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Dernière mise à jour : 15 novembre 2007, 16:38 HNE
Toujours valide : 15 novembre 2007, 20:57 HNE

CONSEILS AUX VOYAGEURS
Sri Lanka

 
TABLE DES MATIÈRES
1.
MISES À JOUR RÉCENTES
2. AVERTISSEMENTS ET RECOMMANDATIONS
3. SÉCURITÉ
4. EXIGENCES D'ENTRÉE / DE SORTIE
5. CONTACTS DU GOUVERNEMENT DU CANADA
6. LOIS ET COUTUMES DU PAYS
7. TRANSPORTS ET ARGENT
8. CATASTROPHES NATURELLES ET CLIMAT
9. PROGRAMME DE MÉDECINE DES VOYAGES
10. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES SUR LA SANTÉ
11. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES
12. ANNEXE

1. MISES À JOUR RÉCENTES

Le niveau d’Avertissement dans ces Conseils aux voyageurs n’a pas été modifié.

La section 2 (éviter tout voyage dans le parc national Yala) de ces Conseils aux voyageurs a été mise à jour.

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2. AVERTISSEMENTS ET RECOMMANDATIONS

Sri Lanka
Prendre des mesures de sécurité normalesFaire preuve d'une grande prudenceÉviter tout voyage non essentielÉviter tout voyage
(IDW10)
AVERTISSEMENT OFFICIEL : Affaires étrangères et Commerce international Canada recommande d'éviter tout voyage non essentiel au Sri Lanka, sauf pour des raisons professionnelles ou familiales impératives. Les voyageurs doivent savoir que des actes de violence peuvent se produire sans préavis, et ce, dans l’ensemble du pays et qu’ils ne se limitent pas au nord et à l’est du Sri Lanka.

Le conflit qui oppose actuellement les Tigres de libération de l’Eelam tamoul (TLET) et l’Armée sri-lankaise a été à l’origine de nombreuses attaques violentes à travers le pays. En 2006-2007, un nombre croissant d’incidents violents sont survenus dans le sud, notamment plusieurs attaques à la bombe à Colombo. Les récentes agitations politiques ont causé plusieurs morts et de nombreux blessés. L’état d’urgence a été décrété dans le pays en entier. Par conséquent, la présence des forces de sécurité s’est accrue, notamment aux points de contrôle, dans tout le pays. Les voyageurs doivent être en possession de documents d’identité en tout temps et doivent respecter les directives du gouvernement et des forces de sécurité.

Le 16 octobre 2007, une attaque a eu lieu au parc national Yala et plusieurs soldats ont été tués. Le parc est fermé indéfiniment. Le 28 mai 2007, une explosion s’est produite dans le sud de la capitale, faisant huit morts et plus de trente blessés. Le 24 mai, un véhicule militaire a été attaqué près du port de Colombo, faisant au moins deux morts et une dizaine de blessés. Le 26 mars 2007, le TLET a lancé un assaut contre la base aérienne de Katunayake, située non loin de l’aéroport international de Bandaranaike (BIA), à 20 km de Colombo. L’attentat ne visait pas le terminal des passagers, et aucun civil n’a été blessé. 

Des attaques récentes ont perturbé les voyages aériens et entraîné l’annulation de certains vols. En raison d’évènements violents sporadiques, les routes de Colombo et des environs, de même que celles des régions du nord et de l’est du pays, peuvent être fermées sans préavis. Les Canadiens doivent être conscients que d’autres attaques sont possibles, et que cela aura des répercussions sur les systèmes de communication et les services de transport. Même si ces actes de violence ne visaient pas des cibles civiles, la situation politique actuelle présente néanmoins un risque accru pour les étrangers. Ces actes de violence peuvent se produire à tout moment, sans préavis.

