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C-AC-99-7FLe Canada demande la collaboration des autres pays afin que le régime international de conservation des pêches soit mis en placeLe 11 mars 1999 ROME – Participant à une réunion des ministres des pêches de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le Canada a demandé aujourd’hui que des mesures concrètes soient prises afin d’assurer la mise en oeuvre des ententes internationales essentielles à la conservation et à l’utilisation durable des ressources halieutiques de la planète. Le Canada a par ailleurs donné son appui à un plan d’action international visant à limiter la capacité de la flottille de pêche mondiale et a déclaré qu’il serait parmi les premiers à se doter d’un plan d’action national. Les ministres présents à la réunion ont déclaré qu’ils :
« Au Canada, nous savons qu’il est extrêmement important d’adapter la capacité de pêche à la disponibilité des ressources et d’adopter le Code de conduite pour assurer la conservation et la durabilité de toutes les ressources halieutiques de la planète », a déclaré David Anderson, ministre des Pêches et des Océans, à Victoria. « Des problèmes liés à la surpêche, à l’utilisation de pratiques qui entraînent la destruction des ressources et au gaspillage existent un peu partout dans le monde, et il est grand temps que des mesures efficaces soient mises en oeuvre au niveau international. » Principal conférencier sur la question de la surcapacité, le Canada a indiqué aux ministres des pêches de la FAO qu’il sera parmi les premiers pays à se doter d’un plan d’action national en vertu du Plan d’action international sur la gestion de la capacité de pêche nouvellement adopté par la FAO. Le Canada a déjà entamé un processus difficile afin de réduire la dépendance des collectivités côtières à l’égard de la pêche. Plusieurs programmes ont été mis en oeuvre par le Canada pour diminuer le nombre de permis de pêche et aider les pêcheurs qui quittent l’industrie à s’adapter à leur nouvelle vie. La taille de la flottille de pêche du Canada a diminué d’environ 20 % entre 1986 et 1996. Le Canada a joué un rôle de premier plan dans la mise en place du régime international de gestion des pêches, lequel vise à assurer la conservation des stocks de poisson de la planète. Il a exercé d’importantes pressions au début des années 1990 pour négocier l’ANUP et a été le premier pays à adopter l’Accord de la FAO en 1994. Aujourd’hui, à Rome, le Canada a demandé à tous les pays qui ne l’ont pas encore fait de ratifier et d’appliquer intégralement les principales ententes internationales, en particulier l’ANUP, d’ici la fin de l’an 2000. Pour sa part, le Canada a déjà présenté au Parlement une loi qui lui permettra de ratifier l’ANUP d’ici la fin de l’année. Le Canada a également demandé à ses partenaires internationaux d’adopter intégralement le Code de conduite pour une pêche responsable de la FAO. Le Canada a indiqué qu’il continuera de jouer un rôle de premier plan dans la mise au point et l’application de méthodes de pêche sélective et de systèmes intégrés de surveillance des pêches afin d’éliminer les pratiques qui entraînent le gaspillage et la destruction des ressources. Le Canada est le premier pays à se doter de son propre Code de conduite canadien sur les pratiques de pêche responsable, une initiative parrainée par l’industrie pour favoriser l’adoption de pratiques qui répondent aux objectifs de conservation des différentes pêches au Canada. Fiche d’information en annexe : Code de conduite pour la pêche responsable. Code de conduite canadien sur les pratiques de pêche responsible : Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture : |
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