Foreign Affairs and International Trade Canada
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Dernière mise à jour : 13 novembre 2007, 15:56 HNE
Toujours valide : 15 novembre 2007, 23:59 HNE

CONSEILS AUX VOYAGEURS
Haïti

 
TABLE DES MATIÈRES
1.
MISES À JOUR RÉCENTES
2. AVERTISSEMENTS ET RECOMMANDATIONS
3. SÉCURITÉ
4. EXIGENCES D'ENTRÉE / DE SORTIE
5. CONTACTS DU GOUVERNEMENT DU CANADA
6. LOIS ET COUTUMES DU PAYS
7. TRANSPORTS ET ARGENT
8. CATASTROPHES NATURELLES ET CLIMAT
9. PROGRAMME DE MÉDECINE DES VOYAGES
10. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES SUR LA SANTÉ
11. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES
12. ANNEXE

1. MISES À JOUR RÉCENTES

Le niveau d’Avertissement dans ces Conseils aux voyageurs n’a pas été modifié.

La section 1 a été mise à jour (référence à l'ouragan NOEL supprimée).

La saison des ouragans s’étend du 1er juin au 30 novembre. Pour de plus amples renseignements, voir nos
Actualités sur la saison des ouragans.

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2. AVERTISSEMENTS ET RECOMMANDATIONS

Haïti
Prendre des mesures de sécurité normalesFaire preuve d'une grande prudenceÉviter tout voyage non essentielÉviter tout voyage
(IDW10)
AVERTISSEMENT OFFICIEL : Affaires étrangères et Commerce international Canada recommande d'éviter tout voyage non essentiel

En dépit d’une amélioration depuis le début de 2007, les activités criminelles jumelées aux difficultés de la police à s’organiser et à assurer l’ordre rendent la situation relativement dangereuse sur le territoire. Les autorités locales ne sont pas en mesure d'assurer la sécurité des personnes et la présence policière n’est pas garantie dans toutes les villes. Dans la plupart des villes, la police n'est pas en mesure de répondre rapidement aux appels à l'aide. Il est vivement recommandé d’éviter les sorties après la tombée de la nuit, surtout dans les zones plus à risques.

Il est impératif que tous les Canadiens qui doivent se rendre en Haïti se dotent d’un encadrement adéquat. Ils doivent s’assurer d'être attendus par des membres de leur famille, des amis, des collègues, des représentants d’affaires locaux ou des organisations capables de les accueillir dès leur arrivée à l'aéroport ou à la frontière, et de les guider dans leurs déplacements. Aucun transport public n’est conseillé. Comme la situation peut changer à tout moment, il est recommandé aux visiteurs de vérifier auprès des organismes, des instituts ou des hôtes qui les encadrent afin d’obtenir les dernières mises à jour en ce qui a trait au niveau d’insécurité de leur région de destination.

Avertissement régional
Prendre des mesures de sécurité normalesFaire preuve d'une grande prudenceÉviter tout voyage non essentielÉviter tout voyage
(IDW11)
AVERTISSEMENT OFFICIEL : Affaires étrangères et Commerce international Canada recommande d'éviter tout voyage

On recommande d’éviter tout voyage dans la région de Gonaïves, Trou du Nord, région du Cap Haïtien et dans les secteurs de Martissant, Carrefour, Bel-Air, Sonapi et Cité-Soleil dans la région de Port-au-Prince, la situation en matière de sécurité y étant instable et dangereuse.

RECOMMANDATION OFFICIELLE CONCERNANT L’INSCRIPTION : Nous offrons un
service d'inscription à tous les Canadiens qui voyagent ou résident à l’étranger. Ce service est offert afin de pouvoir communiquer avec les Canadiens à l’étranger et de leur prêter assistance en cas d’urgence, notamment en cas de catastrophe naturelle ou de troubles civils, ou pour les informer d'une urgence familiale au Canada. L'inscription peut se faire en ligne ou en communiquant avec le bureau du gouvernement du Canada le plus près. Pour obtenir de plus amples renseignements, vous pouvez consulter la Foire aux questions sur l’inscription des Canadiens à l’étranger.

