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Dernière mise à jour : 13 novembre 2007, 11:28 HNE
Toujours valide : 15 novembre 2007, 21:52 HNE

CONSEILS AUX VOYAGEURS
Soudan

 
TABLE DES MATIÈRES
1.
MISES À JOUR RÉCENTES
2. AVERTISSEMENTS ET RECOMMANDATIONS
3. SÉCURITÉ
4. EXIGENCES D'ENTRÉE / DE SORTIE
5. CONTACTS DU GOUVERNEMENT DU CANADA
6. LOIS ET COUTUMES DU PAYS
7. TRANSPORTS ET ARGENT
8. CATASTROPHES NATURELLES ET CLIMAT
9. PROGRAMME DE MÉDECINE DES VOYAGES
10. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES SUR LA SANTÉ
11. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES
12. ANNEXE

1. MISES À JOUR RÉCENTES

Le niveau d’Avertissement dans ces Conseils aux voyageurs n’a pas été modifié.

Un détail d'édition a été apporté à la section 2.

Pour de plus amples renseignements sur les inondations au Soudan, en particulier dans l’est du pays et dans les environs de la capitale, Khartoum, voir notre page
Actualités.

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2. AVERTISSEMENTS ET RECOMMANDATIONS

Soudan
Prendre des mesures de sécurité normalesFaire preuve d'une grande prudenceÉviter tout voyage non essentielÉviter tout voyage

La menace à la sécurité est permanente à l'encontre des occidentaux et des intérêts occidentaux au Soudan. Il faut se montrer prudent, surtout dans les lieux publics fréquentés par les étrangers, tels que les hôtels, les restaurants et les zones commerciales.

Un important groupe de militants qui opère dans la région du Darfour s’est déclaré responsable d’une récente attaque contre un champ pétrolier. Le groupe a menacé de mener d’autres attaques si les compagnies pétrolières étrangères ne cessent pas leurs opérations à travers le pays. Il y a un risque élevé d’attaques sur les installations pétrolières et d’enlèvements d’étrangers.


Avertissement régional
Prendre des mesures de sécurité normalesFaire preuve d'une grande prudenceÉviter tout voyage non essentielÉviter tout voyage
(IDW11)
AVERTISSEMENT OFFICIEL : Affaires étrangères et Commerce international Canada recommande d'éviter tout voyage dans l’ouest du Darfour. Nous recommandons vivement aux Canadiens de quitter l’ouest du Darfour et d'éviter cette région jusqu'à nouvel ordre. Après les attaques du 9 avril 2007 entre les forces tchadiennes et soudanaises dans l’ouest du Darfour, les tensions demeurent très hautes et des représailles pourraient avoir lieu.

Si vous êtes présentement dans l’ouest du Darfour, nous vous conseillons d'être extrêmement prudents, de restreindre vos déplacements et d'éviter Forobaranga et les zones frontalières entre le Tchad et le Soudan. Nous vous recommandons de quitter l’ouest du Darfour s'il est possible de le faire en toute sécurité.


Avertissement régional
Prendre des mesures de sécurité normalesFaire preuve d'une grande prudenceÉviter tout voyage non essentielÉviter tout voyage
(IDW11)
AVERTISSEMENT OFFICIEL : Affaires étrangères et Commerce international Canada recommande d'éviter tout voyage au Darfour (surtout le long de la frontière du Tchad). Le conflit au Darfour a créé une situation dangereuse dans l’ouest du Soudan, surtout en dehors des grandes villes. Il affecte également d’autres régions du Soudan et l’est du Tchad. En dépit de la signature de l’Accord de paix sur le Darfour le 5 mai 2006 entre le gouvernement du Soudan et la faction rebelle principale (l’Armée de libération du Soudan), la situation en matière de sécurité demeure extrêmement précaire. Il y a eu de nombreux combats, pillages, enlèvements et autres exactions qui se sont intensifiés au cours des derniers mois. Un couvre-feu est en vigueur. Des attaques continuent à être perpétrées contre des villageois civils et des étrangers, y compris des travailleurs humanitaires et des membres de l’Union Africaine, entraînant des morts et des déplacements de populations et provoquant une instabilité générale. On anticipe d’autres affrontements, agitations et manifestations dans les mois à venir, étant donné la transition possible des forces du maintien de la paix de l’UA à celles de l’ONU au Darfour.

