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Parcs Canada - Le coin de l’enseignant - L’habitat des prairies

L’habitat des prairies : la réintroduction des bisons des plaines dans les parcs nationaux de l’Ouest canadien


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Aperçu du plan de leçon

Cette leçon porte sur la réintroduction des bisons des plaines dans les parcs nationaux de l’Ouest canadien. Au moyen de groupes de discussion et de débats, les élèves doivent comparer les divers programmes de réintroduction des bisons des plaines dans les parcs nationaux suivants : de Prince Albert, du Mont-Riding, Elk Island et des Prairies. Les bisons des plaines constituent une espèce unique en son genre ayant été réintroduite dans les parcs nationaux du Canada après avoir frôlé l’extinction. Cette leçon vise à encourager la discussion en classe au sujet de plusieurs questions entourant la gestion des bisons des plaines dans les parcs nationaux de l’Ouest canadien.

Niveau(x) scolaire(s) et matière(s)

Saskatchewan 11e année - Biologie
Saskatchewan 10e année - Science
Manitoba 10e année - Science

Liste des attentes, des compétences ou des résultats attendus, selon la province ou le territoire.

Saskatchewan 11e année - Biologie: organisations écologiques, diversité de la vie

Saskatchewan 10e année - Science : sciences de la vie, durabilité des écosystèmes

Manitoba 10e année - Science : dynamique des écosystèmes

Contenus d’apprentissage/compétences/résultats pour le plan de leçon (ce que nous voulons que les élèves apprennent ou comprennent) :

Saskatchewan 11e année - Biologie
Les élèves apprendront à :
1.9 étudier la relation existant entre l’agriculture et l’environnement.
2.0 analyser la diversité des écosystèmes.
2.11 définir comment les activités humaines, p. ex., l’agriculture et l’urbanisation ont modifié la succession écologique ou son rythme.
3.0 décrire la vie dans les anciens écosystèmes.
3.3  étudier le rôle des humains dans la création et le maintien des conditions ayant une incidence sur le rythme des changements écologiques.
Saskatchewan 10e année - Science :

Les élèves apprendront à :
SE2 : observer la biodiversité dans les écosystèmes locaux.
SE3 : analyser la dynamique des populations à l’intérieur d’un écosystème.
SE5 : étudier l’impact des humains sur les écosystèmes.

Manitoba 10e année - Science
Les élèves apprendront à :
S2-1-05 : étudier les divers facteurs limitatifs qui influencent la dynamique des populations, et à en discuter.
S2-1-07 : décrire les conséquences potentielles de l’introduction de nouvelles espèces et de l’extinction de certaines espèces dans un écosystème.
S2-1-10 : examiner comment les activités humaines influent sur un écosystème, et à utiliser le processus de prise de décision pour proposer un plan d’action afin d’améliorer sa durabilité.

Durée de la leçon

150 à 200 minutes (3 ou 4 leçons de 50 minutes chacune)

Matériel ou préparation requis

Carte des parcs nationaux du Canada
Consulter la page Web suivante :
http://www.pc.gc.ca/apprendre-learn/prof/ itm2-crp-trc/crp-trc5_f.asp?id=411

Préparation de l’enseignant

Les enseignants devraient lire les documents suivants Les bisons des plaines et Parcs Canada ainsi que Les bisons des plaines dans le parc national de Prince Albert, dans le parc national du Mont‑Riding, dans le parc national Elk Island et dans le parc national des Prairies.  On trouvera de plus amples renseignements sur les bisons des plaines sur le site Web du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC).  http://www.registrelep.gc.ca/status/ showDocument_f.cfm?id=421

Marche à suivre

Cette activité peut être divisée entre 3 ou 4 périodes en classe : 

Leçon 1

  1. Expliquez aux élèves qu’ils vont étudier la réintroduction des bisons des plaines dans les parcs nationaux au Canada.
  2. Indiquez sur une carte du Canada l’emplacement des parcs nationaux dont il sera question dans cette leçon : le parc national Elk Island (Alberta), le parc national du Mont-Riding (Manitoba), le parc national de Prince Albert et le parc national des Prairies (Saskatchewan).
  3. Distribuez Répartition initiale des bisons des plaines en Amérique du Nord et comparez l’aire de répartition historique des bisons avec l’emplacement des parcs nationaux qui assurent la protection des bisons.
  4. Montrez les Photos de bisons des plaines.  Expliquez aux élèves que ces photos ont été prises dans chacun des parcs nationaux qu’ils sont en train d’étudier. Ne donnez pas plus de renseignements sur les photos, parce que cet exercice vise à vérifier l’effet produit chez les élèves par ces photos. Pour les enseignants qui souhaiteraient obtenir plus de renseignements sur chaque photo :

A)    Jeune bison dans l’installation de manipulation du parc national Elk Island en train de se faire poser une étiquette d’oreille.
B)     Bisons dans le parc national du Mont-Riding.
C)     Bisons en captivité dans un enclos.
D)    Bisons dans une installation de manipulation du parc national de Mont‑Riding.
E)     Bisons sauvages dans le parc national de Prince Albert.

  1. Faites une séance de remue-méninges avec les élèves afin de leur permettre d’exprimer ce qu’ils pensent et ce qu’ils ressentent devant chaque photo. Servez-vous des questions suivantes, et prenez par écrit leurs réponses :

« Cette photo me fait penser à... »
« Cette photo me donne l’impression que... »

  1. Divisez les élèves en quatre groupes.
  2. Distribuez Parcs Canada et les bisons des plaines et demandez à chaque groupe de lire le document.
  3. Assignez à chaque groupe l’une des quatre hardes de bisons vivant dans chacun des parcs nationaux (parc national des Prairies, parc national Elk Island, parc national de Prince Albert et parc national du Mont-Riding).
  4. À l’aide des fiches d’information sur les bisons de chacun des parcs nationaux (Les bisons des plaines dans le parc national de Prince Albert, Les bisons des plaines dans le parc national du Mont-Riding, Les bisons des plaines dans le parc national Elk Island, Les bisons des plaines dans le parc national des Prairies), demandez aux élèves de préparer un exposé d’une durée de 5 à 8 minutes sur les bisons des plaines vivant dans leur parc. Encouragez les élèves à faire preuve de créativité. Servez-vous de techniques comme la musique, le théâtre, les présentations Powerpoint, les marionnettes ou un reportage.  En plus de l’exposé, chaque groupe devrait fournir à ses pairs quelques notes griffonnées au sujet de la harde de bisons qui évolue dans son parc. Donnez aux élèves un peu de temps en classe pour préparer leurs exposés.

Leçon 2

  1. Invitez chaque groupe à venir présenter son exposé et à en fournir un résumé à au reste de la classe.

Leçon 3

  1. Divisez la classe en petits groupes de discussion et, suivant la méthode « jigsaw » ou du découpage, assurez-vous qu’un membre de chaque groupe chargé de présenter un exposé participe à la discussion dans tous les autres groupes. Chaque groupe doit désigner un chronométreur et un animateur. La tâche du chronométreur est de s’assurer que le groupe prend suffisamment de temps pour répondre à chaque question. L’animateur voit à ce que le groupe reste concentré sur la tâche et à ce que tous les élèves aient l’occasion d’exprimer leur opinion.
  2. Distribuez dans chaque groupe des copies de Questions à débattre.
  3. Demandez aux élèves de répondre aux questions à débattre dans chaque groupe.