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3. SÉCURITÉ

Il incombe à chaque voyageur de prendre des décisions éclairées en matière de voyage. Le gouvernement du Canada prend très au sérieux la sécurité des Canadiens à l’étranger et diffuse à cet égard des renseignements et des conseils fiables et à jour dans ses Conseils aux voyageurs. Les situations varient d’un pays à l’autre et les ressources du gouvernement peuvent, dans certains cas, être limitées. La capacité du Gouvernement du Canada d’offrir de l’aide peut par conséquent être restreinte, notamment dans les pays où le risque de conflit violent ou d’instabilité politique est élevé. Dans l’éventualité où une situation de crise nécessiterait une évacuation, la politique du gouvernement du Canada vise à assurer le transport sans danger jusqu’au lieu sûr le plus près. Le Canada n’aidera les Canadiens à quitter un pays qu’en dernier recours, lorsque tous les moyens de transport commerciaux et personnels auront été épuisés. Ce service est offert selon un mode de recouvrement des coûts. L’individu doit assumer les frais associés à la poursuite de son voyage.

La décision de voyager revient à chaque voyageur. Il incombe également à chacun de veiller à sa sécurité personnelle. Les présents Conseils aux voyageurs ont pour but de fournir des renseignements à jour pour vous aider à prendre des décisions éclairées.

Criminalité

La situation est hasardeuse et imprévisible. Les canadiens qui doivent se rendre en Haïti doivent faire preuve d’une extrême vigilance dans tout le pays. La criminalité est endémique dans tout le pays, mais surtout dans les grands centres comme le centre-ville de Port-au-Prince et de Gonaïves, où sévissent des gangs armés extrêmement dangereux. Depuis le début de l’année 2007, les actions entreprises par la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) pour démanteler les gangs criminalisés et assurer la sécurité des citoyens ont fait fuir les criminels de la capitale. Ces criminels se sont réfugiés dans certaines régions où une recrudescence de l’insécurité a été observée.

Bien que les déplacements en province présentent moins de risque une fois les urbanisations limitrophes de Port-au-Prince passées, il est recommandé d’exercer une très grande prudence et ne pas se déplacer à la tombée du jour.

Les meurtres, les enlèvements, les vols à main armée, les cambriolages, les détournements de voitures (surtout sur la Route nationale no 1, aux alentours du port et sur la route de l'aéroport) sont fréquents, même en plein jour. La population haïtienne en général, peu importe le niveau ou la classe sociale, peut être considérée à risque en ce qui a trait au danger d’enlèvements. Cependant, des ressortissants étrangers, dont des Canadiens, ont déjà été visés, y compris des missionnaires, des travailleurs de l'aide humanitaire et des enfants. La plupart des victimes de kidnapping ont été libérées en échange de fortes rançons. Dans certains cas toutefois, les victimes ont disparu ou ont été tuées.

Il est conseillé de ne jamais marcher seul, et de garder les vitres fermées et les portières verrouillées quand on circule en voiture. Il faut éviter d'afficher des signes extérieurs de richesse, comme des bijoux de prix et des appareils photographiques coûteux. Il est conseillé de se montrer prudent avec les nouvelles connaissances qui veulent offrir leur amitié ou l'hospitalité. Considérés comme riches, des étrangers, dont des Canadiens, ont été volés, enlevés et assassinés. Il est conseillé aux personnes qui se font attaquer de ne pas résister et d'obéir.

Il faut se méfier des petits groupes de flâneurs, surtout dans les environs de votre lieu de résidence. Les portes et les fenêtres doivent rester verrouillées en tout temps. Les employés de maison ne doivent pas laisser entrer de visiteurs à moins qu'ils n'y aient été spécifiquement autorisés et que l'identité des visiteurs ait été vérifiée. Il est conseillé de bien surveiller tous les visiteurs.

La sécurité des voyageurs et des bagages n'est pas assurée à l'aéroport de Port-au-Prince. Les passagers à l'arrivée sont souvent accablés par la grande foule de flâneurs qui traînent à la sortie du terminal et offrent de prétendus services de porteur ou de taxi. Des Canadiens ont été arrêtés pour trafic de stupéfiants après avoir accepté d'enregistrer les bagages de nouvelles connaissances.

