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Parcs nationaux du CanadaGestion des écosystèmesInventaire et contrôleLes parcs nationaux du Canada abritent beaucoup d'animaux et de plantes - à partir des lis jusqu'aux forêts majestueuses et depuis les insectes jusqu'aux grizzlys. L'un des défis importants que Parcs Canada doit relever est de savoir quelles plantes et quels animaux sont présents dans les différents parcs, quels écosystèmes ils utilisent et comment ces espèces et les écosystèmes évoluent au fil du temps.
Les inventaires des parcs nous indiquent quelles espèces de plantes et d'animaux nous avons et, pour certaines espèces, combien nous en avons, environ. Tout comme on peut classer les animaux et les plantes selon les espèces, on peut aussi classer les écosystèmes des parcs selon les types. Ainsi, milieux humides, forêts, prairies et toundra arctique sont des exemples de types d'écosystèmes que nous pouvons identifier et inventorier dans nos parcs à l'aide de la cartographie.
En plus de savoir combien d'espèces de plantes, d'animaux et d'écosystèmes nous avons, nous devons savoir de quelle façon le nombre ou la santé des espèces ou des écosystèmes des parcs évolue au fil du temps - la surveillance sert précisément à cela. Cette section du site Internet de Parcs Canada indique les activités d'inventaire et de surveillance que nous effectuons dans nos parcs nationaux. ![]() InventaireL'un des principaux rôles des parcs nationaux du Canada est de fournir un habitat aux plantes et aux animaux caractéristiques de la région naturelle dans laquelle le parc se trouve. Les parcs fournissent un habitat aux espèces très courantes de même qu'aux espèces rares et aux espèces en péril. Chaque parc possède une liste des principales espèces de plantes et d'animaux qu'on trouve dans les limites du parc et ces espèces sont suivies à l'aide de la Banque de données sur les espèces dans les parcs (BDEP). La liste des espèces est mise à jour et l'information nouvelle est rendue accessible. Il est évidemment impossible de dénombrer les milliers d'espèces que l'on trouve dans nos parcs nationaux. Cependant, pour bon nombre des principales espèces comme le cerf-mulet, le cerf de Virginie, l'orignal, le wapiti, la chèvre de montagne, le mouflon de montagne, le caribou et le grizzly, les biologistes de Parcs Canada effectuent des relevés réguliers afin d'estimer le nombre d'animaux qui se trouvent dans les différents parcs et dans leur voisinage. Ce travail s'effectue souvent avec des partenaires tels que le Service canadien de la faune, ou des gouvernements provinciaux et territoriaux.
![]() Les centaines d'espèces qui composent la liste des espèces du parc ne constituent en fait qu'un faible pourcentage du nombre total d'espèces qui fréquentent le parc. Il existe des milliers d'espèces d'insectes, d'invertébrés, de protozoaires, de champignons et de bactéries dont le nombre s'exprime en millions dans l'ensemble des écosystèmes de nos parcs. Ainsi, on a estimé qu'il peut exister des milliers d'espèces de ces organismes dans une seule poignée de sol forestier.
Ces milliers d'espèces assument des fonctions écologiques très importantes telles que la pollinisation des plantes par les insectes, la décomposition des couches de feuilles mortes sur la couverture morte par les bactéries fournissant alors des éléments nutritifs essentiels à la croissance des arbres, sans compter les champignons qui vivent à l'intérieur des racines des arbres et aident ces derniers à extraire du sol l'eau et les éléments nutritifs essentiels. Nous ne connaîtrons probablement jamais la totalité de ces espèces et nous ne serons certainement pas en mesure de les dénombrer toutes. Pour que ces espèces perdurent, nous gérons nos parcs de façon à nous assurer que l'éventail des types d'écosystèmes qui sont caractéristiques d'une région naturelle est représenté dans l'ensemble des paysages des parcs. L'inventaire des écosystèmes des parcs sert surtout à cela.
