Réseau canadien de la santé

		À venir...
		Le 1er decembre 2007 Journée mondiale du sida (1er- déc.) Semaine nationale de la sécurité routière (1er-7 déc.) Journée internationale des personnes handicapées (3 déc.) Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes (6 déc.)

Novembre 2007

• Mois de sensibilisation à la RCR
• Mois du diabète
• Mois de sensibilisation au cancer du poumon
• Mois de l'ostéoporose
• Mois national de la sensibilisation à la MPOC
• Semaine nationale de sensibilisation à la toxicomanie
• Journée nationale de l'enfant
• Semaine nationale de la sécurité-incendie chez soi
• Semaine de sensibilisation au sida

Mois de sensibilisation à la RCR

Vous pouvez sauver une vie

Apprendre la RCR est la clé pour sauver la vie de quelqu’un qui est en arrêt cardiaque. Puisque la plupart des arrêts cardiaques surviennent à la maison, il est probable que ce quelqu’un va être une personne que vous connaissez.

Des personnes de tout âge sont à risque. Les arrêts cardiaques surviennent quand quelqu’un arrête de respirer et n’a plus de battement de cœur. Parmi les causes de l’arrêt cardiaque on retrouve la crise cardiaque, l’AVC (accident vasculaire cérébral), la noyade, l’électrocution, la suffocation, la surdose de médicaments et des traumatismes physiques.

La RCR, c’est la réanimation cardio-respiratoire. La RCR peut s’apprendre facilement en suivant des cours offerts par les organismes formateurs à travers notre pays, tels l’Ambulance Saint-Jean, la Croix rouge canadienne, la Fondation des maladies du cœur et la Société de sauvetage.

Mois du diabète

Plus de deux millions de Canadiens souffrent de diabète, et ce nombre augmente tous les jours.

Êtes-vous à risque?

Environ 10 % des diabétiques souffrent du diabète de type 1. Toutefois, le nombre des personnes souffrant du diabète de type 2 augmente considérablement. Il est important de connaître les facteurs pouvant augmenter les risques de souffrir de diabète de type 2 pour prévenir cette maladie ou en retarder l'apparition.

Vous êtes à risque si :

• vous avez 40 ans ou plus
• un de vos parents, frères ou sœurs a le diabète
• vous faites partie d'un groupe à risque (autochtone, hispanique, asiatique, asiatique du Sud ou africaine)
• vous avez un problème de santé associé au diabète, comme une maladie du cœur
• vous avez donné naissance à un bébé qui pesait plus de 4 kg
• vous avez souffert de diabète gestationnel (diabète pendant la grossesse)
• vous avez une intolérance au glucose ou une anomalie de la glycémie à jeun
• vous faites de l'hypertension
• votre taux de cholestérol ou de lipides est élevé
• vous faites de l'embonpoint (surtout si le surplus de poids se situe à la taille)
• vous avez reçu un des diagnostics suivants :
  • syndrome des ovaires polykystiques
  • dystrophie papillaire et pigmentaire (plaques de peau foncée)
  • schizophrénie.

Si vous faites partie de ces groupes à risque, songez à vous faire tester au moins tous les trois ans. S'il n'est pas traité ou s'il est mal géré, le diabète peut causer des problèmes de santé graves, comme des maladies du cœur, des reins ou des yeux, des problèmes érectiles (impuissance) et une atteinte nerveuse.

Le diabète au Canada

Pendant le Mois du diabète 2007, l'Association canadienne du diabète enjoint les Canadiens à penser sérieusement à prévenir le diabète de type 2. Pour prévenir cette maladie ou pour en retarder l'apparition :

• Mangez sainement
• Soyez actif
• Maintenez un poids-santé
• Ne fumez pas
• Réduisez votre stress

Pour en savoir plus sur le diabète de type 2 chez les enfants, lisez l'article vedette du mois intitulé Le diabète de type 2 : pourquoi tant d'enfants y sont-ils prédisposés?

Mois de sensibilisation au cancer du poumon

Le tabagisme est responsable du cancer du poumon

Le cancer du poumon demeure la principale cause de mortalité par cancer, autant chez les hommes que chez les femmes.

La première cause de cancer du poumon est le tabagisme. La plupart des patients atteints d’un cancer du poumon sont de grands fumeurs invétérés – plus la consommation de cigarettes est importante et plus la période de tabagisme est longue, plus le risque est élevé. Cependant, le tabac n’est pas une substance inoffensive, quelle qu'en soit la quantité. Le risque de cancer du poumon est également accru chez les personnes exposées à la fumée secondaire de tabac à la maison ou au travail.

D’autres facteurs pourraient accroître le risque de cancer du poumon, notamment :

• activités professionnelles nécessitant la manipulation de substances telles que l’amiante, l’arsenic, le nickel et des produits à base de pétrole, surtout chez les fumeurs



• exposition à un gaz appelé radon.

D’autres produits utilisés en milieu de travail et d’autres polluants atmosphériques font actuellement l’objet d’études. Le cancer du poumon peut parfois apparaître en l’absence de tous ces facteurs de risque.

