Foreign Affairs and International Trade Canada
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Dernière mise à jour : 8 novembre 2007, 10:18 HNE
Toujours valide : 15 novembre 2007, 21:56 HNE

CONSEILS AUX VOYAGEURS
Venezuela

 
TABLE DES MATIÈRES
1.
MISES À JOUR RÉCENTES
2. AVERTISSEMENTS ET RECOMMANDATIONS
3. SÉCURITÉ
4. EXIGENCES D'ENTRÉE / DE SORTIE
5. CONTACTS DU GOUVERNEMENT DU CANADA
6. LOIS ET COUTUMES DU PAYS
7. TRANSPORTS ET ARGENT
8. CATASTROPHES NATURELLES ET CLIMAT
9. PROGRAMME DE MÉDECINE DES VOYAGES
10. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES SUR LA SANTÉ
11. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES
12. ANNEXE

1. MISES À JOUR RÉCENTES

Le niveau d’Avertissement dans ces Conseils aux voyageurs n’a pas été modifié.

La section 2 a été mise à jour (référendum national du 2 décembre 2007).

La saison des ouragans s’étend du 1er juin au 30 novembre. Pour de plus amples renseignements, voir nos
Actualités sur la saison des ouragans.

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2. AVERTISSEMENTS ET RECOMMANDATIONS

Venezuela
Prendre des mesures de sécurité normalesFaire preuve d'une grande prudenceÉviter tout voyage non essentielÉviter tout voyage

On s’attend à ce que les manifestations, les barrages routiers et les grèves continuent pour des raisons diverses, entraînant une congestion de la circulation dans la capitale, dans les grands centres à travers tout le pays et sur les grandes routes. À Caracas, les intersections principales pourraient être fermées sans préavis. La situation pourrait devenir encore plus tendue durant la période précédant et suivant le référendum national sur la réforme constitutionnelle qui aura lieu le 2 décembre 2007.

En raison de la nature imprévisible de ces manifestations et des risques de violence, les Canadiens devraient rester vigilants, se tenir à l’écart des grandes foules et des endroits publics où des agitations pourraient survenir et suivre l’évolution des événements locaux. On recommande de ne pas tenter de franchir un barrage routier, même s'il semble n'y avoir personne. Des couvre-feux pourraient également être en vigueur.


Avertissement régional
Prendre des mesures de sécurité normalesFaire preuve d'une grande prudenceÉviter tout voyage non essentielÉviter tout voyage
(IDW11)
AVERTISSEMENT OFFICIEL : Affaires étrangères et Commerce international Canada recommande d'éviter tout voyage à moins de 80 km des frontières avec la Colombie et le Brésil, en raison de la menace croissante d'enlèvements. Les guérilleros colombiens, dont les opérations s'étendent fréquemment des deux côtés de la frontière, sont soupçonnés de plusieurs cas d'enlèvements. Ils ont spécifiquement ciblé des citoyens étrangers dans l'État d'Amazonas, au Venezuela, surtout près de la frontière avec la Colombie. La violence, les enlèvements, la contrebande et le trafic de drogue transfrontaliers sont fréquents dans les régions éloignées, et notamment dans les États de Zulia, de Tachira, de Barinas, du Bolivar, d'Apure et d'Amazonas, au Venezuela.

RECOMMANDATION OFFICIELLE CONCERNANT L’INSCRIPTION : Nous offrons un
service d'inscription à tous les Canadiens qui voyagent ou résident à l’étranger. Ce service est offert afin de pouvoir communiquer avec les Canadiens à l’étranger et de leur prêter assistance en cas d’urgence, notamment en cas de catastrophe naturelle ou de troubles civils, ou pour les informer d'une urgence familiale au Canada. L'inscription peut se faire en ligne ou en communiquant avec le bureau du gouvernement du Canada le plus près. Pour obtenir de plus amples renseignements, vous pouvez consulter la Foire aux questions sur l’inscription des Canadiens à l’étranger.