Des yachts et des bateaux à voiles appartenant à des étrangers ont été volés.

Ne pas photographier quelqu'un sans lui avoir demandé la permission. Ne jamais photographier les bidonvilles.

Manifestations et troubles civils

Des manifestations, des marches de protestation et des grèves peuvent se produire à n'importe quel moment dans la capitale, à travers tout le pays et sur les grandes routes, et peuvent perturber temporairement les transports locaux. Il faut éviter les grandes foules, en particulier dans le centre-ville de Port-au-Prince, car les rassemblements peuvent rapidement dégénérer en manifestations violentes, au cours desquelles des coups de feu peuvent être tirés et des barricades brûlées. Des activistes et des organisations populaires tiennent un discours contre les étrangers. Il est conseillé aux Canadiens de surveiller la situation politique et de ne pas sortir pendant les rassemblements politiques et les manifestations. Des couvre-feux pourraient être imposés.

Des barrages routiers pourraient être érigés par des manifestants qui protestent contre les conditions socio-économiques. La route nationale no 1 (vers le nord), la route nationale no 2 (vers le sud) et les routes rurales, à proximité de la frontière avec la République dominicaine, sont particulièrement susceptibles d’être bloquées. On recommande de ne pas tenter de franchir un barrage, même s'il semble n'y avoir personne.  
 
Assistance


L'ambassade du Canada à Port-au-Prince fonctionne comme à l'habitude. Toutefois, en raison des problèmes actuels de transport et de communications, l’ambassade pourrait être incapable d’offrir aux canadiens une aide consulaire, y compris en situation d’urgence ou de désastre naturel. La capacité de l’État haïtien à répondre à de telles situations est également faible.

Renseignements généraux sur la sécurité

Les installations touristiques sont adéquates dans la région de Port-au-Prince, y compris à Jacmel et à Cap-Haïtien, mais très rudimentaires voire inexistantes ailleurs. Les pannes d'électricité sont fréquentes. Les services de communication ne sont pas fiables.

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4. EXIGENCES D'ENTRÉE / DE SORTIE

Les renseignements suivants sur les exigences d'entrée et de sortie ont été confirmés auprès des autorités haïtiennes, et ils étaient valides le 16 mai 2007. Ces exigences peuvent toutefois changer.

La décision de laisser entrer les voyageurs étrangers appartient à chaque pays. Tous les pays imposent des exigences spéciales aux personnes qui prévoient résider sur leur territoire pendant une longue période (en général plus de 90 jours), y travailler, y étudier ou s’y livrer à des activités autres que le tourisme. Pour vous renseigner sur les conditions d’entrée particulières, communiquez avec la mission diplomatique ou consulaire du ou des pays où vous comptez vous rendre. Les personnes qui ne respectent pas les exigences d’entrée et de sortie établies par un pays sont passibles de peines sévères.

Le Bureau du protocole d'Affaires étrangères et Commerce international Canada fournit les coordonnées de l'
ambassade de la République d'Haïti et ses consulats où vous pouvez obtenir davantage de renseignements sur les exigences d’entrée et de sortie.

Un passeport canadien valide est obligatoire pour les Canadiens qui se rendent en Haïti. Il doit être valide pendant au moins six mois après la date prévue de votre retour. Il n'y a aucune dérogation à cette règle. En outre, les autorités haïtiennes exigent que les enfants aient leur propre passeport pour entrer et pour sortir du territoire. Le délai d'obtention d'un passeport canadien à l'ambassade du Canada est en moyenne de 15 jours ouvrables. Toutefois, les Canadiens qui arrivent en Haïti sans les documents requis risquent de faire face à un délai de traitement qui pourrait dépasser la date prévue de leur départ.

Tous les Canadiens doivent être munis d'un passeport canadien valide pour quitter Haïti. Vous ne serez pas autorisé à prendre un vol de retour au Canada avec un passeport non canadien et une carte de citoyenneté du Canada. On exige de présenter soit un passeport canadien valide, soit un passeport non canadien contenant un visa canadien.