**Remarque : Ces questions sont conçues pour servir de guide à la discussion. Il est important de rappeler aux élèves qu’il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses. Ces réponses visent tout simplement à exprimer une opinion; cependant, les élèves devraient être encouragés à se servir des renseignements contenus dans l’exposé pour étayer leurs réponses. Les élèves ne devraient pas avoir à prendre les réponses en note.

  1. Après la discussion en groupe, montrez Photos de bisons des plaines de la Leçon 1 et posez encore une fois les questions suivantes aux élèves :

« Cette photo me fait penser à... »

« Cette photo me donne l’impression que... »

**N’oubliez pas de ne pas fournir de renseignements additionnels au sujet de chaque photo.

  1. Faites une synthèse de la leçon.

Principaux points à faire valoir par les enseignants lors de la synthèse de la leçon :

Les idées et les opinions de chaque élève par rapport à la gestion des bisons dans chaque parc sont valables et fondées sur leurs propres connaissances et valeurs.

Parcs Canada a adopté diverses approches, selon le parc, au moment de déterminer la méthode de gestion des bisons des plaines. De nombreux facteurs entrent en jeu dans la prise de décisions, des facteurs qui prennent en considération l’histoire, la dimension, l’emplacement, les intérêts et les besoins des intervenants.

Évaluation

Mode d’évaluation suggéré :

Leçon 1
Évaluez les élèves en fonction de leur participation à la séance de remue-méninges et de leur coopération au sein des groupes de présentation.

Leçon 2
Servez-vous d’une rubrique pour évaluer les présentations des groupes d’élèves. Les groupes devraient être évalués en fonction de leur habileté à reformuler et à présenter le matériel, autrement dit, les élèves ne devraient pas se contenter de lire des extraits textuels des documents distribués.

Leçon 3
Évaluez les élèves en fonction de leur participation au sein des groupes de discussion. Les enseignants peuvent également envisager d’utiliser l’évaluation par les pairs en plus de leurs propres observations.

En prolongement de la leçon

A) À partir des renseignements contenus dans les fiches d’information sur les bisons des plaines, organisez un débat dans la classe. Choisissez un sujet parmi la liste suivante :

Il est résolu que...

La seule manière de réintroduire une espèce, comme les bisons des plaines, est d’éviter toute interférence humaine (chasse, manipulation, lutte contre les maladies).

La présence de bisons des plaines sur les fermes et les ranchs peut contribuer à la santé écologique d’une région.

Ce ne sont que quelques suggestions. Allez-y et créez vos propres sujets de discussion. Faites preuve de créativité, et amusez-vous!

B) Les gestionnaires de parcs nationaux doivent affronter de nombreux défis lorsqu’ils réintroduisent une espèce comme les bisons des plaines. Avec vos élèves, examinez les scénarios suivants en vous servant des paramètres établis pour déterminer comment vous procéderiez pour réintroduire et gérer les hardes de bisons des plaines. Ne négligez pas les aspects tels que la sélection naturelle (croissance et régulation des populations), prédation, nourriture, maladies, espace vital et empiètement par les humains.

Scénario 1
Un groupe de bisons des plaines sera relâché dans une aire protégée mesurant 75 km2. La moitié du terrain est constitué de prairies naturelles; cependant, l’autre moitié a déjà servi à des fins agricoles. Cela signifie qu’une partie de la végétation ne fait pas partie de l’alimentation naturelle des bisons des plaines. L’habitat est entièrement ceinturé par des terres privées et traversé par une route importante. Il n’y a aucun prédateur naturel dans cette zone.

Scénario 2
Un groupe de bisons des plaines sera relâché dans une aire protégée mesurant 800 km2. Cette zone est entourée par une aire de nature sauvage sur trois côtés; cependant, la partie sud du territoire est contiguë à plusieurs fermes et ranchs. Certains agriculteurs de la région s’opposent à la réintroduction, tandis que d’autres l’approuvent. Même si l’aire est protégée, de nombreuses routes la traversent. On note la présence de grands prédateurs dans la région; cependant, il est difficile de prévoir si les prédateurs vont choisir les bisons comme proie parce qu’il y également une abondance d’autres espèces qui sont les proies traditionnelles de ces prédateurs depuis longtemps.

Ressources connexes suggérées

Voici un aperçu des ressources additionnelles que vous voudrez peut-être consulter afin d’élargir la portée de la recherche pour cette leçon.

Ressources sur Internet

Évaluation et rapport de situation du Comité sur la situation des espèces en péril du Canada sur le bison des prairies  http://www.registrelep.gc.ca/virtual_sara/files/cosewic
/sr_plains_bison_f.pdf

Parc national de Prince Albert
http://www.pc.gc.ca/pn-np/sk/ princealbert/index_f.asp

Parc national Elk Island
http://www.pc.gc.ca/pn-np/ab/ elkisland/index_f.asp

Parc national des Prairies

http://www.pc.gc.ca/pn-np/sk/ grasslands/index_f.asp

Parc national du Mont-Riding
http://www.pc.gc.ca/pn-np/mb/ riding/index_f.asp

Bibliographie

     Olson, Wes.,  Portrait of the Bison: An illustrated guide to bison society, University of Alberta Press, Edmonton, 2005

Remerciements

Décembre 2006

L’auteur tient à remercier les membres suivants du personnel de Parcs Canada pour leurs conseils et leur soutien : Lise Boiteau, Kalya Brunner, Dan Frandsen, Lloyd O’Brodovich, Eva Paul, Bernadette Horne et Brad Muir.  Elle souhaite également remercier tout particulièrement les rédacteurs des fiches d’information pour les divers parcs nationaux de l’Ouest canadien : Karyne Jolicoeur (Mont-Riding), Sue Yakimoski (Prairies), Kirsten Nickel (Elk Island).

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Parcs Canada et les bisons des plaines

Dans le passé, des millions de bisons des plaines parcouraient les territoires de l’Amérique du Nord. Vers la fin des années 1800, il n’en restait plus que quelques-uns. Aujourd’hui, leur population est en hausse. Au Canada, il y a plus de 1 000 bisons sauvages ou mi-sauvages. Parcs Canada est à l’origine, en partie, de cette grande réussite du point de vue de la conservation.

Les bisons des plaines (Bison bison bison) sont l’une des deux sous-espèces qui se retrouvent en Amérique du Nord. Leur aire de répartition historique au Canada s’étendait des montagnes Rocheuses jusqu’au sud du Manitoba, et du milieu de l’Alberta et de la Saskatchewan jusqu’à la frontière américaine, au sud (Répartition initiale des bisons des plaines en Amérique du Nord). Les bisons vivaient dans divers écosystèmes, notamment dans une mosaïque de forêts et de prairies, de prés subalpins et de buissons.