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3. SÉCURITÉ

Il incombe à chaque voyageur de prendre des décisions éclairées en matière de voyage. Le gouvernement du Canada prend très au sérieux la sécurité des Canadiens à l’étranger et diffuse à cet égard des renseignements et des conseils fiables et à jour dans ses Conseils aux voyageurs. Les situations varient d’un pays à l’autre et les ressources du gouvernement peuvent, dans certains cas, être limitées. La capacité du Gouvernement du Canada d’offrir de l’aide peut par conséquent être restreinte, notamment dans les pays où le risque de conflit violent ou d’instabilité politique est élevé. Dans l’éventualité où une situation de crise nécessiterait une évacuation, la politique du gouvernement du Canada vise à assurer le transport sans danger jusqu’au lieu sûr le plus près. Le Canada n’aidera les Canadiens à quitter un pays qu’en dernier recours, lorsque tous les moyens de transport commerciaux et personnels auront été épuisés. Ce service est offert selon un mode de recouvrement des coûts. L’individu doit assumer les frais associés à la poursuite de son voyage.

La décision de voyager revient à chaque voyageur. Il incombe également à chacun de veiller à sa sécurité personnelle. Les présents Conseils aux voyageurs ont pour but de fournir des renseignements à jour pour vous aider à prendre des décisions éclairées.

Il est déconseillé aux étrangers de participer en public à des discussions ou des activités de nature politique (telles que des manifestations) ou de donner l’impression qu’ils prennent parti dans un grief local lié à la situation politique actuelle. De telles activités pourraient mener à des problèmes avec les autorités locales ou même à l’expulsion hors du Venezuela.

Criminalité
 
Les Canadiens doivent faire preuve de prudence dans l’ensemble du pays. La situation sur le plan de la sécurité demeure problématique en raison de la hausse de criminalité.

Il est fortement recommandé de faire au préalable des plans de voyage pour se rendre à l'Aéroport international Simon Bolivar de Maiquetia (SVMI/
CCS) à La Guaira et la quitter. On conseille aux voyageurs de suivre les nouvelles locales et les conseils des autorités locales en ce qui a trait aux transports dans la région, ainsi que de prévoir suffisamment de temps pour se rendre à l’aéroport.

Les femmes doivent être prudentes lorsqu'elles ont affaire à des inconnus ou à de nouvelles connaissances, particulièrement lorsqu'on les invite à faire une promenade en voiture ou à prendre un verre. Des personnes ont été dévalisées et agressées (certaines ont même été agressées sexuellement) après avoir été droguées. Des étrangers ont été victimes d'agression ou d'agression sexuelle sur les plages de stations balnéaires de l'île Margarita. Les agressions sexuelles commises par des connaissances représentent un véritable problème. Dans certains cas, des travailleurs d'établissement hôteliers, des chauffeurs de taxi et d'autres personnes sont impliquées. Toute personne victime d'une agression sexuelle ou d'un autre crime devrait le signaler immédiatement à l'ambassade ou au consulat du Canada le plus proche. Aussi, on conseille fortement de déposer un rapport auprès des autorités vénézuéliennes. Veuillez noter que les autorités ne peuvent pas mener une enquête criminelle si elles ne reçoivent pas de plainte officielle.

Les crimes avec violence sont courants partout dans le pays, notamment dans les endroits touristiques et les centres de villégiature. La violence faite contre les étrangers peut se produire dans toutes les régions du Venezuela, tant urbaines que rurales. Le taux de criminalité a considérablement augmenté, en particulier dans les quartiers centraux et pauvres de Caracas, de Maracaibo, de Valencia et de l'île Margarita. Les vols à la tire sont fréquents dans les autobus bondés et les stations de métro. Assurez-vous de mettre vos effets personnels et documents de voyage en lieu sûr, notamment à la plage, dans la voiture et dans la chambre d'hôtel. Évitez de faire étalage de richesse. On a rapporté des vols commis dans les coffres-forts des hôtels. Les rues du centre-ville de Caracas et le quartier de « Sabana Grande » devraient être évités en raison d'une croissance des vols qualifiés avec violence. Les Canadiens doivent se montrer prudents dans le centre historique de Caracas (Plaza Bolivar), où sont situées la plupart des institutions gouvernementales et où se produisent souvent les manifestations.

