Foreign Affairs and International Trade Canada
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Dernière mise à jour : 25 octobre 2007, 15:25 HAE
Toujours valide : 15 novembre 2007, 22:09 HNE

CONSEILS AUX VOYAGEURS
Suriname

 
TABLE DES MATIÈRES
1.
MISES À JOUR RÉCENTES
2. AVERTISSEMENTS ET RECOMMANDATIONS
3. SÉCURITÉ
4. EXIGENCES D'ENTRÉE / DE SORTIE
5. CONTACTS DU GOUVERNEMENT DU CANADA
6. LOIS ET COUTUMES DU PAYS
7. TRANSPORTS ET ARGENT
8. CATASTROPHES NATURELLES ET CLIMAT
9. PROGRAMME DE MÉDECINE DES VOYAGES
10. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES SUR LA SANTÉ
11. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES
12. ANNEXE

1. MISES À JOUR RÉCENTES

La section 2 a été mise à jour (faire preuve d'une grande prudence).

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2. AVERTISSEMENTS ET RECOMMANDATIONS

Suriname
Prendre des mesures de sécurité normalesFaire preuve d'une grande prudenceÉviter tout voyage non essentielÉviter tout voyage

Les Canadiens devraient faire preuve d'une grande prudence au Suriname en raison d'un taux de criminalité élevé, et car il est possible que les manifestations et des troubles civils surviennent.

RECOMMANDATION OFFICIELLE CONCERNANT L’INSCRIPTION : Nous offrons un
service d'inscription à tous les Canadiens qui voyagent ou résident à l’étranger. Ce service est offert afin de pouvoir communiquer avec les Canadiens à l’étranger et de leur prêter assistance en cas d’urgence, notamment en cas de catastrophe naturelle ou de troubles civils, ou pour les informer d'une urgence familiale au Canada. L'inscription peut se faire en ligne ou en communiquant avec le bureau du gouvernement du Canada le plus près. Pour obtenir de plus amples renseignements, vous pouvez consulter la Foire aux questions sur l’inscription des Canadiens à l’étranger.

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3. SÉCURITÉ

La décision de voyager revient à chaque voyageur. Il incombe également à chacun de veiller à sa sécurité personnelle. Les présents Conseils aux voyageurs ont pour but de fournir des renseignements à jour pour vous aider à prendre des décisions éclairées.

Des crimes violents et des délits mineurs tels que le vol à la tire et le vol qualifié se produisent fréquemment à Paramaribo et dans les régions avoisinantes, surtout dans les principaux centres d'affaires et les zones commerciales. Les étrangers sont particulièrement visés. Assurez-vous de toujours mettre vos effets personnels et documents de voyage sont en lieu sûr en tout temps. Evitez de faire étalage de richesse. Après la tombée de la nuit, évitez de marcher seul loin des environs immédiats des grands hôtels. On signale des vols commis dans les véhicules.

Le banditisme et les activités illégales constituent un problème dans les villes d'Albina et de Moengo, et le long de l'autoroute est-ouest entre les villes de Paramaribo et d'Albina. Il est conseillé d'éviter le Jardin des palmiers ou « Palmentuin » dans le quartier hollandais de Paramaribo après la tombée de la nuit, en raison du manque de présence policière. Des activités illicites y ont lieu.

L'intervention de la police, surtout la nuit, est peu fréquente pour la plupart des crimes, sauf pour ceux de nature grave. La présence policière en dehors de la ville de Paramaribo est limitée. Le numéro d'urgence pour la police locale est le 115, les pompiers le 491 111, et les services d'ambulance le 113.

Des manifestations, des marches de protestation et des grèves, parfois accompagnés de violence, peuvent se produire à n'importe quel moment dans la capitale, à travers tout le pays et sur les grandes routes. Les transports locaux peuvent être perturbés temporairement. Il peut y avoir des barrages routiers à n'importe quel moment sur les routes principales. On recommande aux Canadiens de ne pas tenter de les franchir même s'il semble n'y avoir personne.

En raison de la nature imprévisible de ces manifestations et des risques de violence, on recommande aux Canadiens qui se trouvent au Suriname d'être vigilants, d'éviter les grands rassemblements et les manifestations, et de suivre les bulletins de nouvelles régionales.

Les services de télécommunications sont médiocres, surtout lors des pluies diluviennes.

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4. EXIGENCES D'ENTRÉE / DE SORTIE

Nous avons confirmé les renseignements qui suivent sur les exigences d'entrée et de sortie auprès des autorités du Suriname et, à notre connaissance, ils étaient valides le 30 mars 2007. Ces exigences peuvent toutefois changer.

