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Les Bourses de recherche Killam

Mon but, en établissant les fiducies Killam, est de contribuer à préparer l'avenir du Canada en encourageant les études supérieures. J'espère ainsi accroître les réalisations des Canadiens dans les domaines scientifique et universitaire, élargir le champ d'action des universités canadiennes et promouvoir la compréhension et l'harmonie entre les Canadiens et les gens des autres pays.

Du testament de Dorothy J. Killam
d. le 27 juillet 1965

 Le Programme Killam comporte deux volets :

  • les Bourses de recherche Killam;
  • les Prix Killam (feuillet de renseignements distinct).

Ces prix et bourses, qui sont administrés par le Conseil des Arts du Canada, ont pour objet d’aider des chercheurs de compétence exceptionnelle à mener des projets de recherche de grande envergure et d’intérêt général. Ils ont été créés à la mémoire des réalisations extraordinaires de l’époux de Mme Dorothy J. Killam, Izaak Walton Killam.

Les Bourses de recherche Killam sont financées par des dons que Mme Dorothy J. Killam a faits au Conseil des Arts du Canada de son vivant et dans son testament.

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Objet

Les Bourses de recherche Killam sont décernées tous les ans par voie de concours afin d’aider les chercheurs à réaliser des travaux dans l’un des domaines suivants :

sciences humaines;

  • sciences sociales;
  • sciences naturelles;
  • sciences de la santé;
  • génie;
  • études unissant des disciplines de ces secteurs.

Le Conseil des Arts du Canada ne veut pas pour le moment établir de priorités ni exclure de champs de recherche.

Les Bourses de recherche Killam ont pour objet de permettre aux chercheurs de se libérer de leur travail habituel d’enseignement et d’administration pendant deux ans afin d'entreprendre un projet de recherche indépendant. Elles sont attribuées aux chercheurs eux-mêmes, mais c’est l’université ou l’établissement de recherche où ils travaillent qui reçoit et gère les fonds.

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Admissibilité

Les demandes doivent être soumises par des particuliers plutôt que par des établissements ou des organismes.

Candidats admissibles

Les Bourses de recherche Killam sont destinées à des chercheurs établis qui ont fait preuve d’aptitudes exceptionnelles pour la recherche et ont publié les résultats de leurs travaux dans un grand nombre de revues spécialisées dans leur domaine. En règle générale, le lauréat d’une Bourse de recherche Killam est professeur titulaire dans une université canadienne. Y sont également admissibles les chercheurs qui ne sont pas rattachés à une université mais dont la compétence exceptionnelle est reconnue et dont le projet satisfait aux critères des recherches universitaires.

Le Conseil des Arts s’attend à ce que les boursiers continuent de contribuer au milieu de la recherche canadien une fois leur projet achevé. De ce fait, les bourses ne sont offertes qu'à des chercheurs qui sont citoyens canadiens ou résidents permanents du Canada, conformément aux définitions que donne Citoyenneté et Immigration Canada de ces expressions.

Les bourses sont accessibles aux Peuples autochtones et aux membres des diverses communautés culturelles et régionales du pays qui satisfont aux critères d’admissibilité.

Candidats inadmissibles

Les retraités ne sont pas admissibles.

Toute candidature sera rejetée si le chercheur n’a pas soumis le rapport final ou les états financiers portant sur une subvention ou un prix accordé précédemment par le Conseil des Arts.

Les bourses du Programme Killam ne peuvent être accordées plus d’une fois à la même personne. Aucune exception n’est faite à cette restriction, qui est en vigueur depuis 1997.

Autres restrictions

Les candidats doivent présenter un projet cohérent, un objectif clairement énoncé et un plan bien défini pour atteindre cet objectif. Les bourses ne peuvent en aucun cas servir à soutenir l’ensemble des programmes de recherche ou d'enseignement d'un institut, d’un département ou d’un centre de recherche. Elles ne peuvent pas non plus être utilisées pour financer des travaux qui s'inscrivent dans un cycle d'études menant à un diplôme.

