Foreign Affairs and International Trade Canada
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Dernière mise à jour : 9 novembre 2007, 12:35 HNE
Toujours valide : 15 novembre 2007, 22:03 HNE

CONSEILS AUX VOYAGEURS
Somalie

 
TABLE DES MATIÈRES
1.
MISES À JOUR RÉCENTES
2. AVERTISSEMENTS ET RECOMMANDATIONS
3. SÉCURITÉ
4. EXIGENCES D'ENTRÉE / DE SORTIE
5. CONTACTS DU GOUVERNEMENT DU CANADA
6. LOIS ET COUTUMES DU PAYS
7. TRANSPORTS ET ARGENT
8. CATASTROPHES NATURELLES ET CLIMAT
9. PROGRAMME DE MÉDECINE DES VOYAGES
10. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES SUR LA SANTÉ
11. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES
12. ANNEXE

1. MISES À JOUR RÉCENTES

Le niveau d’Avertissement dans ces Conseils aux voyageurs n’a pas été modifié.

Un détail d'édition a été mis à jour.

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2. AVERTISSEMENTS ET RECOMMANDATIONS

Somalie
Prendre des mesures de sécurité normalesFaire preuve d'une grande prudenceÉviter tout voyage non essentielÉviter tout voyage
(IDW11)
AVERTISSEMENT OFFICIEL : Affaires étrangères et Commerce international Canada recommande d'éviter tout voyage en Somalie. Les Canadiens dans ce pays devraient partir. Le Canada n'a pas de bureau responsable des services consulaires en Somalie. Le gouvernement du Canada ne peut fournir de l'assistance consulaire aux citoyens canadiens en détresse. Les Canadiens qui se trouvent en Somalie malgré le présent avertissement et qui doivent faire face à une urgence devront se rendre à l'ambassade ou au consulat du Canada le plus près (voir section 5), ou compter sur leurs propres moyens. Ils se doivent d’être particulièrement vigilants, d’écouter les nouvelles locales et d’éviter les grands rassemblements ainsi que les manifestations politiques, y compris toutes situations susceptibles de dégénérer en violence et en manifestations politiques.

La situation de sécurité en Somalie est très instable. À la fin du mois de décembre 2006, le gouvernement fédéral de transition (GFT), soutenu par l’armée éthiopienne, a lancé une offensive contre l’Union des tribunaux islamiques (
UTI), qui a pris le contrôle de la majeure partie de la région centre-Sud en Somalie. Depuis ce temps, des attaques de style guérilla ont été déclenchées contre le GFT et des cibles éthiopiennes. Ces attaques qui prennent souvent la forme de tir de mortier ou de grenades et d’engins explosifs improvisés se produisent presque quotidiennement, plus particulièrement à Mogadiscio et il n’est pas rare qu’elles fassent des victimes parmi les civils.
L'aéroport et le port effectuent leurs opérations commerciales. La frontière terrestre entre le Kenya et la Somalie demeure fermée, et le trafic aérien entre les deux pays fait l’objet de procédures spéciales du gouvernement du Kenya.

La situation sécuritaire est dangereuse et imprévisible dans tout le pays. Les voyageurs courent le risque de se faire enlever, assassiner ou arrêter sans préavis ou sans raison apparente. Rien ne garantit un procès équitable, ou le respect de l'immunité diplomatique ou celle des Nations Unies par les tribunaux. Dans plusieurs régions, on observe une tendance croissante à l'islamisation des tribunaux locaux, qui appliquent le code de la shari’a dans le cadre des procédures judiciaires. Vous devez savoir qu'il existe de forts sentiments anti-occidentaux dans plusieurs régions du pays. Le risque de manifestations violentes, d’attaques (ciblant les étrangers) et d’activités militaires demeure très élevé.

La menace à la sécurité est très élevée en Somalie. Dans toutes les régions, les extrémistes continuent à perpétrer des assassinats et des enlèvements dirigés contre les étrangers, notamment les journalistes, les activistes des droits de l’homme et les travailleurs humanitaires. La primauté du droit est pratiquement inexistante. Des hostilités peuvent être déclenchées subitement, souvent entre des groupes armés. De tels incidents violents ont causé des morts et des blessés parmi les civils.