Les bisons des plaines ont frôlé l’extinction après l’arrivée des Européens. En 1888, il ne restait plus que huit individus au Canada et 85 en Amérique du Nord. Michel Pablo et Charles Allard, deux exploitants de ranch du Montana, ont réussi à constituer une harde appréciable. En 1907, le gouvernement canadien a acheté environ 410 bisons de Pablo et Allard. Ces bêtes furent gardées temporairement dans le parc national Elk Island. Elles furent ensuite transplantées, à l’exception de 50 d’entre elles, dans le parc national Buffalo (près de Wainwright, en Alberta). Les bêtes qui sont restées dans le parc national Elk Island sont devenues le troupeau fondateur de tous les troupeaux de conservation de bisons des plaines du Canada. La population de la harde du parc national Buffalo augmenta rapidement. En 1924, on découvrit que 75 p. 100 de la population était infectée par la tuberculose. Pour éviter un abattage massif, 6 673 jeunes bisons (que l’on croyait alors moins susceptibles d’être infectés par la tuberculose) furent transportés dans le parc national Wood Buffalo.  Cependant, en 1939, les bisons qui restaient dans le parc national Buffalo furent abattus en raison de la forte prévalence de la tuberculose dans le parc, et on décida même de fermer le parc.

Aujourd’hui, les bisons des plaines figurent sur la liste des espèces déclarées en péril par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC). Selon le COSEPAC, en 2004, il y avait au Canada 700 bisons des plaines sauvages et 250 mi-sauvages. En 2005, on a réintroduit 71 bisons mi-sauvages dans le parc national des Prairies. Les plus grandes menaces pour les populations de bisons des plaines sauvages ou mi-sauvages sont le manque d’habitat naturel (en raison de l’urbanisation et de l’agriculture), les maladies du bétail, et les croisements entre les bisons sauvages et les bisons domestiqués qui sont susceptibles de posséder des gènes de bovins.

Parcs Canada travaille activement à la protection des bisons des plaines. Ces créatures magnifiques sont protégées dans plusieurs parcs nationaux de tout l’Ouest canadien : Mont‑Riding, Prince Albert, des Prairies et Elk Island. Les hardes de bisons des plaines des parcs nationaux du Canada sont gérées à l’état sauvage, mi-sauvage et en captivité.  Les bisons des plaines sauvages sont de purs bisons des plaines qui vivent en liberté; par exemple, la harde de bisons du parc national de Prince Albert. Les bisons mi-sauvages sont des troupeaux vivant dans des enclos, mais qui se déplacent dans une liberté relative sur d’assez vastes territoires. Il arrive qu’ils ne soient pas exposés à leurs prédateurs naturels.  Certains bisons mi-sauvages sont manipulés régulièrement. Les hardes du parc national Elk Island et du parc national des Prairies sont mi-sauvages. Les bisons en captivité sont des troupeaux vivant dans des enclos à l’intérieur d’une zone assez restreinte (quelques kilomètres carrés). La harde en captivité du parc national du Mont‑Riding en est un exemple.

La réintroduction et la protection des bisons des plaines est conforme au mandat de Parcs Canada dont la première priorité est de maintenir et de rétablir l’intégrité écologique. Certains parcs nationaux sont l’habitat de hardes de bisons des plaines sauvages ou mi-sauvages.  Cette mission contribue à rétablir une espèce absente depuis longtemps mais qui a déjà fait partie de l’écosystème. L’intégrité écologique de ces parcs s’en est trouvée améliorée.

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Les bisons des plaines dans le parc national de Prince Albert

Oups!! Le parc national de Prince Albert se retrouve avec une harde de bisons!

La réintroduction des bisons des plaines dans le parc national de Prince Albert s’est faite de façon purement accidentelle! En effet, le personnel du parc n’a jamais eu l’intention d’établir des bisons dans le parc. En 1969, environ 50 bisons ont été relâchés du parc national Elk Island, au nord du parc national de Prince Albert, par le gouvernement de la Saskatchewan afin de fournir une source additionnelle de viande aux membres des Premières nations. Toutefois, les bisons ne sont pas restés dans cette région. De dix à vingt-deux bêtes se sont déplacées vers le sud jusque dans le parc national de Prince Albert et ont formé le noyau (troupeau fondateur) de la population d’aujourd’hui.

Oh, les bisons sont tellement significatifs!

Un bison se vautrant sur le sol
Un bison se vautrant sur le sol
© Parcs Canada

Cette population est significative pour un éventail de raisons. Il s’agit de la seule population de bisons des plaines sauvages évoluant dans son aire de répartition historique au Canada.  En effet, le parc national de Prince Albert est l’un des rares parcs en Amérique du Nord où les bisons des plaines existent dans un écosystème intact. Les bisons sont de nouveau un herbivore dominant dans la partie sud-ouest du parc. Ils ont un impact significatif sur l’écosystème en se nourrissant (broutant), en laissant leurs déjections, et en créant des dépressions dans le sol et des pistes. Leurs activités contribuent à maintenir les cariçaies et à accroître l’habitat et les sources alimentaires pour les autres espèces. Les bisons du parc national de Prince Albert tirent leur origine de la population la plus diversifiée sur le plan génétique, et ne présentent aucun signe génétique d’hybridation avec le bétail.

Pose d’un collier émetteur sur un bison des plaines par le personnel du parc pour la collecte de données télémétrique
Pose d’un collier émetteur sur un bison des plaines par le personnel du parc pour la collecte de données télémétrique
© Parcs Canada

Il y a environ 400 (2006) bisons des plaines dans le parc national de Prince Albert. La population augmente graduellement à un rythme de 10 à 13 p. 100 par année. Des relevés aériens de la population effectués chaque année permettent de déterminer le chiffre de la population. Les naissances et les décès se produisent naturellement à l’intérieur de la harde.  On laisse les processus de la sélection naturelle se produire librement parce que les bisons ne sont pas gérés activement dans les limites du parc. La harde n’est pas soumise à des campagnes régulières de vaccination. Les maladies n’ont jamais été une préoccupation importante dans le parc national de Prince Albert. Les bisons ne sont manipulés que lors de la pose de colliers émetteurs utilisés dans les observations télémétriques. Pendant qu’ils sont immobilisés pour cette manipulation, on en profite pour prélever des échantillons qui servent à déterminer leur santé et leur statut génétique. La pose de colliers émetteurs dans le parc national de Prince Albert est effectuée uniquement à des fins de recherche.

La belle vie

Les bisons sauvages qui vivent dans le parc national de Prince Albert font des choix naturels. Actuellement (2006), le troupeau occupe un domaine de 700 km2 à l’intérieur du parc et de 50 km2 à l’extérieur. Les bisons se déplacent librement à l’intérieur et à l’extérieur du parc, et ce, même si des clôtures entourant des exploitations agricoles limitent leurs mouvements. Cette liberté d’action leur permet de réagir naturellement aux changements qui surviennent dans leur environnement. Par exemple, les bisons peuvent décider de se déplacer dans un nouveau territoire durant une sécheresse ou lorsqu’il n’y a plus d’herbe à brouter. Récemment, les bisons ont étendu leur habitat d’hiver vers le nord, se repliant vers d’autres habitats qui leur convenaient. Ce comportement ne s’observe que dans les hardes sauvages, qui ont la possibilité de se déplacer ou de déménager en réaction aux conditions de l’environnement.

Les loups, les agriculteurs, les grands éleveurs… oh la la!