Visa de touriste : non applicable
Visa d'affaires : non applicable
Visa d'étudiant : exigé

Haïti n’émet aucun visa de touriste pour visiteurs étrangers. Cependant, les voyageurs doivent absolument contacter la mission diplomatique haïtienne la plus près de chez eux avant de quitter le Canada, pour vérifier si les exigences relatives aux visas ont été modifiées.

Les visiteurs qui prévoient prolonger leur séjour au-delà de 90 jours doivent présenter une demande aux autorités du Service de l'immigration d'Haïti avant la fin de cette période. Il est important de ne pas attendre à la dernière minute.

Haïti n’émet pas de visas d’affaires ni permis de travail. Il est fortement recommandé que les investisseurs, exportateurs/importateurs et travailleurs canadiens s’inscrivent auprès de l’ambassade du Canada à Port-au-Prince et contacter la section commerciale à : prnce.td@international.gc.ca. Ils peuvent également contacter la Chambre de commerce et d’industrie haïtiano-canadienne pour obtenir des renseignements et des conseils. Pour un séjour de plus de six mois, ils doivent obligatoirement solliciter, par l'entremise de leur employeur, un permis de séjour auprès des autorités de l'immigration haïtienne et ce, avant leur départ.

Les visiteurs étrangers n'ont pas à payer de droit d'entrée en Haïti, sauf s'ils arrivent de la République dominicaine par un poste frontalier terrestre, auquel cas ils doivent payer 20 $US (comptant seulement).

Les Canadiens qui ne sont pas nés à Haïti et qui ont passé plus de 90 jours dans ce pays et qui n’ont pas sollicité une prolongation de séjour doivent obtenir un visa de sortie du Service de l'immigration d'Haïti avant de quitter le pays.



Un certificat de citoyenneté canadienne n'est pas un document de voyage. Certaines lignes aériennes refusent catégoriquement l'embarquement à des passagers canadiens ayant la double citoyenneté, qui reviennent au Canada munis d'un passeport nécessitant un visa pour entrer au Canada, même s'ils présentent un certificat de citoyenneté canadienne valide à titre de preuve. Le passeport canadien est le seul document de voyage et d'identification fiable et reconnu universellement aux fins de voyages internationaux. Il prouve que vous avez le droit de rentrer au Canada.

Une personne qui vend ou falsifie son passeport ou qui permet à une autre personne de l’utiliser commet une infraction criminelle pouvant conduire à des accusations et, si la personne est reconnue coupable, à une peine d’emprisonnement. En outre, les services de passeport pourraient lui être refusés dans l’avenir.

Les détenteurs de passeports spéciaux et diplomatiques devraient vérifier les conditions d'entrée pour ce pays et les autres qu'ils ont l'intention de visiter, car elles peuvent différer de celles qui s'appliquent aux détenteurs de passeports ordinaires.

Un adulte qui voyage avec des enfants pourrait devoir présenter des documents prouvant ses droits en tant que parent de ces enfants ou ses droits de garde de ces enfants, ou encore ses droits de visite auprès de ces enfants. Les autorités canadiennes et les autorités des pays étrangers pourraient également exiger que cet adulte présente la preuve qu’il a obtenu le consentement des parents, du tuteur légal ou d’un tribunal pour voyager avec ces enfants. Certains pays ne permettent pas à un enfant d’entrer sur leur territoire, ou dans certains cas de sortir du pays, s’il n’est pas muni des documents appropriés, comme une lettre de consentement ou une ordonnance d’un tribunal.

Bien que le mariage de conjoints de même sexe soit légal au Canada, de nombreux pays ne le reconnaissent pas. Un couple du même sexe qui se présente aux autorités frontalières d’un pays comme étant un couple marié pourrait se voir refuser l’entrée dans le pays en question. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le bureau du gouvernement du pays concerné accrédité auprès du gouvernement du Canada.

