Faits à considérer
- Une étude américaine récente révèle
que les soignants sont 1,7 fois plus susceptibles dabuser denfants
handicapés que denfants qui ne le sont pas1. Des
recherches canadiennes laissent penser que les risques de violence envers
les personnes handicapées peuvent être jusquà
cinq fois plus élevés que dans lensemble de la
population2.
- Les parents denfants handicapés sont issus
de diverses classes sociales et ont divers systèmes de valeurs.
Comme tous les autres citoyens, ils peuvent entretenir, consciemment ou
non, des préjugés négatifs répandus au sujet
de leur enfant et de ses limites.
- Dans certaines cultures, les sentiments de honte et de
déni peuvent être assez forts pour que les membres dune
famille cachent le handicap de lenfant. Ainsi, cet enfant peut se
voir refuser des occasions de développement normales, ainsi que
du soutien ou des traitements importants.
- Les cas de mauvais traitements et de violence envers des
enfants ayant un handicap physique ou intellectuel et vivant en établissement
sont bien documentés dans lhistoire du Canada3, 4.
Les établissements canadiens sont maintenant assujettis à
des mesures de protection qui visent à prévenir la répétition
des événements passés. Malgré tout, les enfants
dans les établissements résidentiels courent toujours plus
de risques dêtre victimes de mauvais traitements que les enfants
qui grandissent dans leur famille5
Note : Dans ce feuillet, les termes employés au masculin englobent
à la fois les garçons et les filles.
Cat. H72-21/173-2000F ISBN 0-662-84656-7
En quoi consistent les mauvais traitements envers les enfants?
Ils surviennent quand un parent, un membre de la famille, un tuteur,
une personne soignante ou un autre adulte (professeur, médecin,
voisin, etc.) cause un tort physique, sexuel, émotionnel ou psychologique
à un enfant, ou quil risque réellement de lui faire
du tort.
La violence envers les enfants est toujours accompagnée dun
abus de pouvoir. Les adultes sont plus forts sur le plan physique
comme sur le plan social que les enfants. Les adultes qui utilisent
cette supériorité pour aider, guider et soutenir le développement
des enfants utilisent ce pouvoir de la bonne façon. Les adultes
par contre qui punissent durement les enfants, les insultent, négligent
leurs besoins, en abusent physiquement ou sexuellement, ou encore les
ignorent, les isolent, les ridiculisent, les humilient ou les manipulent,
utilisent leur pouvoir de façon nocive et destructive pour les
enfants.
Les enfants handicapés sont-ils plus susceptibles dêtre
victimes de mauvais traitements?
Dans le cas denfants handicapés, les facteurs de risque
de violence comme la dépendance et la vulnérabilité
sont plus évidents. Les enfants incapables daccomplir
les mêmes tâches que dautres enfants de leur âge
sont plus vulnérables pour de nombreuses raisons :
- Comme ils sont incapables de voir, dentendre, de
se déplacer, de communiquer, de shabiller, de faire leur
toilette ou de prendre leur bain de façon indépendante,
ils sont plus susceptibles de recevoir des soins personnels de façon
rude, peu soignée, gênante ou négligée.
- Leurs différences les rendent aussi plus vulnérables
à des comparaisons injustes ou irrespectueuses avec leurs frères
et soeurs ou avec des enfants du même âge. Comme ils ont besoin
daide pour des choses que les autres peuvent faire seuls, ils risquent
plus souvent davoir une faible estime de soi un facteur de
risque important dans les situations de mauvais traitements.
- Leurs différences peuvent les empêcher de
participer à des activités familiales et communautaires
sils nont pas daide, ce qui les isole socialement de
leurs pairs et des autres adultes, mis à part leurs principaux
soignants. Lisolement est un autre risque important dans les situations
de mauvais traitements.
- En raison de leurs différences, ils sont plus susceptibles
de recevoir des soins personnels de gens de lextérieur de
la famille ou qui nont pas de liens affectifs avec eux même
devoir habiter avec ces personnes6. Et recevoir des soins à
lextérieur de la maison7 savère un
autre facteur de risque important dans les cas de violence.
- Les enfants dont lintellect ou les moyens de communication
sont différents risquent de ne pas être crus, compris ou
écoutés sils essaient de signaler la violence dont
ils sont victimes.
- Les parents ou les personnes soignantes dun enfant
handicapé peuvent se sentir grandement laissés à
eux-mêmes. Les soins de santé continus, la difficulté
de trouver des services de garde convenables, le fardeau financier et
lisolement social sont plusieurs sources de stress sajoutant
aux problèmes comme la dépression et laccord conjugal.
