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Système de demande de permis de recherche et de collecte
Guide du chercheur
Ce guide du chercheur donne un aperçu des principales exigences que les
chercheurs devraient connaître au sujet du processus d’acquisition et
d’utilisation des permis de recherche et de collecte à Parcs Canada.
Ce guide comprend les sections suivantes: Définition;
Politique et exigences
générales; Quand faut-il un permis;
Permis d'accès à plusieurs Aires
Patrimoniales; Permis pluriannuels;
Permis additionnels, examens, approbations
et accords exigés; Qui peut présenter une demande;
Quand faut-il faire la
demande; Comment et où présenter une demande de permis;
Examen des projets;
Étude d'impact; Espèces en péril;
Exigences particulières concernant les aires
patrimoniales; Gestion et partage des données;
Exigences en matière de
métadonnées de Parcs Canada; Politique sur les droits de propriété
intellectuelle; Politique d'accès à l'information;
Faciliter la prise d'une
décision favorable; Facteurs favorables;
Réponse à la demande de permis et
processus de délivrance; Modification du permis;
Produits et documents résultant
de la recherche; Autres produits;
Conditions générales nationales;
Permis;
Restrictions; Autres lois et règlements;
Responsabilités du chercheur principal;
Conditions générales régissant les recherches en sciences naturelles;
Conditions
générales régissant les recherches archéologiques;
Objets archéologiques;
Restes
humains.
Définitions
Voici tout d'abord quelques définitions qui permettront de comprendre les
termes utilisés dans ce guide.
Pour les besoins du présent document, le terme « recherche » s'entend de la
recherche invasive et non invasive comme le développement expérimental, la
surveillance, les relevés, les sondages et les activités scientifiques connexes.
Activité de collecte : Toute activité de saisie, de cueillette, de
récolte ou d'enlèvement de matière biotique ou abiotique (incluant les parties
ou les dérivés), y compris l'enlèvement de ressources culturelles et
archéologiques (en tout ou en partie.)
Aire patrimoniale : Aire administrée par l'Agence Parcs Canada, notamment
:
- Parcs nationaux du Canada (incluant les réserves de parc national du
Canada);
- Lieux historiques nationaux du Canada administrés par Parcs Canada
(incluant les canaux historiques);
- Aires marines nationales de conservation du Canada (incluant Parc marin du
Saguenay--Saint-Laurent)
- Toutes autres terres administrées par Parcs Canada (incluant le site
canadien des Pingos, et certaines terres submergées.)
Chercheur principal : Personne à qui le permis de recherche est délivré
et qui est comptable du respect des conditions du permis. Ce terme est
interchangeable avec « demandeur », « chercheur » et « détenteur de permis ».
Collection archéologique : Objets, spécimens et documents archéologiques.
Conservation archéologique : Ensemble des mesures ou des procédés visant
à sauvegarder les éléments d'une ressource culturelle pour en conserver la
valeur historique et en prolonger la durée matérielle.
Coordonnateur de recherche : Le coordonnateur de recherche est la
personne-ressource pour les chercheurs désirant mener des projets de recherche
et de collecte dans les aires patrimoniales. Le coordonnateur est responsable
pour l'administration et la gestion du processus d'émission des permis dans un
cadre consultatif et interdisciplinaire tant pour les recherches effectuées par
le personnel de Parcs Canada que par les chercheurs de l'extérieur.
Directeur : Personne nommée en vertu de la Loi sur l'Agence Parcs Canada
pour diriger une aire patrimoniale et toute personne autorisée en vertu de cette
loi à agir à sa place ou en son nom.
Documents archéologiques : Tout document écrit, graphique, visuel et
électronique, créé et rassemblé, ayant trait à des activités archéologiques
telles que l'identification, l'évaluation, la documentation, l'étude, la
conservation ou les fouilles, et qui est essentiel à la compréhension du
contexte et de l'importance des ressources archéologiques.
Espèces en péril : Espèces sauvages disparues du pays, en voie de
disparition ou menacées qui figurent dans la Loi sur les espèces en péril.
Habitat essentiel : Dans le contexte de la Loi sur les espèces en péril,
s'entend du milieu de vie nécessaire à la survie ou au rétablissement d'une
espèce sauvage inscrite, qui est désignée comme telle dans la stratégie de
rétablissement ou le plan d'action élaboré à l'égard de l'espèce.
Ministre : Désigne le ministre responsable de l'Agence Parcs Canada.
Objet archéologique : Artefact, spécimen ou tout matériau présentant un
intérêt archéologique.
Objet naturel : Toute matière abiotique (sol, sable, fossile, eau, glace
et autres) ou biotique (faune ou flore), y compris ses composantes.
Permis de recherches archéologiques : Document autorisant la réalisation
de recherches archéologiques terrestres et subaquatiques selon des modalités
établies.
Recherche archéologique : Fouilles, reconnaissance ou inventaire
effectués là où des éléments tangibles d'activités humaines passées se trouvent
ou pourraient se trouver. La recherche archéologique comprend également la
collecte d'objets archéologiques et toutes activités intrusives ou non, sur un
site, des aménagements, incluant des traces, ou encore sur des vestiges de
nature archéologique.
Recherche en sciences naturelles : Activités systématiques d'information,
de collecte et d'analyse de données visant à décrire et à comprendre les
réactions de l'environnement naturel et les relations entre ses composantes, y
compris les répercussions passées et actuelles des activités humaines sur
l'environnement.
Recherche en sciences sociales : Collecte systématique d'information et
analyse des activités ayant trait au comportement humain, aux valeurs, aux
attitudes de membres du public et de représentants d'entreprises ou
d'organisations non gouvernementales en ce qui a trait aux activités, à
l'aménagement, à la gestion ou à la politique concernant les aires
patrimoniales, ou encore aux coûts, aux retombées et aux avantages sociaux et
économiques de l'aménagement et de l'exploitation des aires patrimoniales.
Recherche et développement expérimental : Travaux novateurs réalisés de
façon systématique pour enrichir les connaissances scientifiques et techniques
ou pour s'en servir dans de nouvelles applications.