La décision de laisser entrer les voyageurs étrangers appartient à chaque pays. Tous les pays imposent des exigences spéciales aux personnes qui prévoient résider sur leur territoire pendant une longue période (en général plus de 90 jours), y travailler, y étudier ou s’y livrer à des activités autres que le tourisme. Pour vous renseigner sur les conditions d’entrée particulières, communiquez avec la mission diplomatique ou consulaire du ou des pays où vous comptez vous rendre. Les personnes qui ne respectent pas les exigences d’entrée et de sortie établies par un pays sont passibles de peines sévères.

Le Bureau du protocole d'Affaires étrangères et Commerce international Canada fournit les coordonnées du
consulat de la République du Suriname et ses consulats où vous pouvez obtenir davantage de renseignements sur les exigences d’entrée et de sortie.

Les Canadiens qui se rendent au Suriname doivent être en possession d'un passeport canadien encore valide pendant au moins six mois après la date prévue de leur retour du pays. Ils doivent en outre détenir un visa et un billet de retour ou de continuation.

Après un séjour de plus de 30 jours au Suriname, tous les étrangers doivent se présenter dans un délai d'une semaine aux services de police, section de l'Immigration, immeuble du ministère des Travaux publics, pour obtenir une étampe de prorogation du séjour.

Visa de touriste : exigé
Visa d'affaires : exigé
Visa d'étudiant : exigé

Les voyageurs doivent présenter une preuve de vaccination contre la fièvre jaune s'ils arrivent du Guyana, de la Guyane française ou du Brésil.

Une taxe de départ de 22 $US est exigée des voyageurs, de même qu'une redevance remboursée au transporteur de 10 $US par personne.



Un certificat de citoyenneté canadienne n'est pas un document de voyage. Certaines lignes aériennes refusent catégoriquement l'embarquement à des passagers canadiens ayant la double citoyenneté, qui reviennent au Canada munis d'un passeport nécessitant un visa pour entrer au Canada, même s'ils présentent un certificat de citoyenneté canadienne valide à titre de preuve. Le passeport canadien est le seul document de voyage et d'identification fiable et reconnu universellement aux fins de voyages internationaux. Il prouve que vous avez le droit de rentrer au Canada.

Une personne qui vend ou falsifie son passeport ou qui permet à une autre personne de l’utiliser commet une infraction criminelle pouvant conduire à des accusations et, si la personne est reconnue coupable, à une peine d’emprisonnement. En outre, les services de passeport pourraient lui être refusés dans l’avenir.

Les détenteurs de passeports spéciaux et diplomatiques devraient vérifier les conditions d'entrée pour ce pays et les autres qu'ils ont l'intention de visiter, car elles peuvent différer de celles qui s'appliquent aux détenteurs de passeports ordinaires.

Un adulte qui voyage avec des enfants pourrait devoir présenter des documents prouvant ses droits en tant que parent de ces enfants ou ses droits de garde de ces enfants, ou encore ses droits de visite auprès de ces enfants. Les autorités canadiennes et les autorités des pays étrangers pourraient également exiger que cet adulte présente la preuve qu’il a obtenu le consentement des parents, du tuteur légal ou d’un tribunal pour voyager avec ces enfants. Certains pays ne permettent pas à un enfant d’entrer sur leur territoire, ou dans certains cas de sortir du pays, s’il n’est pas muni des documents appropriés, comme une lettre de consentement ou une ordonnance d’un tribunal.

Bien que le mariage de conjoints de même sexe soit légal au Canada, de nombreux pays ne le reconnaissent pas. Un couple du même sexe qui se présente aux autorités frontalières d’un pays comme étant un couple marié pourrait se voir refuser l’entrée dans le pays en question. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le bureau du gouvernement du pays concerné accrédité auprès du gouvernement du Canada.

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5. CONTACTS DU GOUVERNEMENT DU CANADA

Vous pouvez obtenir une aide consulaire et de plus amples renseignements consulaires à l’adresse suivante :

Suriname - PARAMARIBO, Consulat du Canada
Adresse : Wagenwegstraat 50, Boven, Paramaribo
Adresse Postale : C.P. 1449, Paramaribo,
Téléphone : 59 (7) 424-527 ou 424-575
Télécopieur : 59 (7) 424-962
Courriel :
cantim@sr.net

Le haut-commissariat du Canada à Georgetown (Guyana) assure les services consulaires au Suriname.