Les citoyens canadiens qui reçoivent une Bourse de recherche Killam peuvent réaliser leurs travaux au Canada ou à l’étranger, tandis que les résidents permanents ne peuvent se servir de leur bourse qu’au Canada.

Les travaux de recherche doivent être effectués dans une université ou un institut qui montre un intérêt pour le projet et manifeste la volonté de fournir au candidat les moyens et l’aide nécessaires à la réalisation des travaux.

L’université ou l’institut de recherche du Canada qui emploie le boursier doit accepter de recevoir et de gérer les fonds de la Bourse de recherche Killam, selon les modalités du Programme Killam.

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Date limite

Le 15 mai 2007

Les demandes de bourse et toute la documentation d’appui soumise par voie électronique doivent être reçues au plus tard à la date limite du concours. La documentation envoyée par la poste doit être oblitérée au plus tard à la date limite.

Les demandes incomplètes ou qui arriveront en retard ne seront pas acceptées. Seuls les documents décrits ci-dessous (sous la rubrique Présentation des demandes) seront acceptés en version papier ou électronique. Aucun document ne peut être soumis par télécopieur ou par courriel.

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Période de validité et montant des bourses

Les Bourses de recherche Killam permettent à des chercheurs d’être libérés de leur travail habituel pendant deux ans, au plus tard le 1er janvier suivant la date d’obtention de la bourse (il n’est pas possible de demander une bourse pour une période plus courte que deux ans). Cependant, le Programme Killam n’accorde les fonds pour la seconde année que si le Comité de sélection Killam approuve le rapport d'activité provisoire soumis par le boursier.

Les Bourses de recherche Killam sont de 70 000 $ par année. Ce montant ne couvre ni les coûts de recherche ni les frais de laboratoire; le boursier doit donc obtenir des fonds à ces fins d’autres sources.

Les fonds sont versés à l’université ou à l’institut de recherche qui emploie le boursier. L’établissement doit libérer le boursier de ses responsabilités d’enseignement et d’administration ainsi que lui verser la totalité de son salaire et payer ses avantages sociaux, pour la durée de la bourse. Les fonds alloués dans le cadre du Programme Killam aident l’établissement à couvrir les coûts associés au remplacement du boursier (tout en continuant de verser le salaire et les avantages sociaux habituels de ce dernier) pour la durée de la bourse, soit deux ans.

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Présentation des demandes

Les candidats doivent soumettre leur demande à l’aide du système de soumission des demandes en ligne du Conseil des Arts du Canada (http://killam.conseildesarts.ca). Pour avoir accès au formulaire électronique, les candidats doivent en faire la demande par courrier électronique au Programme Killam (killam@conseildesarts.ca), qui leur assignera à cette fin un nom d’utilisateur, un mot de passe et un numéro d’identification personnel (NIP). (Le Programme Killam se réserve le droit de vérifier l’admissibilité d’un candidat potentiel avant de créer un compte d’utilisateur doté d’un nom, d’un mot de passe et d’un NIP.)

Documentation d’appui

Les candidats doivent soumettre leur curriculum vitae par l’entremise d’un site web de mise en commun de CV (www.cvcommun.net). Des consignes sur la façon de procéder leur seront fournies dans le système de soumission des demandes en ligne du Programme Killam.

Le Conseil des Arts n’acceptera pas les copies imprimées de lettres d’appui, de lettres de réviseurs ou d’éditeurs ou de mémoires, ni les formulaires de demande d'une année antérieure. Seuls les documents suivants peuvent être présentés en format papier :

  • Preuve de la citoyenneté canadienne ou du statut de résident permanent du candidat, conformément aux définitions que donne Citoyenneté et Immigration Canada de ces expressions.
  • Les résidents permanents seulement doivent fournir la preuve qu'ils ont l'intention de demeurer au Canada après la période couverte par leur bourse. Les candidats qui sont résidents permanents et membres du corps professoral d’une université canadienne doivent soumettre une déclaration d’engagement ferme de l’université où ils travaillent.
  • Copies des figures ou des schémas qui sont difficiles à reproduire fidèlement. Les consignes relatives à la soumission des demandes en ligne fournissent plus de renseignements à ce sujet.