Avertissement régional
Prendre des mesures de sécurité normalesFaire preuve d'une grande prudenceÉviter tout voyage non essentielÉviter tout voyage
(IDW11)
AVERTISSEMENT OFFICIEL : Affaires étrangères et Commerce international Canada recommande d'éviter tout voyage dans le parc national Wilpattu, situé dans la partie nord-ouest du pays, où des touristes ont été tués par l’explosion d’une mine terrestre en mai 2006. On recommande également d'éviter tout voyage dans le parc national Yala, au sud-est du pays, à cause des attaques violentes survenues récemment.

AVERTISSEMENT OFFICIEL
: Affaires étrangères et Commerce international Canada recommande d'éviter tout voyage dans les régions de l'est et du nord du pays, y compris à Kilinochchi, à Trincomalee, à Batticaloa, dans le district d'Ampara, la péninsule de Jaffna, Mannar et Vavuniya. Les Canadiens qui se trouvent déjà dans ces régions devraient partir, s’ils peuvent le faire de façon sécuritaire.

Au cours de l’été 2006, dans les districts de Trincomalee et de Jaffna, des hostilités ont éclaté entre les forces de sécurité du gouvernement et les Tigres de libération de l’Eelam tamoul (TLET). Les combattants ont eu recours à des forces terrestres, des frappes aériennes et d’artillerie, et des mines ont été utilisées dans les combats. La situation en matière de sécurité demeure très instable et les Canadiens se trouvant dans l’est et le nord du pays devraient partir.

Depuis mars 2006, le nombre d'incidents violents opposant les TLET, les forces de sécurité et d’autres groupes armés a augmenté. En plus des affrontements entre ces groupes dans les zones sous le contrôle des TLET, plusieurs attaques mortelles dirigées contre des civils et des militaires se sont produites dans les régions contrôlées par le gouvernement dans le Nord et dans l’Est. Les attaques ne ciblent pas uniquement les militaires puisque des civils, des employés et des bureaux d’organismes non gouvernementaux (ONG) ont également été visés. Les étrangers qui doivent se rendre dans des zones contrôlées par les TLET dans le Nord et dans l’Est pourraient avoir besoin d’une permission spéciale (voir la section 4 pour de plus amples détails).

Le 22 octobre 2007, la base de l’armée sri-lankaise située en périphérie d’Anuradhapura a été la cible d’une attaque aérienne et au sol. Il y a eu plusieurs morts et de nombreux blessés. Il se pourrait qu’un couvre-feu soit imposé; on rappelle aux Canadiens de suivre les conseils des autorités locales.

RECOMMANDATION OFFICIELLE CONCERNANT L’INSCRIPTION : Nous offrons un
service d'inscription à tous les Canadiens qui voyagent ou résident à l’étranger. Ce service est offert afin de pouvoir communiquer avec les Canadiens à l’étranger et de leur prêter assistance en cas d’urgence, notamment en cas de catastrophe naturelle ou de troubles civils, ou pour les informer d'une urgence familiale au Canada. L'inscription peut se faire en ligne ou en communiquant avec le bureau du gouvernement du Canada le plus près. Pour obtenir de plus amples renseignements, vous pouvez consulter la Foire aux questions sur l’inscription des Canadiens à l’étranger.

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3. SÉCURITÉ

Il incombe à chaque voyageur de prendre des décisions éclairées en matière de voyage. Le gouvernement du Canada prend très au sérieux la sécurité des Canadiens à l’étranger et diffuse à cet égard des renseignements et des conseils fiables et à jour dans ses Conseils aux voyageurs. Les situations varient d’un pays à l’autre et les ressources du gouvernement peuvent, dans certains cas, être limitées. La capacité du Gouvernement du Canada d’offrir de l’aide peut par conséquent être restreinte, notamment dans les pays où le risque de conflit violent ou d’instabilité politique est élevé. Dans l’éventualité où une situation de crise nécessiterait une évacuation, la politique du gouvernement du Canada vise à assurer le transport sans danger jusqu’au lieu sûr le plus près. Le Canada n’aidera les Canadiens à quitter un pays qu’en dernier recours, lorsque tous les moyens de transport commerciaux et personnels auront été épuisés. Ce service est offert selon un mode de recouvrement des coûts. L’individu doit assumer les frais associés à la poursuite de son voyage.