Guyana - GEORGETOWN, Haut-commissariat du Canada
Adresse : High et Young Streets, Georgetown
Adresse Postale : C.P. 10880, Georgetown,
Téléphone : (592) 227-2081; 227-2082; 227-2083; 227-2084 ou 227-2085
Télécopieur : (592) 225-8380
Courriel : grgtn@international.gc.ca
Internet : http://www.georgetown.gc.ca

Pour obtenir une aide d'urgence en dehors des heures de bureau, téléphonez au haut-commissariat du Canada à Georgetown (Guyana) et suivez les instructions qui vous seront données. Vous pouvez aussi appeler le Ministère à Ottawa, à frais virés, en composant le (613) 996-8885.

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6. LOIS ET COUTUMES DU PAYS

Les Canadiens arrêtés ou détenus ont le droit de communiquer avec le bureau du Canada (ambassade, haut-commissariat, etc.) responsable des services consulaires pour le pays concerné (voir la section 5 ci-dessus), et les agents procédant à l’arrestation doivent les aider à le faire. Les représentants consulaires du Canada peuvent fournir une liste d’avocats de la région.

Les procédures requises dans les cas de poursuite judiciaire ou d’enquête policière sont différentes des procédures en vigueur dans le système judiciaire canadien. Les Canadiens désirant entreprendre de telles démarches doivent s’attendre à de longs délais d’attente et à déployer des efforts supplémentaires afin de mener leur dossier à terme. Le gouvernement du Canada ne peut intervenir dans les procédures judiciaires en cours dans un autre pays à moins que les autorités de ce pays ne lui demandent de le faire, ce qui se produit rarement.

Vous devez respecter les lois du pays où vous séjournez. Les délits graves peuvent entraîner l’emprisonnement. Les peines d’emprisonnement sont purgées sur place.

La possession et le trafic de stupéfiants constituent des crimes graves. Les personnes trouvées coupables de ces crimes peuvent s'attendre à des peines d'emprisonnement sévères et (ou) à de lourdes amendes. Ne transportez jamais un colis pour un inconnu. Faites tous vos bagages vous-mêmes.

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7. TRANSPORTS ET ARGENT

Les véhicules roulent à gauche. Les routes sont différents de celles au Canada. De nombreuses artères n'ont pas de trottoirs; piétons et cyclistes y côtoient donc les véhicules. À Paramaribo, la plupart des routes sont asphaltées, mais sont mal entretenues. Le piètre état des routes, le manque d'éclairage, la conduite dangereuse et les véhicules mal entretenus représentent des risques. Il est recommandé de garder les fenêtres fermées et les portières verrouillées lorsque vous conduisez. L'état des routes est pire durant et après la saison des pluies. Dans les terres intérieures, certaines routes sont impraticables et certains ponts sont en réfection. Les automobilistes devraient vérifier auprès de la Fondation pour la conservation de la nature (Stichting Natuurbehoud Suriname ou STINASU) (indicatif du pays : 597/ tél. : 421-683 ou 476-579/ courriel : stinasu@sr.net) pour obtenir des renseignements à jour. Il est possible de louer un véhicule. Les véhicules immatriculés à l'étranger doivent subir une évaluation complète pour veiller à ce qu'ils soient fiables, conformément aux normes de la circulation surinamaises. Les propriétaires obtiendront ensuite une plaque d'immatriculation du Suriname. Évitez de conduire des motocyclettes et des scooters.

Les randonnées pédestres et les excursions ne doivent être entreprises qu'en compagnie de guides expérimentés de la région. La densité de la jungle et les animaux sauvages peuvent constituer un danger. Communiquer avec les autorités locales et le consulat du Canada à Paramaribo (voir ci-dessous) pour obtenir les renseignements les plus récents concernant la sécurité et les voyages.

On trouve des taxis aux principaux hôtels. Il est préférable de convenir du prix de la course avant le départ. Les taxis qui ont l'air climatisé exigeront un prix plus élevé. Il est conseillé de ne pas héler de taxis dans la rue puisqu'ils ont tendance à demander plus cher aux étrangers. Il est recommandé d'éviter d'utiliser les minibus publics. Les vols intérieurs sont souvent en retard.

Vous devez être muni d’un
permis de conduire international (PCI).

Depuis le 1 janvier, 2004, le florin surinamais (SRG) à été remplacé par le dollar surinamais (SRD). Ne changez des devises que dans les hôtels, les banques locales ou les bureaux de change officiels (les « cambios »). Il est illégal et dangereux de changer des devises ailleurs. Les cartes de crédit ne sont acceptées que dans les grands hôtels. Vérifiez auprès de votre hôtel pour vous assurer que les cartes de crédit sont acceptées. Il n'y a pas beaucoup de guichets automatiques bancaires.

