La biotechnologie est importante pour la réussite du Canada sur les plans environnemental et économique —mais elle doit constituer un élément central d’une politique d’intérêt public

Le 18 octobre, 2006, Ottawa – La biotechnologie peut aider le Canada à atteindre ses objectifs environnementaux et aider à stimuler la croissance de l'économie. C’est ce qui ressort d’une étude rendue publique aujourd’hui par le Comité consultatif canadien de la biotechnologie (CCCB).

BioPromesse? La biotechnologie, le développement durable et l’économie future du Canada constitue la première étude exhaustive réalisée au Canada ayant trait à la corrélation entre la biotechnologie et le développement durable. Dans BioPromesse?, préparé pour le CCCB, le groupe de travail d’experts responsable du rapport demande avec instance au gouvernement fédéral d’établir une corrélation fructueuse, sûre et à long terme entre la biotechnologie et le développement durable – une nouvelle corrélation favorisant à la fois la compétitivité économique et la qualité de l’environnement du Canada.

De la surveillance écologique au développement économique rural jusqu’à la collaboration internationale – du dialogue public à l’évaluation de la viabilité jusqu’à la régie fédérale — BioPromesse? présente une compilation des points de vue les plus nouveaux en la matière. Les biocombustibles et d’autres applications nouvelles de la biotechnologie, comme le bioraffinage, y font l’objet d’une analyse détaillée.

« Imaginez en 2020 une économie rurale florissante qui répond au quart des besoins du Canada en combustible et en produits chimiques et synthétiques fabriqués à partir de sources de biomasse renouvelables; une réduction de 50 % dans l’utilisation de produits chimiques dangereux qui s’accumulent dans l’environnement et dans nos corps. Nous pouvons y arriver et même faire davantage, y compris éliminer les sites industriels contaminés et obtenir l’adhésion des Canadiens à la stratégie axée sur la transformation des déchets biologiques en bioproduits, » souligne M. Arthur Hanson, président du groupe de travail d’experts et spécialiste mondialement reconnu en matière de développement durable. « Si nous adoptons des politiques et des outils de gestion efficaces, la biotechnologie pourrait réellement favoriser l’atteinte de ces objectifs. Il s’agit d’outils dont une utilisation efficace peut aider le Canada à atteindre ses objectifs environnementaux et économiques, » ajoute M. Hanson.

M. Arnold Naimark, président du CCCB, félicite M. Hanson et les membres du groupe de travail d’experts pour leur travail marquant. « BioPromesse? constitue un fondement solide pour l’élaboration des politiques dont le Canada a besoin pour tirer parti de ces nouvelles possibilités. Il n’existe pas de solutions miracles; les décideurs doivent adopter une vision à long terme en ce qui a trait à l’influence du Canada dans ce domaine. »

Le CCCB invite les parties intéressées à commenter le rapport sur son site Web et par les voies habituelles, et il utilisera une tribune Web pour encourager la poursuite du dialogue sur les idées suscitées par BioPromesse?

Le CCCB regroupe des spécialistes de l’extérieur et a été constitué en 1999 par le gouvernement du Canada. Il conseille le gouvernement au sujet de questions stratégiques ayant trait aux aspects éthiques, sociaux, législatifs, scientifiques, environnementaux, sanitaires et économiques de la biotechnologie.

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Note aux rédacteurs de nouvelles et aux directeurs de l’information : On peut obtenir un document d’information plus détaillé et une copie du rapport à partir du site Web du CCCB, à l’adresse suivante : http://www.cbac-cccb.ca.

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