Les bisons du parc national de Prince Albert font encore une fois partie de l’écosystème et, par conséquent, ils doivent affronter de nombreux défis. Ils sont exposés à leurs prédateurs naturels comme le loup gris.  Dans le passé, les loups s’attaquaient parfois aux bisons. Maintenant, ils s’y attaquent de façon plus régulière et ont établi une tanière dans l’habitat principal du bison. Il pourrait arriver que le bison redevienne une proie régulière pour les loups. Les loups et les bisons bénéficient de cet arrangement : les bisons nourrissent les loups, et les loups maintiennent les hardes en bonne santé, parce qu’il arrive souvent qu’ils s’attaquent aux bêtes plus faibles ou malades. Après une interruption de plus d’une centaine d’années, cette relation entre un prédateur et sa proie, qui existe dans très peu d’endroits dans le monde, est rétablie.

Bison des plaines mâle
Bison des plaines mâle
© Parcs Canada

L’habitat actuel des bisons ne se limite pas au parc. En effet, il leur arrive fréquemment de franchir les limites du parc et d’endommager au passage quelques clôtures et des récoltes, et de déranger le bétail qui se trouve dans les fermes avoisinantes. Dans ces situations, se présente aussi le risque d’une hybridation avec les bisons en captivité susceptibles d’être porteurs de gènes ou de maladies du bétail. Ces répercussions négatives deviennent de plus en plus fréquentes avec la croissance de la population. On travaille actuellement à l’élaboration et à la mise en place de stratégies visant à atténuer ces conflits. Ces incidents créent des tensions entre les responsables du parc et leurs voisins (agriculteurs et éleveurs locaux). Ces difficultés avec les propriétaires fonciers locaux représentent un défi important du point de vue écologique et social qui doit être résolu dans le cadre de la gestion du bison dans le parc national de Prince Albert.

Jusqu’ici, les seules méthodes utilisées pour restreindre les mouvements des bisons sont une barrière à bétail installée sur un pont et les propriétaires fonciers, aidés du personnel du parc et de fonctionnaires du ministère de l’Environnement de la Saskatchewan, s’efforçant de concert de chasser les bisons indésirables de leurs terres. Au début, la barrière à bétail a donné d’excellents résultats et a réussi à les empêcher de passer. Mais récemment, les bisons ont trouvé d’autres moyens de franchir la rivière. Pour le moment, il n’y a pas de saison de chasse au bison; cependant, les membres des Premières nations peuvent le chasser légalement, sans permission, sur les terres privés ou sur les terres publiques inoccupées.

Il est important de souligner qu’étant donné que les bisons vivent à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du parc national de Prince Albert, cette harde est appelée la harde régionale de bisons des plaines de Sturgeon River.

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Être ou ne pas être... sauvages?
Les bisons des plaines dans le parc national du Mont-Riding

Se souvenir de notre histoire, protéger notre avenir

veau de bison de plaines
veau de bison de plaines
© Parcs Canada

Le parc national du Mont-Riding a aménagé près du lac Audy un enclos à bisons occupé par une harde captive d’environ 30 bisons des plaines. Les parcs nationaux sont représentatifs des débuts naturels de notre nation, des caractéristiques géologiques aux divers écosystèmes. Des créatures rares et uniques vivent dans leurs limites. Les bisons des plaines, par exemple, furent absents durant un certain temps, mais il est de nouveau possible de les voir dans leurs prairies naturelles. Leur réintroduction ne représente qu’une étape dans le rétablissement et la protection de l’écosystème des prairies.

Qu’est-ce qui rend le Mont‑Riding si spécial?

Le parc national du Mont-Riding s’élève abruptement du paysage plat des prairies pour former l’escarpement du Manitoba. Le parc comprend une vaste forêt boréale, une bande de forêt à feuilles caduques à l’est, de grands prés de fétuque scabre et de nombreux marais et plaines alluviales. Cette région abrite diverses plantes et animaux. Le parc du Mont‑Riding est, par conséquent, l’un des endroits favoris des Canadiens pour faire l’expérience de la nature et pour voir des animaux sauvages.

Comment est née la harde du lac Audy

Imaginez de sombres taches brunes piquetant les terres à perte de vue, le bruit de tonnerre de la terre qui tremble sous leurs sabots dans une course effrénée. En l’espace de quelques années seulement, ce paysage s’est transformé; la multitude de bisons qui erraient dans les plaines a disparu. Des carcasses et des ossements sont tout ce qu’il reste de leur présence. Tel fut le destin des bisons des plaines du Manitoba.

Bison des plaines dans le parc national du Mont-Riding
Bison des plaines dans le parc national du Mont-Riding
© Parcs Canada

La réintroduction des bisons a été rendue possible grâce aux méthodes de conservation mises en œuvre au début des années 1900. Un groupe de 20 bêtes en provenance de Wainwright, en Alberta, furent réintroduites ici, à lac Audy, en 1931 afin de constituer un troupeau d’exposition pour donner au grand public l’occasion de voir cette créature naturelle. Aujourd’hui, il suffit aux visiteurs de franchir les barrières à bétail et d’entrer dans l’enclos pour avoir une chance de voir les bisons de près. Une exposition décrivant le cycle de vie et l’histoire des bisons a également été montée dans l’enclos. 

La plaine entourant le lac Audy a été choisie en raison de son écosystème de prairie en bonne santé et de la présence de vieux os de bisons et de marques de leur passage dans la région, ce qui indique que ce territoire faisant partie de leur aire de répartition historique avant leur disparition.

Malheureusement, une catastrophe a frappé ce premier troupeau réintroduit. En l’espace de quelques années, la tuberculose a infecté la harde, et on a dû la détruire. Elle a été remplacée par 10 bisons des plaines en provenance du parc national Elk Island. Les bisons qui errent dans l’enclos aujourd’hui sont des descendants de ce petit groupe originaire du parc Elk Island.

L’enclos

Installation de manipulation des bisons dans le parc national du Mont-Riding
Installation de manipulation des bisons dans le parc national du Mont-Riding
© Parcs Canada

La harde de bisons erre sur un territoire fermé de 500 hectares qui est divisé en deux sections (pâturage d’hiver et d’été). Les bisons peuvent se déplacer librement à l’intérieur de l’enclos à la recherche de leur nourriture, d’eau et d’un abri. On entretient une harde en bonne santé dans le cadre du programme de gestion du parc. Vers le milieu de l’été, on laisse les bisons se transporter vers l’enclos du sud. À l’automne, la harde (sauf les taureaux bons pour la reproduction) est dirigée vers l’enclos du nord. Cette séparation permet de limiter le vêlage à une fois par année et de conserver suffisamment de fourrage pour les deux saisons. Les bisons jouent un rôle important dans les processus naturels qui se déroulent dans l’écosystème des prairies de fétuque scabre du parc. La protection des bisons et celle de la prairie de fétuque scabre ne vont pas l’une sans l’autre.

Manipulation des bisons

À l’automne, lors du transfert des bisons de l’enclos sud à l’enclos nord, on attire les bisons dans une installation de manipulation. Une fois que les bisons sont entrés dans cette structure, ils sont entourés d’un enclos et on leur fait subir des tests de dépistage des maladies courantes et on évalue leur santé générale. Les bisons fréquentent le box de capture durant toute l’année parce qu’ils y trouvent du minéral à lécher; ainsi, lorsqu’on les attire dans le box de capture, ils ne sont pas déstabilisés.

