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Accueil Publications Consultations 2001 Points saillants de l'atelier de consultation tenu à Toronto sur les aliments GMLe 6 avril 2001 Préparé par: Participants aux consultationsIntervenants Stephen Allen – L’Église presbyterienne au Canada Ressources techniques Comité consultatif canadien de la biotechnologie Secrétariat canadien de la biotechnologie Relations avec les médias Équipe d’animation Objectifs de l’atelierEn tenant la série actuelle d’ateliers de consultation sur les aliments génétiquement modifiés (GM), le CCCB poursuit deux objectifs principaux :
Thèmes et domaines d’intérêtPour faciliter la tâche d’aborder les divers thèmes et enjeux et de débattre les voies possibles de l’avenir, les participants sont répartis en quatre petits groupes. Chaque groupe doit se concentrer sur un des quatre thèmes (A, B, C ou D) pendant sa première séance de discussion. Le thème E fait l’objet d’un débat dans chaque sous-groupe pendant une deuxième séance. La composition des groupes est pensée en fonction de la création d’équipes hétérogènes sur le plan des antécédents, des intérêts et des points de vue (par exemple, des participants représentant les ONG, les groupes de consommateurs, l’administration gouvernementale, l’industrie, le monde universitaire et le secteur de la santé). Thème A Régie saine
Thème B Prestation de renseignements
Thème C Risques et avantages
Thème D Système de réglementation
Thème E Considérations d’ordre social et éthique
Pour trouver une information plus détaillée sur ces questions, le lecteur voudra bien se reporter au document de consultation intitulé « La réglementation des aliments génétiquement modifiés »; il est affiché au site Web du CCCB, à www.cbac-cccb.ca. Les pages qui suivent présentent les thèmes un par un en résumant les préférences exprimées par les participants à l’atelier. Ces propos ne doivent pas être considérés comme l’expression d’un consensus parmi les participants. Thème A – Régie saineTransparence et possibilités de participation du publicLe groupe fait valoir l’idée d’élaborer un nouveau processus de réglementation afin d’améliorer globalement la régie. Voici certaines des activités qui composeraient le nouveau processus :
Répercussions possibles de ce nouveau processus
Valeurs sous-jacentes susceptibles d’aider à l’élaboration des politiques dans ce domaine :
Thème B – Prestation de renseignementsInformation et étiquetageEn plus des problèmes décrits dans le document de consultation du CCCB, les participants dégagent un certain nombre d’enjeux. Ils affirment notamment que l’étiquetage est présenté comme une solution, mais que le problème qu’il est censé résoudre n’est pas clair. Des recherches plus poussées s’imposent en vue de déterminer ce dont les consommateurs ont besoin en matière d’étiquettes et de renseignements, et les coûts qu’ils sont disposés à engager pour recevoir une information plus complète. Les participants s’inquiètent aussi du silence flagrant des fonctionnaires administratifs lorsqu’il s’agit d’expliquer le fonctionnement du système. Une des voies proposées pour l’avenir consiste à améliorer les communications avec le public au sujet des risques et des avantages, tant de la part du gouvernement que de celle de l’industrie. Si les autorités n’informent pas bien le public, c’est un public mal informé qui façonnera la politique. L’information qui circule ne devrait pas porter uniquement sur les aliments GM mais aussi sur le système de réglementation dont s’est doté le Canada pour garantir la salubrité des aliments. Un des problèmes liés à cette démarche tient au fait qu’il y a actuellement un manque de confiance entre les citoyens et l’État; toute information provenant de l’État pourrait fort bien être accueillie avec méfiance. En raison des pertes importantes d’effectifs dans des ministères et organismes gouvernementaux clés, il est essentiel de prendre les mesures qui s’imposent pour doter la fonction publique de personnel de haute qualité, en quantité suffisante, et suivre des orientations propres à rehausser la crédibilité de l’État pour ce qui est d’informer la population. Une autre voie à emprunter, en matière d’information, a trait à la nécessité de donner l’accès à des sources fiables de renseignements sur les aliments GM. Certains pays, dont la Grande- Bretagne, ont