La documentation d’appui doit être présentée sur des feuilles mobiles de 8 ½ po x 11 po. Le Conseil des Arts du Canada n’accepte pas de documents reliés (au moyen d’agrafes, d’une reliure cerlox ou spirale, etc.) puisqu’ils sont difficiles à photocopier et à envoyer par la poste aux membres du comité d’évaluation par les pairs.

Le Conseil des Arts ne retournera pas la documentation d’appui aux candidats.

Autorisation de l’établissement

L'administrateur des recherches (ou un délégué autorisé) de l'université ou de l’institut de recherche qui emploie le candidat doit approuver la demande finale, ce qui indique que l’établissement est au courant du projet de recherche et disposé à gérer la bourse selon les modalités du Programme Killam. Les consignes relatives à la soumission des demandes en ligne comprennent des renseignements détaillés sur les exigences et le processus liés à l’autorisation de l’établissement.

Les candidats ne doivent pas oublier que de nombreux établissements ont leurs propres exigences concernant les demandes de ce genre et des dates limites internes qui précèdent celle du Conseil des Arts du Canada. Ils doivent donc s’assurer de respecter les deux dates limites.

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Processus de sélection

Les Bourses de recherche Killam sont décernées par le Comité de sélection interdisciplinaire Killam, lequel est composé de 15 éminents chercheurs. Le Conseil des Arts du Canada sélectionne les membres du Comité en tenant compte, à cette fin, des noms recommandés par des spécialistes des milieux universitaires et de la recherche canadiens et internationaux. Les membres sont également recrutés de façon à assurer une juste représentation des sexes, des deux langues officielles du Canada, des diverses régions et cultures du pays, ainsi que des différents types de disciplines en recherche.

Le Conseil des Arts envoie chaque demande aux spécialistes des domaines de recherche visés par la proposition afin qu’elle soit évaluée de façon critique. Ensuite, le Comité de sélection Killam examine les demandes et les évaluations, puis compare la qualité des demandes dans un contexte national.

Les Bourses de recherche Killam sont accordées aux candidats que le Comité de sélection juge exceptionnels. On prévoit que 10 nouvelles bourses seront décernées en 2007.

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Critères de sélection

Les spécialistes consultés par le Conseil des Arts du Canada et le Comité de sélection Killam examineront les propositions en fonction des critères ci-dessous.

Critères d’évaluation du projet

  • Valeur scientifique;
  • créativité, originalité et contribution possible à l'avancement des connaissances;
  • caractère approprié et clarté de l'approche théorique, de la formulation des hypothèses et de l'énoncé des problèmes;
  • caractère approprié des plans de recherche et des méthodes de travail par rapport aux objectifs du projet;
  • réalisme du calendrier de travail;
  • accessibilité des données requises;
  • utilité sociale et/ou importance pratique du projet, le cas échéant.

Critères d’évaluation pour le candidat

  • Titres et réalisations;
  • expérience dans les domaines liés à la proposition.
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Communication des résultats

Le Conseil des Arts annoncera les résultats au plus tard au début du mois de mars 2008. Les résultats ne seront pas communiqués par téléphone ou par courrier électronique.

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Caractère confidentiel de l’information

La Loi sur la protection des renseignements personnels protège la vie privée des particuliers et les renseignements personnels qui les concernent, et leur donne le droit d'accéder à ces renseignements. Le Conseil des Arts conservera les renseignements personnels dans le fichier de renseignements personnels CDA PPU 025. Toute autre information peut être accessible aux termes de la Loi sur l'accès à l'information.