Recherche invasive (intrusive) : Toute forme de manipulation d'objets
naturels, d'organismes ou de processus naturels, et de ressources
archéologiques. Cela comprend l'introduction de substances dans l'environnement,
la manipulation d'animaux, la fixation d'étiquettes ou de colliers sur ceux-ci,
la récolte de matières, le dérèglement ou la modification de processus
archéologiques à des fins expérimentales et la perturbation des ressources
culturelles ou archéologiques.
Résidence : Dans le contexte de la Loi sur les espèces en péril, s'entend
d'un gîte terrier, nid ou autre aire ou lieu semblable – occupé ou
habituellement occupé par un ou plusieurs individus pendant tout leur cycle
biologique, ou une partie de celui ci, notamment la reproduction, l'élevage, les
haltes migratoires, l'hivernage, l'alimentation ou l'hibernation.
Ressource archéologique : Tout élément tangible d’activités humaines
passées d’intérêt historique, culturel ou scientifique tels les aménagements et
les traces, un objet archéologique ou un vestige, se trouvant sur un site
archéologique ou qui en provient, ou encore enregistrée comme une découverte
archéologique isolée.
Ressource culturelle : Réalisation humaine, ou lieu qui témoigne de
l'activité humaine ou qui a une signification spirituelle ou culturelle, et dont
la valeur historique est reconnue.
Sondage : Collecte planifiée par une institution gouvernementale, ou à
son intention, d'opinions, d'attitudes, de perceptions, de jugements,
d'impressions, d'idées, de réactions ou de points de vue auprès de personnes (y
compris les employés des institutions gouvernementales), d'entreprises,
d'établissements ou autres entités, au moyen de méthodes quantitatives ou
qualitatives, indépendamment de la taille ou du coût.
Politique et exigences générales
Parcs Canada a besoin de l'information sur les activités de recherche et de
surveillance pour prendre des décisions de gestion, de planification et
d'exploitation judicieuses et pour mieux comprendre notre patrimoine naturel et
culturel du point de vue scientifique.
Parcs Canada a le mandat d'assurer la protection et la mise en valeur des aires
patrimoniales pour l'agrément des générations d'aujourd'hui et de demain. Elle
s'acquitte de ces responsabilités au moyen de diverses lois et politiques,
notamment ses Principes directeurs et politiques de gestion, la Loi sur les
parcs nationaux du Canada, la Loi sur les aires marines nationales de
conservation du Canada, la Loi sur le parc marin du Saguenay-Saint Laurent et la
Loi sur les espèces en péril (LEP).
La préservation ou le rétablissement de l'intégrité écologique et commémorative
de nos aires patrimoniales, la protection des ressources naturelles et
culturelles et l'offre d'expériences appropriées aux visiteurs par l'éducation
et la sensibilisation exigent une pleine compréhension des éléments naturels et
culturels, de leur interdépendance, des processus naturels, des intérêts des
visiteurs et des activités qui leur sont offertes.
Les aires patrimoniales sont des sites de recherche écologique à long terme et
constituent des repères pour l'étude des milieux naturels et de leurs
composantes dont l'état est relativement intact. Les études scientifiques menées
dans ces aires naturelles prennent de plus en plus d'importance parce qu'elles
permettent de déceler les changements que subissent les écosystèmes à la suite
de l'intervention humaine ou de processus naturels. De plus, l'Agence Parcs
Canada est l'une des principales organisations de gestion des ressources
culturelles au pays. Elle est responsable d'un large éventail de ressources
culturelles se trouvant dans le cadre public des aires patrimoniales, notamment
des paysages culturels et des éléments de paysage, des sites archéologiques, des
structures, des ouvrages de génie, des artefacts et des documents connexes. La
recherche alimente les efforts de Parcs Canada visant à protéger et à mettre en
valeur ces ressources culturelles pour permettre au public d'en bénéficier, et
fait partie des efforts constants déployés pour protéger, comprendre et
apprécier notre patrimoine humain.
Les gestionnaires des aires patrimoniales reconnaissent de plus en plus que des
données fiables et opportunes, dont les résultats de la recherche font partie,
sont essentielles à la prise de décisions éclairées et à l'offre d'expériences
de qualité supérieure aux visiteurs. L'Agence est ouverte aux projets d'études
scientifiques qui sont conformes à son mandat.
Parcs Canada encourage également la communication au public des résultats de
recherche grâce à des revues scientifiques approuvées par des collègues, divers
médias et des programmes publics mis sur pied dans les aires patrimoniales et
les communautés adjacentes. À titre de détenteur d'un permis, vous pourrez être
appelé à participer à des activités visant à informer le public des recherches
qui se font dans les aires patrimoniales avoisinantes.
Quand faut-il un permis?
Les activités de recherche sont gérées de manière à limiter leurs
répercussions sur l'intégrité écologique et commémorative, les ressources
culturelles, l'expérience offerte aux visiteurs et les activités des aires
patrimoniales.
Il faut se procurer un permis de recherche et de collecte délivré par le
directeur de l' aire patrimoniale dans le cas de toutes les recherches
archéologiques, en sciences naturelles et en sciences sociales qui comportent du
travail sur le terrain, la récolte des objets naturels ou archéologiques, ou qui
sont susceptibles de perturber les ressources écologiques ou culturelles, ou les
visiteurs. Les permis de recherche sont délivrés en vertu de diverses lois et
politiques.
Les permis doivent être conformes aux exigences de la LEP si la recherche a une
incidence sur les espèces inscrites sur la liste de la LEP à titre d'espèces
disparues du Canada, en voie de disparition ou menacées, sur leur habitat
essentiel ou leurs résidences dans toute aire patrimoniale protégée située
sur les terres fédérales.
Permis d'accès à plusieurs Aires Patrimoniales
Les projets de recherche archéologique, en sciences naturelles ou en sciences
sociales visant plus d'une aire patrimoniale peuvent être réalisés en vertu d'un
seul permis; toutefois, le demandeur doit régler les questions ou sujets de
préoccupation propres à chaque aire patrimoniale visée par la recherche. Dans ce
cas, il vous suffit de faire une seule demande dans le système électronique.
Celle-ci sera transmise automatiquement aux aires patrimoniales que vous aurez
indiquées dans votre demande. Les aires patrimoniales concernées coordonneront
leurs examens de la demande.