Le Somaliland, une république autoproclamée, revendique l'indépendance dans le nord-ouest du pays. Le Puntland, région administrative du nord-est, agit en tant qu'entité distincte. Le Somaliland et le Puntland fonctionnent de façon autonome et certaines parties de ces régions ont connu des périodes légèrement plus stables que la partie centre-sud du pays, toutefois des incidents violents et des attaques dirigées contre des travailleurs humanitaires y sont survenus. Il est également possible que les tensions et l’accroissement des brutalités qui sont observés dans le sud du pays se répandent dans le Somaliland et le Puntland. Des tensions sous-tendent toujours les rapports entre le Somaliland et le Puntland à propos des régions de Sool et de Sanaag.


RECOMMANDATION OFFICIELLE CONCERNANT L’INSCRIPTION : Nous offrons un
service d'inscription à tous les Canadiens qui voyagent ou résident à l’étranger. Ce service est offert afin de pouvoir communiquer avec les Canadiens à l’étranger et de leur prêter assistance en cas d’urgence, notamment en cas de catastrophe naturelle ou de troubles civils, ou pour les informer d'une urgence familiale au Canada. L'inscription peut se faire en ligne ou en communiquant avec le bureau du gouvernement du Canada le plus près. Pour obtenir de plus amples renseignements, vous pouvez consulter la Foire aux questions sur l’inscription des Canadiens à l’étranger.

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3. SÉCURITÉ

Il incombe à chaque voyageur de prendre des décisions éclairées en matière de voyage. Le gouvernement du Canada prend très au sérieux la sécurité des Canadiens à l’étranger et diffuse à cet égard des renseignements et des conseils fiables et à jour dans ses Conseils aux voyageurs. Les situations varient d’un pays à l’autre et les ressources du gouvernement peuvent, dans certains cas, être limitées. La capacité du Gouvernement du Canada d’offrir de l’aide peut par conséquent être restreinte, notamment dans les pays où le risque de conflit violent ou d’instabilité politique est élevé. Dans l’éventualité où une situation de crise nécessiterait une évacuation, la politique du gouvernement du Canada vise à assurer le transport sans danger jusqu’au lieu sûr le plus près. Le Canada n’aidera les Canadiens à quitter un pays qu’en dernier recours, lorsque tous les moyens de transport commerciaux et personnels auront été épuisés. Ce service est offert selon un mode de recouvrement des coûts. L’individu doit assumer les frais associés à la poursuite de son voyage.

La décision de voyager revient à chaque voyageur. Il incombe également à chacun de veiller à sa sécurité personnelle. Les présents Conseils aux voyageurs ont pour but de fournir des renseignements à jour pour vous aider à prendre des décisions éclairées.

Le gouvernement fédéral de transition de la Somalie n’a pas pris le pouvoir dans toute la région qui relève de sa compétence et n’est pas en mesure de garantir la sécurité ou la protection des services policiers.

Les combats se poursuivent entre divers groupes, notamment entre les milices et les clans locaux, et des actes de violence sous toutes les formes, notamment le meurtre, l'enlèvement, le pillage et le banditisme, sont fréquents. Les missions humanitaires protégées, y compris celles menées sous les auspices des Nations Unies, peuvent également faire l'objet d'attaques. Le fait d'être escorté ne constitue pas une garantie de sécurité, même en sollicitant les services de la Special Protection Unit (SPU), offerts aux visiteurs internationaux par les autorités du Somaliland et du Puntland.

Il est vivement recommandé d’éviter de marcher seul après la tombée de la nuit et de montrer des signes de richesse.

Il n'y a pas de centres touristiques. Les approvisionnements en électricité et en eau ne sont pas assurés. Le service téléphonique international et l'accès Internet sont limités aux grandes villes.

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4. EXIGENCES D'ENTRÉE / DE SORTIE

Les exigences suivantes d’entrée et de sortie étaient en vigueur le 22 août 2007. Ces exigences peuvent toutefois changer.

La décision de laisser entrer les voyageurs étrangers appartient à chaque pays. Tous les pays imposent des exigences spéciales aux personnes qui prévoient résider sur leur territoire pendant une longue période (en général plus de 90 jours), y travailler, y étudier ou s’y livrer à des activités autres que le tourisme. Pour vous renseigner sur les conditions d’entrée particulières, communiquez avec la mission diplomatique ou consulaire du ou des pays où vous comptez vous rendre. Les personnes qui ne respectent pas les exigences d’entrée et de sortie établies par un pays sont passibles de peines sévères.

