Taupe à queue glabre
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Nom latin: |
Scalopus aquaticus |
Groupe taxinomique: |
Mammifères terrestres |
Aire de distribution: |
ON |
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Statut selon la LEP*: |
Préoccupante, en Annexe 1
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Dernière désignation du COSEPAC**: |
Préoccupante (novembre 2000) |
*LEP: Loi sur les espèces en péril **COSEPAC: Comité sur la situation des espèces en péril au Canada |
Liens rapides: |
Photo |
Description |
Distribution et population |
Habitat |
Biologie |
Menaces |
Protection |
Programme national de rétablissement |
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Description
La Taupe à queue glabre est de la taille d’une souris; elle a une queue courte et mince sans poils et de grands et larges pieds de devant qui sont adaptés pour creuser. Le pelage long et dense est d’un brun tirant sur le gris chez les taupes qui vivent dans le nord, et d’un doré pâle chez celles qui vivent dans le sud et l’ouest. Son museau long et pointu est sans poils. Les mâles mesurent entre 88 et 210 mm de long, incluant la queue qui mesure de 30 à 40 mm. D’un poids de 80 à 118 g, ils sont un peu plus gros que les femelles. Il y a deux mues par année, une au printemps et l’autre à l’automne.
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Distribution et population
La Taupe à queue glabre se trouve depuis la partie nord de l’état de Tamaulipus au Mexique, jusqu’aux États-Unis: au sud-est du Dakota du sud, à l’est jusqu’au Massachusetts, au sud jusqu’à la pointe extrême sud de la Floride et au nord jusqu’aux Grands Lacs. De toutes les espèces de taupes en Amérique du Nord, la Taupe à queue glabre a la plus grande aire de répartition. Au Canada, des données récentes indiquent que l’espèce n’est présente que dans les municipalités du sud et de l’est du comté d’Essex, dans le sud-ouest de l’Ontario. Selon les estimations de la densité des populations publiées pour les États-Unis et l’ensemble des habitats disponibles au Canada (1 060 hectares, dont 810 se trouvent dans le parc national de la Pointe-Pelée), la population totale au Canada est estimée entre 2 000 et 13 000 individus. Les données de surveillance du parc national de la Pointe-Pelée indiquent que la population de l’espèce varie selon les années, mais aucune tendance de croissance ou de déclin n’a été relevée. L’aire de répartition de l’espèce semble s’être étendue en dehors du parc national, mais cette expansion sera limitée par les types de sols inappropriés au-delà de l’aire actuelle.
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Habitat
Des études publiées à propos de la Taupe à queue glabre indiquent que l’espèce se retrouve dans divers types d’habitats, y compris des forêts, des boisés peu denses, des prés, des pâturages et des champs. Elle est aussi trouvée dans des milieux urbains comme les parcs, les cimetières et les cours résidentielles. Bref, l’habitat préféré de la Taupe à queue glabre est du sable sans pierre et du sable limoneux ayant un couvert de plantes ligneuses.
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Biologie
Les taupes à queue glabre vivent dans des réseaux de tunnels, ne sortant à la surface qu’à l’occasion. Sous la terre, l’espèce trouve de l’abri et de la nourriture, telle que des lombrics et des larves d’invertébrés. Pendant la plus grande partie de l’année, la Taupe à queue glabre est un animal solitaire qui défend ses tunnels contre les autres animaux, mais vers la fin de mars et au début d’avril, les mâles entrent dans les tunnels voisins à la recherche de compagnes. L’espèce ne produit qu’une portée de quatre petits en moyenne par année et la période de gestation est de 28 à 42 jours. Il n’y a pas de consensus sur l’âge où les jeunes quittent pour la première fois le tunnel où ils sont nés, mais il semblerait que les petits creusent déjà leur propre terrier à l’automne. Cette étape de la vie de la taupe est essentielle étant donné que ses déplacements en surface l’exposent à la prédation.
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Menaces
Le facteur limitant principal pour la Taupe à queue glabre est la disponibilité de sols convenables. La plupart des habitats potentiels au Canada en dehors du parc national de la Pointe-Pelée ont été modifiés à des fins agricoles ou autres. Il est estimé que moins de 4 p. 100 du territoire est encore un habitat naturel convenable pour la Taupe à queue glabre. De plus, les taupes sont affectées par les variations du niveau de la nappe phréatique. Enfin, une étude récente menée dans le parc national de la Pointe-Pelée a révélé que les taupes à queue glabre ont été très contaminées par le DDT. Il a été avancé que les sols contaminés représentent une menace pour les organismes qui vivent dans le sol et leurs prédateurs, mais cela n’a pas encore été confirmé.
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Protection
L'espèce Taupe à queue glabre est protégée en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) du gouvernement fédéral. De plus amples renseignements sur la LEP, y compris sur la façon dont elle protège les espèces individuelles, sont disponibles dans le document Loi sur les espèces en péril : un guide.
La taupe à queue glabre est présente dans le parc national de la Pointe-Pelée où elle est protégée en vertu de la Loi sur les parcs nationaux du Canada.
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Progrès et activités de rétablissement
Résumé des progrès réalisés jusqu’à
présent
Les inventaires démographiques
annuels enregistrés depuis 1994 laissent penser que même si
les populations individuelles de taupes à queue glabre ne
sont pas stables d’une année à l’autre, l’ensemble de
l’espèce au Canada ne connaît ni augmentation ni diminution
de son nombre au fil du temps.
Résumé des activités de recherche et de
surveillance
La taupe à queue glabre est
surveillée au parc national de la Pointe-Pelée depuis 1985.
Cette surveillance est une exigence de gestion annuelle
depuis 1989. La population du parc national de la
Pointe-Pelée est considérée comme la plus grande au
Canada.
Les relevés sur le terrain menés en 1997
laissent croire que la taupe à queue glabre élargit son aire
de répartition dans le comté d’Essex, reprenant possession
de l’habitat qui faisait autrefois partie de son aire de
répartition.
Les gestionnaires de Parcs
Ontario déterminent à l’aide d’un système d’information
géographique les routes sur lesquelles sont tuées le plus de
taupes à queue glabre.
Résumé des activités
de rétablissement
Les chercheurs
déterminent les sites de mortalité sur les routes et placent
des panneaux de signalisation afin de la prévenir.
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