Foreign Affairs and International Trade Canada
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Dernière mise à jour : 14 novembre 2007, 10:19 HNE
Toujours valide : 15 novembre 2007, 21:39 HNE

CONSEILS AUX VOYAGEURS
Kenya

 
TABLE DES MATIÈRES
1.
MISES À JOUR RÉCENTES
2. AVERTISSEMENTS ET RECOMMANDATIONS
3. SÉCURITÉ
4. EXIGENCES D'ENTRÉE / DE SORTIE
5. CONTACTS DU GOUVERNEMENT DU CANADA
6. LOIS ET COUTUMES DU PAYS
7. TRANSPORTS ET ARGENT
8. CATASTROPHES NATURELLES ET CLIMAT
9. PROGRAMME DE MÉDECINE DES VOYAGES
10. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES SUR LA SANTÉ
11. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES
12. ANNEXE

1. MISES À JOUR RÉCENTES

Le niveau d’Avertissement dans ces Conseils aux voyageurs n’a pas été modifié.

La section 2 a été mise à jour (élections).

Pour de plus amples renseignements sur les inondations au Kenya, voir notre page
Actualités.

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2. AVERTISSEMENTS ET RECOMMANDATIONS

Kenya
Prendre des mesures de sécurité normalesFaire preuve d'une grande prudenceÉviter tout voyage non essentielÉviter tout voyage

On recommande aux Canadiens de rester vigilants en tout temps dû aux menaces terroristes envers les Occidentaux et les intérêts occidentaux au Kenya.

Récemment, des incidents violents entre le groupe criminel Mungiki et les forces policières ont contribués à la violence et l'insécurité qui règnent à Nairobi et ses environs. Les Canadiens devraient être vigilants et devraient éviter les secteurs urbains lourdement peuplés des grandes villes.

Des manifestations à caractère politique se produisent régulièrement partout au Kenya. On recommande aux Canadiens d’être constamment sur leurs gardes et d’éviter les rassemblements et les manifestations.

Le nord du Kenya, soit les régions situées au nord de l’axe Kitale-Samburu-Garissa, est considéré dangereux dû à la menace que représentent le terrorisme et divers conflits régionaux. Des incidents violents ont aussi été rapportés dans la région du Mont Elgon, dans l'ouest du Kenya. Les Canadiens voyageant dans cette région devraient suivre les bulletins de nouvelles, faire preuve d'une grande prudence et consulter les autorités locales avant d'entreprendre leur déplacement. Des rapports indiquent que des mines antipersonnel ont été posées autour de la ville de Moyale, près de la frontière éthiopienne. La possibilité d’attentats terroristes augmente les risques encourus par les Canadiens qui se trouvent au Kenya.

Des élections présidentielles et parlementaires sont prévues au Kenya pour le 27 décembre 2007. Dans la période entourant ces élections, il pourrait y avoir des tensions dans l’ensemble du pays et des manifestations pourraient avoir lieu. Les Canadiens devraient rester vigilants, faire preuve de prudence et suivre les bulletins de nouvelles de façon régulière. Ils devraient également éviter les grands rassemblements et autres lieux publics où des manifestations pourraient survenir.


Avertissement régional
Prendre des mesures de sécurité normalesFaire preuve d'une grande prudenceÉviter tout voyage non essentielÉviter tout voyage
(IDW11)
AVERTISSEMENT OFFICIEL : Affaires étrangères et Commerce international Canada recommande d'éviter tout voyage dans les régions limitrophes du Soudan, de la Somalie ou de l'Éthiopie, et dans celle de la rivière Tana en raison du banditisme armé et de la violence transfrontalière qui y sévissent. Le Kenya a fermé sa frontière terrestre avec la Somalie le 3 janvier 2007.

Il existe un risque d'enlèvements dans les endroits touristiques du nord-est du Kenya, près de la frontière avec la Somalie. Les Occidentaux pourraient en être la cible.


RECOMMANDATION OFFICIELLE CONCERNANT L’INSCRIPTION : Nous offrons un
service d'inscription à tous les Canadiens qui voyagent ou résident à l’étranger. Ce service est offert afin de pouvoir communiquer avec les Canadiens à l’étranger et de leur prêter assistance en cas d’urgence, notamment en cas de catastrophe naturelle ou de troubles civils, ou pour les informer d'une urgence familiale au Canada. L'inscription peut se faire en ligne ou en communiquant avec le bureau du gouvernement du Canada le plus près. Pour obtenir de plus amples renseignements, vous pouvez consulter la Foire aux questions sur l’inscription des Canadiens à l’étranger.