La région au sud de Juba (inclusivement), les régions qui bordent les frontières ougandaise et congolaise, et la région limitrophe de l’Érythrée (incluant Kassala) sont instables et des précautions sécuritaires supplémentaires sont de mise.

Même si la frontière entre le Tchad et le Soudan a été officiellement rouverte le 8 août 2006, on recommande d’éviter tout voyage dans la région frontalière du Tchad et du Soudan, où des groupes rebelles sont en activité et rendent la situation extrêmement instable. Les frontières peuvent être fermées sans préavis.

On recommande également d’éviter tout voyage à Malakal dans l’État Upper Nile, où il y a eu de violents affrontements entre les forces armées soudanaises (SAF) et l'armée de la libération des personnes du Soudan (SPLA).


Avertissement régional
Prendre des mesures de sécurité normalesFaire preuve d'une grande prudenceÉviter tout voyage non essentielÉviter tout voyage
(IDW10)
AVERTISSEMENT OFFICIEL : Affaires étrangères et Commerce international Canada recommande d'éviter tout voyage non essentiel dans toutes les autres régions du sud du Soudan. L'état d'urgence est en vigueur depuis décembre 1999. La situation demeure instable dans le sud et l'est (région de Kassala) du pays. Bien que l’Accord de paix global ait été signé en janvier 2005, mettant fin à la guerre civile, des tensions considérables se font toujours sentir dans le sud, principalement dû à la présence de l’Armée de Résistance des Seigneurs (ARS) et des groupes de milices armés. Des étrangers travaillant pour des organismes humanitaires ont été mêlés à des attentats dans cette région. Même si les combats ont lieu dans des régions éloignées de la capitale et des lieux habituellement fréquentés par les gens d'affaires et les touristes, des incidents pourraient se produire partout, incluant à Khartoum. S’il est vrai que la situation s’est stabilisée dans la capitale depuis les incidents violents qui ont causé plusieurs pertes de vie suivant le décès du premier vice-président en juillet 2005, d’autres événements similaires pourraient y survenir dans le futur.

RECOMMANDATION OFFICIELLE CONCERNANT L’INSCRIPTION : Nous offrons un service d'inscription à tous les Canadiens qui voyagent ou résident à l’étranger. Ce service est offert afin de pouvoir communiquer avec les Canadiens à l’étranger et de leur prêter assistance en cas d’urgence, notamment en cas de catastrophe naturelle ou de troubles civils, ou pour les informer d'une urgence familiale au Canada. L'inscription peut se faire en ligne ou en communiquant avec le bureau du gouvernement du Canada le plus près. Pour obtenir de plus amples renseignements, vous pouvez consulter la Foire aux questions sur l’inscription des Canadiens à l’étranger.

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3. SÉCURITÉ

Il incombe à chaque voyageur de prendre des décisions éclairées en matière de voyage. Le gouvernement du Canada prend très au sérieux la sécurité des Canadiens à l’étranger et diffuse à cet égard des renseignements et des conseils fiables et à jour dans ses Conseils aux voyageurs. Les situations varient d’un pays à l’autre et les ressources du gouvernement peuvent, dans certains cas, être limitées. La capacité du Gouvernement du Canada d’offrir de l’aide peut par conséquent être restreinte, notamment dans les pays où le risque de conflit violent ou d’instabilité politique est élevé. Dans l’éventualité où une situation de crise nécessiterait une évacuation, la politique du gouvernement du Canada vise à assurer le transport sans danger jusqu’au lieu sûr le plus près. Le Canada n’aidera les Canadiens à quitter un pays qu’en dernier recours, lorsque tous les moyens de transport commerciaux et personnels auront été épuisés. Ce service est offert selon un mode de recouvrement des coûts. L’individu doit assumer les frais associés à la poursuite de son voyage.

La décision de voyager revient à chaque voyageur. Il incombe également à chacun de veiller à sa sécurité personnelle. Les présents Conseils aux voyageurs ont pour but de fournir des renseignements à jour pour vous aider à prendre des décisions éclairées.