Depuis la récurrence de la tuberculose bovine dans la région (1991), on procède à des tests de dépistage sur les bisons tous les trois ans. Cette période de manipulation permet aussi au personnel du parc de mélanger la réserve de ressources génétiques en retirant et en remplaçant les taureaux. Au bout de quelques années, lorsqu’il y a plus de 40 bêtes dans la harde, les animaux excédentaires sont vendus. On a estimé que la prairie limitée par un enclos était suffisamment grande pour nourrir une harde d’environ 35 à 40 animaux sans causer de dommage à la végétation. Il est nécessaire d’éliminer les animaux excédentaires parce que l’habitat de la harde est limité par cet enclos. L’habitat qui se trouve à l’intérieur ne peut nourrir qu’un nombre déterminé d’animaux, et en outre les bisons n’y ont pas de prédateurs naturels qui pourraient contrôler la population.

Et nous alors? Qui a mis cette clôture sur notre chemin!

Beaucoup d’autres animaux utilisent la prairie du lac Audy. Étant donné que la clôture n’est pas un élément naturel de l’écosystème, le parc essaie de limiter au maximum les perturbations que cette clôture entraîne dans les déplacements des animaux sauvages. Des « sauts » (endroits où la clôture a été abaissée) et des « trous » (endroits où la clôture a été relevée) ont été disposés en de nombreux endroits le long de la clôture. Les ongulés comme les wapitis et les cerfs se servent de ces endroits pour entrer dans l’enclos pour y trouver de la nourriture et un abri. D’autres mammifères comme les ours, les coyotes et les renards se servent des trous dans la clôture pour entrer et sortir de l’enclos pour les mêmes raisons.

Loup gris qui hurle
Loup gris qui hurle
© Parcs Canada

Qu’en est-il des loups? Une population de loups en bonne santé vit présentement dans le parc de Mont‑Riding. Ils sont reconnus comme des prédateurs du bison. Dans un milieu entièrement naturel, les loups contribuent au maintien des hardes de bisons en tuant les animaux faibles, malades et trop âgés, de même que quelques petits. Ce processus de sélection naturelle fait en sorte que les bisons les plus vigoureux vont survivre et se reproduire. Pourquoi les loups ne s’attaquent-ils pas aux bisons qui vivent dans l’enclos? Les loups se méfient des structures humaines. Les loups de la région du lac Audy se méfient de la clôture et s’aventurent rarement bien loin dans l’enclos. Jusqu’ici, ils ne se sont pas encore attaqués aux bisons; il y a par conséquent une brèche dans le cycle naturel. Encore une fois, la gestion de la harde devient nécessaire. À l’avenir, on espère que la construction d’une clôture représentera moins un obstacle psychologique pour les loups et qu’ils rétabliront l’interaction naturelle de proie à prédateur qui existe entre eux et les bisons.

Des bisons pour vous et moi, des bisons en quantité!

Les bisons sont là pour nous rappeler à quoi ressemblaient nos grandes prairies au tout début, et aussi ce que nous avons perdu et ce que nous devons préserver.

Même si les bisons ont été réintroduits dans le parc national du Mont-Riding en tant que troupeau d’exposition, aujourd’hui on leur accorde une valeur bien supérieure. Leur cycle de vie est intimement lié à la santé des prairies et de leurs autres habitants. Les bisons broutent certaines herbes, plantes herbacées bien précises et petits arbustes. Ils créent des dépressions et des pistes dans toute la zone; ils ajoutent des éléments nutritifs dans le sol et contribuent à la dissémination des graines, alimentant le cycle de vie. L’importance de cette espèce naturelle est également reconnue à travers le rôle que les bisons ont joué dans le développement et l’existence des peuples autochtones. De nos jours, l’enclos de bisons du lac Audy est l’un des endroits de prédilection des visiteurs pour voir des bisons et pour faire l’expérience de l’écosystème naturel des prairies. Il demeure un endroit essentiel pour la conservation et l’éducation. La présence des bisons sert à nous ramener en arrière, à une époque où ils piétinaient le sol canadien par millions dans un bruit de tonnerre, sur les terres qui sont aujourd’hui nos cours, nos villes et nos parcs.

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Les bisons des plaines dans le parc national Elk Island

Oups! Encore une autre réinstallation accidentelle... mais est-ce vraiment ce qui s’est passé?

L’histoire de l’arrivée des bisons des plaines dans le parc national Elk Island est assez intéressante. En 1906, environ 400 bisons furent achetés des éleveurs Charles Allard et Michel Pablo du Montana, qui étaient forcés de vendre le troupeau en raison du manque de pâturages. Le Dominion du Canada a fait une offre de beaucoup supérieure à celle du gouvernement américain et a emporté le troupeau en payant 200 $ par tête, plus des frais additionnels de 45 $ par tête pour leur livraison en toute sécurité et en bonne santé. La harde de bisons était destinée au nouveau parc national Buffalo près de Wainwright, en Alberta; mais on n’avait pas encore fini de clôturer le parc. Le parc national Elk Island, situé un peu à l’est d’Edmonton, était déjà clôturé et en 1907 il devint le premier domaine des bisons. Entre 1909 et 1913, lorsque la clôture a finalement été achevée au parc national Buffalo, les bisons d’Elk Island furent rassemblés et transférés dans leur nouveau domaine. Toutefois, durant le rassemblement, intentionnellement ou pas (personne ne le sait vraiment), environ 48 bêtes ne purent être rassemblées ou ne le furent pas, tout simplement. Les bêtes qui restèrent ont formé le troupeau fondateur de la harde de bisons d’Elk Island, et par la suite, de nombreux autres troupeaux, aux quatre coins du Canada et des États-Unis.

Une oasis en forme d’île!

Clôture recouverte de givre près du parc national Elk Island
Clôture recouverte de givre près du parc national Elk Island
© Parcs Canada

Comme son nom l’indique, le parc national Elk Island est un « îlot » (island signifie îlot en français) de végétation dans un océan de terres agricoles et d’industries. Le parc mesure 194 km2 (environ le quart de la superficie de la ville d’Edmonton!) et il est coupé en deux par la route transcanadienne. Les bisons des plaines occupent la moitié nord du parc, et une harde séparée constituée de bisons des bois est tenue isolée dans la moitié sud du parc. Étant donné la dimension réduite et la forme d’« île » du parc, une clôture de huit pieds le ceinture complètement, empêchant les bisons, les wapitis et les orignaux de s’en échapper. L’absence de mobilité et de prédation dans le parc national Elk Island a eu pour effet de faire grimper en flèche la population du troupeau de bisons mi-sauvages qui a atteint 1479 bêtes en 1939. Les biologistes ont reconnu la nécessité de réduire la population du troupeau afin d’éviter le surpâturage et la famine, et de maintenir la harde en bonne santé. Avant 1960, les animaux excédentaires n’étaient pas encore utilisés dans le cadre des projets de repopulation à grande échelle qui existent aujourd’hui, en raison des coûts et de la logistique qu’entraînait la manipulation de ces bêtes. Les autres méthodes de gestion de la population consistaient à abattre les animaux excédentaires (dont on donnait la viande aux Forces canadiennes et aux communautés des Premières nations) ou à fournir seulement deux ou trois animaux à la fois à des zoos et à des installations de recherche.  L’un des rares cas de réinstallation à grande échelle a eu lieu en 1939, lorsqu’un troupeau de 15 bêtes a été transplanté dans le parc national de Banff. Depuis 1964 environ, cependant, l’amélioration de la technologie scientifique et logistique a conduit à un changement d’objectifs relativement à la harde de bisons du parc Elk Island. En effet, depuis 1964, dans le cadre d’un programme de réimplantation appelé Programme national de rétablissement des bisons, 441 bêtes ont été retirés du parc national Elk Island en vue d’être transplantés dans d’autres hardes sauvages ou mi-sauvages situées un peu partout au Canada, aux États-Unis et ailleurs dans le monde. Toutes les hardes de bisons se trouvant actuellement dans le réseau de Parcs Canada tirent leur origine du Programme de rétablissement des bisons du parc Elk Island.