Les détournements de voitures, les « enlèvements éclair » et les enlèvements de longue durée ont augmenté considérablement. En général, les voleurs forcent leurs victimes à sortir de leur voiture sous la menace d'une arme ou d'un couteau et prennent tout leur argent, leurs bijoux et leurs pièces d'identité. Certaines victimes ont été forcées à l'intérieur d'une voiture sous la menace d'une arme avant d'être conduites à l'extérieur de la ville. Les victimes peuvent également être forcées à retirer des fonds d'un guichet automatique bancaire et, dans certains cas, gardées en otage jusqu'à ce que leurs familles versent de lourdes rançons. Certaines personnes qui ont refusé de collaborer ont été blessées et même tuées. Bien que les voyageurs ne soient pas visés en particulier, ces derniers devraient éviter de se promener à pied ou en voiture dans des endroits isolés, surtout après la tombée de la nuit.

Des actes de piraterie et des vols à main armée contre des navires ont été signalés dans les régions côtières et les marinas. Dans certains cas, ces actes ont été perpétrés avec une certaine violence. Les propriétaires de petits bateaux, tels que des yachts privés, doivent être conscients des risques d’attaque et prendre les dispositions nécessaires. Un rapport hebdomadaire sur la piraterie est affiché dans le site Web de la
Chambre de commerce internationale.

Il est impossible de se rendre au Guyana par la route.

Interruption des services

Pendant les événements importants, notamment les manifestations de grande envergure, les services locaux de téléphonie cellulaire peuvent être interrompus en raison de la surcharge du réseau. Les téléphones publiques n'acceptent pas la monnaie et peuvent seulement être utilisés avec une carte téléphonique. D’autres services pourraient être interrompus. Un contrôle des changes a été instauré. Les cartes de crédit étrangères ne devraient pas être concernées, mais les chèques de voyage et l'échange de devises pourraient poser problème.
Ne faites affaire qu'avec des bureaux de change autorisés.

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4. EXIGENCES D'ENTRÉE / DE SORTIE

Nous avons confirmé les renseignements qui suivent sur les exigences d’entrée et de sortie auprès de l’ambassade de la République bolivarienne du Venezuela et ils étaient valides le 24 avril 2007. Ces exigences peuvent toutefois changer.

La décision de laisser entrer les voyageurs étrangers appartient à chaque pays. Tous les pays imposent des exigences spéciales aux personnes qui prévoient résider sur leur territoire pendant une longue période (en général plus de 90 jours), y travailler, y étudier ou s’y livrer à des activités autres que le tourisme. Pour vous renseigner sur les conditions d’entrée particulières, communiquez avec la mission diplomatique ou consulaire du ou des pays où vous comptez vous rendre. Les personnes qui ne respectent pas les exigences d’entrée et de sortie établies par un pays sont passibles de peines sévères.

Le Bureau du protocole d'Affaires étrangères et Commerce international Canada fournit les coordonnées de l'
ambassade de la République du Venezuela et ses consulats où vous pouvez obtenir davantage de renseignements sur les exigences d’entrée et de sortie.

Les Canadiens qui se rendent au Venezuela doivent être en possession d'un passeport canadien encore valide pendant au moins six mois après la date prévue de leur départ du pays. Ils doivent également être munis d'une carte de touriste (fournie par les compagnies aériennes). Pour être admis au Venezuela, il faut être munis d'un billet de retour pour un vol de continuation.

Visa de touriste : non exigé (à moins d'entrer par voie terrestre)
Visa d'affaires : exigé
Visa d'étudiant : exigé

Les règles d'immigration au Venezuela ont été renforcées. Tous les visiteurs qui ne sont pas munis d'un visa adéquat ayant cours de validité pourraient être détenus ou déportés. Les Canadiens doivent veiller à ce que leurs documents soient en règle en tout temps.

À leur arrivée, tous les voyageurs reçoivent une carte de touriste, qui leur est remise par leur compagnie aérienne. Il s'agit généralement d'un formulaire de deux pages qui doit être estampillé par un agent de l'immigration en même temps que le passeport. Le voyageur conserve la copie jaune et l'agent de l'immigration, la copie blanche. Cette carte permet aux voyageurs de demeurer au Venezuela à titre de touriste pendant 90 jours. Cette période peut être prolongée de 90 jours additionnels sur demande. Seule la División de Migración y Zonas Fronterizas de Caracas (le bureau d'immigration principal) peut approuver cette prolongation, et des frais sont exigés pour chaque mois additionnel. Le voyageur doit présenter sa carte de touriste avant son départ; sinon, il pourrait devoir retarder son départ en attendant la délivrance d'un document de remplacement.