Pour des raisons de sécurité nationale, les diplomates et les représentants d’organisations internationales pourraient être sujets à une fouille des personnes et des objets personnels par les autorités du Soudan. Dans les derniers mois, un certain nombre de manifestations contre l’Occident et contre l’ONU ont eu lieu à Khartoum et dans d’autres villes principales. On recommande aux Canadiens de se tenir au courant de la situation locale, d'éviter les manifestations, de s'inscrire auprès de l'ambassade du Canada à Khartoum (voir section 5 ci-dessous) et de rester en contact régulier avec cette ambassade.

Les Canadiens qui se trouvent dans la région d'exploitation du pétrole (qui comprend l’État de Unity, le sud des États du Kordofan occidental et du Kordofan méridional, l’État du Bahr-al-Ghazal septentrional, le nord de l’État de Warab et le nord-ouest de l’État de Jonglei) devraient rester conscients que leur sécurité est menacée. Des milices et des groupes privés du droit de vote ont déclaré à plusieurs reprises qu'ils considéraient les installations pétrolières comme des cibles justifiées.

Le taux de criminalité à Khartoum est bas, mais on note une recrudescence de délits mineurs.

Des manifestations ont lieu à l'occasion à Khartoum, en particulier le vendredi. Des couvre-feux pourraient être imposés en cas d'instabilité. Pendant un couvre-feu, les policiers ont le droit d'arrêter quiconque se trouve dehors sans autorisation. La police peut ériger des barrages routiers à minuit ou plus tôt dans la capitale; elle fouille alors les véhicules et exige de voir les documents d’identification. Ces contrôles se sont multipliés. Il est conseillé de faire preuve de vigilance, de respecter les couvre-feux, de s'arrêter aux barrages routiers et d'éviter les foules nombreuses et les manifestations.

Le banditisme constitue un problème de plus en plus sérieux dans l'ouest du Soudan, surtout au Darfour (notamment dans la chaîne de montagnes de Djebel Marra et à la frontière du Tchad), où plusieurs incidents graves ont occasionné des décès.

Il est possible que des mines antipersonnel soient disposées dans les milieux ruraux de plusieurs régions du pays. L’ONU soupçonne que les routes soient minées sur près de 11 000 kilomètres, lorsqu’elles ne sont pas déjà bloquées en raison de la présence de mines.

Le 14 avril 2006, la République centrafricaine a fermé sa frontière avec le Soudan. Les frontières terrestres avec le Tchad, l'Érythrée, le Kenya, la Libye et la République Centrafricaine sont effectivement fermées. À l'heure actuelle, les frontières avec l'Éthiopie et l’Ouganda sont ouvertes, mais la situation pourrait changer sans préavis.

Le traversier (pour les passagers et les voitures) entre Assouan (Égypte) et Ouadi-Halfa constitue l'unique voie non aérienne régulière pour entrer au Soudan. Il est risqué et déconseillé de tenter de franchir toute autre frontière terrestre. Des traversiers desservent le port deSuakin par la mer Rouge.

Des convois commerciaux terrestres franchissent parfois les frontières avec la Libye, la République centrafricaine et le Tchad, mais ces routes sont considérées comme dangereuses. En dehors des villes principales, de nombreuses zones, y compris frontalières, sont minées.

Tous les étrangers doivent s'inscrire auprès du bureau d'inscription des étrangers au ministère de l'Intérieur (situé à l'ouest du palais présidentiel) dans les trois jours suivant leur arrivée à Khartoum; deux photographies de format passeport sont exigées. Les étrangers doivent par ailleurs obtenir un permis pour se rendre hors de Khartoum, et ils doivent s'inscrire au poste de police local dans les 24 heures suivant leur arrivée à leur nouvelle destination. Une fois sur place, on peut se procurer un permis de voyage auprès du ministère de l’Intérieur à Khartoum ou dans certains hôtels; des photos de format passeport sont exigées. Pour les destinations au nord de Khartoum, les permis sont normalement accordés moyennant un certain délai. Pour les destinations au sud, un permis de voyage émis par le gouvernement du Sud Soudan est également requis. À l'exception des personnes œuvrant pour des organisations internationales enregistrées, il est extrêmement difficile d'obtenir un permis pour les destinations au sud de Khartoum. Le règlement concernant le port du permis est rigoureusement appliqué.

Les installations touristiques sont peu développées. Les seuls sites fréquentés par les touristes sont les sites archéologiques de Méroé et de Djebel Barkal, les montagnes de Djebel Marra (des actes violents ont déjà eu lieu dans ces parages) ainsi que des sites de plongée dans la mer Rouge. Les personnes qui souhaitent visiter des sites archéologiques doivent obtenir une autorisation auprès du service des antiquités avant de quitter Khartoum; ce permis est généralement délivré sans retard important.


