept ou huit minutes habituelles. Les chercheurs sont maintenant en train de peaufiner le système et de l'enrichir avec des messages-guides visuels. Ils présument que le visionnement de rappels vidéo à l'écran pourrait aider certains utilisateurs.

Dans leurs bureaux fort occupés, le Dr Mihailidis et ses collègues travaillent également au développement d'un système distinct pour détecter lorsqu'une personne fait une chute. C'est en utilisant une caméra fixée au plafond que le système de vision informatique pourra suivre les mouvements d'une personne dans sa maison. « Si une personne fait une chute, le système le détecte et procède à un appel à l'aide, explique le Dr Mihailidis. Ceci signifie que même si la personne perd connaissance ou est gravement blessée, elle peut recevoir de l'aide. »

Les chercheurs travaillent avec Lifeline Systems Canada, un fournisseur de services de soutien et de réponse personnelle, en vue d'ajouter au système une fonctionnalité de rétroaction. « Si une chute est détectée, le système pourrait demander à la personne : "Ça va? Vous allez bien?" Selon la réponse ou l'absence de réponse, le système prend une décision intelligente quant au niveau d'aide requis. »

Ultimement, le dispositif pourra également être utilisé pour faire un suivi sur les périodes de sommeil d'une personne ou le nombre de ses visites aux toilettes. Un soignant pourrait ainsi être prévenu si un changement au comportement habituel devait survenir.

Le Dr Mihailidis précise que les caméras n'enregistrent rien en réalité. Branchées à un ordinateur, les caméras ne détectent que les ombres ou les silhouettes.

Il y a une décennie seulement lorsque le Dr Mihailidis commençait sa maîtrise, beaucoup de gens croyaient que l'intelligence artificielle était trop compliquée pour être appliquée aux problèmes du monde réel. « La puissance de l'ordinateur n'existait véritablement pas encore à cette époque. Maintenant, nous pouvons écrire des choses sur un ordinateur standard sans aucun problème, observe le Dr Mihailidis. Autre chose a changé aussi. Il existe maintenant de fort liens de collaboration entre les informaticiens-théoriciens, les ingénieurs biomédicaux et les cliniciens », affirme-t-il.

Le Dr Mihailidis croit que sa recherche pourra un jour tous nous aider dans notre vie quotidienne. « Actuellement, nous développons des systèmes à l'intention des personnes atteintes de démence de façon modérée à avancée, ainsi que pour les personnes âgées, mais à l'avenir ce type de technologie facilitera probablement la vie de bien des gens. Ça serait fantastique si votre maison pouvait vous dire : "Votre portefeuille se trouve là!" J'oublie souvent des choses et un rappel comme celui-là me serait vraiment utile. »

Pour en apprendre davantage, veuillez visiter le site Web du Toronto Rehab : www.torontorehab.com .

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Du sous-titrage en temps réel pour les diffusions Web de Galbraith

Galbraith Communications d'Ottawa, aux avant-postes de la webdiffusion, offre maintenant le sous-titrage en temps réel pour ses émissions Web à l'intention des participants sourds ou malentendants. Le contenu audio en direct est converti sur les lieux par le webdiffuseur qui saisit l'information le plus textuellement possible. « Ça n'est pas uniquement essentiel pour les personnes sourdes ou malentendantes, c'est aussi une bonne idée pour l'ensemble des participants dont certains ne peuvent augmenter le volume s'ils se trouvent au bureau, par exemple. Le texte transcrit en temps réel devient également un compte rendu des travaux », indique Cory Galbraith, directeur des opérations.

Selon Galbraith Communications, la webdiffusion des réunions et des ateliers qui ont lieu au gouvernement a doublé au cours des six derniers mois dans le but de réduire les coûts tout en augmentant l'accessibilité et la transparence. L'interface d'une webdiffusion offre une image vidéo, un contenu sonore, une transcription textuelle ainsi qu'un texte des échanges en temps réel afin que l'auditoire Web puisse participer aux événements dans le confort de son domicile ou de son bureau.

« Nous sommes navrés qu'il n'y ait pas plus de ministères et d'organismes sans but lucratif qui profitent des avantages qu'offre cette technologie éprouvée et peu coûteuse de façon à augmenter l'accès par le public. L'approche est toutefois relativement nouvelle et nombreuses sont les personnes qui n'en connaissent pas les avantages et la simplicité d'utilisation. Nous avons beaucoup de travail à faire pour éduquer le secteur public de l'importance de la webdiffusion pour la cyberdémocratie », ajoute M. Galbraith.

Pour de plus amples renseignements, veuillez visiter le site Web de Galbraith Communications à l'adresse suivante : www.galbraithcommunications.com .

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Nouvelles en bref

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Notre site web

Notre site Web se trouve à l'adresse électronique suivante : www.liens-ta.gc.ca. Vous trouverez sur ce site nos anciens bulletins, des listes et des liens à d'autres sites d'intérêt. Si vous vous référez à d'anciens bulletins, gardez à l'esprit que certaines des adresses Web étaient correctes au moment de la publication du bulletin, mais qu'elles peuvent ne plus être exactes aujourd'hui. Nous ne prévoyons pas mettre à jour les anciens numéros du bulletin.

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Les nouvelles du bureau

Si vous aimeriez recevoir notre bulletin sur disquette ou par courrier élect., prière de communiquer avec nous à l'adresse indiquée ci-dessous.

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Où nous joindre

Pour de plus amples renseignements, pour discuter d'une idée de projet ou pour être inscrit à notre liste d'envoi, veuillez communiquer avec :
Mary Frances Laughton ou Deb Finn
Bureau de l'industrie des appareils et accessoires fonctionnels
Industrie Canada
C.P. 11490, succursale H
Ottawa (Ontario)
K2H 8S2

Téléphone : 613-990-4316 ou 613-990-4297
ATS : 613-998-3288
Télécopieur : 613-998-5923
Courrier électronique: adio@crc.ca

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