Permis pluriannuels
Dans le cas des recherches en sciences naturelles ou en sciences sociales,
les permis peuvent être délivrés pour une période d'au plus trois ans pourvu que
toutes les conditions du permis soient respectées. Si, au cours du projet de
recherche, le site ou les méthodes d'étude venaient à changer, Parcs Canada
devra apporter des modifications au permis.
Dans le cas de la recherche archéologique, les projets peuvent s'étendre sur
plusieurs années; toutefois, les permis de recherche archéologique sont délivrés
chaque année.
Permis additionnels, examens, approbations et accords exigés
Dans certains cas, il faudra les approbations d'autres organismes fédéraux,
provinciaux, territoriaux ou autochtones avant que Parcs Canada puisse traiter
une demande de permis de recherche et de collecte.
Lorsque l'aire patrimoniale concernée est située sur des terres visées par une
revendication territoriale ou un traité, et lorsqu'une entente finale sur les
revendications territoriales est en vigueur, Parcs Canada peut avoir des
obligations légales en vertu de cette entente. Il peut y avoir des dispositions
qui concernent l'évaluation environnementale, l'évaluation des impacts, la
recherche archéologique ou d'autres recherches. Il peut y avoir un processus
d'examen ou un processus consultatif que Parcs Canada est tenu de respecter
avant de pouvoir approuver et délivrer un permis. De plus, outre les ententes
finales sur les revendications territoriales, Parcs Canada peut avoir des
ententes contractuelles, p.ex., des ententes de cogestion avec des groupes
autochtones, qui peuvent comporter un processus d'examen ou de consultation. Il
peut aussi arriver, dans certains cas, qu'une évaluation des répercussions
environnementales soit exigée en vertu de la Loi canadienne sur l'évaluation
environnementale pour des activités de recherche dans d'autres aires
patrimoniales. Parcs Canada fera en sorte d'obtenir toutes les approbations et
de faire toutes les consultations nécessaires avant de délivrer un permis. Les
demandeurs devraient communiquer avec le coordonnateur approprié de la recherche
pour savoir si d'autres permis ou approbations, outre ceux de Parcs Canada,
peuvent s'avérer nécessaires pour un projet d'étude.
Les projets de recherche qui comportent des sondages peuvent faire l'objet d'un
examen par d'autres ministères fédéraux conformément à la politique fédérale sur
les sondages. Parcs Canada établira la nécessité de ces examens et les
coordonnera.
Qui peut présenter une demande?
Toute personne en mesure de prouver qu'elle possède les qualifications et
l'expérience nécessaires pour faire des recherches scientifiques et qui
bénéficie de l'appui d'un établissement scientifique ou éducatif reconnu et/ou
d'un organisme fédéral, provincial, territorial ou autochtone, ou d'une Agence
peut présenter une demande de permis.
Quand faut-il faire la demande?
Le plus tôt est le mieux! Il est toujours conseillé de communiquer dès le
début de votre planification de projet avec le coordonnateur approprié de la
recherche de l'aire patrimoniale où vous comptez réaliser votre projet afin de
vous assurer, ne serait-ce qu'en principe, que celle ci approuve le type de
recherche que vous prévoyez y faire. Cela est particulièrement important si
l'aide de Parcs Canada est essentielle à la réalisation de votre projet.
Dans le cas des projets de recherche qui font appel à des méthodes
conventionnelles et qui ne nécessitent pas la contribution de Parcs Canada, les
requérants doivent présenter leur demande de permis au moins soixante (60) jours
avant la date de début des travaux sur le terrain. Cela laisse suffisamment de
temps pour l'évaluation de la proposition et les discussions appropriées avec le
responsable du projet.
Quant aux projets de recherche complexes comme ceux qui font appel à des
méthodes plus invasives, qui risquent de toucher des espèces en péril, exigent
des évaluations environnementales plus poussées et/ou sont susceptibles
d'inquiéter le public, il faut prévoir une période d'examen nettement plus
longue. Nous vous recommandons de consulter au plus tôt le
coordonnateur de la
recherche approprié pour savoir combien de temps prendra le traitement de la
demande.
Dans le cas des projets qui nécessitent l'approbation d'un autre organisme,
ministère ou gouvernement, Parcs Canada ne peut délivrer de permis avant d'avoir
obtenu cette approbation. Il peut s'agir d'un long processus qui pourrait
retarder la délivrance du permis. Le chercheur principal doit donc prévoir ce
délai.
Les chercheurs qui demandent du financement externe (p. ex. par l'entremise du
Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) ou du Conseil
de recherches en sciences humaines (CRSH)) sont invités à présenter leur demande
de permis de recherche à Parcs Canada au moment où ils font leur demande de
financement. De cette façon, Parcs Canada sera prévenue et disposera de temps
supplémentaire pour étudier le projet avec le demandeur et achever l'examen du
projet en temps opportun.
Lorsque les aires patrimoniales sont situées sur des terres visées par une
entente sur des revendications territoriales, il peut être nécessaire de prévoir
une période d'examen plus longue. Cela permettra à l'aire patrimoniale de
respecter ses obligations en vertu de l'entente finale sur les revendications
territoriales. Par exemple, les chercheurs désireux de travailler dans les parcs
du Nord devraient communiquer avec le
coordonnateur de la
recherche dès le début de la planification de leur projet pour connaître les
dates limites qui s'appliquent à leur demande.
Comment et où présenter une demande de permis?
Toutes les demandes, qu'elles concernent une recherche archéologique, une
recherche en sciences naturelles ou en sciences sociales, doivent être faites au
moyen du système en ligne de demande de permis de recherche et de collecte de
Parcs Canada.
Le demandeur doit fournir tous les éléments d'information pertinents qui
figurent dans les
Directives relatives aux demandes de permis de recherche et de collecte.
Bien souvent, l'information qui figure sur la demande de
financement suffira et ne nécessitera de la part du demandeur qu'un simple
copier-coller. Une fois le formulaire de demande rempli et présenté, il est
automatiquement acheminé au
coordonnateur de la
recherche approprié. Vous recevrez un avis de réception ainsi qu'un numéro
de référence et le nom du
coordonnateur de la recherche qui vous servira de personne ressource
principale. Si vous ne recevez pas cet avis, vous devriez communiquer avec le
coordonnateur de la
recherche approprié.