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3. SÉCURITÉ

Il incombe à chaque voyageur de prendre des décisions éclairées en matière de voyage. Le gouvernement du Canada prend très au sérieux la sécurité des Canadiens à l’étranger et diffuse à cet égard des renseignements et des conseils fiables et à jour dans ses Conseils aux voyageurs. Les situations varient d’un pays à l’autre et les ressources du gouvernement peuvent, dans certains cas, être limitées. La capacité du Gouvernement du Canada d’offrir de l’aide peut par conséquent être restreinte, notamment dans les pays où le risque de conflit violent ou d’instabilité politique est élevé. Dans l’éventualité où une situation de crise nécessiterait une évacuation, la politique du gouvernement du Canada vise à assurer le transport sans danger jusqu’au lieu sûr le plus près. Le Canada n’aidera les Canadiens à quitter un pays qu’en dernier recours, lorsque tous les moyens de transport commerciaux et personnels auront été épuisés. Ce service est offert selon un mode de recouvrement des coûts. L’individu doit assumer les frais associés à la poursuite de son voyage.

La décision de voyager revient à chaque voyageur. Il incombe également à chacun de veiller à sa sécurité personnelle. Les présents Conseils aux voyageurs ont pour but de fournir des renseignements à jour pour vous aider à prendre des décisions éclairées.

En janvier 2007, on a signalé une hausse dans la fréquence des détournements de voitures et des attaques à main armée. Ces attaques, souvent violentes ou mortelles, peuvent se produire n'importe où et à tout moment. Il est conseillé aux Canadiens d'être sur leurs gardes en tout temps et en tout lieu, mais particulièrement sur les routes qui relient le centre-ville aux quartiers résidentiels. Vous devriez éviter de vous déplacer la nuit et conduire prudemment, en gardant les portières de votre voiture verrouillées et les fenêtres fermées en tout temps. En cas d’arrêt à un barrage routier, vous devriez vérifier l’identité des officiers de police. On conseille aux victimes d’attaques de ne pas offrir de résistance. Vous devriez également rester vigilants dans les zones touristiques sur la côte du Kenya, où la situation sur le plan de la sécurité peut se dégrader rapidement et sans préavis. Il faut se montrer prudent, surtout dans les lieux publics fréquentés par les étrangers, tels que les hôtels, les restaurants, les boîtes de nuit et les centres commerciaux. Les Canadiens doivent suivre l'actualité locale, s'inscrire auprès du haut-commissariat du Canada à Nairobi (voir section 5 ci-dessous) et rester en contact régulier avec ce dernier.

Dans plusieurs régions rurales du Kenya, y compris en pays Maasaï et dans les provinces de l’Est et du Centre, des conflits sur l’ethnicité, la possession des terres, le vol de bétail et l’accès à l’eau continuent à causer affrontements, agressions et agitations. Des tensions peuvent aussi se manifester dans le nord du Kenya, où les locaux doivent souvent faire face à une sécheresse grave.

Les crimes violents, les vols et agressions, les détournements de voitures et les cambriolages sont fréquents à Nairobi. Nous avisons les voyageurs que la municipalité de Nairobi a lancé une campagne de sensibilisation contre le viol.

Les voyageurs devraient éviter le quartier Eastleigh et ses parcs. Les délits mineurs et les vols sont aussi fréquents dans d'autres grandes villes comme Mombasa, Kisumu, Nakuru, ainsi que dans les stations balnéaires. Des malfaiteurs et des escrocs se font parfois passer pour des employés d'hôtel, des policiers ou des représentants du gouvernement. Les visiteurs devraient demander des papiers d'identité. Lorsque vous quittez votre chambre d'hôtel, fermez la porte à clé et accrochez la pancarte « ne pas déranger ». Placez vos objets de valeur sous clé. À l'aéroport de Nairobi, les bagages enregistrés peuvent faire l'objet de vol. Vous devriez donc transporter vos objets de valeur dans vos bagages à main et prendre soin de bien verrouiller vos valises. Évitez de circuler après la tombée de la nuit et soyez prudents lorsque vous vous promenez à pied pendant le jour. Ne faites pas étalage de richesse et ne gardez pas sur vous de gros montants d'argent.