Le rôle du stress comme facteur ou déclencheur de la violence
envers les enfants handicapés reste controversé. Mais des
études révèlent que les soignants qui se sentent
très stressés sont plus susceptibles de donner des mauvais
traitements8.
- On a tendance à considérer les enfants handicapés
en fonction de leur handicap. Ce qui limite sérieusement la perception
que peut avoir un enfant de ses propres aptitudes, de ses intérêts,
de ses rêves et de son avenir.
Cette dépersonnalisation rend lenfant plus vulnérable
à certaines des pires formes de violence, y compris lhomicide9.
- Il est souvent enseigné aux enfants handicapés
de se soumettre aux adultes, en particulier lorsquils visitent un
médecin ou un thérapeute. On obtient parfois par la force,
la coercition, ou le chantage la soumission à des actes gênants
ou douloureux auxquels un enfant résisterait normalement. Il devient
ainsi très difficile pour un enfant de distinguer entre les demandes
légitimes ou abusives des adultes10.
- Toutes sortes dhistoires courent au sujet de la
sexualité des personnes handicapées. On présume quelles
nont aucune sensation ou désir sexuel, ou au contraire, quelles
« ne pensent quà ça » vu que les enfants
handicapés, particulièrement sur le plan intellectuel, ne
comprennent rien à leur corps ou quils sont précoces
en matière de sexualité. Ces mythes exposent ces enfants
à de plus grands risques dagression sexuelle.
- Les enfants handicapés ont moins loccasion
détablir leurs limites personnelles que les autres enfants.
Par exemple, les soignants qui doivent vêtir ou laver un enfant
peuvent être du sexe opposé, quel que soit lâge
de lenfant ou son niveau de développement.
Comment prévenir les mauvais traitements envers les enfants
handicapés?
Prévenir les mauvais traitements envers les enfants est dans
lintérêt de tous. Lélément central
de la prévention est une approche de léducation à
plus dun niveau.
- Les enfants handicapés, comme tous les autres,
ont besoin de connaissances en sécurité, autodéfense,
sexualité saine et affirmation de soi. Les enfants doivent savoir
quils ont le droit de se protéger et de le dire à
un adulte sils ne sont pas protégés ou si leurs besoins
ne sont pas satisfaits. Ils doivent comprendre clairement quils
ont le droit dêtre traités de façon respectueuse
partout : à la maison, à lécole, à lhôpital
ou au centre de soins, dans leur milieu de vie, etc.
- Les parents et les autres adultes qui prennent soin dun
enfant peuvent avoir besoin de formation et de soutien, y compris sur
les handicaps physiques, sensoriels ou intellectuels de celui-ci.
- Les parents et soignants peuvent aussi avoir besoin de
formation sur les risques potentiels et les signes de mauvais traitements.
Leur enfant est peut-être plus vulnérable à la violence
des soignants ou dautres personnes de la collectivité. Il
est toujours
important dapprendre à écouter un enfant, particulièrement
si celui-ci a un handicap intellectuel ou sil communique difficilement.
Les enfants peuvent signaler des mauvais traitements de façon indirecte
en régressant, en faisant preuve de résistance ou
en « jouant des rôles » avec colère. Le cas échéant,
une punition est peu appropriée et entraîne un effet inverse.
- Les parents doivent aussi faire très attention
à leur choix des personnes soignantes et observer le comportement
de leur enfant en présence de celles-ci. Ils peuvent en outre sinformer
si les professionnels et les établissements de soins acceptent
leur participation constante aux soins et au développement de leur
enfant.
- Les professionnels doivent oublier les vieux mythes qui
pourraient teinter négativement leur propre attitude envers lenfant
handicapé et (ou) sa famille. Les enfants handicapés doivent
être considérés avant tout comme des personnes, non
comme des « cas de diagnostic ».
- Les professionnels de la santé doivent prendre
le temps de bien expliquer à lenfant ce quils lui feront
et découter ses objections, pour sassurer que sa coopération
reflète un consentement réel et éclairé.
- Les personnes qui travaillent auprès denfants
et de leur famille doivent devenir plus habiles à déceler
les cas de mauvais traitements ou de négligence, et améliorer
les mécanismes de signalement aux autorités.
- Notre société, dans son ensemble, doit fournir
un soutien adéquat aux familles, de façon quelles
puissent répondre aux besoins des enfants qui souffrent de handicaps.
