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Excellence/MITACS : Mathématiques des technologies de l'information et des systèmes complexes/Les sociétés canadiennes exploitent le savoir-faire de MITACS pour accroître la productivité
     

Le savoir-faire de MITACS poru accroître la productivitéDes satgiaires de MITACS chez Alcatel-LucentMITACS aide Bell CanadaBombardier Aéronautique collabore avec MITACSDes stagiaires appliquent les mathématiques au monde réelLa compétitivité en Chine, en Inde et au Brésil

. Quelques-unes des plus grandes entreprises canadiennes utilisent les mathématiques avancées pour améliorer leur productivité et leur résultat.

Un coup d'œil aux 100 sociétés canadiennes qui investissent le plus dans la recherche et développement révèle que cinq entreprises parmi les 10 premières au classement sont des partenaires du Réseau de centres d'excellence MITACS – réseau national unique qui encourage l'utilisation d'outils mathématiques de pointe pour aider à résoudre des problèmes industriels et sociaux complexes.

« Le secteur privé commence vraiment à avoir confiance dans les outils et méthodologies mathématiques et à s'en servir. Les chiffres le prouvent. MITACS compte 134 partenaires industriels, petits et grands, qui investissent des sommes considérables dans la recherche en sciences mathématiques », dit Arvind Gupta, chef de la direction et directeur scientifique de MITACS.

L'arrivée de MITACS dans le paysage canadien en 1999 a ouvert une nouvelle perspective concurrentielle dont peu d'entreprises étaient au fait – comment les mathématiques avancées peuvent conduire à une augmentation de la productivité et des profits grâce à une augmentation de l'efficience, à une réduction des coûts et à de meilleures stratégies d'établissement des prix. Les plus de 400 chercheurs et 700 étudiants qui forment l'épine dorsale de ce réseau national mettent leurs compétences exceptionnelles à la disposition des entreprises pour les aider sur différents fronts, qu'il s'agisse de la rationalisation des processus de fabrication ou de l'utilisation de nouveaux logiciels capables de calculer les variables du risque financier selon des scénarios hypothétiques.

Les mathématiques : moteur de l'économie du savoir au Canada
Au fur et à mesure que des économies où le travail coûte peu comme l'Inde et la Chine gagnent des emplois dans le secteur manufacturier, les pays occidentaux prennent conscience que leur plus grand avantage concurrentiel réside dans la création d'une économie du savoir forte. Arvind Gupta voit un grand rôle à jouer pour les mathématiques dans cette nouvelle économie.

« Nous n'avions pas envisagé ce rôle pour MITACS au début, mais d'une certaine manière, nous avons trouvé exactement ce dont la société avait besoin. Le type de choses que MITACS peut faire pour la société a explosé. Nous commençons juste à toucher la multitude de partenaires qui pourraient bénéficier de notre réseau », dit Arvind Gupta.

M. Gupta estime que la constitution de ce capital de connaissances repose sur la formation d'une masse critique de travailleurs intellectuels pouvant faire profiter le secteur privé de leurs compétences. C'est un tour de force que peu de pays sont parvenus à réaliser.

« Une entreprise peut ne plus fabriquer un médicament au Canada, mais cette entreprise considère son cycle de développement sur les cinq ans à venir. Si l'entreprise reste au Canada ou non dépendra de l'accès qu'elle a à des travailleurs du savoir hautement qualifiés. C'est de cette façon que le Canada peut le mieux tirer son épingle du jeu sur le plan international, et le programme des RCE jouit d'une réputation enviable dans le monde parce que c'est justement ce qu'il est arrivé à faire. »

Au moment où MITACS a été créé, nombreux étaient ceux qui croyaient que le réseau devait s'associer surtout avec des sociétés de haute technologie, celles que M. Gupta appellent les « fruits les plus juteux ». Toutefois, il est rapidement devenu évident que les modèles mathématiques élaborés pour un secteur pouvaient être adaptés à plusieurs autres secteurs. Les modèles que les lignes aériennes utilisent pour fixer leurs prix, par exemple, ont aidé à chiffrer le coût des paquets de données sur Internet, et les modèles mathématiques utilisés pour suivre la trace d'un navire en perdition peuvent être adaptés au suivi de la pollution.

« Les mathématiques peuvent s'appliquer pratiquement à l'ensemble des activités humaines », dit M. Gupta. « Si vous concevez un médicament, vous voulez disposer d'un modèle mathématique des organes du corps et de la manière dont ils répondent aux différents marqueurs chimiques. Si vous dessinez des routes, vous voulez avoir un modèle mathématique de la circulation. Les mathématiques ont même servi à comprendre le comportement alimentaire des porcs. »

Bien que la montée en puissance des mathématiques comme outil de rendement industriel ait changé la donne, la plupart des possibilités restent inexploitées. De nombreuses entreprises continuent de considérer les mathématiques comme un instrument destiné à leur bureau d'études et à leurs services financiers. Cette perception pourrait changer bientôt, car plus de 120 stagiaires de MITACS intégreront cette année les entreprises partenaires de MITACS et d'autres organisations pour travailler à différents projets.

Arvind Gupta dit que son rêve est de voir les sociétés, les ministères, les hôpitaux, les laboratoires de recherche et d'autres organisations utiliser ce type de recherche de pointe « parce que nous voulons que toutes nos entreprises et institutions soient des chefs de file dans le monde ».

 

 
Mise à jour : 2007-03-21 [ Avis importants ]