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4. EXIGENCES D'ENTRÉE / DE SORTIE

Les informations suivantes sur les exigences d’entrée et de sortie ont été confirmées auprès des autorités soudanaises et étaient valides le 28 mars 2007. Ces exigences peuvent toutefois changer.

La décision de laisser entrer les voyageurs étrangers appartient à chaque pays. Tous les pays imposent des exigences spéciales aux personnes qui prévoient résider sur leur territoire pendant une longue période (en général plus de 90 jours), y travailler, y étudier ou s’y livrer à des activités autres que le tourisme. Pour vous renseigner sur les conditions d’entrée particulières, communiquez avec la mission diplomatique ou consulaire du ou des pays où vous comptez vous rendre. Les personnes qui ne respectent pas les exigences d’entrée et de sortie établies par un pays sont passibles de peines sévères.

Le Bureau du protocole d'Affaires étrangères et Commerce international Canada fournit les coordonnées de l'
ambassade de la République du Soudan où vous pouvez obtenir davantage de renseignements sur les exigences d’entrée et de sortie.

Les Canadiens qui prévoient se rendre au Soudan, notamment dans la région du sud (ce qui n'est pas recommandé), doivent être munis d'un visa et d'un passeport canadien valide. Le passeport doit être valide pendant au moins six mois après la date prévue du retour. Allouez environ un mois entre votre demande de visa et la date prévue de votre départ. Les visas ne sont pas délivrés automatiquement aux voyageurs.

Tout voyageur dont le passeport est estampillé de l’État d’Israël se verra refuser l’entrée au Soudan.

Il est fortement conseillé aux citoyens canadiens d'origine soudanaise de n'utiliser que leur passeport canadien lorsqu'ils se rendent au Soudan ou qu'ils quittent ce pays. Le recours à des documents de voyage soudanais pourrait causer des problèmes au moment de quitter le pays.

Visa de touriste : exigé
Visa d'affaires : exigé
Visa d'étudiant : exigé
Visa de transit : exigé

Les voyageurs doivent se présenter à l'aéroport international de Khartoum au moins deux heures, mais de préférence trois heures avant le départ. Les formalités de départ sont complexes et aucun tableau n'indique les heures d'arrivée et de départ. Une taxe de départ de 20 $US est perçue, payable uniquement en dollars américains (il arrive souvent que les agents n'aient pas de monnaie). On ne peut se fier aux heures d'ouverture des comptoirs de change.



Un certificat de citoyenneté canadienne n'est pas un document de voyage. Certaines lignes aériennes refusent catégoriquement l'embarquement à des passagers canadiens ayant la double citoyenneté, qui reviennent au Canada munis d'un passeport nécessitant un visa pour entrer au Canada, même s'ils présentent un certificat de citoyenneté canadienne valide à titre de preuve. Le passeport canadien est le seul document de voyage et d'identification fiable et reconnu universellement aux fins de voyages internationaux. Il prouve que vous avez le droit de rentrer au Canada.

Une personne qui vend ou falsifie son passeport ou qui permet à une autre personne de l’utiliser commet une infraction criminelle pouvant conduire à des accusations et, si la personne est reconnue coupable, à une peine d’emprisonnement. En outre, les services de passeport pourraient lui être refusés dans l’avenir.

Les détenteurs de passeports spéciaux et diplomatiques devraient vérifier les conditions d'entrée pour ce pays et les autres qu'ils ont l'intention de visiter, car elles peuvent différer de celles qui s'appliquent aux détenteurs de passeports ordinaires.

Un adulte qui voyage avec des enfants pourrait devoir présenter des documents prouvant ses droits en tant que parent de ces enfants ou ses droits de garde de ces enfants, ou encore ses droits de visite auprès de ces enfants. Les autorités canadiennes et les autorités des pays étrangers pourraient également exiger que cet adulte présente la preuve qu’il a obtenu le consentement des parents, du tuteur légal ou d’un tribunal pour voyager avec ces enfants. Certains pays ne permettent pas à un enfant d’entrer sur leur territoire, ou dans certains cas de sortir du pays, s’il n’est pas muni des documents appropriés, comme une lettre de consentement ou une ordonnance d’un tribunal.