Le banditisme est courant dans l'ensemble de la province du nord-est, le long de la frontière avec la Somalie. Les attaques, dirigées principalement contre les travailleurs de l'aide à l'étranger et les camps de réfugiés, et les querelles entre clans somaliens font de cette province une région instable et dangereuse. Les déplacements vers les régions du nord, près de la frontière somalienne, sont très limités en raison des efforts déployés par les militaires du Kenya pour restreindre les incursions somaliennes et le trafic d'armes.

Les détournements de voitures et les vols dont les touristes risquent d'être victimes sur les trajets en partance et à destination de Nairobi et de l'aéroport international de Jomo Kenyatta (JKIA) surtout la nuit sont une préoccupation. À l'aéroport de JKIA, il est conseillé de n'utiliser que les services de compagnies de transport ou de taxis officiels. Évitez d'échanger de l'argent dans les endroits publics de l'aéroport.

On trouve de nombreux centres touristiques à Nairobi, sur la côte, dans les parcs fauniques et les réserves naturelles. Par contre, de tels centres sont inexistants dans les régions près des frontières soudanaise, somalienne et éthiopienne.

Le service des postes n'est pas toujours fiable. Il y a de fréquents vols de cartes de crédit et de chèques. Il est donc préférable de confier l'envoi de vos enveloppes et de vos paquets à des entreprises de messagerie internationale et d'assurer tous les objets de valeur.

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4. EXIGENCES D'ENTRÉE / DE SORTIE

Les renseignements suivants sur les exigences d’entrée et de sortie ont été confirmées auprès des autorités kenyanes et, au meilleur de notre connaissance, étaient valides le 8 mai 2006. Ces exigences peuvent toutefois changer.

La décision de laisser entrer les voyageurs étrangers appartient à chaque pays. Tous les pays imposent des exigences spéciales aux personnes qui prévoient résider sur leur territoire pendant une longue période (en général plus de 90 jours), y travailler, y étudier ou s’y livrer à des activités autres que le tourisme. Pour vous renseigner sur les conditions d’entrée particulières, communiquez avec la mission diplomatique ou consulaire du ou des pays où vous comptez vous rendre. Les personnes qui ne respectent pas les exigences d’entrée et de sortie établies par un pays sont passibles de peines sévères.

Le Bureau du protocole d'Affaires étrangères et Commerce international Canada fournit les coordonnées du
haut-commissariat de la République du Kenya où vous pouvez obtenir davantage de renseignements sur les exigences d’entrée et de sortie.

Les Canadiens qui se rendent au Kenya doivent être en possession d'un passeport canadien encore valide pendant au moins six mois après la date prévue de leur départ du pays. Pour entrer au Kenya, les voyageurs doivent avoir un visa. Il est conseillé de se procurer ce document avant de partir pour éviter tout retard ou difficulté au moment de l'arrivée dans le pays. La période de validité d'un visa est de trois mois mais elle peut être prolongée.

Visa de touriste : exigé
Visa d'affaires : exigé
Visa d'étudiant : exigé
Visa de transit : exigé
Permis de travailleur ou de bénévole : exigé

Les Canadiens doivent être vaccinés contre la fièvre jaune s'ils arrivent d'un pays où cette maladie est endémique. Les voyageurs arrivant sans preuve de vaccination pourraient être retenus à l'aéroport, tenus de se faire vacciner (pour 50 $US) ou forcés à repartir.



Un certificat de citoyenneté canadienne n'est pas un document de voyage. Certaines lignes aériennes refusent catégoriquement l'embarquement à des passagers canadiens ayant la double citoyenneté, qui reviennent au Canada munis d'un passeport nécessitant un visa pour entrer au Canada, même s'ils présentent un certificat de citoyenneté canadienne valide à titre de preuve. Le passeport canadien est le seul document de voyage et d'identification fiable et reconnu universellement aux fins de voyages internationaux. Il prouve que vous avez le droit de rentrer au Canada.

Une personne qui vend ou falsifie son passeport ou qui permet à une autre personne de l’utiliser commet une infraction criminelle pouvant conduire à des accusations et, si la personne est reconnue coupable, à une peine d’emprisonnement. En outre, les services de passeport pourraient lui être refusés dans l’avenir.