Le Canada n'a pas de bureau responsable des services consulaires/diplomatiques en Somalie. De plus amples informations sur les exigences d’entrée et de sortie peuvent être obtenues auprès du représentant permanent de la Somalie aux Nations Unies :

425, East 61st Street, Suite 702
New York, États-Unis, NY 10021
Téléphone : (212) 688-9410/5046
Télécopieur : (212) 759-0651

Ou auprès de l’ambassade de la Somalie au Kenya :

Jabavu Road, Hurlingham
Nairobi, Kenya
Téléphone : (254) (20) 273-6618
Télécopieur : (254) (20) 273-6619

Un
passeport canadien valide est obligatoire pour les Canadiens qui se rendent en Somalie. Les Canadiens doivent toujours avoir avec eux une pièce d'identité, de préférence une copie certifiée de la page de renseignements personnels de leur passeport. Les vols de passeport sont courants en Somalie. Il est donc vivement recommandé de conserver son passeport en lieu sûr.

Un visa est requis pour se rendre dans les régions sous l’autorité du gouvernement fédéral de transition. Le visa peut être obtenu à l’avance auprès de l’ambassade de la Somalie au Kenya. Des visas sont aussi exigés pour le Somaliland ainsi que le Puntland et il est recommandé de les obtenir à l’avance. Les demandes de renseignements concernant les visas pour le Somaliland et le Puntland doivent être adressées à la personne ou à l’organisme qui sera visité puisqu’aucun bureau ne délivre ces visas au Kenya.

Les voyageurs provenant d'une région où des cas de fièvre jaune ont été signalés pourraient devoir présenter une preuve de vaccination contre cette maladie.



Un certificat de citoyenneté canadienne n'est pas un document de voyage. Certaines lignes aériennes refusent catégoriquement l'embarquement à des passagers canadiens ayant la double citoyenneté, qui reviennent au Canada munis d'un passeport nécessitant un visa pour entrer au Canada, même s'ils présentent un certificat de citoyenneté canadienne valide à titre de preuve. Le passeport canadien est le seul document de voyage et d'identification fiable et reconnu universellement aux fins de voyages internationaux. Il prouve que vous avez le droit de rentrer au Canada.

Une personne qui vend ou falsifie son passeport ou qui permet à une autre personne de l’utiliser commet une infraction criminelle pouvant conduire à des accusations et, si la personne est reconnue coupable, à une peine d’emprisonnement. En outre, les services de passeport pourraient lui être refusés dans l’avenir.

Les détenteurs de passeports spéciaux et diplomatiques devraient vérifier les conditions d'entrée pour ce pays et les autres qu'ils ont l'intention de visiter, car elles peuvent différer de celles qui s'appliquent aux détenteurs de passeports ordinaires.

Un adulte qui voyage avec des enfants pourrait devoir présenter des documents prouvant ses droits en tant que parent de ces enfants ou ses droits de garde de ces enfants, ou encore ses droits de visite auprès de ces enfants. Les autorités canadiennes et les autorités des pays étrangers pourraient également exiger que cet adulte présente la preuve qu’il a obtenu le consentement des parents, du tuteur légal ou d’un tribunal pour voyager avec ces enfants. Certains pays ne permettent pas à un enfant d’entrer sur leur territoire, ou dans certains cas de sortir du pays, s’il n’est pas muni des documents appropriés, comme une lettre de consentement ou une ordonnance d’un tribunal.

Bien que le mariage de conjoints de même sexe soit légal au Canada, de nombreux pays ne le reconnaissent pas. Un couple du même sexe qui se présente aux autorités frontalières d’un pays comme étant un couple marié pourrait se voir refuser l’entrée dans le pays en question. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le bureau du gouvernement du pays concerné accrédité auprès du gouvernement du Canada.

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5. CONTACTS DU GOUVERNEMENT DU CANADA

Le Canada n'a pas de bureau responsable des services consulaires en Somalie et la précarité limite considérablement la capacité du gouvernement du Canada de fournir des services consulaires dans ce pays. Vous pouvez obtenir une aide consulaire et de plus amples renseignements consulaires à l’adresse suivante :

Kenya - NAIROBI, Haut-Commissariat du Canada
Adresse : Limuru Road, Gigiri, Nairobi
Adresse Postale : C.P. 1013, Nairobi, 00621
Téléphone : 254 (20) 366-3000
Télécopieur : 254 (20) 366-3900
Courriel :
nrobi@international.gc.ca
Internet : http://www.nairobi.gc.ca

Pour obtenir une aide d'urgence en dehors des heures de bureau, téléphonez au haut-commissariat à Nairobi (Kenya) et suivez les instructions qui vous seront données. Vous pouvez aussi appeler le Ministère à Ottawa en composant le (613) 996-8885.

