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Lignes directrices : Langue de travail dans les régions unilingues


Les régions unilingues sont celles qui ne sont pas identifié dans la liste des régions bilingues aux fins de la langue de travail.

Chaque institution fédérale devrait examiner sa situation en matière de langue de travail en fonction des circonstances qui lui sont propres et adopter une approche souple et pratique quant aux services offerts à ses employés qui travaillent dans les régions dites unilingues. Les lignes directrices n'entendent aucunement empêcher l'utilisation de l'une ou l'autre langue officielle lorsque cela n'entrave pas le bon fonctionnement d'un bureau ou d'une unité de travail. Il importe de garder à l'esprit que, si une institution compte à la fois des bureaux dans les régions unilingues au Québec et dans d'autres régions unilingues au pays, la situation des deux langues officielles doit être comparable.

Sièges sociaux

Une institution fédérale dont le siège social est situé dans une région unilingue est déjà en mesure, si elle a des bureaux situés dans des régions bilingues, de fournir des services centraux et personnels dans les deux langues officielles aux employés. Il serait raisonnable dans ce cas qu'elle fournisse certains ou tous les services centraux et personnels dans les deux langues officielles aux employés du siège social et de tout autre de ses bureaux.

Supervision

Un superviseur dans une région unilingue peut décider d'assurer la supervision dans la langue officielle que choisit l'employé sans pour autant que les exigences linguistiques du poste ou des fonctions du superviseur en soient modifiées.

Par exemple, si une unité de travail dans une région unilingue travaille largement ou entièrement dans la langue officielle de la minorité (p. ex. un groupe de professeurs de français à Halifax ou de professeurs d'anglais à Chicoutimi), il serait raisonnable que la supervision de cette unité soit assurée dans la langue officielle de cette minorité.

Instruments de travail

Lorsque la documentation et le matériel d'usage courant et généralisé sont déjà disponibles dans les deux langues officielles, les institutions fédérales devraient les mettre à la disposition des employés des régions unilingues. Il importe toutefois de veiller à ce qu'au sein d'une même institution, le matériel bilingue offert aux employés des régions unilingues françaises le soit également à ceux des régions unilingues anglaises.

Services personnels et centraux

Les institutions fédérales sont invitées à fournir, dans la mesure du possible, des services personnels et centraux dans les deux langues officielles dans les régions unilingues, tout particulièrement si de tels services existent déjà dans les deux langues officielles. Par exemple, une institution qui aurait des bureaux dans des régions bilingues peut déjà disposer des ressources nécessaires pour offrir des services personnels dans l'une ou l'autre langue officielle à l'ensemble de ses employés.

Formation et perfectionnement professionnels

Au sein d'une institution fédérale, les possibilités de formation et de perfectionnement professionnels offertes en français aux employés d'expression française devraient être raisonnablement comparables à celles offertes en anglais aux employés d'expression anglaise, indépendamment de l'emplacement de leur bureau.

La formation reliée à l'emploi actuel devrait être disponible selon les exigences linguistiques du poste ou des fonctions. L'employé qui doit travailler dans les deux langues officielles devrait pouvoir choisir la langue dans laquelle il veut suivre un cours.

Les gestionnaires devraient faire tous les efforts raisonnables pour dispenser la formation reliée au perfectionnement professionnel dans la langue officielle que choisit l'employé.

Les institutions fédérales devraient informer les employés des cours de formation et de perfectionnement professionnels qui sont offerts dans chacune des deux langues officielles et les inviter à indiquer dans quelle langue officielle ils souhaitent y participer.

Même si relativement peu d'employés expriment le désir de suivre un cours dans la langue officielle de la minorité, une institution fédérale devrait explorer toutes les possibilités lui permettant de respecter ce choix. Par exemple, l'institution pourrait envisager d'offrir un tel cours en collaboration avec d'autres institutions ou bien tirer profit d'un cours déjà offert. Par ailleurs, l'institution pourrait étudier la possibilité d'envoyer l'employé suivre un cours approprié en dehors de la région.

Réunions

Une institution devrait considérer la possibilité de tenir dans les deux langues officielles toute réunion intra- ou interministérielle qui se déroule dans une région unilingue et à laquelle participent des représentants des deux collectivités linguistiques qui travaillent soit dans des régions bilingues, soit dans des régions unilingues françaises et anglaises.