Mois de l'ostéoporose

Prévenons les fractures!

Novembre est le Mois de l'ostéoporose et Ostéoporose Canada profite de l'occasion pour sensibiliser les Canadiens au fait qu'il est possible de prévenir les fractures.

Plus de 1,4 million de Canadiens souffrent d'ostéoporose, soit une femme sur quatre et au moins un homme sur huit de plus de 50 ans. La diminution de la masse osseuse et la détérioration du tissu osseux, deux symptômes de l'ostéoporose, augmentent le risque de fractures. Cette maladie peut changer considérablement la vie d'une personne : elle entraîne une perte d'autonomie, une faible estime de soi ainsi qu'un problème ou une perte de mobilité.

Des os jeunes et forts

Le meilleur moyen de lutter contre l'ostéoporose est de former des os forts et solides pendant l'enfance et l'adolescence. C'est en effet pendant ces périodes de croissance que nous « bâtissons notre capital osseux » pour la vie. Il est tout aussi essentiel de maintenir la santé de nos os en vieillissant.

Voici quelques mesures simples à prendre pour réduire les risques de fractures :

• Prenez une quantité suffisante de calcium et de vitamine D.
  Ostéoporose Canada recommande aux adultes de plus de 50 ans de prendre 1 500 mg de calcium et 800 mg de vitamine D tous les jours.



• Soyez actif.
  Les exercices de résistance et de mise en charge, comme la marche ou la danse, favorisent le développement de la masse osseuse et réduisent le risque de fractures dues à l'ostéoporose.



• Limitez votre consommation d'alcool et de caféine.
  Une consommation excessive d'alcool et de caféine diminue la densité minérale osseuse.

Pour en savoir plus, rendez-vous au site Web d'Ostéoporose Canada.

Mois national de la sensibilisation à la MPOC

Passez un test sans tarder!

Cette année, plus de 10 000 Canadiens mourront de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). Au Canada, environ 700 000 personnes en souffrent et des milliers d'autres en sont atteints sans le savoir. Savez-vous si vous êtes à risque?

La MPOC, qui regroupe diverses maladies pulmonaires chroniques dont les plus courantes sont l'emphysème et la bronchite chronique, endommage les voies respiratoires et rend la respiration difficile. En général, les symptômes se manifestent dans la quarantaine, la cinquantaine ou la soixantaine. Souvent les gens s'imaginent que les symptômes de la MPOC — essoufflement, respiration sifflante ou toux — sont des signes de vieillesse. Mais, ce n'est pas le cas.

Dans 90 % des cas, le tabagisme est en cause. Si vous fumez ou si vous avez déjà fumé, vous pouvez faire partie de la population à risque élevé de contracter la MPOC. Plus la maladie est diagnostiquée tôt, plus elle est facile à soigner, voilà pourquoi il est important d'en reconnaître les symptômes.

Si vous fumez ou si vous avez déjà fumé, répondez aux questions suivantes pour savoir si vous êtes à risque de contracter la MPOC.

Si vous avez répondu oui à une de ces questions, vous devriez demander à votre médecin de vous faire subir un test respiratoire très simple (spirométrie). Ce test mesure le débit d'air entrant et sortant des poumons.

Si votre médecin ne peut vous faire subir le test lui-même, demandez-lui de vous diriger vers un professionnel de la santé qui le peut.

Passez un test sans tarder! Pour voir les visages de la MPOC, rendez-vous au site Web de l'Association pulmonaire.

Semaine nationale de sensibilisation à la toxicomanie

Chaque année au Canada, la troisième semaine de novembre est consacrée à la Semaine nationale de sensibilisation à la toxicomanie (SNST). Son objectif est de fournir de l'information et de faire la promotion d'une variété d'activités qui visent à sensibiliser la population au problème de la toxicomanie. Le centre de recherche et d'éducation autochtone Nechi Training, Research and Health Promotions Institute, situé à St. Albert, en Alberta, organise les activités de la Semaine.

Bâtir une collectivité saine

En 2007, le thème retenu est : « Il faut toute une communauté pour élever un enfant ». (Traduction libre)

Une collectivité aux prises avec des problèmes de toxicomanie est une collectivité instable — et l'on sait qu'un environnement stable est essentiel au développement sain de l'enfant. L'objectif est de traiter les problèmes de toxicomanie afin de donner aux enfants le meilleur départ possible dans la vie. Ce problème est particulièrement criant dans les communautés autochtones du Canada.

Parmi les activités suggérées, on retrouve les suivantes :

• organiser une danse sans alcool
• rendre hommage aux personnes de votre collectivité qui se sont distinguées
• organiser une fête pour tous les âges.

Pour en savoir plus sur les ressources et les activités de sensibilisation aux toxicomanies, rendez-vous au site Web de la SNST.

Journée nationale de l'enfant

La Journée nationale de l'enfant commémore l'adoption de la Convention relative aux droits de l'enfant par les Nations unies en 1989. C'est la convention sur les droits de la personne qui a été adoptée par le plus grand nombre de pays dans l'histoire.

