Un bassin hydrographique, parfois appelé bassin versant,
est une étendue dans laquelle les eaux de ruissellement disposent
d’une même sortie. On entend par eaux de ruissellement,
l’eau qui court en filet fin à la surface du sol, se
concentre, forme des rigoles, grossit par confluence et devient
un cours d’eau.
Les cours d’eau sont organisés en réseau et
à chacun correspond une aire d’alimentation en amont,
un canal d’écoulement et une embouchure en aval. L’ordre
d’un réseau va de l’océan, au fleuve,
aux rivières principales, aux rivières secondaires
jusqu’aux ruisseaux. On retrouve ainsi les bassins océaniques,
les bassins fluviaux, les sous-bassins, les sous-sous-bassins, etc.
Les limites d’un bassin-versant sont les lignes de partage
des eaux.
Dans un bassin, l’écoulement va du plus haut au plus
bas, de l’amont vers l’aval. Un bassin est alimenté
en eau en fonction des précipitations, de la perméabilité
du sol et du sous-sol, de l’absorption de l’eau contenue
dans les sols par les racines et par l’évapotranspiration
des plantes qui par transpiration retourne l’eau dans l’atmosphère
et qui retombera au sol par précipitations soit en pluie,
en neige, ou en grêle.
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Note au sujet de la cartographie
Sur cette carte, le débit fluvial (volume d’écoulement) était le facteur déterminant employé pour délimiter les limites des bassins hydrographiques. Toutes les rivières dont le débit moyen annuel était supérieur à 10 000 mètres cubes par seconde ont été illustrées. Toutefois, les surfaces terrestres renfermant des bassins fluviaux qui ne rencontraient pas ce débit moyen annuel se voyaient attitrer le générique « littoral ». Les bassins fluviaux principaux sont les rivières qui se jettent directement dans l’océan. À l’intérieur de chaque bassin fluvial principal, l’on a défini trois niveaux de bassins constituants. De plus, les déviations de cours d’eau dont le débit était supérieur à 1000 mètres cubes par seconde ont été cartographiées. |