Les voyageurs ayant la double citoyenneté doivent détenir le passeport canadien et le passeport vénézuélien. Soumettre une demande de passeport vénézuélien nécessite certains documents et pourrait impliquer de longs délais d’attente. Les voyageurs ayant la double citoyenneté devraient donc contacter le bureau d’immigration vénézuélien (ONIDEX) longtemps à l’avance afin d’obtenir des renseignements et des conseils. S’ils ont fait une demande de renouvellement du passeport vénézuélien mais doivent voyager avant la date d’émission, ONIDEX devra leur remettre une lettre à présenter à leur arrivée. Si vous voyagez sans votre passeport vénézuélien, les agents de l’immigration pourraient demander à voir un visa vénézuélien dans votre passeport canadien.

Un mineur (âgé de 18 ans ou moins, incluant les enfants nés au Venezuela) qui voyage seul doit être muni d'une lettre de consentement certifiée indiquant que ses deux parents ont autorisé le voyage. Si l'enfant voyage avec un seul de ses parents, une lettre de consentement certifiée signée par l'autre parent est nécessaire. Ce document doit être présenté aux autorités de l'immigration au moment de quitter le Venezuela. Il doit être notarié et authentifié par l'ambassade du Venezuela ou par un consulat du Venezuela au Canada. La lettre doit comporter le nom de l'enfant au complet et le numéro du passeport, les noms complets des deux parents et l'itinéraire détaillé du voyage de l'enfant (y compris les numéros de vol et les noms et adresses des endroits où il logera). La lettre de consentement peut être rédigée en anglais, mais l'espagnol est préférable.

Les voyageurs au départ de tous les aéroports internationaux du pays sont tenus de payer une taxe d’aéroport de 37 632 bolivars et une taxe de sortie de 94 080 bolivars. Ces montants doivent être acquittés en monnaie locale et en espèces, et peuvent être inclus dans le prix du billet. La taxe est appliquée sans distinction d’âge et quel que soit le nombre de jours passés au Venezuela.



Un certificat de citoyenneté canadienne n'est pas un document de voyage. Certaines lignes aériennes refusent catégoriquement l'embarquement à des passagers canadiens ayant la double citoyenneté, qui reviennent au Canada munis d'un passeport nécessitant un visa pour entrer au Canada, même s'ils présentent un certificat de citoyenneté canadienne valide à titre de preuve. Le passeport canadien est le seul document de voyage et d'identification fiable et reconnu universellement aux fins de voyages internationaux. Il prouve que vous avez le droit de rentrer au Canada.

Une personne qui vend ou falsifie son passeport ou qui permet à une autre personne de l’utiliser commet une infraction criminelle pouvant conduire à des accusations et, si la personne est reconnue coupable, à une peine d’emprisonnement. En outre, les services de passeport pourraient lui être refusés dans l’avenir.

Les détenteurs de passeports spéciaux et diplomatiques devraient vérifier les conditions d'entrée pour ce pays et les autres qu'ils ont l'intention de visiter, car elles peuvent différer de celles qui s'appliquent aux détenteurs de passeports ordinaires.

Bien que le mariage de conjoints de même sexe soit légal au Canada, de nombreux pays ne le reconnaissent pas. Un couple du même sexe qui se présente aux autorités frontalières d’un pays comme étant un couple marié pourrait se voir refuser l’entrée dans le pays en question. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le bureau du gouvernement du pays concerné accrédité auprès du gouvernement du Canada.

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5. CONTACTS DU GOUVERNEMENT DU CANADA

Vous pouvez obtenir une aide consulaire et de plus amples renseignements consulaires aux adresses suivantes :

Venezuela - CARACAS, Ambassade du Canada
Adresse : Section consulaire, Avenida Francisco de Miranda con Avenida Sur Altamira, Altamira
Adresse Postale : Caracas, 1060
Téléphone : 58 (212) 600-3000, 600-3042, or 600-3043
Télécopieur : 58 (212) 263-4981
Courriel :
crcas@international.gc.ca
Internet : http://www.caracas.gc.ca

Venezuela - ISLA DE MARGARITA, Consulat du Canada
Adresse : c/o Calle Ortega, Edificio Monseratto, #12-100, apartement 2-B, Porlamar, Estado Nueva Esparta
Adresse Postale : Isla de Margarita,
Téléphone : 58 (295) 264-1684
Télécopieur : 58 (295) 249-1071
Courriel : joannebeland@cantv.net

Pour obtenir une aide d'urgence en dehors des heures de bureau, téléphonez à l'ambassade du Canada à Caracas au numéro 600-3000. Vous pouvez aussi appeler le Ministère à Ottawa, sans frais, en composant le 800-15199.