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5. CONTACTS DU GOUVERNEMENT DU CANADA

Vous pouvez obtenir une aide consulaire et de plus amples renseignements consulaires à l’adresse suivante :

Haïti - PORT-AU-PRINCE, Ambassade du Canada
Adresse : Route de Delmas, entre Delmas 75 et 71, Port-au-Prince
Adresse Postale : C.P. 826, Port-au-Prince,
Téléphone : 011 (509) 249-9000 (numéro principal), 558-0479(cellulaire), 418-8586 (urgences consulaires seulement)
Télécopieur : 011 (509) 249-9920, 249-9921, 249-9922, 249-9928
Courriel :
prnce@international.gc.ca
Internet : http://www.port-au-prince.gc.ca

Il est parfois difficile de joindre l'ambassade par téléphone ou par télécopieur en raison de problèmes touchant l'infrastructure locale. Dans de tels cas, les Canadiens peuvent communiquer avec le Centre des opérations d'urgence à Ottawa (à frais virés) au 613-996-8885, ou par courrier électronique à sos@international.gc.ca.

Pour obtenir une aide d'urgence en dehors des heures de bureau, téléphonez à l'ambassade du Canada à Port-au-Prince et suivez les instructions qui vous seront données.

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6. LOIS ET COUTUMES DU PAYS

Vous devez respecter les lois du pays où vous séjournez. Les délits graves peuvent entraîner l’emprisonnement. Les peines d’emprisonnement sont purgées sur place.

Les Canadiens arrêtés ou détenus ont le droit de communiquer avec le bureau du Canada (ambassade, haut-commissariat, etc.) responsable des services consulaires pour le pays concerné (voir la section 5 ci-dessus), et les agents procédant à l’arrestation doivent les aider à le faire. Les représentants consulaires du Canada peuvent fournir une liste d’avocats de la région.

Les procédures requises dans les cas de poursuite judiciaire ou d’enquête policière sont différentes des procédures en vigueur dans le système judiciaire canadien. Les Canadiens désirant entreprendre de telles démarches doivent s’attendre à de longs délais d’attente et à déployer des efforts supplémentaires afin de mener leur dossier à terme. Le gouvernement du Canada ne peut intervenir dans les procédures judiciaires en cours dans un autre pays à moins que les autorités de ce pays ne lui demandent de le faire, ce qui se produit rarement.

Les frais juridiques sont très élevés et les procédures judiciaires sont longues. Certains Canadiens ont été détenus pendant des mois avant d'être jugés et déclarés innocents.

La possession, l'usage ou le trafic illégal de stupéfiants peuvent faire l'objet de très longues procédures judiciaires, de lourdes peines d'emprisonnement et d'amendes.

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7. TRANSPORTS ET ARGENT

Les routes sont étroites et mal entretenues, comme la plupart des véhicules. Peu de feux de circulation fonctionnent et les panneaux de signalisation sont rares. Il est déconseillé de conduire la nuit, même en ville. Les routes sont rarement éclairées, et on voit couramment des véhicules circuler les phares éteints. Il y a souvent des véhicules abandonnés sur la route ou sur le bord de la route. Plusieurs automobilistes conduisent en état d’ébriété et omettent de respecter les limites de vitesse.

Comme l'approvisionnement en pétrole connaît régulièrement des interruptions, il faut toujours garder le réservoir d'essence au moins à moitié plein pour éviter de se retrouver en panne sèche au bord d'une route.

Il est déconseillé d'utiliser les transports en commun, en particulier les taxis improvisés (les tap-taps) pour se rendre à l'aéroport ou pour le quitter. Les autobus sont bondés et ne sont pas sécuritaires. Il est préférable d'utiliser les compagnies de radio-taxis agréées, comme Nick ou Sunny. Peu de taxis sont dotés d'un compteur; il faut donc s'entendre avec le chauffeur avant de partir.

À cause de l'insuffisance des forces policières et des services d'assistance routière, il est conseillé de garder sur soi un téléphone cellulaire ainsi qu'une liste de numéros de téléphone de personnes à appeler en cas d'urgence. La couverture des téléphones cellulaires se limite aux grandes villes (Port-au-Prince, Cap-Haïtien, Jacmel et Cayes). Sur la route entre ces endroits, il n'y a pas de couverture.

Un permis de conduire haïtien est requis pour les séjours de plus de trois mois; il peut être obtenu sur présentation d'un permis de conduire provincial valide ou d'un permis de conduire international (PCI). Pour les séjours de moins de trois mois, il est conseillé d'avoir un permis de conduire international (PCI).