À titre confidentiel et pour des raisons de planification de programmes et d'évaluation des demandes, le Conseil des Arts du Canada pourrait parfois fournir des renseignements concernant des demandes de subvention ou des prix à des représentants d'autres organismes de financement des arts et de la culture.

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Exigences relatives à la production de rapports

Tous les boursiers doivent soumettre un rapport provisoire sous la forme d’une lettre de deux ou trois pages.

Les boursiers qui entreprennent leur projet au plus tard le 15 novembre de l’année où la bourse leur est accordée doivent soumettre leur rapport provisoire au plus tard le 15 décembre de la même année. Les rapports seront examinés à la réunion de janvier du Comité.

Les boursiers qui entreprennent leur projet après le 15 novembre doivent présenter leur rapport provisoire au plus tard le 15 octobre suivant pour qu’il soit examiné à la réunion du Comité qui aura lieu en novembre de la même année.

Les boursiers doivent soumettre un rapport final dans les trois mois suivant la fin de la période couverte par la bourse. De plus, à la fin de cette période, l’université ou l’institut de recherche qui emploie le boursier doit fournir une lettre signée confirmant les énoncés suivants :

  • le boursier a été libéré de toutes ses responsabilités d’enseignement et d’administration;
  • l’université ou l’établissement de recherche a continué de verser au boursier son plein salaire et de payer ses avantages sociaux pendant toute la période couverte par la bourse.

Les récipiendaires ne peuvent présenter une demande de subvention à un autre programme du Conseil des Arts avant d’avoir soumis leur rapport final pour cette bourse.

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Paiement de la bourse

Le Conseil des Arts paiera la bourse en trois versements par année à l’université ou à l’établissement de recherche auquel le boursier est associé. Le dernier versement sera effectué une fois que le Conseil des Arts aura reçu et approuvé le rapport final du boursier et la lettre de confirmation (comme il est décrit ci-dessus) de l’université ou de l’institut de recherche qui emploie le boursier.

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Bénéficiaires des Bourses de recherche killam en 2006

Nouveaux boursiers

Après avoir examiné 82 demandes, le Comité de sélection Killam a attribué, pour 2006, des Bourses de recherche Killam aux 10 chercheurs suivants :

Anthropologie

Regna Darnell, University of Western Ontario, Nomadic Legacies: Rethinking Contemporary First Nations Residence and Resource Exploitation

Chimie

R. Stan Brown, Université Queen’s, Metal-Ion Catalyzed Alcoholysis Reactions for the Decomposition of Neutral Organophosphorus Acetylcholinesterase Inhibitors. The Development of Practical Methods for the Controlled Decomposition of Organophosphorus Pesticides and CW Agents

Michael D. Fryzuk, Université de la Colombie-Britannique, New Strategies for the Activation of Molecular Nitrogen

Richard T. Oakley, Université de Waterloo, Molecular Radicals as Functional Conducting Materials

Sciences de la terre et de l’océan

Claude Hillaire-Marcel, Université du Québec à Montréal, The Arctic-North Atlantic Climate-Ocean System under a Warmer Planet: Insights from the Past

Géologie et génie

Kurt Kyser, Université Queen’s, Tracing Element Migration in the Near-Surface Environment

Droit

C. Kent McNeil, Université York, Indigenous Sovereignty and European Colonization of Western North America: Implications for Self-government

Mathématiques

Niky Kamran, Université McGill, Wave Equations in Curved Space-Time

Roland Speicher, Université Queen’s, Second Order Freeness and Fluctuations of Random Matrices


Études de la femme

Joan I. Sangster, Université Trent, Transforming Labour: Women and Paid Work in Post-World War II Canada

Bourses renouvelées

Les Bourses de recherche Killam des 11 lauréats suivants ont été renouvelées pour une seconde année.