Les détenteurs de passeports spéciaux et diplomatiques devraient vérifier les conditions d'entrée pour ce pays et les autres qu'ils ont l'intention de visiter, car elles peuvent différer de celles qui s'appliquent aux détenteurs de passeports ordinaires.

Un adulte qui voyage avec des enfants pourrait devoir présenter des documents prouvant ses droits en tant que parent de ces enfants ou ses droits de garde de ces enfants, ou encore ses droits de visite auprès de ces enfants. Les autorités canadiennes et les autorités des pays étrangers pourraient également exiger que cet adulte présente la preuve qu’il a obtenu le consentement des parents, du tuteur légal ou d’un tribunal pour voyager avec ces enfants. Certains pays ne permettent pas à un enfant d’entrer sur leur territoire, ou dans certains cas de sortir du pays, s’il n’est pas muni des documents appropriés, comme une lettre de consentement ou une ordonnance d’un tribunal.

Bien que le mariage de conjoints de même sexe soit légal au Canada, de nombreux pays ne le reconnaissent pas. Un couple du même sexe qui se présente aux autorités frontalières d’un pays comme étant un couple marié pourrait se voir refuser l’entrée dans le pays en question. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le bureau du gouvernement du pays concerné accrédité auprès du gouvernement du Canada.

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5. CONTACTS DU GOUVERNEMENT DU CANADA

Vous pouvez obtenir une aide consulaire et de plus amples renseignements consulaires à l’adresse suivante :

Kenya - NAIROBI, Haut-Commissariat du Canada
Adresse : Limuru Road, Gigiri, Nairobi
Adresse Postale : C.P. 1013, Nairobi, 00621
Téléphone : 254 (20) 366-3000
Télécopieur : 254 (20) 366-3900
Courriel :
nrobi@international.gc.ca
Internet : http://www.nairobi.gc.ca

Pour obtenir une aide d'urgence en dehors des heures de bureau, téléphonez au haut-commissariat à Nairobi et suivez les instructions qui vous seront données. Vous pouvez aussi appeler le Ministère à Ottawa en composant le (613) 996-8885.

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6. LOIS ET COUTUMES DU PAYS

Vous devez respecter les lois du pays où vous séjournez. Les délits graves peuvent entraîner l’emprisonnement ou même la peine capitale. Les peines d’emprisonnement sont purgées sur place.

Les Canadiens arrêtés ou détenus ont le droit de communiquer avec le bureau du Canada (ambassade, haut-commissariat, etc.) responsable des services consulaires pour le pays concerné (voir la section 5 ci-dessus), et les agents procédant à l’arrestation doivent les aider à le faire. Les représentants consulaires du Canada peuvent fournir une liste d’avocats de la région.

Les procédures requises dans les cas de poursuite judiciaire ou d’enquête policière sont différentes des procédures en vigueur dans le système judiciaire canadien. Les Canadiens désirant entreprendre de telles démarches doivent s’attendre à de longs délais d’attente et à déployer des efforts supplémentaires afin de mener leur dossier à terme. Le gouvernement du Canada ne peut intervenir dans les procédures judiciaires en cours dans un autre pays à moins que les autorités de ce pays ne lui demandent de le faire, ce qui se produit rarement.

Il est recommandé de se vêtir et de se comporter avec bon sens et discrétion particulièrement dans la région côtière où la majorité de la population est musulmane. On recommande aux touristes de s'habiller sobrement et de respecter les traditions religieuses et sociales afin de ne pas froisser les habitants.

Il est illégal de détruire la monnaie kenyane, même en quantité minime. Les contrevenants pourraient être arrêtés et condamnés à une amende.

Les visiteurs n'ont pas le droit de travailler au Kenya, même comme bénévoles, à moins de détenir un permis de travail valide. Les personnes qui dérogent à ce règlement peuvent se voir infliger une amende, une peine de prison et/ou être expulsées.

Il est illégal de porter des armes à feu sur soi, à moins d'en obtenir l'autorisation. Pour ce faire, vous devez vous adresser aux autorités locales avant d'entrer au pays. Les armes à feu sont strictement interdites dans les réserves fauniques et les parcs nationaux.

Les personnes reconnues coupables de possession, d'usage ou de trafic de drogue sont passibles d'une peine de prison et d'une amende sévère. La possession de drogues, notamment la marijuana, est réprimée par une peine d'emprisonnement pouvant atteindre 10 ans.