Le Bureau national de l'aviation civile du gouvernement haïtien a suspendu les opérations de la compagnie aérienne Caribintair. Pour des raisons de sécurité, il est déconseillé aux Canadiens de voyager avec cette compagnie, y compris pour tout vol en partance et à destination de Port-au-Prince.

Les vols intérieurs sont effectués par deux compagnies privées qui utilisent des appareils parfois vétustes. Selon la Federal Aviation Administration (FAA) des États-Unis, la régie de l'aviation civile du gouvernement d'Haïti se classe dans la catégorie 2, c'est-à-dire qu'elle ne respecte pas les normes internationales de sécurité aérienne de l'OACI (Organisation de l'aviation civile internationale), en ce qui concerne la supervision du fonctionnement des transporteurs aériens haïtiens. Cette évaluation ne vaut pas pour les transporteurs canadiens ou américains qui desservent Haïti.



La devise est la gourde (HTG), mais les prix sont souvent donnés en dollars haïtiens (5 gourdes = 1 $ haïtien) ou en dollars américains. La plupart des grands hôtels acceptent les chèques de voyage et les principales cartes de crédit. Toutefois, les chèques de voyage en dollars canadiens et les dollars canadiens sont rarement acceptés. Les cartes bancaires canadiennes peuvent être utilisées pour retirer de l'argent d'un guichet automatique; mais le montant maximal qu'il est possible de retirer est beaucoup plus bas qu'au Canada. Les guichets automatiques bancaires (GAB) ne sont pas toujours fiables. Il faudrait donc éviter de compter sur ces appareils dans les situations d’urgence.

La monnaie et les chèques de voyage canadiens ne sont pas acceptés partout. Renseignez-vous auprès de votre banque sur les services de guichet automatique bancaire (GAB) offerts dans d’autres pays. Vous pouvez aussi consulter la page de
localisateur de GAB de VISA ou la page de localisateur de GAB de MasterCard pour obtenir l’adresse de GAB n’importe où dans le monde. Votre banque peut vous indiquer si vous avez besoin d’un nouveau numéro d’identification personnel (NIP) pour avoir accès à votre compte lorsque vous êtes à l’étranger. La prudence est cependant recommandée lorsqu’on se sert de cartes de crédit ou de cartes bancaires, en raison des risques liés à la fraude et autres activités criminelles. Si vous utilisez un GAB, faites-le pendant les heures de bureau et utilisez une machine à l’intérieur d’une banque, d’un supermarché ou d’un grand immeuble commercial. Par mesure de prudence, laissez vos numéros de carte à un membre de votre famille.

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8. CATASTROPHES NATURELLES ET CLIMAT

La saison des ouragans s’étend du mois de juin jusqu’à la fin du mois de novembre. Vous devriez consulter le site Web du
National Hurricane Center (en anglais seulement) afin d'obtenir des renseignements sur les conditions météorologiques.

Durant des tempêtes antérieures, des inondations et des glissements de terrain ont causé de graves dommages dans de nombreuses régions du pays. Les déplacements dans les zones touchées peuvent être extrêmement limités et dangereux. Les voyageurs devraient se tenir au courant des prévisions météorologiques (diffusées notamment à la radio par les autorités haïtiennes) et planifier leurs déplacements en conséquence.

Les tremblements de terre sont rares, mais représentent quand même une menace possible.

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9. PROGRAMME DE MÉDECINE DES VOYAGES

L’
Agence de santé publique du Canada et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) diffusent de l’information sur l’apparition de maladies dans diverses parties du monde. Vous trouverez les plus récents conseils de santé aux voyageurs et d’autres renseignements pertinents sur le site Web du Programme de médecine des voyages de l’Agence de santé publique du Canada.

L’Agence de santé publique du Canada recommande vivement aux voyageurs de se faire faire une évaluation de risque personnel dans les six à huit semaines précédant leur départ, en s’adressant à une clinique de santé-voyage ou à un médecin. En se fondant sur les risques pour votre santé, le médecin pourra déterminer quels vaccins et traitements préventifs prescrire, et quelles précautions vous devriez prendre pour éviter d’être malade. Les voyageurs doivent s’assurer que leurs immunisations courantes (d’enfance) (contre le tétanos, la diphtérie, la polio, la rougeole, par exemple) sont à jour.