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6. LOIS ET COUTUMES DU PAYS

Vous devez respecter les lois du pays où vous séjournez. Les délits graves peuvent entraîner l’emprisonnement. Les peines d’emprisonnement sont purgées sur place.

Les Canadiens arrêtés ou détenus ont le droit de communiquer avec le bureau du Canada (ambassade, haut-commissariat, etc.) responsable des services consulaires pour le pays concerné (voir la section 5 ci-dessus), et les agents procédant à l’arrestation doivent les aider à le faire. Les représentants consulaires du Canada peuvent fournir une liste d’avocats de la région.

Les procédures requises dans les cas de poursuite judiciaire ou d’enquête policière sont différentes des procédures en vigueur dans le système judiciaire canadien. Les Canadiens désirant entreprendre de telles démarches doivent s’attendre à de longs délais d’attente et à déployer des efforts supplémentaires afin de mener leur dossier à terme. Le gouvernement du Canada ne peut intervenir dans les procédures judiciaires en cours dans un autre pays à moins que les autorités de ce pays ne lui demandent de le faire, ce qui se produit rarement.

L'homosexualité est illégale.

On signale que des femmes de nationalité canadienne ont été forcées à se marier sans leur connaissance ou leur consentement préalable. Des parents, de la parenté ou des membres de la collectivité peuvent exercer de fortes pressions et du chantage affectif, adopter un comportement menaçant, enlever, enfermer et avoir recours à la violence physique pour forcer une jeune personne à se marier. Bien que les hommes autant que les femmes puissent être forcés à se marier ainsi, il s'agit d'une forme de violence principalement dirigée à l'endroit des femmes. Elles ont été incapables de revenir au Canada, et leur passeport et leur argent ont été confisqués par des membres de la famille. Le Canada s'oppose à la pratique des mariages forcés et insiste pour que tous les pays respectent leurs obligations de droit international en matière de droits de la personne en ce qui a trait au mariage libre et avec consentement. Le mariage forcé constitue une violation des droits de la personne en vertu de plusieurs instruments juridiques, y compris du droit international en matière de droits de la personne, dont le Canada est signataire.

Si vous êtes au Canada et vous croyez être forcé à voyager à l'étranger pour vous marier, communiquez avec les services sociaux provinciaux et les services de police. Vous pouvez également communiquer avec le Centre des opérations d'urgence, au 1 800‑267-6788 ou le bureau du gouvernement du Canada le plus proche (voir la section 5 ci-dessus).

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7. TRANSPORTS ET ARGENT

La circulation s’effectue sur la voie gauche de la chaussée. Les routes sont en mauvais état et peuvent être dangereuses. Des inondations soudaines peuvent survenir durant la saison des pluies, de sorte que certaines routes peuvent être impraticables. La présence de mines antipersonnel ou d’autres engins explosifs est possible dans certaines régions. Les barrages routiers sont fréquents.

Les activités de groupes extrémistes en Somalie sont de plus en plus préoccupantes. Les actes de piraterie dans les eaux côtières de la Somalie ont augmenté de façon substantielle au cours des deux dernières années, ce qui fait de ce littoral l’un des endroits les plus dangereux du monde entier sur le plan de la piraterie. On recommande aux navigateurs de prendre les précautions qui s’imposent. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le rapport hebdomadaire sur la piraterie (
http://www.icc-ccs.org/prc/piracyreport.php en anglais seulement) diffusé par les Services des crimes commerciaux de la Chambre de commerce internationale.



La devise est le schilling somalien (SOS), sauf dans le Somaliland où la devise est le schilling du Somaliland. Les dollars américains sont acceptés presque partout. Par contre, les cartes de crédit et les chèques de voyage ne le sont pas. Il n'y a pas de guichets automatiques bancaires en Somalie.

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8. CATASTROPHES NATURELLES ET CLIMAT

Le climat est très chaud et sec. Toutefois, la saison des pluies s'étend de mai à octobre dans le sud-ouest et de décembre à février dans le nord-est du pays. Des saisons des pluies plus courtes affectent d’autres endroits du pays. Nous vous conseillons de vous tenir au courant des prévisions météorologiques régionales et de planifier vos déplacements en conséquence.

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9. PROGRAMME DE MÉDECINE DES VOYAGES

L’
Agence de santé publique du Canada et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) diffusent de l’information sur l’apparition de maladies dans diverses parties du monde. Vous trouverez les plus récents conseils de santé aux voyageurs et d’autres renseignements pertinents sur le site Web du Programme de médecine des voyages de l’Agence de santé publique du Canada.