La possession de matériel pornographique est interdite.

Photographier un édifice public officiel ou une ambassade peut mener à la détention.

Toute activité homosexuelle est illégale.

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7. TRANSPORTS ET ARGENT

Les véhicules roulent à gauche. Les excès de vitesse, les comportements imprévisibles et les véhicules mal entretenus posent des risques. Les routes sont en mauvais état. Lorsque vous conduisez, gardez vos portières verrouillées et vos fenêtres montées en tout temps. La route qui va de Nairobi à Mombasa est embouteillée et peut être dangereuses pour les touristes qui ne sont pas habituées aux conditions de circulation locale. Les voyageurs devraient plutôt envisager de prendre l'avion. Pour les déplacements par la route entre le Kenya et la Tanzanie, n'empruntez que les postes frontière autorisés. Les transports publics ne sont pas sûrs. Les autocars interurbains sont la cause de nombreux accidents graves. Les minibus (matatus) sont généralement mal entretenus et conduits de façon irresponsable. Les visiteurs ne devraient utiliser que les taxis d'hôtel et confirmer le montant de la course à l'avance. Les trains ne sont pas sûrs et sont régulièrement en retard.

Dans les réserves fauniques, des visiteurs ont été attaqués par des bandits armés. Les déplacements par la route au nord d'Isiolo, en direction de Samburu et des parcs nationaux de Shaba, de Meru et de Buffalo Springs, ne devraient être effectués qu'en convoi. La route reliant Malindi et Lamu peut être également dangereuse. Il est recommandé de prendre l'avion pour se rendre à Lamu. Ne prendre la route qu'en convoi. La police kényane en organise tous les jours à partir de Malindi et de Lamu. On a rapporté de rares attaques et vols contre des voyageurs sur les routes reliant Nairobi et les réserves fauniques de Masai Mara, d'Amboseli, de Nakuru, de Tsavo et de la région du mont Kenya et d'Aberdares. Toutefois, il y a eu régulièrement des actes de piraterie routière, des vols qualifiés et des tentatives de vol sur la route principale qui relie Nairobi à la frontière tanzanienne. On emprunte aussi cette route pour se rendre au parc national d'Amboseli au Kenya.

Il est recommandé aux voyageurs s'intéressant au tourisme d'aventure de communiquer avec la Kenya Association of Tour Operators (KATO), par téléphone au 254-20-2713348, 254-20-2722401 ou 254-20-2726517; ou par courriel à l'adresse
info@katokenya.org. Ils peuvent également consulter son site Web à l'adresse www.katokenya.org. La plupart des entreprises touristiques de bonne réputation au Kenya sont inscrites auprès de la KATO. Les voyageurs peuvent également communiquer avec la Kenya Professional Safari Guides Association, par téléphone au 254-20-609355 or 254-20-577018; par téléc. : 254-20-609355 ou 254-20-604730, par téléphone cellulaire : 254-721-448428, par courriel à l'adresse info@safariguides.org, ou en consultant son site Web à l'adresse www.safariguides.org . Les voyageurs peuvent également demander conseil au haut-commissariat du Canada à Nairobi (voir ci-dessous). Il est conseillé de ne pas faire de camping seul ou sans l'assistance d'un expert local.

La Fédération kenyane du tourisme exploite un Centre de sécurité et de communications qui fournit des renseignements à jour sur le tourisme, l'état des routes ainsi qu'une aide en cas d'urgence. Les voyageurs peuvent obtenir de l'information en composant, à Nairobi, le 254-20-604767 ou le 254-20-505614 (service 24 heures), ou tél./téléc. 254-20-604730 (service 24 heures) ou en envoyant un courriel à safetour@wananchi.com.

Des navires ont été attaqués dans les eaux somaliennes, au nord de la côte du Kenya. On rapporte des attaques et des vols à main armée perpétrés par des pirates dans les eaux côtières. On recommande aux navigateurs de prendre les précautions qui s’imposent. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le rapport hebdomadaire sur la piraterie (en anglais) diffusé par le Bureau maritime international.

Le service de traversier qui assurait la liaison de Mombasa à Zanzibar et Dar es Salaam (Tanzanie) est désaffecté.