Comme un handicap entraîne souvent des dépenses élevées
dès la naissance et tout au long de la vie, il faut que des ressources
soient disponibles pour que les familles puissent avoir accès à
des services adéquats et fiables et à léquipement
dont elles ont besoin par exemple des services de relève,
des équipements et des médicaments qui améliorent
la santé, la mobilité, la vue, louïe, lapprentissage;
tout comme des services sociaux ouverts et à leur écoute.
Signaler les mauvais traitements dun enfant handicapé
Contrairement à ce que croient certaines personnes, les mauvais
traitements des enfants ne sont pas quune affaire privée
à la famille. Tous les citoyens ont la responsabilité de
protéger le bien-être de tous les enfants, y compris les
enfants handicapés.
Certains adultes sidentifient plus facilement à la personne
soignante quà lenfant handicapé. Ils peuvent
hésiter à juger abusifs les gestes posés par un soignant
et se demander comment eux-mêmes réagiraient sils avaient
à vivre le stress de prendre soin dun enfant handicapé.
Ces scrupules doivent seffacer lorsque la dignité, la sécurité
ou lintégrité physique dun enfant handicapé
sont mises en péril de quelque façon que ce soit. Tout comme
les autres, les enfants handicapés ont le droit dêtre
protégés et de vivre en sécurité.
Si vous avez un doute raisonnable au sujet dun cas de négligence
ou de violence envers un enfant, signalez rapidement vos inquiétudes
à une agence de protection de lenfance, au ministère
des Services sociaux de votre province ou de votre territoire ou au service
de police de votre collectivité. Il est possible, au besoin, de
transmettre un signalement de façon anonyme.
Le signalement nest ni difficile, ni long à faire. Dans
tous les cas, la personne qui fait le signalement sera protégée
de poursuite, à condition que le signalement ne soit pas erroné
ou motivé par lintention de nuire.
Ressources
DANS LA COLLECTIVITÉ
Les parents ou les personnes soignantes denfants handicapés
ne doivent pas laisser la peur ou la honte les empêcher de demander
de laide lorsquil leur faut faire face à des problèmes
de contrôle de soi, de colère ou de violence.
Des groupes de soutien sont déjà actifs dans de nombreuses
collectivités. Ailleurs, il ne manque peut-être quune
seule personne qui prenne linitiative de constituer un nouveau groupe
de soutien.
Les parents, les soignants et les groupes de défense des intérêts
des enfants handicapés peuvent obtenir de laide et du soutien
en communiquant avec les organismes suivants : ! leur association
locale pour lintégration communautaire ! le centre
de vie autonome de leur localité pour les personnes ayant des handicaps
! des associations soccupant de handicaps précis,
comme la Fédération pour la paralysie cérébrale,
lAssociation du spina bifida et de lhydrocéphalie ou
lAssociation pour lépilepsie.
Pour obtenir plus de renseignements à ce sujet ou pour trouver
les services appropriés, communiquez avec votre organisme local
de service social ou de bien-être des enfants, le service de police,
les hôpitaux, les centres de traitement des maladies mentales, les
centres de crise ou tout autre organisme
de services communautaires qui offre des conseils et du soutien aux
enfants et à leur famille. Plusieurs de ces organismes apparaissent
dans les listes de numéros durgence ou dans les premières
pages des bottins locaux.
Les enfants et les jeunes gens de partout au Canada qui désirent
parler à un conseiller professionnel au sujet de ce qui leur arrive,
ou qui veulent savoir où sadresser pour obtenir du soutien
dans leur collectivité, peuvent communiquer avec :
Jeunesse, Jécoute
Téléphone : 1 800 668-6868
Site Web : http://jeunesse.sympatico. ca/
Divers organismes, dun bout à lautre du Canada, possèdent
des connaissances particulières sur la compréhension et
la prévention de la violence envers les enfants handicapés.
Mentionnons les organismes suivants :
Suspected Child Abuse and Neglect Program (SCAN)
À Toronto, le Hospital for Sick Children a créé
une équipe de professionnels des soins de santé qui aide
les enfants et leur famille dans le cas où lon soupçonne
des mauvais traitements ou de la négligence. Dans les cas urgents,
un téléphoniste de lhôpital peut joindre un
membre du SCAN, disponible 24 heures sur 24 pour des consultations. Pour
plus de renseignements, téléphonez à :
Suspected Child Abuse and Neglect Program
Téléphone : (416) 813-7500 Site Web : http://www.sickkids.on.
ca/scan/default.asp
Centre national dinformation sur la violence dans la famille
Le Centre national dinformation sur la violence dans la famille
offre des services daiguillage et diffuse de nombreux documents
et vidéos sur la question de la violence envers les enfants, de
la négligence, de lagression sexuelle des enfants, de la
violence émotionnelle, des mauvais traitements envers les femmes
ou les personnes âgées et de la violence familiale en général.