Bien que le mariage de conjoints de même sexe soit légal au Canada, de nombreux pays ne le reconnaissent pas. Un couple du même sexe qui se présente aux autorités frontalières d’un pays comme étant un couple marié pourrait se voir refuser l’entrée dans le pays en question. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le bureau du gouvernement du pays concerné accrédité auprès du gouvernement du Canada.

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5. CONTACTS DU GOUVERNEMENT DU CANADA

Vous pouvez obtenir une aide consulaire et de plus amples renseignements consulaires à l’adresse suivante :

Soudan - KHARTOUM, Ambassade du Canada
Adresse : 29 Africa Road, Block 56, Khartoum 1
Adresse Postale : C.P. 10503, Khartoum , 1
Téléphone : 249 183 56 36 70 / 249 183 56 36 73
Télécopieur : 249 183 56 36 71
Courriel :
khrtm@international.gc.ca

L'ambassade du Canada à Addis Abeba, en Éthiopie, assure les services consulaires au Soudan. Elle est située à l'adresse suivante:

Éthiopie - ADDIS ABEBA, Ambassade du Canada
Adresse : Old Airport Area, Nefas Silk Lafto Sub City, Kebele 04, House No. 122, Addis Abeba
Adresse Postale : C.P. 1130, Addis Abeba,
Téléphone : 251 (0) 11-371-3022
Télécopieur : 251 (0) 11-371-3033
Courriel : addis@international.gc.ca
Internet : http://www.ethiopia.gc.ca

Pour obtenir une aide d'urgence en dehors des heures de bureau, vous pouvez téléphoner à l'ambassade du Canada à Khartoum et suivre les instructions qui vous seront données. Vous pouvez aussi appeler le Ministère à Ottawa au (613) 996-8885. Il n'est pas possible de faire des appels à frais virés au Canada à partir du Soudan.

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6. LOIS ET COUTUMES DU PAYS

Vous devez respecter les lois du pays où vous séjournez. Les délits graves peuvent entraîner l’emprisonnement ou même la peine capitale. Les peines d’emprisonnement sont purgées sur place.

Les Canadiens arrêtés ou détenus ont le droit de communiquer avec le bureau du Canada (ambassade, haut-commissariat, etc.) responsable des services consulaires pour le pays concerné (voir la section 5 ci-dessus), et les agents procédant à l’arrestation doivent les aider à le faire. Les représentants consulaires du Canada peuvent fournir une liste d’avocats de la région.

Les procédures requises dans les cas de poursuite judiciaire ou d’enquête policière sont différentes des procédures en vigueur dans le système judiciaire canadien. Les Canadiens désirant entreprendre de telles démarches doivent s’attendre à de longs délais d’attente et à déployer des efforts supplémentaires afin de mener leur dossier à terme. Le gouvernement du Canada ne peut intervenir dans les procédures judiciaires en cours dans un autre pays à moins que les autorités de ce pays ne lui demandent de le faire, ce qui se produit rarement.

En comparaison avec la société occidentale, le Soudan est une société traditionnelle et conservatrice. Les coutumes, lois et règlements du pays se conforment rigoureusement aux pratiques et croyances islamiques. Les femmes devraient donc se vêtir de manière conventionnelle (ni jupes courtes ni vêtements sans manches ou décolletés). Il est recommandé aux femmes comme aux hommes de ne pas porter de shorts en public et de faire preuve d'une extrême discrétion lorsqu'ils se baignent.

Les manifestations d'affection en public entre personnes de sexe opposé sont mal vues; les personnes affichant leur homosexualité peuvent être arrêtées sur-le-champ et incarcérés, et risquent même la peine capitale. Le prosélytisme religieux est également mal vu et pourrait entraîner une arrestation.

La loi de la Charia est en vigueur dans les États du nord du Soudan, comme c’est le cas à Khartoum. Dans ces secteurs, il est interdit d'importer ou de consommer de l'alcool (même en privé) et d'importer des magazines ou des livres sexuellement explicites. Les sacs sont régulièrement fouillés à l'aéroport de Khartoum, à l'arrivée et au départ.

Pour pouvoir prendre des photographies, les visiteurs doivent avoir un permis. Toutefois, même avec un permis, il est strictement interdit de photographier les aéroports, les zones militaires, les ponts, les stations d'épuration, les stations de radiodiffusion, les services publics ainsi que les bidonvilles et les mendiants.

