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Ce projet a été entrepris afin d’explorer l’enjeu et fournir de l’information sur le sujet. L’opinion exprimée est celle de l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle de la Gendarmerie royale du Canada ou du gouvernement du Canada. Impacts directs et indirects du crime organisé sur les jeunes, à titre de victimes ou de contrevenants Par : Holly Richter-White, M.A. Les points de vue exprimés dans le présent rapport ne reflètent pas nécessairement les positions de la Gendarmerie royale du Canada et du gouvernement du Canada. Table des matières
Résumé Le crime organisé a sur les enfants et les jeunes un impact à la fois direct et général mais aussi, à bien des égards, indirect. Un des principaux impacts des activités du crime organisé sur les jeunes est leur recrutement dans des activités criminelles. Ce recrutement ne représente toutefois qu’une petite partie de l’impact plus général qu’ont les activités du crime organisé sur les jeunes. D’autres activités ont sur les jeunes un impact à la fois direct et indirect, qui se fait dans de nombreux cas sentir à l’échelle de la collectivité locale. Nous reviendrons sur ces impacts tout au long du présent rapport. Figurent au nombre des questions au sujet desquelles nous examinerons l’impact possible des activités du crime organisé dans le présent rapport : les drogues, l’alcool, le tabac, les vols de véhicules automobiles, le terrorisme, le passage de clandestins et l’exploitation sexuelle des enfants, les bandes de jeunes, les jeux de hasard, la fraude, la criminalité d’entreprise, le blanchiment d’argent, Internet, les ordinateurs et les logiciels, la perception du crime organisé, l’affectation des ressources policières et les groupes de jeunes vulnérables. La recherche sur le crime organisé est toutefois entravée par divers facteurs. Le premier tient à l’absence de définition universellement reconnue du concept. Deuxièmement, en raison de la nature même du crime organisé, les données nécessaires sont en général recueillies au moyen de méthodes non scientifiques telles que les rapports de police et des entrevues, les renseignements fournis par des informateurs et des entrevues avec le personnel du secteur de la justice et celui des services correctionnels. En l’absence de données de recherche, le gouvernement et les responsables de l’élaboration des politiques doivent fonder leurs décisions sur des renseignements de source indirecte. La recherche future sur les impacts du crime organisé sur les jeunes pourrait porter sur diverses questions reliées à la perception que l’on a du phénomène et mettre l’accent sur la collecte de données. Il est aussi possible que l’ethnographie nous aide à mieux comprendre certains de ces impacts. Il est également nécessaire de modifier la politique en matière de communication, à l’interne et à l’externe, des données sur les impacts locaux du crime organisé, de saisie des données et d’affectation des ressources policières en fonction des secteurs d’activité et d’une réduction de l’offre et de la demande. Afin d'obtenir une copie électronique de
ce rapport complet (PDF), veuillez envoyer votre demande par courriel
à la Section de recherche et d'évaluation (Services de police
communautaires, contractuels et autochtones) de la GRC. |
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