Pour joindre le Centre :
Centre national dinformation sur la violence dans la famille
Direction générale de la santé de la population
et de la santé publique, Santé Canada Localisateur dadresse
: 1909D1 Édifice Jeanne-Mance Parc Tunney, Ottawa (Ont.) K1A 1B4
Téléphone : (613) 957-2938 Sans frais : 1 800 267-1291 ATME
: 1 800 561-5643 Télécopieur : (613) 941-8930 Site Web :
http://www.phac-aspc.gc.ca/nc-cn
J. P. Das Developmental Disabilities Centre Le centre J.P. Das
mène des recherches, offre de la formation et réalise diverses
publications, tout en fournissant des services cliniques pour les jeunes
et les adultes souffrant de handicaps intellectuels. Le Centre tient à
jour une bibliothèque de périodiques et de livres, et il
publie deux fois par année un bulletin intitulé Developmental
Disabilities Bulletin. De plus, le Centre reçoit des professeurs
invités et des boursiers internationaux, et il organise des conférences,
des ateliers et des symposiums.
J.P. Das Developmental Disabilities
Centre
123 Education North, bureau 6 Université de lAlberta Edmonton
(Alberta) T6G 2G5 Téléphone : (403) 492-4505 Télécopieur
: (403) 492-1318 Site Web : http://www.quasar.ualberta. ca/ddc/INDEX.html
Sexual Health Resource Network
Le Sexual Health Resource Network fournit des informations sur
la prévention et lintervention dans les cas de violence sexuelle
chez des enfants et des jeunes handicapés. On peut le joindre à
:
Sunny Hill Health Centre for Children
3644, rue Slocan
Vancouver (C.-B.) V5M 3E8 Téléphone : (604) 434-1331
Numéro sans frais : 1 800 331-1533 Télécopieur
: (604) 431-7395 Site Web : http://www.sunnyhill.bc.ca/ Sunny_Hill/Sexual_Health/Sexual_
Health.html
The Family Alliance
Il sagit dun réseau de soutien qui représente
des personnes handicapées, leur famille et leurs amis. LAlliance
vise à augmenter la confiance et les compétences des familles
et des personnes handicapées en leur offrant un soutien émotionnel
et des informations. Voici ladresse :
Family Alliance
96, croissant Arnold
Richmond Hill (Ont.) L4C 3R8 Courriel : alliance@family-alliance. com
Site Web : http://family-alliance.com/ index.html
The DisAbled Women's Network (DAWN)
« Pour la plupart des femmes et des jeunes filles handicapées,
la violence est un mode de vie11 ». Dans un feuillet
dinformation de lorganisme de Toronto, on apprend que les
deux tiers du million de femmes handicapées au
Canada ont été agressées physiquement ou sexuellement
avant lâge de la puberté. Adultes, les femmes handicapées
se sont organisées à léchelle locale, provinciale
et nationale en devenant membres du DisAbled Womens Network (DAWN).
Quelques actions importantes de cet organisme sont le mentorat, la recherche,
la défense des droits, le soutien des pairs et le réseautage.
Pour plus de renseignements, vous pouvez communiquer avec votre section
locale de lorganisme ou encore à ladresse suivante
:
DAWN Canada
Boîte postale 93558
Comptoir postal Nelson Park Vancouver (C.-B.) V6E 4L7 Téléphone
: (604) 873-1564
Site Web : http://indie.ca/dawn/index. html
DOCUMENTATION
- Les trois documents suivants sont disponibles en anglais ou en français,
sur support papier ou sur cassette, et sont diffusés par lAssociation
canadienne des centres de vie autonome (ACCVA). On peut les commander
directement du site Web de lassociation :
http://www.cailc.ca/publicn.htm ou par courrier à :
Association canadienne des centres de vie autonome 350, rue Sparks,
bureau 1004 Ottawa (Ont.) K1R 7S8 Téléphone : (613) 563-2581
Télécopieur : (613) 235-4497
Interventions dans les situations de violence familiale : Lapproche
de la vie autonome (1995)
Document de formation pour les travailleurs de première ligne
uvrant auprès des personnes handicapées qui ont été
victimes de violence familiale et de mauvais traitements.