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6. LOIS ET COUTUMES DU PAYS

Vous devez respecter les lois du pays où vous séjournez. Les délits graves peuvent entraîner l’emprisonnement. Les peines d’emprisonnement sont purgées sur place.

Les Canadiens arrêtés ou détenus ont le droit de communiquer avec le bureau du Canada (ambassade, haut-commissariat, etc.) responsable des services consulaires pour le pays concerné (voir la section 5 ci-dessus), et les agents procédant à l’arrestation doivent les aider à le faire. Les représentants consulaires du Canada peuvent fournir une liste d’avocats de la région.

Les procédures requises dans les cas de poursuite judiciaire ou d’enquête policière sont différentes des procédures en vigueur dans le système judiciaire canadien. Les Canadiens désirant entreprendre de telles démarches doivent s’attendre à de longs délais d’attente et à déployer des efforts supplémentaires afin de mener leur dossier à terme. Le gouvernement du Canada ne peut intervenir dans les procédures judiciaires en cours dans un autre pays à moins que les autorités de ce pays ne lui demandent de le faire, ce qui se produit rarement.

La possession de drogues illicites (y compris la marijuana) entraîne la détention immédiate, l'incarcération et de longues peines d'emprisonnement. Les visiteurs qui quittent le pays sont soumis à des fouilles minutieuses par la Garde nationale en vue de trouver de la drogue.

La réglementation du Venezuela est très sévère en ce qui concerne l'importation de véhicules automobiles immatriculés à l'étranger. Ces règlements sont appliqués rigoureusement et les personnes qui ne les respectent pas s'exposent à de lourdes amendes, à la confiscation de leur véhicule, ou même à ces deux peines. Il est donc conseillé, avant le départ, de communiquer avec l'ambassade de la République du Venezuela (voir ci-dessous) pour savoir quels sont les règlements et les procédures en vigueur en la matière.

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7. TRANSPORTS ET ARGENT

Les routes sont régulièrement congestionnées à Caracas. Le code de la route est rarement respecté par les automobilistes locaux en raison du faible contrôle policier. Lorsque vous conduisez, gardez vos portières verrouillées et vos vitres montées en tout temps. En raison de l'absence de panneaux signalant un tronçon de route endommagé ou en construction et de la présence d'animaux d'élevage sur les routes, il n'est pas recommandé de conduire après la tombée de la nuit à l'extérieur des villes principales. Il est obligatoire de s'arrêter aux postes de contrôle de la garde nationale et de la police. Les automobilistes doivent suivre toutes les directives et être prêts à montrer les documents d'immatriculation et d'assurances ainsi que leur passeport. Les véhicules peuvent être fouillés.

Des pierres ont été jetées du haut des viaducs et des ponts à proximité des quartiers pauvres. Les automobilistes se sont ensuite fait voler après s'être arrêtés pour constater les dommages à leur véhicule.

Les visiteurs doivent utiliser les services de taxis munis d'un permis et d'un système de liaison radiophonique à partir de stations de taxi reconnues qui affichent clairement un numéro d'identification. On a enregistré des cas de vol et d'agression, souvent sous la menace d'une arme, à bord de taxis qui ne possédaient pas de permis. Il ne faut jamais accepter d'offres de transport spontanées, notamment dans les aéroports (c.-à-d. à l'aéroport de Maiquetia-Caracas), ni accepter d'offres non sollicitées d'enregistrement des bagages ou des passagers. Les voyageurs pour affaires devraient obtenir de leurs sociétés respectives, avant leur départ du Canada, les détails concernant leur transport de l'aéroport vers Caracas (c.-à-d. que les chauffeurs doivent être identifiés correctement).

On a rapporté des cas où des fonctionnaires vénézuéliens ont imposé des frais excessifs dans les aéroports, les bureaux d'immigration et les postes de police. Si vous êtes aux prises avec ce genre de difficulté, versez la somme demandée, prenez note du nom de l'agent, puis rapportez l'incident au bureau du Canada le plus près.