L’Agence de santé publique du Canada recommande vivement aux voyageurs de se faire faire une évaluation de risque personnel dans les six à huit semaines précédant leur départ, en s’adressant à une clinique de santé-voyage ou à un médecin. En se fondant sur les risques pour votre santé, le médecin pourra déterminer quels vaccins et traitements préventifs prescrire, et quelles précautions vous devriez prendre pour éviter d’être malade. Les voyageurs doivent s’assurer que leurs immunisations courantes (d’enfance) (contre le tétanos, la diphtérie, la polio, la rougeole, par exemple) sont à jour.

Il est possible que les normes régissant les soins médicaux dans un autre pays ne soient pas les mêmes qu’au Canada. Les traitements peuvent être chers et il faudra peut-être payer d’avance. On conseille aux voyageurs canadiens de souscrire avant leur départ pour l’étranger à une assurance-maladie. Par ailleurs, ils devraient garder leurs médicaments d’ordonnance dans leur contenant d’origine et les transporter dans leurs bagages à main.

L’Agence de santé publique du Canada recommande également aux voyageurs qui sont souffrants ou qui tombent malades à leur retour au Canada de consulter leur médecin. Ils doivent lui dire qu’ils ont habité ou voyagé à l’étranger.

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10. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES SUR LA SANTÉ

On ne trouve pratiquement ni établissements sanitaires ni médicaments en Somalie et les voyageurs doivent compter entièrement sur eux-mêmes.

Il faut boire de l'eau embouteillée. Le lait n'est pas pasteurisé et doit être bouilli avant d'être utilisé.

Des cas de fièvre de la vallée du Rift ont récemment été signalés dans la région de l’Afrique de l’Est. Aucun médicament ou vaccin préventifs n’existe pour la fièvre de la vallée du Rift, mais les voyageurs peuvent réduire le risque de contraction en prenant les mesures nécessaires pour réduire les risques de piqûres de moustique. Des renseignements sur la fièvre de la vallée du Rift sont offerts par l’intermédiaire de l’Organisation
mondiale de la santé ou l’Agence de santé publique du Canada.

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11. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES

Le retour au Canada

Aide-mémoire du voyageur

Assurance maladie et assurance voyage : Les voyageurs ne doivent pas compter sur leur régime provincial d’assurance maladie pour régler la note en cas de maladie ou de blessures dans un pays étranger. Ces régimes couvrent, au mieux, une partie des frais. Il est conseillé de contracter une assurance complémentaire, dont vous devrez bien comprendre les clauses. Les détenteurs de certaines cartes de crédit bénéficient d’assurances voyage et maladie, mais il ne faut pas tenir pour acquis que cette couverture est suffisante seule. On recommande aux voyageurs d’avoir avec eux toutes les précisions concernant les assurances et d’indiquer à leur agent de voyages, à un ami ou à un parent et/ou à un compagnon de voyage comment joindre leur assureur. Avant de rentrer au Canada, demandez au médecin ou à l’hôpital de vous remettre une facture détaillée. Il faut toujours fournir les reçus originaux des ordonnances ou des services médicaux reçus à l’étranger; la plupart des compagnies d’assurance n’acceptent pas les copies ou les télécopies. Voir le Portail canadien sur la santé.

L’annulation d’un voyage déjà organisé risque d’occasionner des frais. Avant d’annuler un déplacement à l’étranger, les voyageurs ont intérêt à en discuter avec leur agent de voyages, leur assureur ou leur compagnie aérienne. La décision d’effectuer le déplacement incombe uniquement au voyageur.

Adoption : Au Canada, l’adoption internationale est de compétence provinciale et territoriale. Si vous songez à adopter un enfant à l’étranger, vous devez tout d’abord obtenir de l’information sur les règlements en matière d’adoption de la province ou du territoire où résidera l’enfant. L’adoption d’un enfant relève des provinces et des territoires, mais l’entrée au Canada d’un enfant adopté relève de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC). Sans un visa d’immigration approprié, un enfant pourrait se voir refuser l’entrée au Canada; ou, la demande de visa peut être refusée, même si l’adoption est déjà effectuée. Pour obtenir de plus amples renseignements, composez le 1 888 242-2100 (au Canada seulement), consultez le site Web de CIC ou communiquez avec les autorités de votre province ou de votre territoire.

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12. ANNEXE

S. O.

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