La parole aux jeunes! La parole aux jeunes! (1995)
Description détaillée dune étude participative
sur les cas de mauvais traitements envers les jeunes handicapés
létude a été élaborée,
menée et présentée par des jeunes handicapés.
Guide de prévention à lintention des jeunes
personnes handicapées (1995)
Document écrit par et pour les jeunes handicapés, et qui
leur permet de partager leur expérience et leurs sentiments.
25. Les deux documents suivants sont offerts par lInstitut Roeher.
On peut les commander directement au site Web de lInstitut, à
ladresse suivante :
http://indie.ca/roeher/catalogue.cfm ou par la poste, à :
Institut Roeher
Édifice Kinsmen Université York 4700, rue Keele
Toronto (Ont.) M3J 1P3 Téléphone : (416) 661-9611 Télécopieur
: (416) 661-5701 ATME : (416) 661-2023 Courriel : info@roeher.ca
Out of Harm's Way: A Safety Kit for People with Disabilities who
Feel Unsafe and Want to Do Something About It (1997)
Ce document qui devrait être disponi-ble en français sous
peu utilise un vocabulaire simple et comprend des questions qui aideront
les gens à se préoccuper de leur sécurité
et à trouver des suggestions de changement.
Le droit au contrôle de ton corps : Un guide clair sur les
questions de sexualité et dagression sexuelle (1991)
Ce document, écrit dans un vocabu-laire simple, aide les lecteurs
à mieux connaître leur sexualité et les risques dagression
sexuelle.
26. Les deux documents suivants sont offerts en anglais et en français
par lInstitut canadien de la santé infantile (ICSI). On peut
les commander directement au site Web de lInstitut : http://www.cich.ca/htmle/menufr.htm
ou par la poste : Institut canadien de la santé infantile 885,
chemin Meadowlands, bureau 512 Ottawa (Ont.) K2C 3N2
La prévention des abus sexuels à légard
des enfants : Une trousse dinformation (1994)
Cette trousse dinformation a été conçue pour
aider les parents, les groupes communautaires et les professionnels à
planifier, à mettre en place et à améliorer les programmes
de prévention des abus sexuels à légard des
enfants. Elle contient sept cahiers offrant de linformation sur
la planification de programmes, sur lévaluation et sur les
activités de prévention, et présente 20 études
de cas portant sur des initiatives de prévention qui ont été
mises en oeuvre au Canada.
Heureux et en sécurité : Une trousse de sécurité
personnelle (1990)
Cette trousse vise à aider les éducateurs et éducatrices
à aborder la question de labus sexuel avec les enfants dâge
préscolaire. Ce guide de 52 pages comprend des lignes directrices,
des activités et des jeux permettant de discuter de sentiments,
de prendre conscience de son corps et dacquérir des aptitudes
favorisant la prévention des abus. Les outils pédagogiques
comprennent une marionnette et 14 affiches en couleur.
VIDÉOS
The Person Within (1999)
Ce vidéo présente des cas de mauvais traitements et de
négligence envers des enfants placés en établissement
tels que vus par trois adultes handicapés de la Colombie-Britannique.
Le vidéo est offert avec un guide traitant de la question de la
vulnérabilité et de la prévention des mauvais traitements
à léchelle personnelle comme à léchelle
sociale. Pour en savoir plus, prenez contact avec :
British Columbia Institute against Family Violence
409, rue Granville, bureau 517 Vancouver (C.-B.) V6C 1T2 Téléphone
: (604) 669-7055 Télécopieur : (604) 669-7054 Courriel :
bcifv@bcifv.org Site Web : http://www.bcifv.org/
Sharing Secrets (1992)
Ce vidéo explique comment de jeunes personnes malentendantes
peuvent mettre fin à lisolement causé par le fait
quelles sont victimes dagression sexuelle, isolement qui peut
miner leur estime de soi. Des modèles de comportement, des personnes
elles-mêmes malentendantes, encouragent les jeunes à signaler
les cas de mauvais traitements et à chercher de laide. Ce
vidéo est disponible au :
Centre national dinformation sur la violence dans la famille
Direction générale de la santé de la population
et de la santé publique, Santé Canada Localisateur dadresse
: 1909D1 Édifice Jeanne-Mance Parc Tunney, Ottawa (Ont.) K1A 1B4
Téléphone : (613) 957-2938 Numéro sans frais : 1
800 267-1291 ATME : 1 800 561-5643 Télécopieur : (613) 941-8930
Site Web : http://www.phac-aspc.gc.ca/nc-cn
No! How (1996)
Ce vidéo vise à aider les jeunes adultes souffrant dun
handicap intellectuel à reconnaître la différence
entre les comportements sexuels appropriés ou non, à comprendre
les mesures quils peuvent prendre et à savoir comment dire
non. On peut lobtenir du Centre national dinformation sur
la violence dans la famille (voir ladresse plus haut).