La population de bisons des plaines du parc national Elk Island est maintenue actuellement aux alentours de 350 bêtes, après les réductions. Tous les deux ans, entre 100 et 200 bêtes sont déclarées excédentaires. Ces animaux excédentaires servent principalement à la réintroduction de hardes sauvages ou mi-sauvages dans leur aire de répartition historique, mais lorsque c’est impossible, ils sont vendus à l’encan public.

Le rassemblement du troupeau

Photo aérienne de l’installation de manutention des bisons du parc national Elk Island
Photo aérienne de l’installation de manutention des bisons du parc national Elk Island
© Parcs Canada

Le programme de gestion des bisons dans le parc national Elk Island est un processus en évolution constante. Tous les deux ans, et parfois avant, les bisons des plaines sont rassemblés, dénombrés, pesés et les veaux sont munis d’une étiquette d’oreille. Les animaux excédentaires sont ensuite expédiés dans leur nouveau domaine. S’il reste trop d’animaux dans le parc, le surpâturage aurait des répercussions non seulement sur la santé des bisons, mais aussi sur la santé des autres populations d’ongulés qui vivent dans le parc, comme les wapitis et les orignaux. Le parc national Elk Island est situé dans l’écozone de la forêt-parc à trembles et est constitué d’un mélange de prairies, de marais et de bandes de tremblaies. Les bisons sont principalement des ruminants (ils mangent de l’herbe). Les biologistes s’efforcent de maintenir la population de bisons des plaines à environ 350 bêtes.  C’est ce qu’il est convenu d’appeler la capacité porteuse ou l’équilibre entre le nombre de bisons qui peuvent brouter la prairie et le maintien des processus naturels, et le nombre minimum de bisons requis pour maintenir une harde en bonne santé du point de vue génétique. La petite dimension du parc national Elk Island pose un autre défi, et c’est que le territoire est beaucoup trop petit pour assurer la subsistance d’une population de loups (le prédateur naturel historique du bison). Les coyotes sont les plus grands prédateurs dans le parc, et à ce qu’on sache, ils ne se seraient jamais attaqués aux bisons. Ce sont ces impératifs qui obligent les biologistes et les gardiens du parc Elk Island à gérer la population de bisons.

On s’inquiète de plus en plus dans le parc de l’absence d’un cycle naturel de feux. Autrefois, les habitats situés dans la forêt-parc à trembles auraient connu assez fréquemment des feux de cause naturelle. Ces feux auraient contribué à empêcher les tremblaies d’empiéter sur les prairies et de les envahir. Désormais, le parc national Elk Island utilise des techniques de brûlage réglementaires pour agrandir la zone de pâturage des bisons; cependant, cette technique est très coûteuse, prend beaucoup de temps et, parfois, elle suscite la controverse. C’est ce qui explique pourquoi on ne peut pas brûler chaque année une aussi grande partie de l’habitat qu’il serait nécessaire pour compenser les effets de la tremblaie qui empiète sur les pâturages et diminue d’autant les possibilités de brouter pour les bisons.

La contention

Bison des plaines dans un dispositif de contention hydraulique au parc national Elk Island
Bison des plaines dans un dispositif de contention hydraulique au parc national Elk Island
© Parcs Canada

Autrefois, les bisons étaient rassemblés à cheval et attirés dans des dispositifs de contention manipulés par des hommes (un peu comme dans les vieux westerns!). Mais de nos jours, le processus de rassemblement est beaucoup moins exigeant et comporte moins de danger pour le personnel et les animaux. Les bisons sont attirés dans des enclos de capture vers la fin de l’automne à l’aide de foin frais. À partir de là, ils sont déplacés au moyen d’une série de plus petits parcs pour finalement aboutir dans l’installation de manipulation. On incite chaque bison à entrer dans un dispositif de contention hydraulique en agitant des fanions de couleur devant lui et aussi, parfois, en le poussant à petits coups. Cette machine fait exactement ce que son nom suggère, elle serre fermement le bison afin de le maintenir en place pour que les vétérinaires et les biologistes puissent faire leur travail en toute sécurité. Normalement, les animaux ne souffrent pas de la contention qui ne leur cause aucune blessure. Dans le passé, les bisons choisis pour les programmes de réimplantation étaient vaccinés contre une maladie du bétail courante appelée la diarrhée virale bovine et subissaient des tests de dépistage de la tuberculose et de la brucellose bovines. Ces tests étaient exigés au début par l’Agence canadienne d’inspection des aliments afin de garantir que le troupeau de bisons du parc Elk Island était exempt de maladies. Mais depuis 2006, ces exigences ont changé. Les tests de dépistage et la vaccination des animaux ne sont plus requis étant donné que la majorité des vaccins sont mis au point pour le bétail et que l’on ignore dans quelle mesure ils sont efficaces pour les bisons. On a décidé plutôt d’abattre dix pour cent des animaux excédentaires et de les soumettre aux tests de dépistage des maladies administrés par l’Agence canadienne d’inspection des aliments. Durant la contention, on en profite pour peser les bêtes, pour les palper afin de détecter les grossesses et pour mettre des étiquettes d’oreille aux veaux. Toutes les données recueillies sont ensuite analysées en vue d’évaluer la croissance et la santé de la harde.

Que nous réserve l’avenir?

Les bisons des plaines sont sur la bonne voie en ce qui concerne le rétablissement de la population. Cependant, les populations sauvages et mi-sauvages qui vivent dans leur aire de répartition historique demeurent faibles. Les plus grandes menaces pour ces types de populations sont le manque d’habitat naturel (en raison de l’urbanisation et de l’agriculture), les maladies du bétail, et l’hybridation entre le bison sauvage et le bison domestiqué qui possède des gènes de bétail. Le parc national Elk Island s’efforcera de maintenir le troupeau en bonne santé et exempt de maladies et poursuivra son Programme de rétablissement du bison longtemps encore.