Sciences biologiques

Bernard Crespi, Université Simon Fraser, Comparative Social Evolution: Convergent and Divergent Patterns in the Phylogenesis of Cooperation

Chimie

Axel D. Becke, Université Queen’s, Density Functional Quantum Chemistry: A New Approach

Études de l'Asie de l'Est

Kenneth Dean, Université McGill, Irrigation and Individuation: Regional Ritual Networks in Southeast China

Littérature anglaise

Ian Lancashire, Université de Toronto, The Making of the Early Modern English Lexicon, 1480-1700

Histoire

Sarah Carter, Université de Calgary, Clarifying and Crossing Boundaries: Great Plains Women of Canada and the U.S., 1874-1930: Comparisons, Connections and Discontinuities

Brian Young, Université McGill, Patrician Families in Lower Canada/Quebec, 1760-1840

Linguistique

Denis Bouchard, Université du Québec à Montréal, Au-delà du descriptivisme : l'exaptation dans le langage

Littérature

Bernard Andrès, Université du Québec à Montréal, Histoire littéraire des Canadiens au XVIIIe siècle

Études médiévales

Virginia Brown, Université de Toronto, Writing Centres in the Lands of St. Benedict (Medieval Southern Italy) ca. 750-1550


Physique

Hong Guo, Université McGill, Multi-Scale Modelling for Nanoelectronic Devices

Clifford Burgess, Université McGill, Université McMaster et Institut Perimeter, String Cosmology

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Renseignements généraux

Le Conseil des Arts du Canada

Le Conseil des Arts du Canada a été créé par une loi du Parlement en 1957. Aux termes de cette loi, le Conseil des Arts a pour objet « de favoriser et de promouvoir l'étude et la diffusion des arts ainsi que la production d'oeuvres d'art ». Pour s'acquitter de son mandat, il offre aux artistes et aux organismes artistiques professionnels une gamme étendue de subventions et de services. De plus, le Conseil administre le secrétariat de la Commission canadienne pour l'UNESCO ainsi que de la Commission du droit de prêt public.

Outre son rôle premier de promouvoir et de favoriser les arts au Canada, le Conseil des Arts du Canada administre et attribue un certain nombre de prix prestigieux en arts, en sciences humaines, en sciences sociales, en sciences naturelles et de la santé ainsi qu’en génie, dont les Prix Killam, les Prix Molson du Conseil des Arts du Canada, le Prix Walter Carsen d’excellence en arts de la scène, le Prix Saidye-Bronfman, les Prix littéraires du Gouverneur général et les Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques.

Les crédits annuels du Parlement constituent la principale source de fonds du Conseil des Arts du Canada. S'y ajoutent les revenus d'une caisse de dotation constituée par le Parlement en 1957, et divers dons et legs provenant du secteur privé, que le Conseil peut recevoir et a reçus au cours des années et dont le revenu est affecté aux fins stipulées. Le Fonds Killam, qui s’élevait à environ 64,7 millions de dollars au 31 mars 2006, est le plus important de ces dons et legs.

Les Killam

D'origine modeste, Izaak Walton Killam naît en 1885 à Yarmouth, en Nouvelle-Écosse, et entre à 18 ans dans le monde des affaires comme commis subalterne à la succursale de Yarmouth de la Union Bank of Halifax. Muté peu après au siège social de la banque à Halifax, son talent et sa réputation ne tardent pas à attirer l'attention de Maxwell Aitken (futur lord Beaverbrook), alors occupé à mettre sur pied la Royal Securities Corporation. En 1904, M. Aitken persuade I. W. Killam de se joindre au personnel de la Royal Securities, et c’est pour ce dernier le début d'une brillante carrière dans le domaine des finances.

En 1914, M. Killam remplace lord Beaverbrook à la présidence de la Royal Securities et, peu après, achète ses intérêts dans l'entreprise. Pendant 40 ans, il préside la société qui, sous son impulsion, devient l'une des firmes de placements les plus influentes du pays; lui-même s'impose comme l'une des figures marquantes de l'histoire des finances du Canada.

