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Répondre à de nouveaux besoins

Évolution et adaptation de la technologie

Bien qu'il ait encore quelques éléments en commun avec sa version originale, le Canadarm a beaucoup évolué depuis son lancement en 1981. Le bras robotique a été adapté de façon constante au fil des ans en fonction de son rendement dans l'espace et des nouvelles exigences opérationnelles. Les processus de fabrication ont été améliorés et les logiciels de commande ont évolué. La polyvalence du Canadarm est apparue de plus en plus évidente et aujourd'hui, il satisfait pleinement aux nouvelles utilisations qu'on peut en faire.

Afin de faire évoluer la technologie au cours des années, on a demandé aux ingénieurs d'obtenir une régulation plus précise de la course du bras et d'assurer un meilleur contrôle à basse vitesse. De plus, on a raffiné les capacités de positionnement et de puissance et amélioré le mode de fonctionnement du bras en marche arrière ainsi que les capacités touchant aux commandes et à l'affichage.

Le Canadarm installé sur la navette spatiale Atlantis, en orbite autour de la Terre dans le cadre de la mission STS-74 en 1995. C'est lors de cette mission que l'astronaute canadien Chris Hadfield est allé dans l'espace pour la première fois. (Photo : NASA)

Le Canadarm est maintenant utilisé pour des tâches d'assemblage de la Station spatiale internationale. Il permet de relier d'imposants éléments à une multitude de systèmes d'interface qui ne ressemblent en rien à ceux utilisés dans la soute de la navette pour les activités normales de déploiement ou de récupération de charges utiles.

Canadarm : inspecteur de la sécurité

La NASA a adopté de nouvelles mesures de sécurité à la suite de l'accident de Columbia en 2003 et a modifié le Programme de la navette spatiale afin de répondre aux nouvelles exigences concernant les vols spatiaux. Désormais, il faut inspecter systématiquement l'extérieur la navette spatiale avant la rentrée dans l'atmosphère.

C'est pourquoi la société MDA a mis au point une perche s'installant à l'extrémité du Canadarm, permettant ainsi l'inspection du système de protection thermique de la navette spatiale. Au bout de cette perche se trouvent deux caméras, dont une caméra laser mise au point par la société Neptec, d'Ottawa. Équipé ainsi, le Canadarm est maintenant en mesure d'inspecter les moindres recoins du ventre de l'engin spatial, recoins qui ne peuvent être examinés autrement.

Le mot-symbole « Canada » et la feuille d'érable rouge figurant sur le Canadarm, vus d'un hublot de la navette spatiale Atlantis pendant la mission STS-115. (Photo : NASA)

Personne n'aurait pu prévoir le sentiment de fierté que le Canadarm procurerait aux Canadiens et la visibilité mondiale qu'il donnerait à la technologie spatiale canadienne. Et chaque fois qu'on observe le bras robotique par le hublot arrière du poste d'équipage de la navette on peut voir la source de cette fierté.

 

Dernière mise à jour : 2006/11/08 Avis importants