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Les bisons des plaines dans le parc national du Canada des Prairies

Revenir au point de départ

Les bisons des plaines ont été réintroduits dans le parc national des Prairies en décembre 2005, après une absence de 120 années dans la région. Cette vaste prairie balayée par le vent avait évolué avec la présence des bisons des plaines. Toutefois, avec la perte des bisons, la prairie mixte a également perdu les avantages que lui conféraient le broutage, les dépressions creusées par les bisons en se roulant par terre, la fertilisation (provenant des déjections), et les autres interactions avec les animaux (comme les insectes qui prospèrent sur les bouses de bisons!). Le parc national des Prairies a reconnu la nécessité de ramener les bisons des plaines à leur point de départ, c’est-à-dire de les réintroduire dans la prairie mixte afin de redonner les incidences écologiques à la terre et d’améliorer la santé de l’écosystème de la prairie.

La réintroduction

La réintroduction des bisons des plaines est une histoire récente pour le parc national des Prairies, ces derniers n’ayant été relâchés officiellement que le 24 mai 2006. Les bisons ont été transférés du parc national Elk Island, et la première harde reçue dans le parc des Prairies comptait 71 bisons, dont 30 veaux et 30 génisses, et 11 bisonnes d’un an.

Les bisons avaient été relâchés la première fois en décembre 2005, dans un enclos de 16,2 hectares (40 acres) situé en plein milieu de la plus grande partie du territoire du bloc ouest du parc des Prairies. On les a gardés dans cet enclos durant tout l’hiver afin de leur laisser le temps de s’adapter à leur nouvel environnement. Les bisons ont ensuite été relâchés le 24 mai 2006, dans un plus grand territoire de 181 kilomètres carrés (70 milles carrés) dans le bloc ouest. Cette zone a été choisie en raison de sa grande superficie, de ses sources d’approvisionnement en eau naturelles et de la possibilité d’accès par les visiteurs du parc. Une clôture ceinture tout le périmètre, ce qui fait de cette harde un troupeau mi-sauvage.

Quelques semaines avant d’être relâchées officiellement en mai, deux des bisonnes d’un an ont mis bas. Ces naissances ont été accueillies avec joie par les autorités du parc. On a conclu que deux ou trois des bisonnes d’un an devaient plutôt avoir deux ans, ce qui les rendaient aptes à l’accouplement et à donner naissance. C’est ainsi que la harde initiale qui comptait 71 bêtes est passée à 73, que l’on a pu confirmer la bonne santé du troupeau et que, d’une autre manière, le bison est revenu à son point de départ dans son nouveau domaine.

La clôture : pour empêcher les animaux domestiqués d’entrer ou les animaux sauvages de sortir?

On a jugé que la construction d’une clôture était obligatoire pour ce projet de réintroduction, en raison de la proximité de fermes et de ranchs d’élevage. Du point de vue fonctionnel, il ne semblait pas y avoir d’autre moyen d’empêcher le bétail domestique et les hardes de bisons sauvages de se mélanger. La clôture a été conçue dans le cadre d’un processus public de consultation et de recherche. Elle a été pensée de manière à permettre aux autres animaux (cerfs, pronghorns, couguars, etc.) d’entrer et de sortir facilement du parc, mais elle empêche complètement les bisons, le bétail ou les chevaux de franchir les limites du parc. En outre, de grandes barrières à bétail ont été construites aux endroits où les véhicules entrent et sortent du parc à cette fin. L’installation de la clôture de 71 km (45 milles) a été une tâche énorme.

Ce troupeau mi-sauvage est aussi libre que possible

Du point de vue de la gestion, cette harde de bisons est considérée comme mi-sauvage, étant donné qu’elle se trouve dans un enclos, mais qu’elle est libre d’errer et de se nourrir dans tout l’espace. Cependant, comme cette situation est encore relativement nouvelle, et que l’on pense avoir la possibilité de transférer le troupeau dans diverses parties du parc, ou encore de le mélanger avec d’autres hardes de bisons des plaines du Canada, on se prend à espérer que ce troupeau de bisons connaîtra une expérience aussi proche que possible de la vie « sauvage ». Les mouvements du troupeau ne sont pas limités dans une aire de 181 kilomètres carrés, et les bisons ne sont pas nourris, ce qui renforce la nature sauvage de ces animaux. La théorie derrière cette approche veut que les autorités du parc national des Prairies ont créé le meilleur scénario possible pour favoriser un contexte de vie sauvage pour ce troupeau, et il ne semble pas y avoir beaucoup d’autres possibilités pour le moment.

Le bison a trois prédateurs naturels : les loups, les grizzlis et les couguars. Le couguar est le seul que l’on retrouve encore présent dans le parc, puisque les grizzlis et les loups en sont absents depuis très longtemps. Pour le moment, à ce que l’on sache, il n’y a pas eu d’épisodes de prédation entre les bisons et les couguars du parc, mais rien n’empêche une telle situation de se produire dans le futur. Et même si cela se produisait, on ne s’attend pas à ce que les couguars aient un grand impact sur la population de bisons du parc des Prairies.

Les phénomènes climatiques extrêmes et les fluctuations de température saisonnières peuvent entraîner des morts naturelles. Ces événements pourraient avoir une incidence sur la population de bisons, mais on ne s’attend pas à ce qu’ils réduisent la croissance du troupeau de façon importante. Le contrôle de la population devra plutôt être géré par les humains, et pour y arriver, les autorités du parc ont mis au point un plan de gestion des bisons.

Le parc national des Prairies s’est fixé comme objectif de maintenir la taille de la harde à environ 350 bisons. Étant donné qu’il n’y en a que 73 pour le moment, il faudra compter quelques années d’expérimentation avant de pouvoir déterminer quelles seront les meilleures méthodes de contrôle de la population pour le parc. L’un des plans consiste à gérer le troupeau au moyen de la réforme (élimination génétique) et d’une approche consistant à laisser les carcasses sur le terrain. Dans ces cas, certains animaux pourraient être utilisés à des fins alimentaires ou à titre de ressource éducative et ensuite les restes de la carcasse seront retournés dans le parc pour s’y décomposer naturellement. Cette approche permet aux animaux de réforme de se recycler dans l’écosystème sous forme de minéraux et d’éléments nutritifs. Pour savoir comment le grand public réagira à cette approche, le parc national des Prairies envisage de tenir un projet pilote consistant à laisser une carcasse de bison sur le terrain, à proximité d’un sentier emprunté par les touristes, et de recueillir les réactions du public (récits et commentaires) déclenchées par ce spectacle.

Surveillance

À son arrivée dans le parc des Prairies, la harde était exempte de maladies, de façon certifiée. Des études laissent entendre que si le troupeau est maintenu à l’intérieur d’un territoire à l’aide d’une clôture solide qui empêche l’hybridation avec les hardes qui se trouvent à l’extérieur, et que l’on maintient la population à une faible densité, il ne sera pas vraiment nécessaire de procéder à des campagnes de vaccination régulières. Les autorités du parc espèrent être en mesure de procéder ainsi afin de limiter autant que possible les contacts avec le troupeau tout en leur donnant les meilleures chances possibles de vivre en bonne santé et sans maladies.