Si de l'information additionnelle doit accompagner la demande vous trouverez les
instructions à suivre au sein du message d’avis de réception qui vous aura été
automatiquement été acheminé. Les documents qu'il est impossible de transmettre
en raison d'une incompatibilité des systèmes électroniques peuvent toujours être
envoyés au coordonnateur
de la recherche par courrier régulier ou télécopieur.
Nous recommandons fortement aux demandeurs d'utiliser un programme de
traitement de texte pour rédiger leur demande, puis de copier-coller leur
version définitive non formatée dans les cases appropriées du formulaire de
demande de permis. (Notez l'espace prévu dans chaque case pour éviter de
perdre de l'information à transmettre.) Les demandeurs ne peuvent sauvegarder
leur demande dans le système puis reprendre le processus plus tard. En sortant
du système au milieu de leur demande, ils perdront les données saisies jusque là
et devront recommencer. Nous recommandons également que les demandeurs
conservent leur fichier de traitement de texte au moins jusqu'à ce qu'ils
reçoivent l'accusé réception de leur demande.
Communiquez avec votre
coordonnateur de la recherche si vous éprouvez des difficultés ou avez
besoin d'aide technique pour remplir ou présenter votre demande.
Examen des projets
L'examen que fait l'Agence Parcs Canada dépend de la nature de la recherche.
Elle vérifiera d'abord la conformité de chacun des projets aux lois, règlements
et politiques applicables. Tous les sujets de préoccupation relevés à cette
étape doivent être réglés avant que la demande passe à l'étape de l'examen
technique qui est fait par des professionnels compétents ou autres experts en la
matière.
Dans tous les cas, les chercheurs doivent prouver leurs titres de compétences
dans le cadre de la demande. Le niveau d'études, une attestation de recherche
antérieure réussie et au moins deux références accompagnées de données récentes
sur les personnes ressources suffiront.
Lorsque la recherche comporte des soins ou la manipulation d'animaux, le
demandeur doit faire examiner le projet par un comité de surveillance des soins
aux animaux d'un établissement public et expliquer comment il entend répondre
aux préoccupations et aux recommandations du comité. En l'absence de ce genre
d'examen, le demandeur doit répondre à un certain nombre de questions qui
permettront aux spécialistes des soins aux animaux de Parcs Canada d'évaluer le
projet.
À certains endroits, Parcs Canada peut être lié par des dispositions d'une
entente finale sur des revendications territoriales ou d'autres ententes
contractuelles avec des groupes ou des organisations autochtones. Ces ententes
peuvent prévoir des processus d'examen ou de consultation que Parcs Canada est
tenu de respecter. En outre, un projet de recherche pouvant avoir des
répercussions sur un droit ancestral potentiel ou issu d'un traité peut
entraîner une obligation en Common Law pour Parcs Canada de consulter le ou les
groupe(s) autochtone(s) concerné(s). Dans ces cas, Parcs Canada ajoutera la
consultation au processus d'examen. La tenue d'une consultation peut prolonger
le processus d'examen; le demandeur devrait donc prévoir du temps à cette fin.
Le chercheur principal devrait connaître les exigences auxquelles il pourrait
être tenu de satisfaire en vertu d'une entente finale sur des revendications
territoriales ou d'autres ententes contractuelles. Il convient de noter que la
consultation peut servir à l’examen du projet.
Les projets qui nécessitent l'approbation ou l'examen d'un autre organisme,
ministère ou gouvernement seront plus longs à traiter par Parcs Canada. Les
demandeurs doivent donc s'entendre avec le
coordonnateur de la
recherche concerné.
Étude d'impact
Parcs Canada doit réaliser ses activités en tenant compte des répercussions
de ses décisions sur les ressources naturelles et culturelles. Des lois et des
politiques l'y obligent. Selon la nature et l'endroit des activités de recherche
proposées, des études d'impact peuvent s'avérer nécessaires.
Les demandes de permis de recherche ou de collecte, faites par un demandeur
interne ou externe, qui nécessitent une évaluation environnementale (EE) en
vertu de la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale (LCEE), d'une autre
loi du Parlement ou d'un autre régime créé par une entente finale sur des
revendications territoriales globales, entraîneront une évaluation
environnementale dont les résultats seront pris en compte dans la décision qui
sera rendue au sujet du permis. Lorsque aucune disposition des lois et ententes
susmentionnées ne s'applique et lorsque le projet peut entraîner des
répercussions négatives, une évaluation environnementale peut être faite
conformément à la politique de Parcs Canada.
C'est à Parcs Canada qu'il incombe de déterminer quand une demande de projet
de recherche nécessite une étude d'impact. Le demandeur doit communiquer avec le
coordonnateur de la
recherche qui prendra cette décision.
Espèces en péril
Les projets de recherche susceptibles de nuire aux espèces en péril, à leur
habitat essentiel ou à leurs résidences doivent répondre aux conditions
préalables énoncées dans la Loi sur les espèces en péril :
- Toutes les solutions de rechange susceptibles de minimiser les
conséquences négatives de l'activité pour l'espèce ont été envisagées et la
meilleure solution a été retenue;
- Toutes les mesures possibles seront prises afin de minimiser les
conséquences négatives pour l'espèce, son habitat essentiel ou les
résidences de ces individus;
- L'activité ne mettra pas en péril la survie ou le rétablissement de
l'espèce.
La liste des espèces disparues du Canada, en voie de disparition et
menacées se trouve à l'Annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril qu'on peut
consulter à l'adresse suivante :
http://www.sararegistry.gc.ca/species/default_e.cfm
Exigences particulières concernant les aires patrimoniales
Certaines aires patrimoniales ont des exigences particulières comme des
permis d'accès pour les atterrissages d'aéronefs, les déplacements hors route,
le camping et d'autres activités. Veuillez consulter la section sur les
exigences particulières des aires patrimoniales ou communiquer avec le
coordonnateur de la
recherche approprié.
Gestion et partage des données
Toutes les données de recherche présentées à Parcs Canada doivent se
conformer aux exigences relatives aux données de Parcs Canada et aux
métadonnées. Il faut communiquer avec le
coordonnateur de la
recherche concerné pour être au fait des exigences les plus récentes.