La décision de voyager revient à chaque voyageur. Il incombe également à chacun de veiller à sa sécurité personnelle. Les présents Conseils aux voyageurs ont pour but de fournir des renseignements à jour pour vous aider à prendre des décisions éclairées.

L'état d'urgence

L’état d'urgence, déclaré par le président par suite de l'assassinat du ministre des Affaires étrangères, Lakshman Kadirgamar, est en vigueur depuis août 2005. Bien que l'état d'urgence n'affecte pas les visiteurs directement, il donne des pouvoirs additionnels aux forces de l’ordre pour ériger des barrages routiers, effectuer des fouilles sans mandat et détenir des individus. Il interdit également les manifestations. Les Canadiens devraient faire preuve de prudence en voyageant à Colombo. Le personnel de sécurité a aussi été accru pour patrouiller dans les rues de la ville.

Une grande partie du nord et de l'est du pays est encore truffée de mines. On recommande aux voyageurs de faire attention aux panneaux indiquant la présence de mines et de demeurer sur la route A-9 lorsqu'ils se déplacent. À la suite du passage du tsunami en décembre 2004, un grand nombre de mines terrestres posées dans cette région en proie à un conflit ont été déplacées et il est désormais difficile de savoir où elles sont situées. Bien que certaines de ces mines aient été désamorcées, il en existe toujours un nombre inconnu, et on recommande de faire preuve de prudence dans ces secteurs.

Malgré la signature d’un cessez-le-feu entre les forces du gouvernement et les Tigres de libération du l’Eelam tamoul (TLET) en février 2002, les combats ont repris. Des incidents violents ont éclaté dans le pays entier. Les groupes armés sont toujours actifs et la situation de sécurité demeure incertaine. En 2004, un clivage dans la faction est des TLET a entraîné le déclenchement d’attaques fréquentes et d’assassinats ciblés entre les deux factions.

Les moyens de transport civils sont assurés de façon intermittente et les horaires ne sont pas respectés. Il est toutefois possible de prendre l'avion. En principe, les étrangers désirant se rendre dans ces régions par la route doivent obtenir l'autorisation du TLET, mais le processus de demande n'a pas encore été clairement défini.

Les étrangers ne sont pas particulièrement visés mais le TLET a, par le passé, lancé des attaques terroristes contre des lieux fréquentés par les touristes, notamment l'aéroport international. Les Canadiens doivent faire preuve de prudence à tout moment. Les foules et les manifestations sont à éviter, et il est recommandé de surveiller de près l'évolution de la situation à l'échelle locale et de respecter scrupuleusement les règles relatives aux couvre-feux.

Crime

Les crimes avec violence se produisent. Les installations touristiques et les touristes ne sont généralement pas visés, mais des incidents isolés ont eu lieu. La violence à caractère politique est courante, surtout pendant les élections. On signale des délits mineurs, comme le vol à la tire ou le vol de sacs à l'arraché, en particulier dans les transports en commun. Il est conseillé de surveiller ses objets de valeur en tout temps. Pour l'organisation de déplacements dans des endroits éloignés, il est sage de faire affaire avec une agence de voyages reconnue. Les installations touristiques sont très nombreuses à Colombo et dans les régions côtières de l'ouest et du sud-ouest. Les femmes voyageant seules doivent redoubler de prudence.

Les règlements de la défense sri-lankais limitent les déplacements dans la plus grande partie du nord du pays, notamment dans les parcs nationaux de Wilpattu et de Gal-Oya. Il est possible d'accéder au parc national de Yala par la porte d'entrée sud-ouest. Le tiers sud-ouest de l'île, qui s'étend du nord de Colombo jusqu'au triangle culturel (Anuradhapura, Polonnaruwa et Dambulla) puis jusqu'au parc national de Yala, et toute la côte de cette région sont ouverts au tourisme et ne présentent en général pas de danger pour les voyageurs.

Une hausse des enlèvements de ressortissants étrangers pour l’obtention d’une rançon a été enregistrée au Sri Lanka, y compris à Colombo.