Des inventaires des types d'écosystèmes des parcs sont réalisés périodiquement afin d'évaluer la répartition et l'état des écosystèmes des parcs. Cet inventaire doit être mis à jour périodiquement afin de tenir compte des modifications aux écosystèmes résultant de la succession ou de la perturbation. Les écosystèmes se modifient au fil du temps selon un processus appelé succession de l'écosystème. Par exemple les arbres de la forêt croissent et meurent et sont remplacés par des arbres plus jeunes qui poussaient lentement sous le couvert. Les écosystèmes forestiers peuvent aussi changer très rapidement suite à des perturbations
à grande échelle telles que les incendies, les infestations d'insectes ou les glissements de terrain et cela provoque une nouvelle progression dans la succession de l'écosystème forestier. D'autres écosystèmes comme les milieux humides ou les prairies se modifient lentement au fil du temps et peuvent être grandement modifiés par une perturbation.
![]() SurveillanceQu'est-ce que la surveillance de l'écosystème?
La surveillance de l'écosystème mesure les modifications de l'écosystème au fil du temps. À Parcs Canada, nous gérons les écosystèmes afin de maintenir ou de rétablir l'intégrité écologique (IE). Par conséquent, l'objectif du programme de surveillance de Parcs Canada est de mesurer les modifications de l'intégrité écologique. Pourquoi surveiller? Le mandat principal de Parcs Canada est d'améliorer et de rétablir l'intégrité écologique tout en amenant le public à mieux comprendre, mieux apprécier et mieux profiter des parcs nationaux. La surveillance de l'IE fournit aux gestionnaires de l'information cruciale sur les modifications de l'intégrité écologique dans le cadre de ce mandat. Parcs Canada travaille actuellement à évaluer notre programme de surveillance et à rajuster ces programmes afin qu'ils rendent compte de façon plus globale des modifications de l'intégrité écologique. Un programme de surveillance de l'IE bien conçu peut fournir de l'information utile :
Historique de la surveillance de Parcs Canada Au cours des ans, Parcs Canada a été un chef de file en matière de surveillance des aires protégées. La gestion de l'écosystème s'exerce dans les parcs depuis les années 1930 et l'expression intégrité écologique a été intégrée dans la politique sur les parcs dès 1979. Les parcs nationaux du réseau surveillent depuis bien des années différents aspects de la biologie des parcs, en fonction d'une vaste gamme de préoccupations de gestion. La réponse (bientôt disponible) de Parcs Canada au Rapport de la Commission sur l'intégrité écologique des parcs nationaux du Canada (bientôt disponible) a clairement souligné le rôle important joué par la surveillance de l'IE dans les parcs nationaux. Ce qui est nouveau maintenant, c'est que gérer en fonction de l'intégrité des écosystèmes des parcs a été défini dans la loi comme étant une priorité de gestion et que les parcs doivent dorénavant rendre compte intégralement de la santé de l'ensemble de leur écosystème. ![]() Le cadre de surveillance de l'IE Parcs Canada a élaboré le cadre de surveillance de l'IE afin de définir un contexte de science de la conservation pour assurer la surveillance et la reddition de compte globales dans les parcs nationaux. Le cadre de surveillance de l'IE divise l'intégrité écologique du parc en deux volets - diversité végétale et animale et processus de l'écosystème. Le cadre précise également les catégories qui décrivent les principaux facteurs de stress qui affectent les écosystèmes des parcs.
![]() Changer notre façon de surveiller l'IE des parcs
L'une des tâches importantes de chaque parc sera d'ajuster ses programmes de surveillance de l'IE pour s'assurer que ces programmes révisés permettent de rendre compte d'activités de gestion précises et de l'ensemble de l'écosystème du parc, comme l'exigent les objectifs de gestion et comme le précise le cadre de surveillance de l'IE. Ce processus est en cours et prend la forme d'un sondage national visant à résumer toute la surveillance qui s'effectue actuellement dans les parcs nationaux. Un sondage pilote réalisé dans les parcs de l'Atlantique a montré qu'il se fait beaucoup de surveillance, mais que celle-ci vise surtout les populations animales. Chaque parc devra relever un défi de taille, soit d'élaborer des indicateurs clés de la surveillance qui soient pertinents dans son cas, mais qui puissent être résumés à l'échelle régionale et nationale. La surveillance et la reddition de compte en matière d'intégrité écologique dans les parcs et à l'échelle nationale peuvent être illustrées par une pyramide de la surveillance.
Un autre défi important se pose pour le programme, soit d'établir de nouvelles méthodes afin de synthétiser des données écologiques complexes et de les présenter sous une forme utile pour la gestion des parcs et pour la diffusion au public canadien d'information sur l'état des parcs nationaux. |
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