Selon les exigences de l'aire patrimoniale, un permis de recherche peut être
assorti de l'obligation de remplir un questionnaire de catalogage des données,
fourni par l'aire patrimoniale, et de produire un dictionnaire de données. Les
données fournies à l'aire patrimoniale dans le cadre du programme de recherche
peuvent être versées dans la base de données de l'aire patrimoniale.
L'Agence Parcs Canada est prête à partager ses données avec les chercheurs;
toutefois, cela ne se fera qu'en vertu des dispositions d'une entente de partage
des données acceptée par le chercheur. Les ententes de partage des données sont
élaborées par l'aire patrimoniale et on doit communiquer avec le
coordonnateur de la
recherche pour discuter de cette question s'il y a lieu.
Exigences en matière de métadonnées de Parcs Canada
Parcs Canada a des exigences en matière de métadonnées qu'il faut respecter
lorsqu'on transmet des données. Les métadonnées de base représentent un ensemble
d'éléments qui s'appliquent également à toutes les ressources documentaires de
Parcs Canada, peu importe la discipline ou le type de ressource. Cet ensemble
renferme des métadonnées descriptives, administratives et structurelles qui sont
utiles aux fins suivantes :
- Décrire les ressources documentaires produites dans le cadre des
activités de Parcs Canada;
- Partager l'information;
- Améliorer la recherche et l'extraction en ce qui a trait aux ressources
documentaires;
- Gérer les liens externes et internes entre les ressources documentaires;
- Contrôler l'accès aux ressources à court terme et à long terme;
- Maintenir les ressources documentaires dans le contexte de leur création
et de leur utilisation.
Toutes les données de recherche présentées à Parcs Canada doivent se
conformer aux exigences relatives aux données et métadonnées de Parcs Canada. Il
faut communiquer avec le
coordonnateur de la recherche concerné pour obtenir les versions les plus
récentes.
Politique sur les droits de propriété intellectuelle
Sauf convention contraire stipulée par écrit, les paragraphes suivants
s’appliquent en regard des droits de propriété intellectuelle.
Chercheur principal lié par contrat à Parcs Canada – Le droit
d'auteur, les droits de brevet et tous les autres droits de propriété
intellectuelle de toute œuvre conçue, élaborée ou simplifiée pour les besoins
par le chercheur principal dans le cadre des travaux prévus aux termes du
contrat appartiennent au chercheur principal. Ce dernier accordera au Canada
l'autorisation non exclusive, irrévocable, valable à l'échelle mondiale et libre
de redevance d'utiliser, de copier ou de traduire l'œuvre pour les besoins de
l'État. Le droit d'auteur de toute traduction de l'œuvre faite par le Canada
revient à l'État canadien.
Chercheur principal externe – Les droits de propriété intellectuelle
des données originales, à valeur ajoutée ou dérivées reviennent au chercheur
principal. Celui ci accordera au Canada l'autorisation non exclusive,
irrévocable, valable à l'échelle mondiale et libre de redevance d'utiliser, de
copier ou de transcrire les données originales, à valeur ajoutée ou dérivées
pour les besoins de l'État. Le droit d'auteur de toute traduction des données
faites par le Canada revient à l'État canadien.
Chercheur principal interne (Parcs Canada) – Les droits de propriété
intellectuelle de l'œuvre et des données originales, à valeur ajoutée ou dérivée
reviennent à Parcs Canada si la recherche est faite dans le cadre des fonctions
de l'employé. Si la recherche est menée dans le cadre d'un programme éducatif ou
d'un autre régime de congé financé en tout ou en partie par Parcs Canada, les
droits de propriété intellectuelle reviennent au chercheur principal; dans ces
cas, ce dernier accordera au Canada l'autorisation non exclusive, irrévocable,
valable à l'échelle mondiale et libre de redevance d'utiliser, de copier ou de
traduire les données originales, à valeur ajoutée ou dérivées pour les besoins
de l'État. Le droit d'auteur de toute traduction faite par le Canada revient à
l'État canadien.
Politique d'accès à l'information
La Loi sur l’accès à l’information donne aux citoyens canadiens et aux
personnes se trouvant au Canada un droit d’accès limité à l’information contenue
dans les dossiers du gouvernement fédéral. La Loi sur la protection des
renseignements personnels donne à ces mêmes personnes un droit d’accès limité
aux renseignements personnels les concernant que renferment les dossiers du
gouvernement, et établit des règles et des pratiques équitables de gestion des
renseignements personnels que doivent observer les institutions fédérales. Tous
les renseignements recueillis par l’Agence Parcs Canada sont visés par ces lois.
Là encore, il importe de savoir que l’information présentée dans la demande
de permis et dans le Rapport annuel du chercheur n’est pas confidentielle et se
trouvera dans les dossiers du gouvernement.
L’Agence Parcs Canada utilise cette information ou la rend accessible selon les
modalités énoncées ci après.
- L’information contenue dans les demandes est transmise à d’autres
employés de l’Agence aux fins de l’évaluation et de la prise de décisions
concernant la demande de permis.
- Dans le cadre du processus d’examen par les pairs, les demandes sont
transmises pour évaluation à des arbitres internes ou externes, y compris
d’autres ministères ou organismes gouvernementaux, ou à des comités spéciaux
d’examen. Tous les participants à ces activités d’examen sont informés des
attentes de l’Agence au sujet de la confidentialité et de la protection de
l’information qui leur est confiée. Les co demandeurs de permis peuvent
consulter les bilans d’examen faits par les experts et les commentaires du
comité de sélection au sujet du projet de recherche.
- L’information sur les demandes et les permis délivrés est conservée dans
une base de données de l’Agence Parcs Canada que ses employés de divers
secteurs peuvent consulter.
- Certaines demandes sont examinées en vertu des dispositions de la Loi
canadienne sur l’évaluation environnementale (LCEE). Ces demandes peuvent
être transmises à d’autres ministères fédéraux ou à des membres du public
qui souhaitent les examiner. Les renseignements concernant les spécifiques
de projets de recherche et l’évaluation environnementale figurent dans le
Registre canadien d’évaluation environnementale que l’Agence canadienne
d’évaluation environnementale tient sur Internet.
- Les informations relatives aux permis délivrés pour les besoins d’une
recherche qui touchent des espèces disparues du Canada, en voie de
disparition ou menacées en vertu de la LEP doivent être versées dans le
Registre public de la LEP disponible sur Internet.