nommé un organisme tout spécialement chargé de cette fonction. Les participants à l’atelier sont d’avis qu’il nous faut des points d’accès multiples à une bonne information; chaque ministère décrirait clairement ses activités, le Centre d’information sur la biotechnologie alimentaire pourrait jouer un rôle de premier plan, de même que les fabricants de produits alimentaires, et ainsi de suite. Il faut admettre d’emblée la tâche énorme de vulgarisation et d’interprétation qui s’impose pour faire passer les connaissances des scientifiques aux consommateurs. C’est une tâche qui nécessitera probablement l’établissement d’une échelle de complexité à plusieurs points, car il faudra expliquer les mêmes éléments aux professionnels de la santé, aux consommateurs instruits, etc. Quant à l’étiquetage, les participants à l’atelier de Toronto croient qu’il vaut mieux laisser l’Office des normes générales du Canada faire son travail en paix et l’encourager à « prendre son temps et faire oeuvre durable ». Certains pays ont dû retirer leurs normes d’étiquetage parce qu’elles ne pouvaient pas servir dans la réalité (elle n’étaient pas pratiques). L’opinion quasi unanime des participants est en faveur d’un régime d’étiquetage volontaire. Cela dit, le groupe n’en pense pas moins qu’il ne faudrait pas supposer que l’étiquetage est la réponse aux besoins des consommateurs en matière d’information. Si le système réussit à renforcer la confiance du public à son endroit, l’étiquetage ne sera plus aussi critique. Les participants ne s’entendent pas tous sur ce que devraient indiquer les étiquettes (aliments GM et non GM? Aliments non GM seulement? Contenu positif? Contenu négatif?). Le groupe a l’impression que la société donne sans contredit un certain appui à l’étiquetage obligatoire, mais que cet appui découle principalement des tenants d’une position qui souhaite l’élimination complète de la biotechnologie. Les participants conviennent que les conséquences de l’étiquetage obligatoire pourraient effectivement nuire profondément au secteur. Le Canada devrait continuer de participer à l’élaboration de normes et de directives internationales et il devrait aussi chercher à faire accélérer les travaux du Codex Alimentarius afin que nous disposions de normes solides dans un délai plus court que sept à huit ans. Valeurs sous-jacentes susceptibles d’aider à l’élaboration des politiques dans ce domaine :
Thème C Risques et avantagesLa présente section englobe deux thèmes et les défis réels ou perçus qui s’y rattachent :
En ce qui concerne ces thèmes, la voie proposée passe par une série d’activités. Les paragraphes qui suivent donnent un aperçu du « scénario » ou de l’objet de la discussion du groupe, c’est-àdire, les risques et les avantages relatifs propres à chaque activité. Bonne intendance de l’environnementLes participants ne voient pas cette question comme exclusive aux aliments GM. En effet, les pratiques agricoles ou agraires traditionnelles ont déjà été contestées, comme l’ont été aussi de nombreuses pratiques dont il est prouvé qu’elles nuisent à l’environnement. En conséquence, il faut sans cesse chercher et mettre au point des solutions de rechange nouvelles et acceptables pour répondre aux besoins d’une meilleure intendance de l’environnement. Les participants discutent de la nature partisane des connaissances, c’est-à-dire, du fait que les points de vue changent selon la source d’information. Il n’en reste pas moins qu’il nous faut une base de connaissances pertinentes qui se situe à la jonction des différentes disciplines scientifiques. Les connaissances doivent aussi être mieux intégrées. Pour renforcer la base de connaissances, il faudra peut-être réexaminer toutes les mesures législatives visant l’environnement. Concernant l’approche en termes de cycle de vie, le groupe se demande si elle nous forcerait à changer la méthode d’évaluation des aliments GM, c’est-à-dire, à adopter une méthode autre que l’actuelle, qui est axée sur le produit. Si tel est le cas, il faudra définir exactement en quoi consiste cette « approche en termes de cycle de vie ». S’il s’agit d’un processus considérablement différent, il faudra définir aussi les questions de capacité et créer des mesures incitatives pour encourager les intéressés à prendre part au processus. Certains participants croient que les principes internationaux