Agence de la santé publique Canada / Public Health Agency of Canada Ce que vous pouvez trouver au Réseau canadien de la santé

Réseau canadien de la santé

Des infos qui font corps avec votre santé
 Groupes et sujets  
Chercher
Accueil Articles de magazine Article
Diminuez la taille du texteDiminuez la taille du texte   
 
Article de magazine
Photo d'une femme montrant comment faire le RCR Des outils pour les urgences de la vie
 
Envoyer à un ami Envoyer à un ami
Version imprimable Version imprimable
Lecture connexe
Related reading

Le RCS prend vos commentaires au sérieux! Donner vos commentaires sur cet article






Nous ne pouvons peut-être pas prédire les urgences, mais nous pouvons tout de même nous préparer pour y réagir de façon adéquate.

Voici quatre techniques et outils que nous devrions tous connaître :

1. RCR

La RCR signifie « réanimation cardiorespiratoire ». Selon la Fondation des maladies du cœur, environ 45 000 Canadiens font une crise cardiaque chaque année. Et sans intervention immédiate, un grand nombre meurent en route vers l'hôpital. Heureusement, bien des gens apprennent les techniques de la RCR, qui consiste à pratiquer des compressions sur la poitrine accompagnées de respirations artificielles sur une personne qui ne respire plus, qui est inconsciente ou qui est en arrêt cardiaque.



« Les nouvelles lignes directrices de réanimation cardiorespiratoire sont plus faciles à mémoriser. »


Par le passé, il fallait mettre à jour ses compétences pour s'assurer de continuer à appliquer ces techniques correctement. Or, depuis 2005, les lignes directrices de la RCR ont été revues afin de les rendre plus efficaces et plus faciles à mémoriser.

On a modifié la technique de compressions sur la poitrine et de respiration artificielle (30 compressions pour deux respirations) pour les adultes et les enfants (sauf les nouveau-nés) et éliminé la nécessité de vérifier le pouls. Divers organismes comme l'Ambulance Saint-Jean et la Croix-Rouge canadienne, offrent la formation. Les cours d'introduction et de réattestation durent environ quatre heures, alors que ceux pour les nouveau-nés ou sur les techniques spécialisées utilisées par les professionnels de la santé durent de 5 à 16 heures.

2. Auto-injecteur d'épinéphrine (EpiPen® au Canada)

Les problèmes respiratoires sont très inquiétants pour les personnes qui souffrent d'allergies graves aux noix, aux fruits de mer, à certains médicaments, aux piqûres d'insectes, aux additifs alimentaires ou à certaines formes d'exercice. Les réactions anaphylactiques à ces allergies potentiellement mortelles comprennent la libération d'histamines et d'autres substances dans l'organisme pouvant provoquer des problèmes gastro-intestinaux, de l'urticaire, un gonflement au visage et autour de la bouche et la constriction des voies respiratoires. Toute personne qui a une réaction anaphylactique doit recevoir des soins médicaux sur-le-champ. La plupart des gens qui souffrent d'allergies graves ont toujours avec eux un EpiPen®.

L'EpiPen® permet d'injecter une dose unique d'épinéphrine en cas d'urgence. L'épinéphrine renverse presque immédiatement les réactions allergiques (gonflements) et détend, entre autres, les muscles du diaphragme. C'est un dispositif très facile à utiliser sur soi-même ou sur une autre personne. L'EpiPen® est conçu de façon à pouvoir l'insérer facilement dans la cuisse, idéalement sur la peau nue, mais il fonctionne également à travers les vêtements si la situation est très grave. On n'a qu'à frapper la cuisse avec l'EpiPen® pour que l'aiguille s'enfonce dans la jambe et libère une dose d'épinéphrine. L'effet ne dure que 10 à 20 minutes. Il est donc essentiel de faire appel immédiatement aux soins d'un médecin.

3. MedicAlert®

Toute personne qui souffre d'allergies graves, qui prend des médicaments régulièrement ou qui souffre d'une maladie quelconque devraient s'inscrire à la Fondation canadienne Medicalert. Le bracelet MedicAlert® peut contenir beaucoup d'information sur la santé de la personne qui le porte, qu'elle souffre d'Alzheimer, de Parkinson, d'épilepsie ou de troubles du développement. Il peut en outre indiquer aux secouristes l'existence d'un testament de vie ou le port de lentilles cornéennes.

 Photo d'un EpiPen®

MedicAlert®, c'est beaucoup plus que le bracelet qui les a fait connaître. En effet, le personnel de MedicAlert® conserve dans un registre central toute l'information médicale et le nom des personnes à contacter. En cas d'urgence, ce registre peut être consulté 24 heures sur 24, peu importe où vous vous trouvez dans le monde.

4. Registre d'errance Sécu-Retour

Un des effets de la maladie d'Alzheimer, maladie dégénérative qui peut toucher toutes les parties du cerveau, est la perte de mémoire, la difficulté de communiquer et l'incapacité de reconnaître les gens, les choses et les endroits familiers. Selon la Société Alzheimer du Canada, dans bien des cas les gens qui souffrent d'Alzheimer ont tendance à s'égarer. C'est pour cette raison que la Société a mis au point un programme à l'échelle du pays intitulé Sécu-Retour : registre d'errance Alzheimer. La personne atteinte de la maladie peut s'inscrire elle-même ou quelqu'un d'autre peut le faire à sa place.

Dans le cadre de ce programme, mis au point par la Gendarmerie royale du Canada, l'information sur la personne qui souffre d'Alzheimer est stockée dans une base de données de la police. Si une personne inscrite est portée disparue, l'aidant téléphone à la police qui consulte la base de données pour extraire l'information sur ses antécédents, ses caractéristiques physiques et sur les disparitions précédentes, s'il y a lieu. Lorsqu'on retrouve une personne égarée qui porte un bracelet de Sécu-Retour, la police peut immédiatement interroger la base de données pour savoir où elle vit et avec qui communiquer.

Remarque : Le Réseau canadien de la santé n'est pas affilié à aucun des organismes décrits dans le présent article. De plus, le Réseau n'appuie ni ne recommande aucun des produits mentionnés.

Donner vos commentaires sur cet article

 
  Publié le 1er mai 2007
  BulletCet article a été rédigé par Nora Underwood pour le Réseau canadien de la santé. Mme Underwood est une journaliste de Toronto.

--
ENGLISH     Commentaires     Aide     Recherche     ACCUEIL
À propos de nous     FAQ     Salle des médias     Plan du site     Index de A-Z --
Assurance de la qualité    Politique de confidentialité    Avertissement