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8. CATASTROPHES NATURELLES ET CLIMAT

La saison des pluies s'étend de mai à août et de novembre à février. Des pluies diluviennes et des inondations peuvent avoir lieu. On recommande aux voyageurs de suivre les prévisions météorologiques régionales et de planifier leurs déplacements en conséquence.

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9. PROGRAMME DE MÉDECINE DES VOYAGES

L’
Agence de santé publique du Canada et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) diffusent de l’information sur l’apparition de maladies dans diverses parties du monde. Vous trouverez les plus récents conseils de santé aux voyageurs et d’autres renseignements pertinents sur le site Web du Programme de médecine des voyages de l’Agence de santé publique du Canada.

L’Agence de santé publique du Canada recommande vivement aux voyageurs de se faire faire une évaluation de risque personnel dans les six à huit semaines précédant leur départ, en s’adressant à une clinique de santé-voyage ou à un médecin. En se fondant sur les risques pour votre santé, le médecin pourra déterminer quels vaccins et traitements préventifs prescrire, et quelles précautions vous devriez prendre pour éviter d’être malade. Les voyageurs doivent s’assurer que leurs immunisations courantes (d’enfance) (contre le tétanos, la diphtérie, la polio, la rougeole, par exemple) sont à jour.

Il est possible que les normes régissant les soins médicaux dans un autre pays ne soient pas les mêmes qu’au Canada. Les traitements peuvent être chers et il faudra peut-être payer d’avance. On conseille aux voyageurs canadiens de souscrire avant leur départ pour l’étranger à une assurance-maladie. Par ailleurs, ils devraient garder leurs médicaments d’ordonnance dans leur contenant d’origine et les transporter dans leurs bagages à main.

L’Agence de santé publique du Canada recommande également aux voyageurs qui sont souffrants ou qui tombent malades à leur retour au Canada de consulter leur médecin. Ils doivent lui dire qu’ils ont habité ou voyagé à l’étranger.

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10. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES SUR LA SANTÉ

Les établissements médicaux sont très peu nombreux à l'extérieur de la capitale. Il n'y a qu'une salle d'urgence publique et une petite ambulance. De plus, on peut avoir un service médical d'urgence héliporté (HI-JET) en appelant le 432577 ou le 110.

Les voyageurs devraient faire attention aux morsures de serpents, qui pourraient être venimeux.

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11. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES

Le retour au Canada

Aide-mémoire du voyageur

Assurance maladie et assurance voyage : Les voyageurs ne doivent pas compter sur leur régime provincial d’assurance maladie pour régler la note en cas de maladie ou de blessures dans un pays étranger. Ces régimes couvrent, au mieux, une partie des frais. Il est conseillé de contracter une assurance complémentaire, dont vous devrez bien comprendre les clauses. Les détenteurs de certaines cartes de crédit bénéficient d’assurances voyage et maladie, mais il ne faut pas tenir pour acquis que cette couverture est suffisante seule. On recommande aux voyageurs d’avoir avec eux toutes les précisions concernant les assurances et d’indiquer à leur agent de voyages, à un ami ou à un parent et/ou à un compagnon de voyage comment joindre leur assureur. Avant de rentrer au Canada, demandez au médecin ou à l’hôpital de vous remettre une facture détaillée. Il faut toujours fournir les reçus originaux des ordonnances ou des services médicaux reçus à l’étranger; la plupart des compagnies d’assurance n’acceptent pas les copies ou les télécopies. Voir le Portail canadien sur la santé.

L’annulation d’un voyage déjà organisé risque d’occasionner des frais. Avant d’annuler un déplacement à l’étranger, les voyageurs ont intérêt à en discuter avec leur agent de voyages, leur assureur ou leur compagnie aérienne. La décision d’effectuer le déplacement incombe uniquement au voyageur.

Adoption : Au Canada, l’adoption internationale est de compétence provinciale et territoriale. Si vous songez à adopter un enfant à l’étranger, vous devez tout d’abord obtenir de l’information sur les règlements en matière d’adoption de la province ou du territoire où résidera l’enfant. L’adoption d’un enfant relève des provinces et des territoires, mais l’entrée au Canada d’un enfant adopté relève de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC). Sans un visa d’immigration approprié, un enfant pourrait se voir refuser l’entrée au Canada; ou, la demande de visa peut être refusée, même si l’adoption est déjà effectuée. Pour obtenir de plus amples renseignements, composez le 1 888 242-2100 (au Canada seulement), consultez le site Web de CIC ou communiquez avec les autorités de votre province ou de votre territoire.

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12. ANNEXE

S. O.

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