sous-jacents (par exemple, les éléments du Protocole sur la biosécurité) sont fondamentalement faibles. De plus, la division règne parmi les scientifiques au sujet de ces questions. Il est certes possible de mettre en place un cadre général d’action, mais il faudra que les pays élaborent leurs propres lignes directrices en fonction de leurs propres contextes. Il est possible que le Canada ait beaucoup à gagner ou à perdre en la matière, compte tenu du fait qu’une part importante de son PIB est tiré des produits d’exportation. En ce qui touche l’évaluation des aliments GM et la recherche scientifique, le groupe est unanimement convaincu que ces activités sont souhaitables. Des procédures lourdes d’évaluation des aliments GM risquent de retarder la mise en marché des produits. Sur le plan de la recherche et des compétences scientifiques, il faut que nos responsables de la réglementation soient égaux ou supérieurs aux créateurs de produits. Dans les deux cas (évaluation des aliments GM et recherche scientifique), les participants s’interrogent au sujet de l’obligation de rendre compte, du financement et du renouvellement des ressources. Surveillance des risques et des avantages après la mise en marchéIl existe déjà quelques méthodes permettant de détecter la présence d’OGM et de transgènes dans les produits alimentaires, mais il nous en faut plus et de meilleures. La traçabilité et la détection ne sont pas des méthodes qui s’excluent mutuellement, mais la traçabilité concorde mieux avec une méthode par piste de vérification, dans laquelle on connaît au départ le procédé de fabrication (ou l’origine) d’un produit. Il faudra cependant recourir aux deux (traçabilité et détection) en raison des accords internationaux qui sont en cours d’élaboration. À l’heure actuelle, l’industrie assume la responsabilité de la vérification pour répondre aux exigences imposées par l’organe de réglementation à titre de conditions de l’approbation d’un produit GM. Dans 80 p. 100 des cas, les agriculteurs se conforment aux exigences. Les participants craignent les effets éventuels de la non-conformité des 20 p. 100 restants. Ces exploitants agricoles ne sont peut-être pas au courant ou ils sont peut-être sous l’impression que la vérification n’est pas entièrement nécessaire. Le Canada doit se doter d’une base de données concernant la consommation générale de produits alimentaires et non pas seulement la consommation d’aliments GM. Ces programmes devraient englober toutes les catégories d’aliments, y compris les aliments GM. Certains voient là une tâche coûteuse dont les résultats seront relativement limités. Des participants proposent une base de données sur la consommation d’aliments GM seulement, mais leur suggestion se fonde aussi sur l’hypothèse selon laquelle ces aliments sont intrinsèquement différents des autres. De fait, certains participants croient que les aliments GM (ou leurs procédés de production) sont fondamentalement différents. Certaines collectivités sont en voie de mettre sur pied des bases de données relatives à la vente, l’utilisation, l’exportation et l’importation (des participants soulignent ici un rapport avec la traçabilité), mais il faudra leur offrir des incitatifs pour qu’elles acceptent de partager ces renseignements. C’est alors que naîtront les problèmes d’intérêts locaux et de renseignements de propriété exclusive. La plupart des processus de réévaluation prévus par les organes de réglementation sont de nature ponctuelle. Toutefois, la réévaluation du maïs Bt pourrait servir de modèle à d’autres processus formels de réévaluation (par exemple, pour le soja). L’officialisation du processus de réévaluation ne produira pas automatiquement tous les renseignements nouveaux qui sont nécessaires à la réévaluation. Comment pouvons-nous faire en sorte que les connaissances nouvelles concernant les produits GM soient rassemblées et utilisées convenablement? Comme dans d’autres enjeux débattus ici, il y a des problèmes de capacités à régler. Valeurs sous-jacentes susceptibles d’aider à l’élaboration des politiques dans ce domaine :Le groupe C est d’avis que certains de ces éléments constituent des « valeurs » et d’autres, des « principes ». L’assemblée en arrive à un compromis. La liste ci-après se compose d’éléments qui sont jugés « précieux », qu’il s’agisse de valeurs ou de principes.