Il est conseillé d’avoir un
permis de conduire international (PCI).

La devise est le bolívar. Il est recommandé de se munir de dollars américains ou de chèques de voyage en dollars américains, étant donné qu'il est difficile d'obtenir des bolívars contre des dollars canadiens. Échanger des devises dans les banques et les hôtels peut poser des difficultés, puisque ces établissements réservent souvent ce genre de transaction à leur propre clientèle. Les bureaux de change sont généralement le meilleur endroit pour échanger les devises. Les voyageurs qui se rendent à l'extérieur des villes principales doivent prévoir suffisamment de bolivars puisque les bureaux de change peuvent être difficiles à trouver. Les cartes de crédits sont acceptées dans les grands hôtels, les centres de villégiature, les magasins et les aéroports.

La « Loi sur le change illicite » est entrée en vigueur le 14 octobre 2005. En conséquence, il est interdit de vendre ou d’acheter des devises étrangères sans passer par une institution autorisée (telle qu’un hôtel, une maison de change ou une banque). Il convient de se méfier tout particulièrement des personnes tentant d’acheter des dollars à l’aéroport, puisque quiconque échange des devises étrangères est passible d’une amende équivalant au double du produit de la vente. Par ailleurs, toute personne qui entre au Venezuela ou qui en sort avec plus de 10 000 $ doit déclarer cette somme aux autorités (CADIVI). La vente ou l’achat de devises d’un montant supérieur à 20 000 $ est passible de deux (2) à six (6) années d’emprisonnement, outre une amende équivalente au double du montant des devises échangées.

La monnaie et les chèques de voyage canadiens ne sont pas acceptés partout. Renseignez-vous auprès de votre banque sur les services de guichet automatique bancaire (GAB) offerts dans d’autres pays. Vous pouvez aussi consulter la page de localisateur de GAB de VISA ou la page de localisateur de GAB de MasterCard pour obtenir l’adresse de GAB n’importe où dans le monde. Votre banque peut vous indiquer si vous avez besoin d’un nouveau numéro d’identification personnel (NIP) pour avoir accès à votre compte lorsque vous êtes à l’étranger. La prudence est cependant recommandée lorsqu’on se sert de cartes de crédit ou de cartes bancaires, en raison des risques liés à la fraude et autres activités criminelles. Si vous utilisez un GAB, faites-le pendant les heures de bureau et utilisez une machine à l’intérieur d’une banque, d’un supermarché ou d’un grand immeuble commercial. Par mesure de prudence, laissez vos numéros de carte à un membre de votre famille.

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8. CATASTROPHES NATURELLES ET CLIMAT

La saison des ouragans s’étend du mois de juin jusqu’à la fin du mois de novembre. Vous devriez consulter le site Web du
National Hurricane Center (en anglais seulement) afin d'obtenir des renseignements sur les conditions météorologiques.

La saison des pluies va de mai à décembre. Des pluies diluviennes et des glissements de terrain ont durement touché l'État côtier de Vargas en décembre 1999 et février 2005. Lors des pluies diluviennes, la circulation sur les routes et les autoroutes de la région du littoral peut ne pas être possible et certains services publics, notamment les services d'approvisionnement en eau, peuvent être interrompus.

La cordillère côtière du Venezuela (y compris Caracas) est située dans une zone d'activité sismique. On recommande aux Canadiens de connaître les coordonnées de l'Ambassade du Canada à Caracas en cas d'urgence.

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9. PROGRAMME DE MÉDECINE DES VOYAGES

L’
Agence de santé publique du Canada et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) diffusent de l’information sur l’apparition de maladies dans diverses parties du monde. Vous trouverez les plus récents conseils de santé aux voyageurs et d’autres renseignements pertinents sur le site Web du Programme de médecine des voyages de l’Agence de santé publique du Canada.

L’Agence canadienne de santé publique recommande la vaccination contre la fièvre jaune pour toutes les personnes de plus de neuf mois qui se rendent au Venezuela, ailleurs que dans la région côtière septentrionale.