Faciliter la prise d'une décision favorable
Le directeur approuve une demande après avoir évalué les facteurs favorables
et défavorables ainsi que les risques perçus et les avantages pour l'aire
patrimoniale. Les coordonnateurs de la recherche peuvent travailler de concert
avec les demandeurs pour en arriver à un projet de recherche acceptable pour les
deux parties; cependant, il peut arriver qu'aucune mesure d'atténuation
acceptable ne convienne aux activités et la demande peut alors être refusée.
Voici certains facteurs qui peuvent influencer les décisions d'accorder des
permis.
Facteurs favorables
Le projet de recherche :
- est conforme à la politique et/ ou des législations de Parcs Canada;
- génère une information propre à étayer la connaissance des ressources de
l'aire patrimoniale et, de ce fait, favorise l'efficacité de la gestion ou
de l'interprétation des ressources;
- permet le partage de l'information avec le personnel de Parcs Canada, y
compris les manuscrits, publications, cartes, bases de données, etc.;
- traite de problèmes ou de questions d'intérêt scientifique ou social et
est susceptible de contribuer de façon importante au savoir de l'humanité dans le domaine choisi;
- est mené par un chercheur principal et une équipe de soutien reconnus pour
leurs réalisations dans le domaine de recherche proposé et ayant une
aptitude avérée pour le travail d'équipe, le respect des règles de sécurité
et la réalisation des activités projetées dans un délai raisonnable;
- prévoit la communication des résultats à la communauté scientifique par la
publication d'articles approuvés par des pairs;
- prévoit que le chercheur rédigera à l'occasion des résumés de ses
constatations qui seront communiqués au public dans des documents ou dans le
cadre de conférences dans les aires patrimoniales ou les collectivités;
- a fait l'objet d'une étude d'impact, lorsque cette exigence s'applique;
• répond aux trois conditions préalables établies en vertu de la LEP,
lorsque cette exigence s'applique;
- perturbe le moins possible les ressources naturelles et culturelles, les
visiteurs et les activités des aires patrimoniales;
- a fait l'objet d'un examen par un comité de surveillance des soins aux
animaux, lorsque cette exigence s'applique, et a répondu aux préoccupations
soulevées par l'examen;
- prévoit des mesures pour le catalogage, la conservation, le soin et la
disposition des objets naturels et des objets archéologiques recueillis et
confiés à un établissement reconnu;
- prévoit les besoins logistiques et précise les dispositions qui seront
prises pour y répondre;
- prend en compte le coût que représentent pour Parcs Canada la gestion et
l'entretien des collections d'objets archéologiques ou d’objets naturels
constituées à la suite de la recherche;
- ne nécessite pas de la part du personnel de Parcs Canada un important
soutien sur le plan de la logistique, de l'administration, de la
conservation ou de la surveillance du projet;
- a cerné les risques potentiels pour la santé et la sécurité, propose des
mesures d'atténuation de ces risques et prévoit des plans de mesures
d'urgence;
- bénéficie de l'appui d'un établissement universitaire et d'un soutien
financier qui donnent tout lieu de penser que les travaux sur le terrain,
les analyses et les rapports seront faits dans un délai raisonnable;
- dispose d'un budget détaillé et réaliste;
- est appuyé par le comité d'étude des répercussions environnementales
rattaché aux revendications territoriales ou par un comité de cogestion de
la faune de la sphère de compétence concernée, lorsque cette exigence
s'applique;
- fera participer le plus possible les Autochtones;
- a un délai d'exécution suffisamment long pour permettre les examens et les
consultations nécessaires.
Réponse à la demande de permis et processus de délivrance
Le chercheur principal peut s'attendre à être informé de l'approbation ou du
refus de sa demande de permis dans les 60 jours environ. Dans la plupart des
cas, la réponse parviendra bien avant si toutes les exigences de la recherche
ont été bien remplies dans la demande présentée en ligne. À cet effet, nous vous
encourageons à bien vouloir contacter le
coordonnateur de la
recherche approprié avant de faire votre demande en ligne. Il pourra vous
informer de toutes les exigences spéciales dans une aire patrimoniale donnée.
Il y a des situations où des modifications doivent être apportées aux projets de
recherche jugés inacceptables au départ. Pour rendre un projet acceptable, le
coordonnateur de la
recherche communique avec le chercheur principal pour discuter des
changements à apporter. Parallèlement à cela, le demandeur peut modifier les
sections pertinentes de sa demande en ligne pour régler les problèmes. Ainsi, il
n'aura pas à refaire sa demande au complet. Si la demande est refusée, une
justification sera fournie au demandeur.
Si la demande de permis est acceptée, le demandeur recevra un courriel
accompagné d'une copie du permis et des conditions applicables. Il devra
répondre par courriel en indiquant ce qui suit : «J'accuse réception, reconnaît
et accepte les modalités et les conditions qui sont identifiées dans le permis
de recherche et de collecte. » Une fois cette réponse envoyée, le permis sera
approuvé et le demandeur en sera avisé. À moins que des mesures différentes
n'aient été convenues avec le
coordonnateur de la
recherche, le demandeur devra se présenter au bureau de l'aire patrimoniale,
avant de se rendre sur le terrain, pour signer une version imprimée du permis.
Seul le permis signé est valide. Si le chercheur ne peut se présenter au bureau
de l'aire patrimoniale avant le début des travaux sur le terrain, il devra en
informer le coordonnateur
de la recherche et s'entendre avec lui pour obtenir (par courrier postal ou
télécopieur) le permis valide avant le début de la recherche.
Les conditions générales nationales et celles propres à la discipline de
recherche seront annexées à tous les permis de recherche et de collecte
délivrés. D'autres conditions propres à l'aire patrimoniale concernant des
activités ou des cas particuliers pourront également s'appliquer aux permis.
Tous les détenteurs de permis devront respecter ces conditions.
Un permis n'est valide que pour les activités qui y sont mentionnées. Le
chercheur principal et les membres de l'équipe sur le terrain doivent en tout
temps avoir sur eux une copie du permis valide lorsqu'ils font de la recherche
ou de la collecte de données dans l'aire patrimoniale. Sur le terrain, le
personnel de Parcs Canada peut exiger de voir le permis.