Thème D Système de réglementationSéparation et indépendance des fonctions de réglementationLe partage actuel des fonctions de promotion et de réglementation au sein du système de réglementation est jugée adéquat en raison de l’existence de contrôles rigoureux du rôle et de l’indépendance de la fonction de réglementation. Le problème principal demeure la communication des faits au public canadien dans le but de soutenir la confiance de la population et de s’occuper de la pertinence du processus de réglementation, des éléments particuliers au régime en matière de salubrité et du cloisonnement des fonctions de réglementation et de promotion. En outre, il faut donner au public des possibilités de contribuer à l’élaboration continue du cadre de réglementation (communication bilatérale). Préoccupations connexes :
Ressources et capacités du système de réglementationIl est plus que probable que le système de réglementation aura besoin de ressources supplémentaires, vu les demandes actuelles et prévues et l’envergure croissante de son champ d’action, lequel couvrira le circuit alimentaire en entier en incluant la R-D depuis le producteur jusqu’au produit au moment de son achat par le consommateur. La fonction de réglementation demandera des compétences scientifiques encore plus avancées ainsi que des compétences multidisciplinaires plus vastes. Le système officiel devrait faire appel aux compétences de l’extérieur, au Canada et à l’étranger, pour accroître ses capacités. Il faudrait aussi, à l’échelle mondiale, élaborer une stratégie qui permette de veiller à ce que les démarches et les normes visant à assurer la salubrité, la production et la pérennité du circuit alimentaire soient uniformes dans tous les pays du monde, ce qui aiderait à alléger le fardeau des exigences réglementaires à remplir pour tous les produits et par tous les pays. Il ne faut pas oublier que le Canada est actuellement un chef de file mondial sur le plan de la salubrité alimentaire; il faut en être fiers, mais il nous faut aussi être vigilants et veiller à ce que les réalisations des pays étrangers et les rapports internationaux ne nous amènent pas à abaisser nos normes. Il convient de souligner que la population en général ne comprend plus le circuit alimentaire. Voilà qui pose tout un défi d’information et de sensibilisation, un défi qui dépasse effectivement le rayon des aliments GM. Garantie de sécurité pendant les activités de recherche-développementLes règlements en vigueur actuellement et les lignes directrices d’application volontaire en ce qui concerne la R-D (qui précède l’évaluation réglementaire) sont estimées adéquates. Il serait utile, cependant, de regrouper ces règlements afin d’en clarifier le contenu et l’objet et de cerner les lacunes possibles. Ce qui s’impose vraiment, c’est de vérifier exactement la mesure dans laquelle les lignes directrices sont suivies. Par ailleurs, nous avons emprunté une démarche de réaction plutôt que d’action pour ce qui est de faire comprendre au public la rigueur et l’efficacité réelles des pratiques et des directives en matière de R-D, ce qui peut laisser la porte ouverte à l’inquiétude et à la peur. Un point qui reste peu clair est celui des niveaux ou des étapes de la recherche qui sont effectivement réglementées. Les règlements actuels couvrent-ils suffisamment la recherche industrielle, compte tenu de la vitesse incroyable à laquelle apparaissent les réalisations nouvelles? La réglementation ne devrait pas non plus être le seul moyen de définir et de faire respecter des normes dans le domaine de la R-D (et dans celui des procédés biotechnologiques en général); ce qu’il faudrait, à l’évidence, c’est établir un alliage équilibré de règlements, de directives et de pratiques exemplaires. Valeurs sous-jacentes susceptibles d’aider à l’élaboration des politiques dans ce domaine :