La violence à l’endroit des travailleurs humanitaires a augmenté. Le 23 juin 2007, un travailleur du Conseil danois pour les réfugiés a été tué par balle à Jaffna. Le 17 juin 2007, un travailleur humanitaire de MercyCorps a été tué par balle lorsqu’il se promenait sur la plage à Trincomalee. Le 2 juin 2007, deux bénévoles de la Croix-Rouge ont été enlevés dans une gare de train et ont été assassinés.

Des navires ont été attaqués au large du
Sri Lanka. On recommande aux navigateurs de prendre les précautions qui s'imposent. Les autorités sri lankaises ont fait des eaux au large des côtes du nord, de l'est et du sud-est des zones à accès contrôlé, qu'il convient d'éviter. La Marine du Sri Lanka a déjà tiré sur des bateaux naviguant dans ces eaux sans autorisation. Il ne faut donc pas entrer dans les eaux du Sri Lanka, où que ce soit, sans autorisation.

On rapporte des attaques et des vols à main armée perpétrés par des pirates dans les eaux côtières. On recommande aux navigateurs de prendre les précautions qui s’imposent. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le
rapport hebdomadaire sur la piraterie (en anglais) diffusé par le Bureau maritime international.

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4. EXIGENCES D'ENTRÉE / DE SORTIE

Nous avons confirmé les renseignements qui suivent sur les exigences d'entrée et de sortie auprès des autorités du Sri Lanka et ils étaient valides le 30 août 2007. Ces exigences peuvent toutefois changer.

La décision de laisser entrer les voyageurs étrangers appartient à chaque pays. Tous les pays imposent des exigences spéciales aux personnes qui prévoient résider sur leur territoire pendant une longue période (en général plus de 90 jours), y travailler, y étudier ou s’y livrer à des activités autres que le tourisme. Pour vous renseigner sur les conditions d’entrée particulières, communiquez avec la mission diplomatique ou consulaire du ou des pays où vous comptez vous rendre. Les personnes qui ne respectent pas les exigences d’entrée et de sortie établies par un pays sont passibles de peines sévères.

Le Bureau du protocole d'Affaires étrangères et Commerce international Canada fournit les coordonnées du 
haut-commissariat de la République démocratique socialiste du Sri Lanka et de ses consulats où vous pouvez obtenir davantage de renseignements sur les exigences d’entrée et de sortie.

Les Canadiens qui se rendent au Sri Lanka doivent être en possession d'un passeport canadien encore valide pendant au moins six mois après la date prévue de leur départ du pays. Ils doivent en outre détenir un billet de retour ou pour un vol de continuation et prouver qu'ils disposent de suffisamment d'argent pour leur séjour.

En décembre 2005, le gouvernement du Sri Lanka a annoncé de nouvelles formalités applicables aux étrangers qui souhaitent se rendre dans les zones sous le contrôle du LTTE dans le nord et l’est du pays. Le personnel diplomatique des missions étrangères, des organisations internationales et des ONG accréditées auprès du ministère des Affaires étrangères du Sri Lanka sera autorisé à franchir les postes de contrôle pour entrer ou sortir des zones sous le contrôle du LTTE sans restrictions. Toutefois, tous les autres étrangers, y compris les journalistes, devront obtenir l’autorisation préalable du ministère de la Défense pour accéder à ces zones.

Un visa de touriste est exigé pour les séjours de plus de trente jours; on peut se le procurer, avant le départ, au haut-commissariat ou à un consulat du Sri Lanka. Les touristes canadiens peuvent aussi obtenir un visa gratuit de 30 jours à leur arrivée. Cependant, pour éviter le risque d’être refoulé ou longuement retardé à l’arrivée, il est recommandé à tous les voyageurs de se munir des visas appropriés avant leur départ. Les visas obtenus à un point d’entrée ne peuvent plus être renouvelés.