La devise est le shilling du Kenya (KES). Bon nombre de banques et d'hôtels changent les devises étrangères. Les notes d'hôtel sont généralement réglées en dollars américains. Les cartes de crédit sont généralement acceptées, et les chèques de voyage, de préférence en dollars américains, peuvent être changés dans les banques, les hôtels et les bureaux de change. Les voyageurs qui apportent au Kenya une somme équivalant à 5 000 $US ou plus doivent être munis de documents indiquant la source de cet argent et ce à quoi il est destiné. Au moment du départ, il est possible de reconvertir les shillings du Kenya en devises étrangères aux aéroports.

La monnaie et les chèques de voyage canadiens ne sont pas acceptés partout. Renseignez-vous auprès de votre banque sur les services de guichet automatique bancaire (GAB) offerts dans d’autres pays. Vous pouvez aussi consulter la page de localisateur de GAB de VISA ou la page de localisateur de GAB de MasterCard pour obtenir l’adresse de GAB n’importe où dans le monde. Votre banque peut vous indiquer si vous avez besoin d’un nouveau numéro d’identification personnel (NIP) pour avoir accès à votre compte lorsque vous êtes à l’étranger. La prudence est cependant recommandée lorsqu’on se sert de cartes de crédit ou de cartes bancaires, en raison des risques liés à la fraude et autres activités criminelles. Si vous utilisez un GAB, faites-le pendant les heures de bureau et utilisez une machine à l’intérieur d’une banque, d’un supermarché ou d’un grand immeuble commercial. Par mesure de prudence, laissez vos numéros de carte à un membre de votre famille.

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8. CATASTROPHES NATURELLES ET CLIMAT

Il y a normalement deux saisons des pluies au Kenya : d'octobre à novembre et de la fin mars à la mi-juin. Les fortes pluies peuvent causer des crues soudaines et des coulées de boue. Les routes peuvent devenir impraticables pendant ces périodes. Les voyageurs devraient se tenir au courant des prévisions météorologiques régionales et planifier leurs déplacements en conséquence. Lorsque les précipitations sont insuffisantes, la sécheresse peut être sérieuse, surtout dans le nord-est du Kenya.

L'activité volcanique de la région pourrait entraîner des catastrophes naturelles. Le Mont Elgon montre des signes d'activité volcanique et sismique accrue. Suivez attentivement tous les avertissements donnés, en particulier ceux qui concernent la région volcanique du Mont Elgon.

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9. PROGRAMME DE MÉDECINE DES VOYAGES

L’
Agence de santé publique du Canada et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) diffusent de l’information sur l’apparition de maladies dans diverses parties du monde. Vous trouverez les plus récents conseils de santé aux voyageurs et d’autres renseignements pertinents sur le site Web du Programme de médecine des voyages de l’Agence de santé publique du Canada.

L'Agence de santé publique du Canada suit de près l'incidence de méningite dans la ceinture africaine de méningite, et tout autour. Cette région s'étend de la Guinée au Sénégal dans l'ouest du continent africain jusqu'en Éthiopie et en Érythrée occidentale dans l'est. Les épidémies s'y produisent le plus souvent pendant la saison sèche (de décembre à juin). Depuis le milieu de la décennie 1990, des épidémies de méningite d'une ampleur jamais vue auparavant se sont déclarées dans la région et en ont même débordé les frontières. Pour obtenir de plus amples renseignements et prendre connaissance des recommandations concernant la méningite, veuillez consulter le site Web du Programme de médecine des voyages de l'Agence de santé publique du Canada.

L’Agence de santé publique du Canada recommande vivement aux voyageurs de se faire faire une évaluation de risque personnel dans les six à huit semaines précédant leur départ, en s’adressant à une clinique de santé-voyage ou à un médecin. En se fondant sur les risques pour votre santé, le médecin pourra déterminer quels vaccins et traitements préventifs prescrire, et quelles précautions vous devriez prendre pour éviter d’être malade. Les voyageurs doivent s’assurer que leurs immunisations courantes (d’enfance) (contre le tétanos, la diphtérie, la polio, la rougeole, par exemple) sont à jour.

Il est possible que les normes régissant les soins médicaux dans un autre pays ne soient pas les mêmes qu’au Canada. Les traitements peuvent être chers et il faudra peut-être payer d’avance. On conseille aux voyageurs canadiens de souscrire avant leur départ pour l’étranger à une assurance-maladie. Par ailleurs, ils devraient garder leurs médicaments d’ordonnance dans leur contenant d’origine et les transporter dans leurs bagages à main.