Il est possible que les normes régissant les soins médicaux dans un autre pays ne soient pas les mêmes qu’au Canada. Les traitements peuvent être chers et il faudra peut-être payer d’avance. On conseille aux voyageurs canadiens de souscrire avant leur départ pour l’étranger à une assurance-maladie. Par ailleurs, ils devraient garder leurs médicaments d’ordonnance dans leur contenant d’origine et les transporter dans leurs bagages à main.

L’Agence de santé publique du Canada recommande également aux voyageurs qui sont souffrants ou qui tombent malades à leur retour au Canada de consulter leur médecin. Ils doivent lui dire qu’ils ont habité ou voyagé à l’étranger.

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10. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES SUR LA SANTÉ

Il faut faire bouillir l'eau que l'on utilise pour boire, se brosser les dents ou faire de la glace, ou ne boire que de l'eau embouteillée et du lait à longue conservation (lait UHT). Ne manger que de la viande et du poisson bien cuits, de préférence encore chauds. Les légumes doivent être cuits et les fruits, lavés et pelés.

De nombreuses personnes sont décédées après avoir consommé l'akée. Ce fruit ne doit être consommé que parfaitement mûr.

Les services de soins de santé et les installations médicales sont rares et inférieures aux normes occidentales. Les cas d'urgence où la vie du patient est en danger pourraient nécessiter une évacuation par ambulance aérienne aux frais du patient. En dehors des principaux centres, les services d'urgence ne sont pas toujours rapidement accessibles. Les médecins et hôpitaux s'attendent généralement à être payés en argent comptant.

Il est possible que les pharmacies vendent des médicaments périmés. Toujours vérifier la date d'expiration qui se trouve sur l'emballage d'origine.

Pour éviter les maladies transmises par les moustiques, il faut se couvrir et utiliser un insectifuge.

Les maladies transmises sexuellement comme la gonorrhée, la syphilis et le VIH sont très répandues.

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11. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES

Le retour au Canada

Aide-mémoire du voyageur

Assurance maladie et assurance voyage : Les voyageurs ne doivent pas compter sur leur régime provincial d’assurance maladie pour régler la note en cas de maladie ou de blessures dans un pays étranger. Ces régimes couvrent, au mieux, une partie des frais. Il est conseillé de contracter une assurance complémentaire, dont vous devrez bien comprendre les clauses. Les détenteurs de certaines cartes de crédit bénéficient d’assurances voyage et maladie, mais il ne faut pas tenir pour acquis que cette couverture est suffisante seule. On recommande aux voyageurs d’avoir avec eux toutes les précisions concernant les assurances et d’indiquer à leur agent de voyages, à un ami ou à un parent et/ou à un compagnon de voyage comment joindre leur assureur. Avant de rentrer au Canada, demandez au médecin ou à l’hôpital de vous remettre une facture détaillée. Il faut toujours fournir les reçus originaux des ordonnances ou des services médicaux reçus à l’étranger; la plupart des compagnies d’assurance n’acceptent pas les copies ou les télécopies. Voir le Portail canadien sur la santé.

L’annulation d’un voyage déjà organisé risque d’occasionner des frais. Avant d’annuler un déplacement à l’étranger, les voyageurs ont intérêt à en discuter avec leur agent de voyages, leur assureur ou leur compagnie aérienne. La décision d’effectuer le déplacement incombe uniquement au voyageur.

Adoption : Au Canada, l’adoption internationale est de compétence provinciale et territoriale. Si vous songez à adopter un enfant à l’étranger, vous devez tout d’abord obtenir de l’information sur les règlements en matière d’adoption de la province ou du territoire où résidera l’enfant. L’adoption d’un enfant relève des provinces et des territoires, mais l’entrée au Canada d’un enfant adopté relève de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC). Sans un visa d’immigration approprié, un enfant pourrait se voir refuser l’entrée au Canada; ou, la demande de visa peut être refusée, même si l’adoption est déjà effectuée. Pour obtenir de plus amples renseignements, composez le 1 888 242-2100 (au Canada seulement), consultez le site Web de CIC ou communiquez avec les autorités de votre province ou de votre territoire.

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12. ANNEXE

S. O.

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