Modification du permis
Il peut arriver à l'occasion que le chercheur modifie certains aspects de la
recherche. Les modifications importantes comme le changement de lieu de travail,
d'activités et de méthodes de collecte ou autres nécessiteront une modification
du permis. Le chercheur principal doit informer le
coordonnateur de la
recherche de tout changement qu'il compte apporter au projet. Ce dernier
peut alors lui demander de présenter une demande de modification officielle dans
le système. Les demandes de modification importantes peuvent nécessiter une
réévaluation plus approfondie des conditions d'utilisation du permis ou la
production d'un projet de recherche révisé. Si les changements sont mineurs ou
si le chercheur se trouve sur le terrain et dans l'impossibilité de présenter
une demande de modification officielle, il peut en discuter par téléphone avec
le coordonnateur de la
recherche et s'entendre sur les changements à apporter. Ce dernier peut
modifier le permis en conséquence et délivrer un permis modifié. Veuillez noter
que qu’une demande de modification pourrait exiger un examen additionnel de la
part de spécialistes (par ex. évaluation d’impact, espèces en péril) lorsque que
ces examen n’ont pas eu lieu préalablement.
Le chercheur principal qui doit faire modifier son permis doit communiquer
l'information suivante au
coordonnateur de la recherche :
- Numéro de permis
- Numéro de référence
- Date
- Nom de l'aire patrimoniale ou des aires patrimoniales concernée(s)
- Nom du chercheur principal
- Nature et portée des modifications demandées
- Justification de la demande
- Répercussions sur le projet de l'approbation ou du rejet de la demande de
modification
- Répercussions de la demande de modification sur les ressources naturelles
et culturelles ou sur les visiteurs/habitants.
Le chercheur ne peut apporter les modifications avant d'avoir obtenu
l'approbation du
coordonnateur de la recherche.
Produits et documents résultant de la recherche
L'Agence Parcs Canada s'est engagée à tenir la population et la communauté
scientifique au courant des recherches faites dans les aires patrimoniales. Les
chercheurs qui travaillent dans une aire patrimoniale doivent, comme le stipule
leur permis, présenter les documents suivants :
- Un rapport d'étape dans les soixante (60) jours qui suivent la fin de
la saison des travaux, à moins d'une entente différente conclue avec le coordonnateur de la
recherche;
- Un rapport final (supports électronique et papier) au plus tard huit (8)
mois suivant la fin de la saison des travaux, à moins d'une entente
différente conclue avec le coordonnateur de la
recherche;
- Un rapport annuel du chercheur (RAC) en ligne dans l'année qui suit
la délivrance du permis. Dans le cas d'un permis pluriannuel, le chercheur
principal doit présenter un RAC chaque année de la recherche.
Un chercheur lié par contrat à Parcs Canada est tenu de satisfaire aux exigences
de production de rapports stipulées dans les clauses du contrat.
Parcs Canada administre un système qui permet aux chercheurs de produire et de
présenter les rapports annuels du chercheur (RAC) sur Internet. Les RAC servent
à documenter, de façon uniforme, les résultats ou les réalisations de la
recherche faite dans les aires patrimoniales. Les chercheurs principaux sont
responsables de la teneur de leurs rapports. Les coordonnateurs de la recherche
ne modifieront pas les rapports reçus à moins que le chercheur principal
responsable du rapport ne le demande.
Autres produits
Selon le type de recherche et les conditions du permis, les coordonnateurs de
la recherche peuvent demander des copies des notes de terrain, des données, des
rapports, des publications ou de tout autre document découlant des études faites
dans les aires patrimoniales. D'autres documents peuvent être demandés sur des
études que Parcs Canada a financées ou auxquelles il a participé.
L'information présentée dans le Rapport annuel du chercheur permettra aux
gestionnaires de l’aire patrimoniale d'informer les décideurs en matière de
gestion des ressources, les visiteurs de l'aire patrimoniale, la population et
les autres chercheurs des objectifs et de l'état d'avancement de la recherche.
Conditions générales nationales
Le défaut de se conformer aux règlements applicables à l’aire patrimoniale ou
aux conditions stipulées sur le permis peut constituer un motif d’annulation ou
de suspension du permis, de refus de délivrance d’autres permis et de poursuite
en vertu des lois ou règlements applicables.
Permis
1. Tous les détenteurs de permis doivent avoir en main un permis valide avant
le début des travaux sur le terrain et aux dates indiquées sur le permis.
2. Les permis sont incessibles et chaque membre de l'équipe de travail doit
en avoir une copie en sa possession.
3. Le permis n’est valide que pour le lieu géographique, la durée et les
activités indiqués sur celui ci et sous réserve du respect des conditions s’y
rattachant, sauf si le permis a fait l’objet d’une modification subséquente,
validée par le directeur de l’aire patrimoniale.
Restrictions
4. Le directeur de l’aire patrimoniale peut suspendre ou annuler le permis ou
en limiter le champ d’application.
5. Le permis est annulé si les travaux ne débutent pas dans les six (6) mois
suivant la date de délivrance du permis.
Autres lois et règlements
6. Le chercheur principal est soumis aux règlements qui s'appliquent à l'aire
patrimoniale et à tous les autres règlements fédéraux, provinciaux, territoriaux
et municipaux applicables.
7. Le chercheur principal ou un membre de son équipe doit s’identifier et
présenter le permis de recherche archéologique, à la demande du directeur de
l’aire patrimoniale, d’un membre du personnel autorisé de l’aire patrimoniale ou
d’un agent de police.
Responsabilités du chercheur principal
8. Tout dommage découlant des activités d'un chercheur principal doit être
signalé sans tarder au directeur. Les chercheurs principaux sont financièrement
responsables des dommages découlant de leurs activités ou de celles de leur
équipe.
9. Un site ou une partie d'un site qui a fait l'objet de fouilles ou qui a
été perturbé doit être restauré ou conservé par le chercheur principal à la
satisfaction du directeur.
10. Le chercheur principal doit informer le
coordonnateur de la
recherche de toute modification apportée au lieu de travail, au plan et à la
méthode de recherche, au calendrier d'exécution ou au noyau des employés au
cours du projet de recherche.
