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Retourné au Espèces sauvages

Le Canada abrite bien audelà de 70 000 espèces sauvages, y compris les oiseaux, les mammifères, les poissons, les grenouilles et les serpents, les arbres, les fleurs et les champignons, les abeilles, les papillons et les vers, sans toutefois se limiter à celles-ci. Les Canadiennes et les Canadiens accordent énormément de valeur à ces espèces et à d'autres aspects de la nature. Nous reconnaissons que les espèces sauvages fournissent quantité de ressources, comme des aliments, des médicaments et des matériaux, ainsi que des services que nous tenons souvent pour acquis : elles nettoient l'air et l'eau, régularisent le climat, produisent et protègent les sols, pollinisent des cultures et luttent contre les ravageurs, pour n'en citer que quelques-uns. En outre, les Canadiennes et les Canadiens sont fiers et tirent profit d'une renommée internationale des paysages inviolés où la faune abonde. Mais, par-dessus tout peut-être, les Canadiennes et les Canadiens attachent de l'importance à la splendeur esthétique et à la nourriture spirituelle qu'offre encore l'éventail incroyable d'espèces sauvages qui habitent leur pays. Pour toutes ces raisons, nous reconnaissons une responsabilité à l'égard des générations canadiennes futures et du reste du monde à conserver le patrimoine naturel du pays en empêchant que des espèces disparaissent par suite des activités anthropiques.

La première étape essentielle à la résolution de tout problème consiste à déceler le problème et à comprendre sa portée. Ainsi, pour empêcher la disparition d'espèces, nous devons savoir quelles espèces nous avons, où elles se trouvent et quelle est leur situation. Le processus d'évaluation de la situation générale vise à fournir cet aperçu. Il sera possible ensuite d'établir les priorités selon les efforts et l'attention nécessaires pour empêcher la disparition d'espèces : certaines espèces sembleront être en sécurité, tandis que d'autres manifesteront les premiers signes de difficultés et doivent être surveillées, et que d'autres encore auront besoin d'attention immédiate. Le processus d'évaluation de la situation générale nous dit aussi ce que nous ne savons pas, mais devons découvrir : pour certaines espèces, l'insuffisance des renseignements ne nous permettra pas de déterminer si elles sont en sécurité ou si elles ont déjà des ennuis. Enfin, les évaluations de la situation générale seront effectuées de nouveau à intervalles réguliers, de manière à connaître les tendances de la situation des espèces : pour certaines espèces, la situation s'améliorera avec le temps, pour certaines, elle se détériorera, et pour d'autres encore, il n'y aura pas de modification.

Les évaluations de la situation générale se font par l'intégration de renseignements sur la taille des populations, la répartition, les tendances et toute menace connue envers la persistance des espèces dans toute leur aire de répartition au Canada. Les évaluations ayant été effectuées pour de nombreuses espèces et de nombreuses régions, il est possible de voir les tendances à la diminution ou les menaces qui pèsent sur des séries d'espèces. Non seulement de telles tendances donnent une bonne idée de la nature et de la magnitude d'un problème, mais elles peuvent aussi indiquer les meilleures stratégies en matière d'intervention et de planification. C'est cette approche, soit la capacité de comparer un grand nombre d'espèces de différents groupes (p. ex. les oiseaux, les papillons, les poissons et les fougères) de différentes régions du Canada, qui est la caractéristique déterminante, et le produit le plus puissant, du processus d'évaluation de la situation générale.L'évaluation de cette variété de nombreuses espèces dans beaucoup de régions représente un défi considérable; le nombre d'espèces est grand et la superficie est vaste. Bien que plus de 70 000 espèces connues vivent au Canada, il y en a probablement environ autant que la science n'a pas encore décrites. Ces espèces sont réparties sur toute l'étendue du territoire : 9,2 millions de kilomètres carrés de terre et d'eau douce, 4,7 millions de kilomètres carrés d'océan et 244 000 kilomètres de rivages, soit la côte la plus longue au monde. Pour compliquer les choses, les espèces canadiennes ne sont pas uniformément réparties dans cette immense région. Leur répartition est influencée par la profusion stupéfiante d'habitats qui se trouvent à l'intérieur de nos frontières : des mauvaises terres et de la forêt boréale à la toundra, la taïga et les forêts ombrophiles tempérées, aux prairies, aux marais et aux prés alpins, à la côte de l'Atlantique et l'océan Arctique, pour ne nommer que ceux-là.

L'évaluation de la situation générale des espèces canadiennes est peut-être un défi de taille, mais le processus est essentiel. Notre économie fondée sur les ressources et notre norme élevée de qualité de vie ont des répercussions sur la nature : nous défrichons la végétation, agrandissons nos villes, extrayons les ressources, produisons des déchets et introduisons des espèces étrangères. En modifiant la nature à notre profit, nous devons avoir pour objectif de ne pas mettre en péril les espèces mêmes dont nous célébrons l'existence et dont nous dépendons. Les espèces sauvages 2000 : Situation générale des espèces au Canada est le regard le plus complet sur la situation des espèces au Canada et une première étape vers l'atteinte de notre objectif de développement sans mise en péril des espèces. Ce rapport présente les évaluations de la situation générale d'un large échantillon de plus de 1 600 espèces canadiennes, de toutes les provinces, tous les territoires et toutes les régions océaniques. Il constitue la première base commune complète de l'examen de la situation générale des espèces canadiennes dans toute leur aire de répartition au Canada et une base solide avec laquelle on peut comparer les changements futurs dans la répartition et l'abondance des espèces. C'est un bulletin de rendement à l'intention de toutes les Canadiennes et tous les Canadiens, un guide qui indique les cas où plus de renseignements sont nécessaires, un outil efficace pour améliorer la conservation et un témoignage de la volonté des Canadiennes et des Canadiens de collaborer à la protection des espèces sauvages du Canada.

Érablière, Parc de la Gatineau, Québec

...les Canadiennes et les Canadiens sont fiers et tirent profit d'une renommée internationale des paysages inviolés où la faune abonde.

 
Chutes McGillivray, parc provincial Whiteshell, Manitoba
 

Les espèces sauvages 2000 : Situation générale des espèces au Canada est le regard le plus complet sur la situation des espèces au Canada et ... traite d'un large échantillon de plus de 1 600 espèces canadiennes, de toutes les provinces, tous les territoires et toutes les régions océaniques.

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