Thème E Considérations d’ordre social et éthiquePendant la séance en petits groupes de l’après-midi, les participants ont d’abord parlé des liens entre les aliments GM et les grands enjeux sociaux et éthiques. Ensuite, on a demandé aux groupes de réagir, discuter et commenter en rapport avec un modèle de courbe d’acceptabilité—non-acceptabilité (des aliments GM) que le CCCB a élaboré et qu’il développe pendant la série d’ateliers de consultation. Selon ce modèle, les produits GM seraient inscrits sur une courbe allant de l’acceptable à l’inacceptable (ou interdit). Les produits seraient classés selon les attributs suivants : acceptable, acceptable à certaines conditions, inacceptable pour le moment (moratoire jusqu’à ce que les connaissances soient suffisantes ou qu’une norme soit définie) ou inacceptable en toutes circonstances. Les produits ou groupes/classes de produits pourraient être analysés en fonction de critères (à élaborer) et placés au point qui convient sur la courbe. Les produits pourraient changer de position sur la courbe lorsqu’ils deviennent mieux connus, qu’ils sont validés ou qu’ils atteignent des normes seuils. L’approche serait mise au point indépendamment du processus de réglementation existant, qui est fondé sur la science. Il faudrait d’abord étudier les mécanismes possibles de mise en oeuvre d’un tel cadre de classification, notamment la relation et la complémentarité d’une telle activité en regard du système de réglementation et de la structure globale de régie. Groupe ADéfis
Voies possibles à emprunter
Groupe BDéfis
Voies possibles à emprunter
Groupe CAperçu de la discussion – Grands enjeux sociaux et éthiques
Réactions à la courbe d’acceptabilité—non-acceptabilité des aliments GM
Groupe DDéfis
Vois possibles à emprunter
Réactions à la courbe d’acceptabilité—non-acceptabilité des aliments GM Accueil positif (les aspects que le groupe trouve attrayants)
Accueil négatif ou crainte (les aspects sources de préoccupation pour le groupe)
Résumé des valeurs essentiellesLes participants ont débattu les valeurs et les principes reliés à la régie et au système de réglementation. Voici les points soulevés et les plus généralement appuyés : Fondements du système de réglementationLes cinq points les plus importants :
Autres valeurs abordées en groupe et appuyées par certains, mais non choisies comme étant les plus importantes :
Fondements des choix stratégiquesLes cinq points les plus importants :
Autres valeurs abordées en groupe et appuyées par certains, mais non choisies comme étant les plus importantes :
Mot de la fin et conseils d’orientation adressés au CCCBEn terminant, voici les trois ou quatre dernières suggestions exprimées par de petits groupes de participants à l’intention du CCCB, en guise de clôture de l’atelier. Ces suggestions ne doivent pas être considérées comme faisant l’unanimité parmi tous les participants ni dans l’un ou l’autre des groupes de discussion. Suggestions générales
Remarque : D’autres rapports semblables découlant de chacun des cinq ateliers de consultation sur la réglementation des aliments GM, tenus un peu partout au Canada du 2 au 10 avril 2001, seront affichés au site Web du CCCB. De plus, les résultats des cinq ateliers seront intégrés en un seul rapport récapitulatif qui sera également affiché au site Web du CCCB d’ici la fin du mois. Le CCCB vous invite à consulter son site Web, au www.cbac-cccb.ca, ou à passer par sa ligne téléphonique sans frais (1 866 748-2222) pour obtenir des renseignements plus détaillés au sujet de ce projet-ci et des autres projets du CCCB. |
http://cccb-cbac.ca | ||||
Création: 2005-07-13 Révision: 2006-07-10 |
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