Comme les petites et moyennes entreprises se tournent de plus
en plus vers le financement par capitaux propres, en particulier
comme source de capital de croissance, le Bulletin trimestriel
sur la petite entreprise inaugure une nouvelle section consacrée
à cette forme de financement. La nouvelle section traitera
de questions telles que les tendances relatives au capital de
risque, les caractéristiques des investisseurs providentiels,
le rôle du capital-risque convivial pour les jeunes entreprises
ainsi que les avantages et les lacunes du marché canadien
pour le premier appel public à lépargne. Larticle
vedette du présent numéro brosse un portrait de
lactivité liée au capital de risque au Canada
entre 1996 et 2000. Dans la nouvelle section consacrée
au financement par capitaux propres,
les données sur cette activité sont ventilées
selon les industries.
Au
cours des cinq dernières années, lindustrie
canadienne du capital de risque a pris son essor pour atteindre
un niveau dactivité sans précédent.
En 2000, on a enregistré 1 441 cycles de financement,
soit une progression de 128 % par rapport au niveau de 1996 et
de 46 % par rapport à celui de 1999 (voir la figure 1).
Chaque transaction conclue avec une entreprise émettrice
représente un cycle de financement, auquel plusieurs investisseurs
peuvent participer. Les 1 441 cycles enregistrés
en 2000 sont attribuables à 2 566 investissements.
Voici les autres résultats clés pour 2000.
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Le montant investi a atteint le niveau record de 6,3 milliards
de dollars, soit une hausse de 133 et de 472 % respectivement
par rapport aux investissements de 1,1 et 2,7 milliards
enregistrés en 1996 et en 1999.
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Le montant moyen du financement, qui était de 2,7 millions
de dollars en 1999, sest établi à 4,4 millions.
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La forte croissance de lindustrie du capital de risque
est stimulée par les transactions de valeur élevée
(cinq millions de dollars ou plus), qui représentent
79 % de la valeur totale des investissements, comparativement
à 50 % en 1996 et à 64 % en 1999.
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Les transactions de faible valeur (moins de 1 million de
dollars) et de valeur moyenne (de 1 à 5 millions)
continuent de constituer une faible proportion de la valeur
globale des investissements de lindustrie, ne représentant
que 4 et 17 % respectivement, en baisse par rapport à
11 et 40 % en 1996 et à 7 et 28 % en 1999;
toutefois, les transactions de faible valeur continuent de
représenter environ la moitié du nombre de cycles.
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La valeur monétaire des transactions de faible valeur
a plus que doublé entre 1996 et 2000, tandis que celle
des transactions de valeur élevée a presque
décuplé au cours de la même période.
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