L’Agence de santé publique du Canada recommande également aux voyageurs qui sont souffrants ou qui tombent malades à leur retour au Canada de consulter leur médecin. Ils doivent lui dire qu’ils ont habité ou voyagé à l’étranger.

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10. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES SUR LA SANTÉ

Le ministre kényan de la Santé a signalé 684 cas de fièvre de la vallée du Rift au Kenya, dont 155 mortels. La flambée de cas survient dans les zones éloignées du Nord-Est du Kenya, surtout dans les régions touchées par les inondations de Garissa, dont Korakora, Chanta Abak, Shell Gulliet et Shimbirey. Il n’y a pas de médicaments ni de vaccins qui permettent de prévenir la fièvre de la vallée du Rift, mais les voyageurs peuvent diminuer leurs risques de contracter la maladie en prenant les mesures appropriées pour réduire la possibilité d’être piqués par des moustiques. On peut obtenir de plus amples renseignements à ce sujet de
l’Organisation mondiale de la Santé ou de l'Agence de santé publique du Canada.

Les visiteurs ne doivent pas boire l'eau du robinet au Kenya ni l'utiliser pour se brosser les dents ou faire des glaçons. Il est recommandé de boire de l'eau embouteillée dans des contenants scellés, que vous pouvez acheter dans les hôtels, les restaurants et les épiceries.

Étant donné le taux élevé d’infection à VIH/SIDA au Kenya, toute activité impliquant la transmission de fluides corporels doit être entreprise avec précautions.

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11. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES

Il y a parfois des coupures de courant. Les systèmes téléphoniques sont généralement peu fiables. Kenya Telephone and Telegraph a rompu son service d’appels à frais virés. Les numéros 1-800 ne peuvent pas être rejoints à partir du Kenya. Pour placer un appel interurbain à l'intérieur du Kenya, il faut composer le zéro avant le code régional. Par exemple, pour appeler à Nairobi à partir d'un autre endroit du pays, il faut composer 020 puis le numéro local.

Le retour au Canada

Aide-mémoire du voyageur

Assurance maladie et assurance voyage : Les voyageurs ne doivent pas compter sur leur régime provincial d’assurance maladie pour régler la note en cas de maladie ou de blessures dans un pays étranger. Ces régimes couvrent, au mieux, une partie des frais. Il est conseillé de contracter une assurance complémentaire, dont vous devrez bien comprendre les clauses. Les détenteurs de certaines cartes de crédit bénéficient d’assurances voyage et maladie, mais il ne faut pas tenir pour acquis que cette couverture est suffisante seule. On recommande aux voyageurs d’avoir avec eux toutes les précisions concernant les assurances et d’indiquer à leur agent de voyages, à un ami ou à un parent et/ou à un compagnon de voyage comment joindre leur assureur. Avant de rentrer au Canada, demandez au médecin ou à l’hôpital de vous remettre une facture détaillée. Il faut toujours fournir les reçus originaux des ordonnances ou des services médicaux reçus à l’étranger; la plupart des compagnies d’assurance n’acceptent pas les copies ou les télécopies. Voir le Portail canadien sur la santé.

L’annulation d’un voyage déjà organisé risque d’occasionner des frais. Avant d’annuler un déplacement à l’étranger, les voyageurs ont intérêt à en discuter avec leur agent de voyages, leur assureur ou leur compagnie aérienne. La décision d’effectuer le déplacement incombe uniquement au voyageur.

Adoption : Au Canada, l’adoption internationale est de compétence provinciale et territoriale. Si vous songez à adopter un enfant à l’étranger, vous devez tout d’abord obtenir de l’information sur les règlements en matière d’adoption de la province ou du territoire où résidera l’enfant. L’adoption d’un enfant relève des provinces et des territoires, mais l’entrée au Canada d’un enfant adopté relève de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC). Sans un visa d’immigration approprié, un enfant pourrait se voir refuser l’entrée au Canada; ou, la demande de visa peut être refusée, même si l’adoption est déjà effectuée. Pour obtenir de plus amples renseignements, composez le 1 888 242-2100 (au Canada seulement), consultez le site Web de CIC ou communiquez avec les autorités de votre province ou de votre territoire.

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12. ANNEXE

S. O.

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