Visa de touriste : non exigé (seulement pour les séjours moins de 30 jours)
Visa d'affaires : exigé
Visa d'étudiant : exigé
Visa de travail : exigé



Un certificat de citoyenneté canadienne n'est pas un document de voyage. Certaines lignes aériennes refusent catégoriquement l'embarquement à des passagers canadiens ayant la double citoyenneté, qui reviennent au Canada munis d'un passeport nécessitant un visa pour entrer au Canada, même s'ils présentent un certificat de citoyenneté canadienne valide à titre de preuve. Le passeport canadien est le seul document de voyage et d'identification fiable et reconnu universellement aux fins de voyages internationaux. Il prouve que vous avez le droit de rentrer au Canada.

Une personne qui vend ou falsifie son passeport ou qui permet à une autre personne de l’utiliser commet une infraction criminelle pouvant conduire à des accusations et, si la personne est reconnue coupable, à une peine d’emprisonnement. En outre, les services de passeport pourraient lui être refusés dans l’avenir.

Les détenteurs de passeports spéciaux et diplomatiques devraient vérifier les conditions d'entrée pour ce pays et les autres qu'ils ont l'intention de visiter, car elles peuvent différer de celles qui s'appliquent aux détenteurs de passeports ordinaires.

Un adulte qui voyage avec des enfants pourrait devoir présenter des documents prouvant ses droits en tant que parent de ces enfants ou ses droits de garde de ces enfants, ou encore ses droits de visite auprès de ces enfants. Les autorités canadiennes et les autorités des pays étrangers pourraient également exiger que cet adulte présente la preuve qu’il a obtenu le consentement des parents, du tuteur légal ou d’un tribunal pour voyager avec ces enfants. Certains pays ne permettent pas à un enfant d’entrer sur leur territoire, ou dans certains cas de sortir du pays, s’il n’est pas muni des documents appropriés, comme une lettre de consentement ou une ordonnance d’un tribunal.

Bien que le mariage de conjoints de même sexe soit légal au Canada, de nombreux pays ne le reconnaissent pas. Un couple du même sexe qui se présente aux autorités frontalières d’un pays comme étant un couple marié pourrait se voir refuser l’entrée dans le pays en question. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le bureau du gouvernement du pays concerné accrédité auprès du gouvernement du Canada.

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5. CONTACTS DU GOUVERNEMENT DU CANADA

Vous pouvez obtenir une aide consulaire et de plus amples renseignements consulaires à l’adresse suivante :

Sri Lanka - COLOMBO, Haut-Commissariat du Canada
Adresse : 6 Gregory's Road, Cinnamon Gardens, Colombo 7
Adresse Postale : C.P. 1006, Colombo,
Téléphone : 94 (11) 532-6232 ou 522-6232
Télécopieur : 94 (11) 532-6299 ou 522-6299
Courriel :
clmbo-cs@international.gc.ca
Internet : http://www.srilanka.gc.ca

Pour obtenir une aide d'urgence en dehors des heures de bureau, téléphonez au haut-commissariat du Canada à Colombo et suivez les instructions qui vous seront données. Vous pouvez aussi appeler le Ministère à Ottawa, à frais virés, en composant le (613) 996-8885.

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6. LOIS ET COUTUMES DU PAYS

Vous devez respecter les lois du pays où vous séjournez. Les délits graves peuvent entraîner l’emprisonnement ou même la peine capitale. Les peines d’emprisonnement sont purgées sur place.

Les Canadiens arrêtés ou détenus ont le droit de communiquer avec le bureau du Canada (ambassade, haut-commissariat, etc.) responsable des services consulaires pour le pays concerné (voir la section 5 ci-dessus), et les agents procédant à l’arrestation doivent les aider à le faire. Les représentants consulaires du Canada peuvent fournir une liste d’avocats de la région.

Les procédures requises dans les cas de poursuite judiciaire ou d’enquête policière sont différentes des procédures en vigueur dans le système judiciaire canadien. Les Canadiens désirant entreprendre de telles démarches doivent s’attendre à de longs délais d’attente et à déployer des efforts supplémentaires afin de mener leur dossier à terme. Le gouvernement du Canada ne peut intervenir dans les procédures judiciaires en cours dans un autre pays à moins que les autorités de ce pays ne lui demandent de le faire, ce qui se produit rarement.