En 1993, le gouvernement proclamait que tous les ans le 20 novembre, le Canada célébrerait la Journée nationale de l'enfant en vue de sensibiliser la population canadienne aux droits des enfants.

Le thème retenu pour 2007 est Le droit d'être actif

Ce thème a été choisi en vue d'encourager les enfants à faire de l'activité physique et de rappeler aux parents et aux éducateurs que l'activité physique est essentielle à la santé et au bien-être des enfants. Il reflète aussi les engagements du Canada en vertu de l'article 24 de la Convention relative aux droits de l'enfant des Nations Unies, qui reconnaît le droit des enfants d'être en santé et de jouir du meilleur état de santé possible.

Inculquer aux enfants un mode de vie sain et actif favorise une croissance et un développement sains, le développement social et une meilleure estime de soi. Ainsi, les enfants sont mieux équipés pour atteindre leurs objectifs.

Célébrez la Journée nationale de l'enfant!

Vous pouvez célébrer la Journée en organisant des activités pour les enfants, les parents et les éducateurs.

Pour en savoir plus, rendez-vous au site Web de la Journée nationale de l'enfant.

Semaine nationale de la sécurité-incendie chez soi

La prévention des incendies dans les bâtiments à niveaux multiples

Cette année, pendant la Semaine nationale de la sécurité-incendie chez soi, le Conseil canadien de la sécurité profite de l'occasion pour rappeler aux Canadiens de penser à la sécurité-incendie dans les bâtiments à niveaux multiples, comme les immeubles à appartements, les condominiums et les édifices à bureaux.

C'est la fumée et non le feu qui tue le plus souvent

Si vous entendez une alarme de feu ou si vous découvrez un incendie, agissez rapidement et protégez-vous contre la fumée. Selon l'organisme Prévention des incendies du Canada, en plus du monoxyde de carbone mortel, la fumée contient des substances toxiques (cyanure d'hydrogène) et des irritants (formaldéhyde et acide acétique). Viennent s'ajouter à ce mélange malsain d'autres substances toxiques provenant de la combustion des matériaux synthétiques présents dans les maisons et les bureaux, plus particulièrement dans les plastiques et les mousses.

Vérifiez toujours qu'il n'y a pas de fumée avant de vous aventurer dans une autre zone de l'immeuble.

Si un incendie se déclarait, sauriez-vous quoi faire?

• Quittez immédiatement les lieux en utilisant la sortie la plus proche. Si c'est possible, déclenchez l'avertisseur d'incendie ou criez Au feu! Ne montez pas dans l'ascenseur. Une fois dehors ou à l'abri du danger, appelez les pompiers et avertissez vos voisins ou vos collègues.



• Avant d'ouvrir une porte, vérifiez si elle est chaude ou si de la fumée s'en échappe par les côtés. Dans l'un ou l'autre cas, fermez la porte et protégez-vous.



• Si une pièce commence à se remplir de fumée, tenez-vous près du sol. Comme la fumée monte, l'air y sera plus facile à respirer.



• Si vous ne pouvez pas quitter les lieux en toute sécurité, allez dans la pièce la plus éloignée du lieu d'incendie ayant une fenêtre accessible de l'extérieur. Fermez la porte et placez-vous près de la fenêtre. Ouvrez légèrement la fenêtre ou essayez d'en briser une petite section. S'il y a un téléphone dans la pièce, appelez les pompiers et alertez les autres personnes dans l'immeuble.



• Servez-vous d'un vêtement, d'un sifflet ou d'une lampe de poche ou encore criez pour attirer l'attention. Faites connaître aux secouristes l'endroit où vous vous trouvez.



• Une fois sorti, attendez de recevoir l'autorisation des policiers ou des responsables du service d'incendie avant de retourner chez vous.

Les exercices d'évacuation sauvent des vies

Connaissez le plan d'évacuation de votre immeuble et pratiquez-le périodiquement. Pour en savoir plus, rendez-vous au site Web de la Semaine nationale de la sécurité-incendie chez soi.

Semaine de sensibilisation au sida

Chaque année, au Canada et partout au monde, la dernière semaine de novembre est consacrée à la Semaine de sensibilisation au sida. Le point culminant est la Journée mondiale du sida que l'on célèbre le 1^er décembre.

L'objectif de la Semaine est de sensibiliser davantage la population au VIH/sida et aux moyens à prendre pour prévenir cette maladie. On insiste également sur le fait qu'il est primordial d'éliminer la discrimination et les préjugés associés au VIH/sida.

Organismes de services liés au sida

Il existe de nombreux organismes de services partout au pays qui s'efforcent de prévenir la propagation du sida et de créer un milieu positif pour les personnes atteintes du VIH/sida. Ces organismes offrent, entre autres, les services suivants :

• sensibilisation à la prévention du VIH auprès des collectivités
• services de soutien et de défense des droits des personnes atteintes du VIH/sida
• services communautaires pour les groupes à risque élevé.

Pour trouver un organisme de services près de chez vous, rendez-vous à la page des organismes affiliés de la Société canadienne du sida.