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Perspectives BDC: L'entrepreneuriat à son plus haut niveau de risque


Jacques SimoneauVous êtes-vous déjà demandé si votre entreprise remplissait les conditions requises pour obtenir du capital de risque? Jacques Simoneau vous suggère de vous poser d'abord cette question: «Mes activités vont-elles changer le monde?»

«La question peut paraître idéaliste, mais le capital de risque est réservé à un petit pourcentage d'entrepreneurs qui font figure de pionniers dans leur domaine. Ils se fixent souvent des objectifs très ambitieux», déclare le vice-président exécutif, Investissements de BDC. Parmi les exemples classiques, citons les entreprises qui laissent leurs empreintes dans des domaines comme la technologie biopharmaceutique – qui change le visage de la médecine – ou les entreprises de télécommunications qui modifient fondamentalement notre mode de vie. «Ces entreprises ont souvent un succès foudroyant, à l'échelle mondiale», souligne-t-il.

En quoi consiste exactement le capital de risque?
«Le capital de risque est une source de financement qui permet aux investisseurs d'avoir une participation dans votre entreprise. L'investissement vise le développement et la croissance de votre entreprise, ainsi que la commercialisation de vos produits et services», explique-t-il. «Des organisations comme BDC prennent beaucoup de risques en injectant du capital de risque dans une entreprise. Naturellement, les investisseurs s'attendent à un rendement supérieur en contrepartie de ce risque. Ultimement, ils doivent avoir une occasion de réaliser des gains, soit par un premier appel public à l'épargne ou une vente stratégique. À terme, ces entreprises sont censées donner de bons résultats et se montrer à la hauteur des attentes», ajoute-t-il.

Quels en sont les avantages?
«Les entreprises qui sont financées au moyen du capital de risque connaissent un développement et une croissance plus rapide», affirme Jacques Simoneau. «Lorsque vous obtenez du capital de risque, un réseau de gens d'affaires partageant des expériences similaires s'ouvre à vous. Vous pouvez aussi entrer en contact avec des gens qui ont peut-être plusieurs années d'expérience dans votre domaine. En fin de compte, vous renforcez votre crédibilité auprès de vos pairs», insiste-t-il. Les organisations qui proposent du capital de risque jouent souvent un rôle de conseillers auprès des entrepreneurs et siègent généralement à leur conseil d'administration. «À titre d'exemple, BDC offre du coaching en gestion aux entreprises de technologie en démarrage, ajoute-t-il. Ce genre de mentorat rend d'énormes services à ceux qui ont les bonnes idées, mais qui manquent d'expérience en affaires.»

Les aspects importants de votre dossier?
«Il n'est pas facile d'obtenir du capital de risque. En fait, il faut vraiment sortir du lot pour attirer l'attention des bailleurs de fonds», insiste Jacques Simoneau. Il affirme que pour voir sa demande de capital de risque acceptée chez BDC, il faut avoir la technologie, le marché et l'équipe de direction qui convient.

La technologie au premier plan
«Votre entreprise doit disposer d'une plateforme technologique qui offre plus qu'un simple produit. Par exemple, si vous mettez au point une puce électronique pour des téléphones cellulaires, vous aurez besoin d'une R. et D. plus large pour proposer sans cesse aux consommateurs de nouveaux produits», explique-t-il. En règle générale, la majeure partie du capital de risque de BDC s'adresse aux entreprises qui œuvrent dans les secteurs suivants: technologies de l'information, sciences de la vie, télécommunications et technologies de pointe. «Ces entreprises sont capables de démontrer qu'elles peuvent réussir leur croissance dans un contexte commercial très concurrentiel», précise-t-il.

Un marché en demande
Lorsque vous vous adressez pour la première fois à une organisation pour obtenir du capital de risque, vous devez présenter la situation de façon convaincante. Il ne s'agit pas simplement de diligence raisonnable (ce qui viendra plus tard bien entendu), mais il s'agit plutôt de convaincre vos investisseurs éventuels que vous avez un plan très clair pour atteindre un marché donné. Il vous faut un modèle d'entreprise robuste. «Au bout du compte, vous devez savoir à qui vous vendrez: qui va se ruer sur votre produit ou service?», déclare-t-il.

Les entreprises qui intéressent le plus les investisseurs en capital de risque disposent souvent d'une propriété intellectuelle ou d'un savoir très convoité et sans égal sur le marché. Un brevet, un savoir-faire particulier ou une technologie unique en sont de bons exemples.

La bonne équipe de direction
Pour assurer la réussite de votre entreprise, vous devez également vous entourer d'une bonne équipe de direction. «Il faut un heureux mélange d'esprit d'entreprise et d'intelligence. Les entreprises financées par le capital de risque exercent souvent des activités de recherche à long terme, domaine dans lequel le milieu universitaire et les gens d'affaires concluent des alliances», ajoute Jacques Simoneau.

Rechercher le bon type de financement?
Chaque année, BDC reçoit des centaines de demandes de capital de risque. «Au besoin, nous réorientons ces entreprises vers d'autres types de financement qui répondent mieux à leurs besoins», dit-il. «Dès que nous recevons les demandes des entrepreneurs, nous pouvons dire rapidement s'ils peuvent prétendre accéder au capital de risque ou si d'autres types de financement leur conviendraient mieux, comme les prêts à terme», fait remarquer Jacques Simoneau.

Une autre option est aujourd'hui très prisée. Il s'agit du financement subordonné qui rassemble certaines caractéristiques du financement par emprunts et du financement par capitaux propres. Même si vous avez besoin de flux de trésorerie pour rembourser le prêt, les conditions de remboursement sont généralement plus souples qu'avec un financement par emprunts traditionnel. Le financement subordonné est souvent associé au financement par capitaux propres parce que BDC pourrait éventuellement participer à la croissance de votre entreprise en acquérant des options d'achat d'actions ou en recevant des redevances, selon les modalités de votre entente.

«Au bout du compte, l'obtention de capital de risque constitue un autre défi pour les entrepreneurs axés sur la technologie», ajoute Jacques Simoneau. «Ce n'est pas une solution pour tout le monde, quoique chacun peut y arriver à force de travail et de persévérance», conclut-il.



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