Pour le moment, le parc ne dispose pas d’une installation de manipulation, mais on compte bien en construire une dans un avenir rapproché. L’installation de manipulation servira à recueillir des données sur chaque bison de la harde rapidement et en toute sécurité. Cette installation permettra aussi aux biologistes du parc de recueillir des renseignements sur la santé et les maladies du troupeau. Les bisons seront dirigés à l’intérieur de l’installation où l’on prélèvera des échantillons sanguins sur une partie du troupeau, tous les 3 à 5 ans.  Durant toute l’année, les employés du parc et les visiteurs pourront observer les animaux, et si un bison semble malade ou en mauvaise santé ou encore s’il montre des signes de désordre nerveux, il sera euthanasié et fera l’objet d’une autopsie afin que l’on puisse recueillir des renseignements utiles du point de vue de la santé.

Actuellement, les biologistes du parc national des Prairies se lancent dans un projet de collets émetteurs reliés à un système GPS pour les bisons. Les colliers sont munis d’un bloc-batterie, d’unités GPS et de dispositifs de stockage des données permettant de suivre les déplacements et les comportements des bisons durant une longue période. Pour réaliser ce projet, les biologistes doivent suivre le bison à pied ou à cheval en vue de l’immobiliser temporairement (à l’aide d’une seringue projectile contenant un anesthésique), de prélever des échantillons et de lui installer le collier. Le parc national des Prairies pourra ainsi accumuler des renseignements sur les déplacements, ainsi que sur l’utilisation des terres et les comportements durant une période de deux ans.

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Questions à débattre

  1. Quelles sont les défis posés par l’absence de prédation contre un troupeau de bisons mi-sauvage ou captif? Si les prédateurs naturels ont été éliminés du territoire, pensez-vous que nous avons réintroduit l’espèce avec succès?
     
  2. Pensez-vous que c’est une bonne idée de vacciner les bisons d’une harde sauvage (et même, croyez-vous que c’est possible de vacciner une harde sauvage) ou même une harde mi-sauvage? À votre avis, quels sont les risques à courir si on ne vaccine pas contre les maladies, et quelles sont les conséquences de la vaccination contre les maladies?
     
  3. Pensez-vous qu’il est approprié que les humains manipulent les bisons de quelque manière que ce soit (p. ex., pour le contrôle des populations, pour la recherche ou pour les vacciner contre les maladies)?
     
  4. Une harde de bisons sauvage comme celle qui se trouve dans le parc national de Prince Albert, est libre de faire des choix naturels (p. ex., les bisons peuvent choisir ce qu’ils mangent, où ils vont, avec qui s’accoupler). Quels sont les avantages et les désavantages qui découlent de cette liberté d’action pour les bisons?
     
  5. En quoi diffèrent les bisons captifs et mi-sauvages qui vivent dans des parcs de ceux qui sont en captivité dans des fermes d’élevage?
     
  6. Lorsque les bisons sont gérés de manière aussi intensive (vaccination, contrôle de population, absence de prédateurs), croyez-vous que nous protégeons vraiment l’espèce? Expliquez votre réponse.
     
  7. À votre avis, dans quelle mesure les êtres humains devraient-ils s’accommoder des bisons, et dans quelle mesure les bisons devraient-ils être gérés afin d’accommoder les êtres humains?

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Photos de bisons des plaines

Jeune bison dans l’installation de manipulation du parc national Elk Island en train de se faire poser une étiquette d’oreille.
© Parcs Canada

Bisons dans le parc national du Mont-Riding.
© Parcs Canada

Bisons en captivité dans un enclos.
© Parcs Canada

Bisons dans une installation de manipulation du parc national de Mont Riding.
© Parcs Canada

 Bisons sauvages dans le parc national de Prince Albert.
© Parcs Canada

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Répartition initiale des bisons des plaines en Amérique du Nord

Repartition initiale des bisons des plaines en Amerique du Nord
© Parcs Canada

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Glossaire

Bouse : Les excréments des animaux.

Captif : Se dit des bisons des plaines qui vivent dans un enclos sur un territoire relativement petit (dans quelques kilomètres carrés).

Colliers de surveillance télémétrique : Il s’agit de colliers très légers munis d’un dispositif GPS et d’un émetteur. Ces colliers enregistrent les points de localisation de type GPS et permettent de télécharger ces points pour la recherche scientifique.

Dépression : Trou de poussière crée par les mouvements du bison qui s’y vautre et y donne des coups de tête.

Écosystème : La racine du mot écosystème est « éco », un dérivé du mot grec pour désigner la maison ou le foyer, et « système » qui fait référence aux relations et aux liens qui existent entre les parties biologiques et physiques. Un écosystème est par conséquent un ensemble dynamique d’organismes (biote), qui inclut les êtres humains, ainsi que leur milieu physique, qui interagissent comme une unité fonctionnelle.

Les écosystèmes varient en fonction de leur dimension et de leur composition et présentent des relations fonctionnelles entre les systèmes et à l’intérieur des systèmes. Ce terme peut s’appliquer à une unité aussi grande que l’écosphère, ou de plus petites divisions, comme l’Arctique ou même de petits lacs. Les écosystèmes varient des plus naturels aux plus intensément modifiés par l’être humain. Dans son sens le plus large, un écosystème inclut les éléments environnementaux, sociaux et économiques.

Espèces en péril : Espèce naturelle de plante, d’animal ou d’un autre organisme qui a des chances d’être menacée dans sa région naturelle si on ne prend pas de mesures pour la protéger.

Habitat : Zone dans laquelle un animal, une plante ou un micro-organisme vit et trouve nourriture, eau, abri, espace vital et tout autre élément essentiel à sa survie.

Herbivore : Organisme qui consomme des végétaux.

Intégrité écologique : En ce qui a trait à un parc national, état que l’on juge caractéristique de sa région naturelle, qui a toutes les chances de perdurer et qui inclut les éléments abiotiques, la composition et l’abondance des espèces naturelles et des communautés biologiques, ainsi que le rythme des changements et des processus.

Les parcs nationaux sont gérés de manière à protéger l’intégrité écologique, de manière à ce que toutes les espèces animales et végétales qui vivent naturellement dans un endroit puissent continuer de vivre dans leurs habitats naturels dans leur aire de répartition naturelle, sans que leur survie à long terme ne soit menacée.

Manipulation : Tout contact humain avec un animal, qu’il s’agisse de l’immobiliser sur le terrain ou de l’attirer à l’aide d’un appât jusque dans une installation en vue de le vacciner et de lui faire subir des tests de dépistage.

Mi-sauvage : Les bisons mi-sauvages vivent dans des enclos tout en jouissant d’une liberté relative de se déplacer sur un assez vaste territoire. Ils ne sont pas exposés à toute la gamme des prédateurs. Certains bisons mi-sauvages sont manipulés régulièrement.

Prédateur : Organisme qui en chasse un autre pour se nourrir.

Proie : Source alimentaire pour les prédateurs.

Sauvage : Bisons des plaines à l’état pur qui ne vivent pas dans des enclos.

Sélection naturelle : Processus au moyen duquel certains gènes et certaines combinaisons de gènes dans la population d’une espèce sont reproduits davantage que les autres, lorsque cette population est exposée à des changements ou à des stress environnementaux.

Tuberculose : Une maladie infectieuse courante et mortelle qui affecte le plus souvent les poumons. Cette maladie vise tant les humains que les autres mammifères, y compris les bisons et le bétail

 
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Dernière mise à jour : 2007-08-16 Haut de la page
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