L'usage du téléphone cellulaire au volant d'un véhicule est interdit.

La semaine de travail va du samedi au jeudi; certains bureaux sont fermés le samedi. Les heures de travail sont généralement de 8h à 14h30.

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7. TRANSPORTS ET ARGENT

Les routes sont en mauvais état. Bon nombre d'entre elles sont simplement des pistes de sable. Un véhicule à quatre roues motrices est indispensable pour circuler, sauf sur les routes Khartoum-Kassala-Port-Soudan, Khartoum-Atbara et Khartoum-Obeid. Seuls les voyageurs d'expérience possédant l'équipement nécessaire devraient s'aventurer dans le désert; l'équipement de base requis est une pelle, des rampes métalliques pour les sables lourds, un système de positionnement global (GPS) et des réserves d'essence et d'eau. Les barrages routiers sont monnaie courante. Les voyageurs doivent avoir leurs pièces d'identité ainsi que le certificat d'immatriculation de leur véhicule sous la main. Les habitudes de conduite imprévisibles des Soudanais, les piétons et la présence d'animaux errants présentent des risques. Des taxis sont disponibles dans les grands centres, mais ils sont généralement vétustes et inconfortables.

Il est conseillé d’avoir un
permis de conduire international (PCI).

Les services de transport public sont limités hors des grands centres urbains. Un service ferroviaire hebdomadaire assure la liaison entre Ouadi-Halfa et Khartoum. Les trains sont délabrés, mais le service est ponctuel. En ce qui concerne le transport par autocar, il est recommandé de n'utiliser que des services de première classe. La majorité des autres autocars n’offrent pas de service régulier, sont mal entretenus et très mal conduits. Les accidents mortels impliquant des autocars sont fréquents.

Les avions de Sudan Airways, principalement d'anciens Antonov, desservent la plupart des villes. Il se peut cependant que ces appareils ne répondent pas aux normes internationales. Même l'entretien des appareils plus modernes présente de graves lacunes. Un Boeing 737 de Sudan Airways s'est écrasé en juillet 2003, entraînant la mort de 115 passagers. Des appareils de Sudan Airways et d'autres compagnies opérant dans le pays se sont écrasés dans le passé, entraînant des morts. On peut aujourd'hui voler avec d'autres compagnies pour les liaisons intérieures, mais les normes de sécurité varient. Les Canadiens qui prévoient se déplacer en avion à l'intérieur du pays devraient être extrêmement prudents et évaluer avec soin les risques qu'ils prennent en utilisant ce moyen de transport.



La devise est la livre soudanaise (SDG). La livre soudanaise n'est pas convertible en dehors du pays. Il est interdit de sortir des livres du pays. Il convient d'emporter suffisamment d'argent (en dollars américains, en euros ou en livres sterling) pour couvrir toutes les dépenses du séjour et de présumer que l'achat de billets d'avion internationaux au Soudan devra être réglé en espèces (dollars américains, euros ou livres sterling). Il est impossible de transférer des dollars américains ou canadiens au Soudan.

Les cartes de crédit ne sont plus acceptées au Soudan. Les factures d'hôtel doivent être payées en espèces. Les chèques de voyage ne sont pas acceptés. Il n'y a pas de guichet automatique bancaire. Il est conseillé aux voyageurs d'apporter des dollars américains, des euros ou des livres sterling.

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8. CATASTROPHES NATURELLES ET CLIMAT

La saison des pluies atteint son maximum en juillet et août. Les inondations peuvent alors rendre certaines routes impraticables. Les voyageurs devraient se tenir au courant des prévisions météorologiques et planifier leurs déplacements en conséquence.

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9. PROGRAMME DE MÉDECINE DES VOYAGES

L’
Agence de santé publique du Canada et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) diffusent de l’information sur l’apparition de maladies dans diverses parties du monde. Vous trouverez les plus récents conseils de santé aux voyageurs et d’autres renseignements pertinents sur le site Web du Programme de médecine des voyages de l’Agence de santé publique du Canada.