SUR INTERNET
Beyond Abuse: Treatment Approaches for People With Disabilities
http://www.quuxuum.org/~greg/journal/ focht_new.html Cet article
de Virginia Focht-New a été publié dans le volume
17, no 5 du périodique Issues in Mental Health
Nursing, en 1996; il a été reproduit dans le Pennsylvania
Journal on Positive Approaches, dont ladresse électronique
est donnée plus haut.
International Coalition on Abuse and Disability http://www.quasar.ualberta.ca/ddc/ICAD
/ icad.html#icadmenu Ce réseau de courrier électronique,
consacré à la question des mauvais traitements et des handicaps,
fonctionne depuis 1993. Il compte à ce jour environ 200 participants
de 12 pays. On y trouve des chercheurs, des praticiens, des personnes
handicapées, des parents et dautres personnes que ce sujet
intéresse.
On the Road to Healing http://www.addr.com/~sariaa/onroad/
index.htm Voici le témoignage dune femme handicapée
de lAlberta, qui a subi des agressions lorsquelle était
enfant; elle nous fait suivre son processus de guérison et elle
offre des liens vers diverses ressources soccupant de violence et
de handicaps.
The Abuse Prevention Project http://www.pacer.org/app/abusea.htm
Ce projet spécial a été mis sur pied par la Parent
Advocacy Coalition for Educational Rights, organisme sans but lucratif
du Minnesota dont le mandat est « daméliorer et de
multiplier les occasions daméliorer la qualité de
vie des enfants et des jeunes adultes handicapés ». Le
Abuse Prevention Project offre de la formation et propose des
ressources aux professionnels du développement des jeunes enfants
qui oeuvrent auprès de familles où il y a risque de mauvais
traitements. Le projet comprend aussi des programmes dactivités
avec marionnettes pour les enfants, et des ressources sur la prévention
de la violence envers les enfants à lintention des parents
et des professionnels.
The Child Abuse Monument http://www.childabusemonument.org/
Ce projet artistique, à l'échelle internationale, a pour
objectif de faciliter la guérison personnelle et sociale des problèmes
reliés aux mauvais traitements envers les enfants.
AUTRES RÉFÉRENCES
Baladerian, N., Abuse of Children and Adults with Disabilities,
Disability, Abuse and Personal Rights Project, Culver City, CA, 1993.
Manuel sur la prévention et lintervention, à lintention
des parents et des autres groupes de défense des intérêts,
portant sur la vulnérabilité et sur lidentification
et le signalement des cas de mauvais traitements.
Baladerian, N., Abuse of Children and Adults with Disabilities:
Guidebook for Parents, Disability, Abuse and Personal Rights Project,
Culver City, CA, 1993.
Manuel à lintention des parents et des groupes de défense
dintérêts expliquant lapparition des mauvais
traitements, les façons de cerner les cas de violence, le processus
de signalement et le traitement des souffrances mentales.
Crawford, C., Answering the Call: Police Response to Violence
Against People with Disabilities, Institut Roeher, 1993. Étude
sur la sensibilisation des corps policiers à la violence contre
les personnes handicapées; analyse des processus de signalement
et des autres processus policiers.
Frazee, C. et P. Seeley, All I Really Need: Safeguarding Children
at Risk of Abuse, Abilities, no 38, printemps 1999.
Article portant sur les divers facteurs qui rendent les enfants handicapés
particulièrement vulnérables aux mauvais traitements. Analyse
des multiples défis qui entourent la sécurité des
enfants handicapés.
Frazee, C. et P. Seeley, Aftermath: Domestic Abuse Leaves Destruction
in Its Wake, Abilities, no 39, été 1999.
Article examinant les effets consécutifs à long terme de
la violence, sous langle du handicap. Comprend une analyse des handicaps
physiques et psychologiques qui découlent de mauvais traitements,
et des conséquences, pour les enfants, du spectacle de la violence
envers leur mère.
Galbally, R., Child Abuse and Children with disabilities,
Mental Health in Australia, nos 49-53, 1993.