11. Les chercheurs qui travaillent dans une aire patrimoniale doivent,
conformément à leur permis, présenter ce qui suit :
- Un rapport d'étape dans les soixante (60) jours suivant la fin de la
saison des travaux, à moins d'une autre entente conclue avec le coordonnateur de la
recherche;
- Un rapport final (sur supports électroniques et papier) au plus tard huit
(8) mois suivant la fin de la saison des travaux, à moins d'une autre
entente conclue avec le coordonnateur de la
recherche;
- Un rapport annuel du chercheur (RAC) en ligne dans l'année suivant la
signature du permis. Dans le cas des permis pluriannuels, le chercheur
principal doit présenter un RAC chaque année de la recherche.
12. Les exigences de production de rapports mentionnées au paragraphe 11 ne
remplacent pas les exigences à ce chapitre stipulées dans tout contrat conclu
entre l'Agence Parcs Canada et le chercheur principal.
13. Le chercheur principal est responsable de tous les membres de son équipe.
Tous les adjoints sur le terrain doivent observer les conditions générales ou
particulières du permis.
14. Le chercheur principal doit en tout temps garantir l'État contre les
réclamations, demandes, pertes, coûts, dommages, poursuites ou autres procédures
survenant à la suite d'une action ou d'une omission de sa part ou de la part du
personnel affecté au projet dans l'application réelle ou prétendue des
conditions du permis.
Conditions générales régissant les recherches en sciences naturelles
15. Tous les objets naturels récoltés en vertu de ce permis restent la
propriété de l'État (Canada) et sont considérés comme des biens prêtés au
détenteur du permis. La disposition définitive des objets naturels doit se faire
selon les modalités formulées dans le projet de recherche, à moins de
modifications apportées par le directeur. L'exportation d’objets naturels ou de
spécimens doit être approuvée par le directeur et assujettie à la Convention sur
le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées
d'extinction (CITES), de la Loi sur l'exportation et l'importation de biens
culturels et de la Loi sur les licences d'exportation et d'importation.
L'intention d'exporter des objets naturels ou des spécimens doit être indiquée
dans le projet de recherche.
16. Seuls les objets naturels ou les catégories d’objets naturels indiqués
sur le permis peuvent être prélevés.
17. Le chercheur doit fournir à l'aire patrimoniale un inventaire détaillé
des objets prélevés (naturels ou archéologiques) avant de les emporter.
18. Lorsque le chercheur découvre des fossiles ou des artefacts témoignant
d'une occupation humaine antérieure, il doit en aviser le directeur et les
laisser intacts sur leur emplacement d'origine jusqu'à ce qu'un paléontologue ou
un archéologue de Parcs Canada les examine.
Conditions générales régissant les recherches archéologiques
19. Le chercheur principal doit participer à au moins 75 % des travaux sur le
terrain dans le cadre d'un projet de recherche archéologique, ou les superviser
directement.
20. Le chercheur principal doit veiller à ce qu'on utilise les numéros de
sites et d'objets archéologiques de Parcs Canada les plus récents aux fins de
l'enregistrement, conformément au Manuel pour l'enregistrement des données
archéologiques : fouilles et prospections de Parcs Canada.
21. Le chercheur principal doit utiliser du matériel d'enregistrement de
qualité archives (p. ex. papier, encre, crayon, film) pour tous les
enregistrements faits sur le terrain.
22. Outre les rapports mentionnés au paragraphe 11 sous Responsabilités du
chercheur principal, ce dernier doit présenter deux autres copies papier du
rapport final.
23. À la fin du projet de recherche archéologique, le chercheur principal
doit présenter au directeur :
- Les originaux de tous les documents de recherche archéologique :
document écrit, graphique, visuel et électronique, créés et rassemblés,
ayant trait à des activités archéologiques telles que l'identification,
l'évaluation, la documentation, l'étude, la conservation ou les fouilles.
- De plus, toutes les données fournies doivent être conformes aux exigences
relatives aux données et aux métadonnées archéologiques de Parcs Canada.
Objets archéologiques
24. Tous les objets archéologiques :
- demeurent la propriété de la Couronne, à moins d'avis contraire
formulé dans une entente finale sur les revendications territoriales;
- sont considérés comme étant prêtés au détenteur du permis de recherche
archéologique jusqu'au moment où la recherche et le rapport final sont
terminés selon les délais mentionnés sur le permis de recherche
archéologique;
- peuvent être mis à la disposition du personnel de Parcs Canada à des fins
d'exposition et de recherche pendant que le chercheur principal en a la
possession;
- seront remis à Parcs Canada dans les douze (12) mois suivant la fin des
travaux sur le terrain ou selon l'entente négociée avec le directeur de
l'aire patrimoniale.
25. Toutes les unités de fouilles, tous les objets et les dossiers
archéologiques doivent être identifiés selon le système de provenance de Parcs
Canada et conformément aux normes et modalités de l'aire patrimoniale.
26. Lorsqu'une ressource archéologique nécessite un traitement particulier
(p. ex. objet sacré, fragile ou unique, mesures immédiates de conservation), le
directeur de l'aire patrimoniale doit en être avisé sans délai afin qu'il puisse
indiquer la marche à suivre.
27. Les conditions touchant la gestion, la conservation et la remise à Parcs
Canada de toute collection archéologique au sein d'un dépôt accepté par les
parties peuvent être modifiées selon les circonstances par le directeur de
l'aire patrimoniale.
28. Le chercheur principal et son équipe doivent s'inspirer du Manuel pour
l'enregistrement des données archéologiques : fouilles et prospections de Parcs
Canada pour réaliser leurs travaux de recherche archéologique.
Restes humains
29. Lorsque des restes humains et/ou des objets funéraires sont découverts de
façon fortuite ou accidentelle, il faut immédiatement interrompre les travaux
sur le site et en aviser sans tarder le directeur de l'aire patrimoniale. Ce
dernier communiquera ses instructions au chercheur principal.
30. Les restes humains et/ou objets funéraires retirés d'un site de fouilles
archéologiques doivent être traités séparément des objets archéologiques. Les
restes humains ne sont pas la propriété de l'État. Lorsque des restes humains
sont trouvés sur des terres de l'État administrées par l'Agence Parcs Canada,
celle ci en assume la garde au nom de l'État.
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