À compter du 1er décembre 2006, il sera interdit de fumer ou de consommer de l'alcool dans les endroits publics. Une personne reconnue coupable d'une telle infraction est passible d'une amende et/ou d'une peine d'emprisonnement.

L'homosexualité est illégale. Les personnes trouvées coupables de telles activités sont susceptibles de purger de longues peines d'emprisonnement.

Il est interdit de photographier ou de filmer en vidéo des installations du gouvernement ou des installations militaires.

Les infractions en matière de drogue sont gravement punies.

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7. TRANSPORTS ET ARGENT

Les véhicules roulent à gauche. Les normes relatives aux véhicules ainsi que les normes de conduite sont élémentaires. En conséquence, de nombreux accidents de la route causant des morts et des blessés se produisent. De graves accidents ferroviaires ont eu lieu dans ce pays. Les autobus ne sont pas bien entretenus et causent souvent des accidents.

Les autorités locales peuvent instaurer des couvre-feux, ériger des barrages routiers et mettre en place d’autres mesures de sécurité à court préavis. Les voyageurs pourraient se voir demander de présenter une pièce d’identité en tout temps. Les Canadiens sont tenus de se conformer aux instructions. La police et l'armée effectuent des contrôles de sécurité dans tout le pays, et des Canadiens d'origine tamoule ont été inquiétés. Certains ont notamment été arrêtés ou détenus. Les Canadiens d'origine sri‑lankaise pourraient vouloir en tenir compte s'ils envisagent de se rendre au Sri Lanka.

En raison du conflit actuel, les Canadiens doivent savoir que l’aéroport peut être fermé à court préavis et que les vols peuvent être annulés ou retardés. Le trajet pour se rendre à l’aéroport peut être long en raison des postes de contrôle érigés par les autorités locales ou des détours qu’elles imposent. Il est recommandé aux voyageurs de confirmer leurs vols avant le départ.

L’accès routier entre Jaffna et le reste du pays est fermé depuis août 2006. Les Canadiens désirant quitter Jaffna devraient le faire par avion.

Vous devez être muni d’un
permis de conduire international (PCI).



La devise est la roupie du Sri Lanka. On peut changer les chèques de voyage en dollars américains et retirer des fonds au moyen des cartes Visa et MasterCard dans la plupart des grandes banques. Les cartes de crédit sont acceptées dans la plupart des grands centres urbains et touristiques. On trouve des guichets automatiques bancaires dans les grandes villes, mais certains n'acceptent pas les cartes de crédit internationales.

Renseignez-vous auprès de votre banque sur les services de guichet automatique bancaire (GAB) offerts dans d’autres pays. Vous pouvez aussi consulter la page de localisateur de GAB de VISA ou la page de localisateur de GAB de MasterCard pour obtenir l’adresse de GAB n’importe où dans le monde. Votre banque peut vous indiquer si vous avez besoin d’un nouveau numéro d’identification personnel (NIP) pour avoir accès à votre compte lorsque vous êtes à l’étranger. La prudence est cependant recommandée lorsqu’on se sert de cartes de crédit ou de cartes bancaires, en raison des risques liés à la fraude et aux autres activités criminelles. Si vous utilisez un GAB, faites-le pendant les heures de bureau et utilisez une machine à l’intérieur d’une banque, d’un supermarché ou d’un grand immeuble commercial. Par mesure de prudence, laissez vos numéros de carte à un membre de votre famille.

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8. CATASTROPHES NATURELLES ET CLIMAT

La saison de la mousson s'étend de décembre à mars dans le nord-est et de juin à octobre dans le sud-ouest. Les voyageurs devraient se tenir au courant des prévisions météorologiques régionales et planifier leurs déplacements en conséquence.

Pour des renseignements sur les typhons et les moussons, voir notre page
Actualités.

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9. PROGRAMME DE MÉDECINE DES VOYAGES

L’
Agence de santé publique du Canada et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) diffusent de l’information sur l’apparition de maladies dans diverses parties du monde. Vous trouverez les plus récents conseils de santé aux voyageurs et d’autres renseignements pertinents sur le site Web du Programme de médecine des voyages de l’Agence de santé publique du Canada.