Cet article étudie le « culte du corps parfait » dans
le cadre de la « culture de la violence »,
qui est à la fois toléré et encouragé par
la télévision, la radio et les médias imprimés,
et examine aussi la tolérance de la violence observée dans
les terrains de jeux et dans les sports.
Létude concerne lAustralie. « Dans une culture
où la violence et la cruauté ne seraient pas légitimes,
la frustration et les pressions...ne conduiraient pas aussi facilement
à la violence envers les enfants. » Kline, D. F. et A. C.
Kline, The Disabled Child and Child Abuse,
Chicago, National Committee for Prevention of Child Abuse, 1991. Analyse
des facteurs de risque, des diverses formes que prennent les mauvais traitements,
des handicaps en tant que cause et effet de la violence, de la négligence
éducationnelle, de la prévention et du traitement, des sources
de soutien pour les parents et de la responsabilité des membres
de la société concernant le signalement des cas supposés
de violence.
Maksym, D., Shared Feelings: A Parents Guide to Sexuality
Education for Children, Adolescents and Adults Who Have a Mental Handicap,
Institut Roeher, Toronto, 1990. Guide pour aider les parents à
discuter de sexualité, de maladies transmissibles sexuellement
et de violence sexuelle avec leurs enfants. Mansell, S., Sobsey, D., et
P. Calder,
Sexual Abuse Treatment for Persons with Developmental Disability.
Professional Psychology: Research and Practice, pp. 23, no
404-409, 1992. Revue des besoins en techniques thérapeutiques adaptées
et recommandations dapproches dintervention auprès
des victimes et des auteurs de violence qui souffrent de handicap intellectuel.
McCreary Centre, Sexual Abuse And Young People With Disabilities
Project: Results And Recommendations, Vancouver, 1993. Points
saillants dun important projet de recherche financé par la
province; contexte et portée du projet, évaluation des besoins
et méthodologie.
Recommandations détaillées pour la conception dun
centre de ressources spécialisées, dun registre de
professionnels et de lignes directrices précises pour les dossiers
soumis aux tribunaux.
Miles, P., Doubly Silenced: Sexuality, Sexual Abuse and People
with Developmental Disabilities, Wisconsin Council on Developmental
Disabilities, Madison, WI, 1991. Document sur la sexualité, les
agressions sexuelles et la violence envers les personnes souffrant de
handicap intellectuel. Comprend une analyse des obstacles à lexpression
de la sexualité.
Institut Roeher, As if Children Matter: Perspectives on Children,
Rights and Disability, 1995. Recueil darticles dAméricains
du nord et du sud portant
sur le droit des enfants et en particulier sur le droit des enfants
handicapés. Institut Roeher, Disability and Vulnerability:
A Demographic Profile, 1994. Étude dune grande utilité
offrant aux partenaires de la sécurité communautaire
police, organismes de services sociaux, organismes de consommation, centres
de crise et travailleurs sociaux un portrait de la situation démographique
des personnes handicapées qui risquent dêtre victimes
de violence.
Institut Roeher, Harm's Way: The Many Faces of Violence and Abuse
against Persons with Disabilities, 1995.
Document offrant un aperçu des façons dont nos pratiques
systémiques, nos préjugés et notre ignorance se combinent,
avec pour effet dencourager ou de soutenir la violence envers nos
citoyens les plus vulnérables. On a dit de ce document quil
était « incontournable pour les législateurs, les
décideurs et toute personne concernée par les personnes
handicapées ».
Senn, C., Vulnérable : lexploitation sexuelle et
les personnes qui présentent une déficience intellectuelle,
Institut Roeher, Toronto, 1988. Analyse de la prévalence des cas
de violence sexuelle contre les enfants, des facteurs de risque chez les
enfants et les adultes handicapés ainsi que des effets et du traitement
de la violence.
Sobsey, D., What We Know About Abuse and Disabilities,
NRCCSA News, 4, 10, 1992. Article sur quelques-uns des nombreux défis
qui confrontent les chercheurs au moment de formuler des questions de
recherche sur la relation entre les mauvais traitements et le handicap.
Sobsey, D., Violence and Abuse in the Lives of People with Disabilities:
The End of Silent Acceptance?, Paul Brookes Publishing Co., Baltimore,
Maryland, 1994. Document exhaustif sur les facteurs de risque de
violence et description de stratégies de prévention éprouvées
qui mettent de lavant la sécurité des personnes et
le bien-être des personnes handicapées.