L’Agence de santé publique du Canada recommande vivement aux voyageurs de se faire faire une évaluation de risque personnel dans les six à huit semaines précédant leur départ, en s’adressant à une clinique de santé-voyage ou à un médecin. En se fondant sur les risques pour votre santé, le médecin pourra déterminer quels vaccins et traitements préventifs prescrire, et quelles précautions vous devriez prendre pour éviter d’être malade. Les voyageurs doivent s’assurer que leurs immunisations courantes (d’enfance) (contre le tétanos, la diphtérie, la polio, la rougeole, par exemple) sont à jour.

Il est possible que les normes régissant les soins médicaux dans un autre pays ne soient pas les mêmes qu’au Canada. Les traitements peuvent être chers et il faudra peut-être payer d’avance. On conseille aux voyageurs canadiens de souscrire avant leur départ pour l’étranger à une assurance-maladie. Par ailleurs, ils devraient garder leurs médicaments d’ordonnance dans leur contenant d’origine et les transporter dans leurs bagages à main.

L’Agence de santé publique du Canada recommande également aux voyageurs qui sont souffrants ou qui tombent malades à leur retour au Canada de consulter leur médecin. Ils doivent lui dire qu’ils ont habité ou voyagé à l’étranger.

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10. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES SUR LA SANTÉ

Nous informons les voyageurs que dans de nombreux endroits touristiques du Venezuela, comme Isla de Margarita et Puerto la Cruz, les services de traitement médical normalement offerts par les hôpitaux publics sont souvent inexistants ou, au mieux, bien au-dessous des normes qui existent au Canada. Les visiteurs peuvent toutefois recourir aux services des nombreuses cliniques privées, mais devraient savoir que les coûts exigés y sont beaucoup plus élevés et que la clinique exige parfois le paiement des frais avant de commencer le traitement. Il est vivement conseillé aux voyageurs d'obtenir une assurance médicale suffisante pour couvrir leurs besoins potentiels à l'étranger. En outre, ils devraient veiller à avoir sur eux des fonds en quantité suffisante pour couvrir les frais immédiats, en attendant le remboursement de leur compagnie d'assurance.

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11. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES

Le retour au Canada

Aide-mémoire du voyageur

Assurance maladie et assurance voyage : Les voyageurs ne doivent pas compter sur leur régime provincial d’assurance maladie pour régler la note en cas de maladie ou de blessures dans un pays étranger. Ces régimes couvrent, au mieux, une partie des frais. Il est conseillé de contracter une assurance complémentaire, dont vous devrez bien comprendre les clauses. Les détenteurs de certaines cartes de crédit bénéficient d’assurances voyage et maladie, mais il ne faut pas tenir pour acquis que cette couverture est suffisante seule. On recommande aux voyageurs d’avoir avec eux toutes les précisions concernant les assurances et d’indiquer à leur agent de voyages, à un ami ou à un parent et/ou à un compagnon de voyage comment joindre leur assureur. Avant de rentrer au Canada, demandez au médecin ou à l’hôpital de vous remettre une facture détaillée. Il faut toujours fournir les reçus originaux des ordonnances ou des services médicaux reçus à l’étranger; la plupart des compagnies d’assurance n’acceptent pas les copies ou les télécopies. Voir le Portail canadien sur la santé.

L’annulation d’un voyage déjà organisé risque d’occasionner des frais. Avant d’annuler un déplacement à l’étranger, les voyageurs ont intérêt à en discuter avec leur agent de voyages, leur assureur ou leur compagnie aérienne. La décision d’effectuer le déplacement incombe uniquement au voyageur.

Adoption : Au Canada, l’adoption internationale est de compétence provinciale et territoriale. Si vous songez à adopter un enfant à l’étranger, vous devez tout d’abord obtenir de l’information sur les règlements en matière d’adoption de la province ou du territoire où résidera l’enfant. L’adoption d’un enfant relève des provinces et des territoires, mais l’entrée au Canada d’un enfant adopté relève de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC). Sans un visa d’immigration approprié, un enfant pourrait se voir refuser l’entrée au Canada; ou, la demande de visa peut être refusée, même si l’adoption est déjà effectuée. Pour obtenir de plus amples renseignements, composez le 1 888 242-2100 (au Canada seulement), consultez le site Web de CIC ou communiquez avec les autorités de votre province ou de votre territoire.

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12. ANNEXE

S. O.

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