L'Agence de santé publique du Canada continue de surveiller de près et de signaler les cas d'influenza aviaire A (H5N1), ou « grippe aviaire », chez les oiseaux et les humains. De l'information détaillée sur l'influenza aviaire A (H5N1) et des conseils aux voyageurs sont fournis sur le site Web du programme de médecine des voyages de l'Agence de santé publique du Canada et sur celui de l'Organisation mondiale de la santé. Consultez notre page Actualités pour des informations supplémentaires sur la grippe aviaire.

L’Agence de santé publique du Canada recommande vivement aux voyageurs de se faire faire une évaluation de risque personnel dans les six à huit semaines précédant leur départ, en s’adressant à une clinique de santé-voyage ou à un médecin. En se fondant sur les risques pour votre santé, le médecin pourra déterminer quels vaccins et traitements préventifs prescrire, et quelles précautions vous devriez prendre pour éviter d’être malade. Les voyageurs doivent s’assurer que leurs immunisations courantes (d’enfance) (contre le tétanos, la diphtérie, la polio, la rougeole, par exemple) sont à jour.

Il est possible que les normes régissant les soins médicaux dans un autre pays ne soient pas les mêmes qu’au Canada. Les traitements peuvent être chers et il faudra peut-être payer d’avance. On conseille aux voyageurs canadiens de souscrire avant leur départ pour l’étranger à une assurance-maladie. Par ailleurs, ils devraient garder leurs médicaments d’ordonnance dans leur contenant d’origine et les transporter dans leurs bagages à main.

L’Agence de santé publique du Canada recommande également aux voyageurs qui sont souffrants ou qui tombent malades à leur retour au Canada de consulter leur médecin. Ils doivent lui dire qu’ils ont habité ou voyagé à l’étranger.

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10. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES SUR LA SANTÉ

Les installations médicales sont bien en dessous des normes occidentales (par ex., il n'est pas recommandé de s'y faire opérer). Les évacuations médicales d'urgence peuvent également être difficiles. On ne peut pas normalement obtenir d'ambulances aériennes en l'espace de brefs délais. Il est recommandé aux voyageurs de s'assurer que leur régime d'assurance-soins médicaux couvre les services donnés au Soudan, puisque de nombreuses polices d'assurance ne les couvrent pas.

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11. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES

Le retour au Canada

Aide-mémoire du voyageur

Assurance maladie et assurance voyage : Les voyageurs ne doivent pas compter sur leur régime provincial d’assurance maladie pour régler la note en cas de maladie ou de blessures dans un pays étranger. Ces régimes couvrent, au mieux, une partie des frais. Il est conseillé de contracter une assurance complémentaire, dont vous devrez bien comprendre les clauses. Les détenteurs de certaines cartes de crédit bénéficient d’assurances voyage et maladie, mais il ne faut pas tenir pour acquis que cette couverture est suffisante seule. On recommande aux voyageurs d’avoir avec eux toutes les précisions concernant les assurances et d’indiquer à leur agent de voyages, à un ami ou à un parent et/ou à un compagnon de voyage comment joindre leur assureur. Avant de rentrer au Canada, demandez au médecin ou à l’hôpital de vous remettre une facture détaillée. Il faut toujours fournir les reçus originaux des ordonnances ou des services médicaux reçus à l’étranger; la plupart des compagnies d’assurance n’acceptent pas les copies ou les télécopies. Voir le Portail canadien sur la santé.

L’annulation d’un voyage déjà organisé risque d’occasionner des frais. Avant d’annuler un déplacement à l’étranger, les voyageurs ont intérêt à en discuter avec leur agent de voyages, leur assureur ou leur compagnie aérienne. La décision d’effectuer le déplacement incombe uniquement au voyageur.

Adoption : Au Canada, l’adoption internationale est de compétence provinciale et territoriale. Si vous songez à adopter un enfant à l’étranger, vous devez tout d’abord obtenir de l’information sur les règlements en matière d’adoption de la province ou du territoire où résidera l’enfant. L’adoption d’un enfant relève des provinces et des territoires, mais l’entrée au Canada d’un enfant adopté relève de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC). Sans un visa d’immigration approprié, un enfant pourrait se voir refuser l’entrée au Canada; ou, la demande de visa peut être refusée, même si l’adoption est déjà effectuée. Pour obtenir de plus amples renseignements, composez le 1 888 242-2100 (au Canada seulement), consultez le site Web de CIC ou communiquez avec les autorités de votre province ou de votre territoire.

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12. ANNEXE

S. O.

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