Sobsey, D., Violence and Disability: An Annotated Bibliography,
Paul Brookes Publishing Co., Baltimore, MD, 1995. Liste alphabétique
à référence croisée de documents traitant
des handicaps et des mauvais traitements, à lintention des
professionnels et des groupes de défense dintérêts.
Ticoll, M., No More Victims:
Addressing the Sexual Abuse of People with a Mental Handicap,
Institut Roeher, Toronto, 1992. Ensemble de quatre manuels sadressant
à des groupes précis touchés par cette question :
conseillers et travailleurs sociaux, familles et amis, collectivité
juridique, police.
Ticoll, M., La violence et les personnes ayant des incapacités
: une analyse de la littérature, Institut Roeher, Toronto,
1992. Utile pour analyser les documents
traitant de la violence envers les personnes handicapées et des
réactions de la société.
Tomison, A., Child Maltreatment and Disability, National
Child Protection Clearinghouse, Issues in Child Abuse Prevention, no
7, été 1996. Article dAustralie proposant une vue
densemble de la recherche sur les relations entre les mauvais traitements
envers les enfants et les handicaps. Sattache plus particulièrement
aux recherches portant sur la relation entre les enfants handicapés,
les parents handicapés et la possibilité de mauvais traitements
envers les enfants.
NOTES
1. |
U.S. National Center on Child Abuse and
Neglect, 1993, in D. Sobsey et
|
|
G. |
Wolbring,
Child Abuse and Disability, Rehabilitation Digest, Toronto,
mars 1996, p. 11
|
2. |
D. Sobsey, Violence and Abuse in
the Lives of People with Disabilities: The End of Silent Acceptance?,
Paul H. Brookes Publishing Co., Baltimore, 1994,
|
|
p. |
35
|
3. |
D. Park and J. Radford, From the
Case Files: Reconstructing a History of Involuntary Sterilisation,
Disability & Society, vol. 13, no 3, 1998, pp. 317-342
|
4. |
H. Pringle, Alberta Barren,
Saturday Night Magazine, Toronto, juin 1997, pp. 30-37, 70, 74
|
5. |
D. Sobsey, Violence and Abuse in
the Lives of People with Disabilities: The End of Silent Acceptance?,
Paul H. Brookes Publishing Co., Baltimore, 1994,
|
|
p. |
89
|
6. |
D. Fréchette, Relations parents-enfants
: parents (feuillet de renseignements), Centre national dinformation
sur la violence dans la famille, Ottawa, 1993, p. 2
|
7. |
H. L. Westcott, Abuse of Children
and Adults with Disabilities, National Society for the Prevention
of Cruelty to Children, Londres, R.-U., 1993, p. 33
|
8. |
D. Sobsey, Violence and Abuse in
the Lives of People with Disabilities: The End of Silent Acceptance?,
Paul H. Brookes Publishing Co., Baltimore, 1994, pp. 147-150, 220
|
9. |
D. Sobsey, Les médias et Robert
Latimer, ARCHTYPE, Toronto, août 1995, p. 14
|
10. |
Galbally, R., Child abuse and children
with disabilities, Mental Health in Australia, 1993, p. 50
|
11. |
Bulletin, Women with Disabilities:
Physical and Sexual Assault, DAWN, Toronto, 1994. |
Ce document a été préparé à contrat
par Catherine Frazee avec laide de Patricia Seeley.
Pour plus de renseignements :
Centre national dinformation sur la violence dans la famille
Unité de prévention de la violence familiale Division
des questions relatives à la santé
Direction générale de la santé de la population
et de la santé publique Santé Canada Indice de ladresse
: 1909D1 9e étage, Immeuble Jeanne-Mance, Pré
Tunney Ottawa (Ontario) K1A 1B4, Canada
Téléphone : 1-800-267-1291 ou (613) 957-2938
Télécopieur : (613) 941-8930
Fax Link : 1-888-267-1233 ou (613) 941-7285 Téléimprimeur
: 1-800-561-5643 ou (613) 952-6396 Site Web : www.phac-aspc.gc.ca/nc-cn
Ce feuillet est disponible dans dautres formats sur demande.
This fact sheet is also available in English under the title Abuse
of Children with Disabilities
Août 2000
Les opinions exprimées dans ce document sont celles de lauteure
et ne reflètent pas nécessairement les points de vues de
Santé Canada.
Notre mission est daider les Canadiens et les Canadiennes
à maintenir et à améliorer leur état de santé.
Santé Canada
|