L’Agence de santé publique du Canada recommande vivement aux voyageurs de se faire faire une évaluation de risque personnel dans les six à huit semaines précédant leur départ, en s’adressant à une clinique de santé-voyage ou à un médecin. En se fondant sur les risques pour votre santé, le médecin pourra déterminer quels vaccins et traitements préventifs prescrire, et quelles précautions vous devriez prendre pour éviter d’être malade. Les voyageurs doivent s’assurer que leurs immunisations courantes (d’enfance) (contre le tétanos, la diphtérie, la polio, la rougeole, par exemple) sont à jour.

Il est possible que les normes régissant les soins médicaux dans un autre pays ne soient pas les mêmes qu’au Canada. Les traitements peuvent être chers et il faudra peut-être payer d’avance. On conseille aux voyageurs canadiens de souscrire avant leur départ pour l’étranger à une assurance-maladie. Par ailleurs, ils devraient garder leurs médicaments d’ordonnance dans leur contenant d’origine et les transporter dans leurs bagages à main.

L’Agence de santé publique du Canada recommande également aux voyageurs qui sont souffrants ou qui tombent malades à leur retour au Canada de consulter leur médecin. Ils doivent lui dire qu’ils ont habité ou voyagé à l’étranger.

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10. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES SUR LA SANTÉ

Les installations médicales à l'extérieur de Colombo sont peu nombreuses. Les accidents et les problèmes médicaux graves nécessitent souvent l'évacuation. Les voyageurs canadiens doivent savoir que le transport médical est très cher et qu’on s’attend souvent à ce qu’ils paient avant d’être transportés.

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11. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES

Le retour au Canada

Aide-mémoire du voyageur

Assurance maladie et assurance voyage : Les voyageurs ne doivent pas compter sur leur régime provincial d’assurance maladie pour régler la note en cas de maladie ou de blessures dans un pays étranger. Ces régimes couvrent, au mieux, une partie des frais. Il est conseillé de contracter une assurance complémentaire, dont vous devrez bien comprendre les clauses. Les détenteurs de certaines cartes de crédit bénéficient d’assurances voyage et maladie, mais il ne faut pas tenir pour acquis que cette couverture est suffisante seule. On recommande aux voyageurs d’avoir avec eux toutes les précisions concernant les assurances et d’indiquer à leur agent de voyages, à un ami ou à un parent et/ou à un compagnon de voyage comment joindre leur assureur. Avant de rentrer au Canada, demandez au médecin ou à l’hôpital de vous remettre une facture détaillée. Il faut toujours fournir les reçus originaux des ordonnances ou des services médicaux reçus à l’étranger; la plupart des compagnies d’assurance n’acceptent pas les copies ou les télécopies. Voir le Portail canadien sur la santé.

L’annulation d’un voyage déjà organisé risque d’occasionner des frais. Avant d’annuler un déplacement à l’étranger, les voyageurs ont intérêt à en discuter avec leur agent de voyages, leur assureur ou leur compagnie aérienne. La décision d’effectuer le déplacement incombe uniquement au voyageur.

Adoption : Au Canada, l’adoption internationale est de compétence provinciale et territoriale. Si vous songez à adopter un enfant à l’étranger, vous devez tout d’abord obtenir de l’information sur les règlements en matière d’adoption de la province ou du territoire où résidera l’enfant. L’adoption d’un enfant relève des provinces et des territoires, mais l’entrée au Canada d’un enfant adopté relève de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC). Sans un visa d’immigration approprié, un enfant pourrait se voir refuser l’entrée au Canada; ou, la demande de visa peut être refusée, même si l’adoption est déjà effectuée. Pour obtenir de plus amples renseignements, composez le 1 888 242-2100 (au Canada seulement), consultez le site Web de CIC ou communiquez avec les autorités de votre province ou de votre territoire.

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12. ANNEXE

S. O.

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