Températures et précipitations dans une perspective historique
Été 2007
Température nationale
L’été
2007 a été le 7e été le plus chaud que le Canada
a connu depuis le début de la consignation des records nationaux en 1948,
soit de 0,9 °C au-dessus de la normale, selon les données préliminaires.
L’été 1998 a été le plus chaud, avec 1,8 °C
au-dessus de la normale, et 1968, l’été le plus froid, avec
0,8 °C en-dessous de la normale. La carte
à droite indique que la plus grande partie du pays a connu des températures
de moins de 1 °C au-dessus de la normale, dont certaines îles arctiques
avec des températures d’un peu plus de 2 °C au-dessus de la
normale. À l’exception des printemps 2002
et 2004, les températures saisonnières
sont restées au-dessus ou près de la normale au cours des 10 dernières
années, tel qu’illustré dans le graphique
des saisons consécutives.
Le
graphique à gauche
indique que les températures estivales ont augmenté en général
à l’échelle nationale, avec des températures normales
ou au-dessus de la normale depuis 1993. La ligne rouge en tirets représente
une tendance de réchauffement de 0,9 °C au cours des 60 dernières
années. Le tableau
des températures les plus chaudes/les plus froideà l’échelle
nationale comprend les 10 étés les plus chauds et les 10 étés
les plus froids du pays. Le tableau
des anomalies de la température nationale montre la liste complète
des étés les plus chauds et les plus froids, et montre que 5 des
étés les plus chauds ont eu lieu au cours des 10 dernières
années.
Précipitations nationales
Au
classement général, le Canada a connu son 28e été
le plus pluvieux, au cours des 60 dernières années enregistrées,
soit 2,9 % au-dessus de la normale, selon les données préliminaires.
La carte à droite montre
les endroits connaissant des précipitations au-dessus de la normale,
soit de 40 % plus que la normale, ce qui comprend le Nord de la Colombie-Britannique,
le sud du Yukon, la limite entre les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut,
et la Nouvelle-Écosse. Le sud de la Colombie-Britannique, de l’Alberta
et de la Saskatchewan, les régions du Centre et du Sud de l’Ontario,
et une région recouvrant certaines des îles arctiques ont connu
au moins 40 % moins de précipitations cet été.
Notons que les précipitations «normales» du nord du Canada sont en général
inférieures à celles du sud du Canada. De ce fait, un écart en pourcentage dans
le nord représente un écart nettement moindre dans les précipitations effectives
que le même pourcentage dans le sud. Le classement national des précipitations
est donc faussé par les écarts du Nord et ne représente pas le classement en
volume d’eau tombé au pays.
Le
graphique à gauche
montre que la plupart des étés depuis 1973 ont eu des niveaux
de précipitations près ou au-dessus de la normale. Tel qu’illustré
dans le tableau
des précipitations les plus élevées et les plus basses
à l’échelle nationale, l’été 2005
a été le plus pluvieux (+21,2 %) et l’été
1958 a été le plus sec (-14,3 %). Le
tableau des anomalies de précipitations à l’échelle
nationale montre la liste complète des valeurs des précipitations
en été montrant les précipitations les plus élevées
et les plus basses. Le graphique
des saisons consécutives a montré que lorsque l’on compare
les valeurs saisonnières au cours des trois dernières années,
les valeurs des précipitations ont tendance à être plus
élevées que la normale.
Suite à l’analyse régionale
...
Création :
2002-02-25
Mise à jour le :
2007-09-06
Date de révision :
2007-09-06
URL de cette page : http://www.msc.ec.gc.ca /ccrm/bulletin/national_f.cfm
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