Conscient de l'énorme potentiel des industries forestières et hydro-électriques et des services publics du Canada, M. Killam a participé activement à l'organisation et à la modernisation de bon nombre de sociétés dans ces secteurs. Faisaient en effet partie du portefeuille de la Royal Securities des centrales hydro-électriques de l'Alberta, de l'Ontario, de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve, ainsi que des entreprises de pâtes et papier de la Colombie-Britannique et de la Nouvelle-Écosse. Parmi les autres sociétés dans lesquelles M. Killam avait des intérêts figurait Moirs Limited de Halifax, qui est devenue, sous son influence, l'une des chocolateries les plus connues du Canada.

Malgré ses prodigieuses réussites professionnelles, Izaak Walton Killam était un homme très réservé. Il fuyait la publicité et était presque inconnu à l’extérieur de son cercle très restreint de relations personnelles. Les dons généreux qu'il a faits aux oeuvres de bienfaisance tout au long de sa vie ont toujours été versés de façon anonyme.

Dans sa vie personnelle, M. Killam était un infatigable pêcheur de saumon et, comme son épouse Dorothy, un adepte passionné de baseball, particulièrement des Dodgers de Brooklyn.

Dorothy Killam, née Dorothy Brooks Johnston, a vu le jour en 1899 à St. Louis, au Missouri, de parents assez à l'aise. Sportive et grande voyageuse, elle a également fait de solides études et possédait une bonne connaissance du français et de l'allemand. Contrairement à son époux, elle était d'un naturel expansif et aimait la compagnie. Après leur mariage, en 1922, M. et Mme Killam ont vécu à Montréal, centre de l'empire financier Killam.

Izaak Walton Killam est décédé subitement d'une crise cardiaque en 1955, à son chalet de pêche au Québec. Il a laissé tous ses biens à son épouse, qui a fait preuve, elle aussi, d'une rare perspicacité financière en accroissant considérablement cette fortune au cours des dix années qui ont suivi. Après plusieurs années de santé chancelante, Mme Killam est décédée à son tour en 1965. Dans son testament, elle a donné le coup d’envoi aux plans qu'elle et son mari avaient arrêtés pendant leurs dernières années de vie commune. En effet, ce document respectait en grande partie les volontés de M. Killam, mais comprenait en outre un important legs pour la construction, à sa mémoire, d'un hôpital pour enfants à Halifax.

Les fiducies Killam

De son vivant et dans son testament, Mme Dorothy Killam a donné en tout quelque 100 millions de dollars aux établissements suivants :

  • le Conseil des Arts du Canada;
  •  l’Université Dalhousie;
  • l’Institut neurologique de Montréal;
  • l’Université de l’Alberta*; et
  • l’Université de la Colombie-Britannique.

*En 1978, une partie du legs destiné à l’Université de l’Alberta a été cédée à l’Université de Calgary, après que celle-ci eut obtenu sa propre charte.


Les fiduciaires Killam

George T.H. Cooper, C.M., c.r., LL.D., Halifax

John H. Matthews, Toronto

M. Ann McCaig, C.M., A.O.E., LL.D., Calgary

W. Robert Wyman, C.M., LL.D., Vancouver

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Renseignements supplémentaires

Le Conseil des Arts du Canada se réserve le droit d'interpréter les dispositions décrites dans ce feuillet. Pour obtenir de plus amples renseignements concernant les Bourses de recherche Killam, veuillez communiquer avec :

Nathalie Cléroux
Adjointe administrative
Programme Killam
Conseil des Arts du Canada
350, rue Albert, C. P. 1047
Ottawa (Ontario)  K1P 5V8

Téléphone : 1 800 263-5588 (sans frais) ou 613 566-4308, poste 4231

Service ATS pour les malentendants : (613) 565-5194

Télécopieur : (613) 566-4430

Août 2006